Navigation: Au 5 août 2020, Pharmacritique contient 819 articles structurés par catégories / sujets. La liste alphabétique des catégories est accessible depuis la colonne latérale gauche lorsque vous accédez depuis un ordinateur. Sur tablette ou smartphone, la colonne latérale n’apparaît pas mais tout son contenu (y compris la liste alphabétique des catégories) s’affiche en cliquant sur le menu en haut à droite du blog.
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Déménagement du blog Pharmacritique :
Ceci est la nouvelle plate-forme WordPress reprenant tous les contenus publiés depuis 2007 sur l’ancien blog Pharmacritique qui a été hébergé par « 20 minutes » jusqu’au 31 décembre 2019. 20 minutes n’a pas fait le script permettant le transfert facile des contenus vers un autre hébergeur. Je n’ai eu qu’une archive défectueuse, sans photos, sans tags, sans les contenus des colonnes et avec des textes dont la mise en page a été perturbée (espaces disparus, etc.). Cela dit, même s’ils sont parfois moins facilement lisibles, les textes eux-mêmes sont intacts.
Je refais tout peu à peu. Les liens vers des pages et sites extérieurs restent valables, mais les liens internes (entre mes propres articles) ont été coupés puisqu’ils passaient par 20 minutes. J’en refais progressivement ceux dans les textes les plus importants.
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Je suis philosophe et germaniste, avec des activités journalistiques pendant quelques années, notamment dans une revue papier de philosophie et de littérature ainsi qu’en tant que pigiste pour des titres tels que le Hors-Série du Nouvel Obs. Mais mes articles ne sont pas philosophiques, ni littéraires.
Les questions d’éthique, déontologie, transparence (des données scientifiques et sur les conflits d’intérêt), portant sur le lobbying et les stratégies de désinformation et de la communication d’influence m’intéressent beaucoup. Tout comme les biais cognitifs, les stéréotypes, le storytelling et d’autres moyens utilisés pour désinformer. J’essaie de les décortiquer et fournir aux lecteurs des éléments, des outils de compréhension, des moyens de déjouer la désinformation et se forger, en exerçant son esprit critique, son avis en connaissance de cause sur tous les sujets.
Faire comprendre aux lecteurs les bases de l’EBM (médecine fondée sur le niveau de preuve), interroger les influences, les évidences, les conflits d’intérêts; donner des outils critiques pour que chacun apprenne à faire une lecture critique – voilà à quoi je souhaite contribuer.
De même, je suis un passeur d’informations, notamment depuis l’étranger vers la France, toujours en retard… Et lanceuse d’alerte sur des médicaments défectueux, quelques vaccins inutiles, sur les biais cognitifs et les méthodes de désinformation de ceux qui vivent bien de l’actuel système pharma-amical français..
J’ai toujours milité pour l’empowerment, pour l’information lucide et sans illusions permettant d’agir et de co-décider des traitements grâce à ce qu’il faut encourager en France aussi : décision médicale partagée (shared-decision making).
A titre personnel, fin des années 90, j’ai dû chercher des informations pour auto-diagnostiquer mon endométriose. En France, il n’y avait rien. Je me suis mise à travailler et échanger avec des groupes, associations et professionnels de santé de plusieurs pays. Entre-temps, un « traitement » préopératoire par Enantone (fin décembre 2001) a transformé ma vie en un cauchemar qui dure toujours, résumé par un handicap / invalidité à 80%. Un quotidien très difficile.
J’avais accepté Enantone parce qu’il n’y avait aucune information sur les effets indésirables, et encore moins sur les effets secondaires graves et irréversibles. J’ai donc décidé d’apprendre tout ce que je pouvais sur l’endométriose et sur ses traitements plus ou moins efficaces ainsi que sur les effets indésirables des traitements médicamenteux / hormonaux. Les écrits du Dr David Redwine, du Pr Marc Possover des Drs Harry Reich, Dan C Martin, Tamer Seckin et quelques autres m’ont ouvert les yeux. Après avoir fait une base de données à l’usage des groupes de victimes surtout anglophones d’Enantone / Lupron et autres agonistes de la GnRH (Decapeptyl, Zoladex, Synarel…), j’ai intensifié les alertes en France aussi en créant des groupes et listes de discussions (groupe Yahoo contenant aussi une base de données / informations scientifiques en plusieurs langues, répértoire de liens, etc.).
En 2006, après avoir posté sur tous les forums et sur mes propres listes de diffusion, j’ai aussi fondé l’association AVEAG de victimes Enantone et autres agonistes GnRH, et fait son propre blog, Victimes Enantone, Decapeptyl. Pour apporter publiquement des informations scientifiques. De plus, sur les listes de discussion et en répondant aux questions reçues sur les forums, les blogs, etc., j’ai aidé des centaines de personnes dans toutes les indications de ces médicaments : endométriose, fibromes en préopératoire, cancer de la prostate et cancer du sein hormonodépendants, procréation médicalement assistée (FIV…), puberté précoce centrale.
Et j’ai donné l’alerte officiellement, grâce à la documentation et aux connaissances acquises pendant toutes ces années en lisant la littérature médicale, en échangeant avec des malades et des professionnels de santé de sept pays, en épluchant les données de pharmacovigilance, et ainsi de suite. Après plusieurs années de militantisme, j’ai été reçue en septembre 2007 à l’agence du médicament AFSSAPS (ancêtre de l’ANSM) par les responsables de la pharmacovigilance de l’agence, un membre du groupe d’experts sur les médicaments hormonaux et par le président de la Commission nationale de pharmacovigilance, Jacques Caron.
