Androgènes et autres traitements hormonaux de l’endométriose : risque augmenté de cancer de l’ovaire

Réponse à des questions sur des posts promouvant la testostérone et autres androgènes en endométriose et retour sur le rôle des traitements hormonaux dans la transformation de l’endométriose en cancer, notamment ovarien.

En juillet 2007, je donnais l’alerte sur les constats d’une multiplication par 3,2 du risque que les femmes souffrant d’endométriose traitées par des androgènes (testostérone, Danazol, Androcur…) développent un cancer épithélial de l’ovaire. L’étude suédoise citée dans l’une de mes lettres évoque aussi une légère augmentation du risque de 1.4 sous traitement de l’endométriose par Enantone / Lupron et par Synarel, les deux agonistes GnRH étudiées.

Je reviens sur le lien entre (traitements de l’) endométriose et cancers, dans une mise à jour postée après la lettre et donnant des références. Et si l’on rajoute le risque, connu pour Androcur et d’autres, de provoquer ou d’accéler la croissance de méningiomes, les risques hépatiques, neurologiques, psychiatriques, endocriniens…

N’est-il pas plus logique d’écarter tous les médicaments à l’efficacité jamais prouvée et ayant tant d’effets indésirables (cf. chapitres 1, 3 et 13 de mon livre ouvert, etc.), y compris des effets contre-productifs sur la chirurgie ? Les écarter et traiter l’endométriose par chirurgie d’exérèse radicale conservant les organes, sans médicaments et faite en respectant toutes les conditions maximisant le succès ?

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