« Le système immunitaire et l’endométriose ». Le dogme de la défaillance immunitaire réfuté par le Dr David Redwine

Après des années de vulgarisation, en 2011, j’ai traduit et publié deux textes écrits par le Dr David Redwine, dont l’incontournable et synthétique « Redéfinir l’endométriose à l’âge moderne ».

Lisez aussi les traductions, postées récemment, de travaux dans lesquels le Dr David Redwine déconstruit point par point tous les dogmes, à commencer par la théorie de Sampson sur la cause de l’endométriose. C’est le dogme fondateur de l’évangile de l’endométriose chronicisée, car justifiant des stéréotypes tels que maladie féminine, liée aux règles, incurable et chronique puisque recommençant chaque mois avec les règles… Et si l’endomètre reflué s’implante, ce serait à cause d’une défaillance immunitaire locale et même systémique. Réfuter ces allégations (ayant elles aussi des conséquences sur la prise en charge) est l’objet du texte du Dr David Redwine posté après mon introduction : « Le système immunitaire et l’endométriose ».

D’autres textes récemment publiés en traduction française expliquent la cause de l’endométriose, par les anomalies congénitales (restes embryonnaires) relevant de la mülleriose. Puis il y a les textes abordant en détail la suite logique de cette compréhension scientifique de l’endométriose : le traitement possible par une certaine technique chirurgicale d’exérèse; textes prouvant l’inefficacité des traitements hormonaux et d’autres techniques chirurgicales. Tous ces écrits indispensables sont accessibles en descendant sur cette page (catégorie « endométriose »).

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Androgènes et autres traitements hormonaux de l’endométriose : risque augmenté de cancer de l’ovaire

Réponse à des questions sur des posts promouvant la testostérone et autres androgènes en endométriose et retour sur le rôle des traitements hormonaux dans la transformation de l’endométriose en cancer, notamment ovarien.

En juillet 2007, je donnais l’alerte sur les constats d’une multiplication par 3,2 du risque que les femmes souffrant d’endométriose traitées par des androgènes (testostérone, Danazol, Androcur…) développent un cancer épithélial de l’ovaire. L’étude suédoise citée dans l’une de mes lettres évoque aussi une légère augmentation du risque de 1.4 sous traitement de l’endométriose par Enantone / Lupron et par Synarel, les deux agonistes GnRH étudiées.

Je reviens sur le lien entre (traitements de l’) endométriose et cancers, dans une mise à jour postée après la lettre et donnant des références. Et si l’on rajoute le risque, connu pour Androcur et d’autres, de provoquer ou d’accéler la croissance de méningiomes, les risques hépatiques, neurologiques, psychiatriques, endocriniens…

N’est-il pas plus logique d’écarter tous les médicaments à l’efficacité jamais prouvée et ayant tant d’effets indésirables (cf. chapitres 1, 3 et 13 de mon livre ouvert, etc.), y compris des effets contre-productifs sur la chirurgie ? Les écarter et traiter l’endométriose par chirurgie d’exérèse radicale conservant les organes, sans médicaments et faite en respectant toutes les conditions maximisant le succès ?

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Mon alerte de 2007 sur les pratiques délétères et les effets indésirables des médicaments traitant endométriose, fibromes, puberté précoce, cancers, infertilité…

Je me suis formée depuis la fin des années 90 sur l’endométriose ; devenue invalide à cause d’Enantone et avec un parcours très proche de celui de toute femme ayant une endométriose sévère non diagnostiquée puis subissant beaucoup d’interventions, y compris de la chirurgie lourde; ayant trouvé beaucoup d’informations indispensables à l’étranger (par mes recherches et en travaillant depuis le début des années 2000 avec des personnes et organisations de sept pays), j’ai décidé d’apporter toutes ces informations en France aussi, d’en parler partout, en libre accès. Y compris en créant une association de victimes en 2006, des listes / groupes de discussion, deux blogs, des interventions et du plaidoyer partout où c’était possible. Tout en aidant des centaines de personnes.

Après une exposition de l’absence totale d’information scientifique sur l’endométriose au début des années 2000 et l’évocation rapide de mon engagement, je reprends l’une des longues lettres détaillées par lesquelles j’ai été lanceur d’alerte auprès des autorités sanitaires, auprès de professionnels de la santé et organisations: ANSM (appelée AFSSAPS à l’époque où j’ai été reçue), HAS, CNGOF, revues médicales, associations… J’évoque brièvement les résultats obtenus et la façon dont ces alertes ont été (souvent mal) utilisées pour faire du commerce.

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L’exérèse radicale sans médicaments, seul traitement efficace de l’endométriose, occulté par le business. Propos du Dr Harry Reich

Article mis à jour le 3 juillet 2017.

Après un rappel des conceptions majeures que le Dr Harry Reich partage ainsi que de leurs conséquences thérapeutiques contrastant avec les pratiques actuelles, je rends compte en détail d’un échange filmé entre les Drs Harry Reich et Paul Indmann. Exérèse radicale conservant les organes et sans médicaments. D’autant que « Enantone, c’est zéro ». Les médicaments n’ont aucune efficacité en endométriose.

Mise à jour sur la désinformation et ses conséquences : Outre cet article, il faut lire mon livre en libre accès paru fin 2016 et complété jusqu’en février 2018 ainsi que les articles donnés en lien à partir de lui. 

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Surdiagnostic des cancers: entre dépistage obligatoire en Pologne et surdépistage en France. L’hormonothérapie lucrative par Enantone

Je rappelle les principales formes de médicalisation infinie de la vie dont parlait Foucault en tant que forme de biopouvoir et moyen de contrôle social, en abordant des formes telles l’abus de prévention, disease mongering, etc. Et les techniques de communication d’influence et de désinformation qui vont avec, rappelées dans ce texte.

L’acétate de leuproréline Enantone, appelé Lupron aux États-Unis, à été autorisé dans les cancers de la prostate hormonodépendants. Il est devenu encore plus lucratif après l’extension d’indication à des maladies telles que l6 et les fibromes, sur la base d’essais cliniques frauduleux détaillés plus bas. L’endométriose est chronicisée au lieu d’être soignée par exérèse radicale conservant les organes.

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