Communiqué de presse du Syndicat de la Médecine générale (SMG), daté du 20 février 2018, qui se passe de commentaires.
J’ai beaucoup écrit sur les pressions exercées sur la médecine libérale, surtout sur la médecine générale, notamment par la sécurité sociale et les pressions politiques imposant peu à peu le fonctionariat médical, en même temps que la privatisation de la protection sociale.
Les expériences à l’étranger – et j’ai traduit des textes là-dessus – ont montré que le paiement à la performance (P4P) n’est pas adapté à la médecine. Encore moins à la médecine libérale et à l’hôpital, où l’on a imposé un paiement à l’acte et une tarification à l’acte (T2A) qui ne sont pas très éloignées du P4P et ont des conséquences désastreuses.
Lire la suite Forfait ROSP et forfait structure, le secteur 2.0 des primes à la performance : tout sauf de la santé publique !

idées en vogue aujourd’hui est la coordination des soins – le parcours coordonné – assurée par un professionnel de santé en contact régulier avec les patients et surtout avec ceux souffrant de maladies chroniques, afin d’assurer la bonne observance du traitement, de coordonner le recours à différents spécialistes et l’interaction de ceux-ci. Ce modèle est censé assurer un suivi de qualité, unifier les soins, veiller à la compatibilité des diverses prescriptions et interventions, et, bien entendu, aboutir à un rapport coût – efficacité qui ferait des économies à l’assurance-maladie. Sans préjuger des résultats de cette organisation française, il serait intéressant de voir quelles sont les expériences étrangères, d’autant plus que le JAMA vient de publier une