Le syndicat américain de l’industrie pharmaceutique (PhRMA, homologue du LEEM français et de l’EFPIA européen) a annoncé en juillet 2008 la mise en place d’un code révisé du marketing, censé régir l’interaction des firmes avec les professionnels de santé, qui prendrait effet en janvier 2009. Une lecture attentive montre que c’est un écran de fumée et que, comme le dit le New York Times, en donnant des exemples de psychiatres leaders d’opinion inféodés aux firmes, le mélange des genres et les liens financiers ayant le plus de conséquences délétères ne seront nullement remis en cause. Plus ça change, plus c’est la même chose.
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GSK, Merck et Lilly rendront publics les paiements aux médecins américains. GSK veut les « restreindre » à 150.000 dollars par an…
Les leaders d’opinion et autres pantins du pharmacommerce ont de quoi crier misère ! Pharmacritique propose d’emblée de faire une quête pour arrondir la maigre pitance de la corruption médico-pharmaceutique. Faisons appel à Mme Chirac pour une « opération gros billets », par exemple. L’enjeu est civilisationnel : où allons-nous si même les valeurs sûres sont menacées de démonétisation ??
Le British Medical Journal en date d’aujourd’hui rend compte d’une nouvelle déjà connue dans la blogosphère anglophone : « GlaxoSmithKline to limit payments it makes to US doctors to $150 000 a year » (GSK ne paiera pas plus de 150.000 dollars par an aux médecins états-uniens ; début ici).