J’ai obtenu certaines victoires importantes quant aux effets indésirables, quant aux informations de base sur l’endométriose (personne ne parlait d’exérèse avant moi, par exemple) puis dans la longue bataille contre la psychologisation, etc.
En 2007, j’ai fondé le blog Pharmacritique, pour avoir un support indépendant, non soumis à censure ni aux ficelles commerciales, à partir duquel continuer à être lanceur d’alerte sur de nombreux sujets médico-pharmaceutiques. Un coup d’œil à la liste de catégories de Pharmacritique vous renseigne sur les thématiques.
Je compléterai la présentation, mais vous pouvez reconstituer l’histoire à travers les articles sur l’endométriose.
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Je fais partie du conseil d’administration de la Fondation Sciences Citoyennes: http://sciencescitoyennes.org/
Ma principale référence pharmacologique est l’excellente revue allemande indépendante Arznei-Telegramm (qui veut dire « Télégramme du médicament »): http://www.arznei-telegramm.de/ et d’autres revues membres de l’ISDB (International Society of Drug Bulletins).
D’autres sources d’information privilégiées sont énumérées dans la liste de liens intéressants.
Ce blog est indépendant – avec tous les risques que cela comporte… Je n’ai (et n’ai jamais eu) aucun conflit d’intérêt. A ma connaissance, les auteurs invités qui ont écrit la quinzaine d’articles autres que miens n’en ont pas non plus. Ce blog ne représente aucun intérêt commercial, n’a aucune visée commerciale et aucun financement de quelque sorte que ce soit.
Les commentaires et liens publicitaires ne sont pas acceptés, quel que soit l’objet. De même, l’hébergeur a un filtre anti-spam qui peut se déclencher lorsque certains produits tels des médicaments sont évoqués. Il se peut donc que certains commentaires même non commerciaux soient automatiquement supprimés.
Le courriel de contact est :
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Position par rapport à la médecine, aux méthodes alternatives et aux vaccins
C’est lassant de voir des textes reproduits dans des contextes et/ou sur des sites qui ont des positions incompatibles avec celles défendues sur Pharmacritique, et je ne peux (ni ne veux) passer mon temps à me démarquer de ces positions, en rappelant, par exemple, que les critiques du Gardasil ne veulent pas dire que Pharmacritique serait antivaccin. Au contraire. Je considère que le principe de la vaccination est rationnel et défendable, mais, comme tout principe, il ne doit pas être confondu avec ses applications historiques, ni rejeté à cause de mauvaises applications historiques. C’est au nom du principe que la critique de ces dernières se fait au mieux et qu’elle est légitime. Pas au nom de croyances et opinions relevant de l’idiosyncrasie, et non pas d’une subjectivité délibérative et réflexive.
De même, les critiques des dérapages de la médecine (conflits d’intérêts des médecins, abus de prévention, dévoiements de la fonction sociale de la médecine, etc.) ne font pas de ce blog un plaidoyer contre la médecine ou contre l’une ou l’autre de ses spécialités. Il s’agit de contribuer tant soit peu à débarraser la médecine de ses scories, et non pas de nous débarrasser de la médecine et d’une approche scientifique.
Sur tous ces sujets (vaccins, etc.), je préfère la critique au cas par cas. Avec des arguments rationnels.
A cause de nombreux copillages, déformations et instrumentalisations, je rappele que la loi sur le copyright et les droits d’auteurs s’applique à tous ces textes, même sans mention explicite. Pharmacritique n’a aucune implication commerciale, les textes sont en libre accès; si d’autres blogueurs pensent que certains valent la peine d’être lus, ils peuvent donner des liens vers ces textes dans leur contexte d’origine. Ce qui évite toute déformation et instrumentalisation. (Il y en a eu beaucoup)
Les commentaires, toujours modérés pour éviter les publicités et les dérapages, n’expriment que les positions de leurs auteurs, qui en sont responsables. Les sujets abordés sont sensibles, et les opinions peuvent diverger fortement. Cela dit, des critiques, même rudes, doivent être exprimées dans des termes polis et décents. Tous les commentaires publicitaires, indécents, contenant des propos diffamatoires, des provocations, des insinuations et attaques personnelles ou d’autres aspects non conformes aux lois seront supprimés. Les personnes qui auront fait de tels commentaires ou des publicités ne pourront plus poster par la suite. (Cela s’appelle apprendre des expériences…)
Ce blog n’est pas un forum, ni un réseau communautaire, ni une revue de presse, ni un journal de bord de ce qui se fait dans la blogosphère. Je préfère avoir recours à moins de sources, mais qu’elles soient de qualité – et indépendantes, autant que possible.
Afin d’éviter les ressentiments ultérieurs, qui peuvent prendre diverses formes (attaques et vengeances anonymes…), je préfère redire clairement que je ne publie que très rarement (25 sur plus de 750) des textes d’autres personnes, et ce sont uniquement celles que je sollicite, avec un résultat de qualité. Merci de ne pas m’envoyer des textes et/ou des livres. Je ne fais pas de compte-rendu sur commande.
Une fois les garde-fous posés, je vous souhaite une bonne lecture!
Elena Pasca