Médicament – Poison : AGREAL

 

Des femmes empoisonnées à long terme malgré les mises en garde à l’étranger

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Par Chantal et Ysatis

 

Un neuroleptique générant de nombreux effets secondaires, des plaintes de patientes non entendues, des médecins qui ne s’informent pas, et surtout le silence de la firme Grünenthal, pour qui le marché est juteux !

 

L’Agréal, qu’est-ce que c’est ?  A qui et pourquoi le prescrivait-on ?

 

Ce sont des centaines de milliers de femmes qui ont pris de l’Agréal pour lutter contre les bouffées de chaleur liées à la ménopause. Mais il a été également prescrit à de nombreuses femmes non ménopausées, suite à une hystérectomie ou alors à une hormonothérapie prescrite en traitement de leur cancer du sein. Cela dans le but de diminuer les effets délétères de ces interventions. Mais n’est-ce pas là un moyen trop facile pour les médecins que de vouloir soulager un effet secondaire et d’avoir recours pour cela, sans trop réfléchir, à un médicament qui en provoque de nombreux autres ?

 

En France, le marché potentiel de l’Agréal, c’était 4 à 5 millions de femmes. L’enjeu financier était énorme et les habitudes de prescription une fois formées, on n’allait pas les remettre en cause, malgré les plaintes des patientes… Ce sont des vies humaines qui peuvent être détruites par une prescription. D’où l’importance de réfléchir soigneusement avant de prendre des décisions médicales ; d’où aussi la nécessité d’une pharmacovigilance qui fasse son travail et réagisse en cas de doute.

 

L’Agréal n’était pas un médicament anodin, il s’agissait d’un dérivé du Dogmatil, neuroleptique utilisé dans le traitement de la schizophrénie. A partir de 2002, après la publication d’études américaines mettant en avant des risques de cancer liés aux THS (traitement hormonal substitutif de la ménopause), le médicament retrouva une seconde jeunesse. Le laboratoire qui en a repris la commercialisation en France a vu son chiffre d’affaires doubler en deux ans.

 

Médecins généralistes et gynécologues prescrivaient l’Agréal sans savoir qu’il s’agissait d’un neuroleptique !!! Il suffisait pourtant de consulter le Vidal, car sur la notice le mot neuroleptique n’apparaissait pas, ni la liste de tous les effets secondaires !!!

 

Effets secondaires sévères et de longue durée

 

Or l’Agréal pouvait avoir des effets secondaires redoutables : dyskinésies tardives (mouvements incontrôlés de la bouche, de la langue, voire de tout le corps), syndromes parkinsoniens (tremblements), rigidité, dépression à l’arrêt du traitement, idées suicidaires fixes et très fortes, avec parfois passage à l’acte, cage thoracique broyée, nausées, vomissements, angoisses, vertiges, frissons, froid, perte d’appétit et de poids, douleurs et fatigue intenses, sommeil inexistant ou intense, perte d’équilibre, brûlure importante de la bouche, hyper salivation ou sécheresse de la bouche (xérostomie), hyperprolactinémie (élévation de l’hormone prolactine), galactorrhée, glaucome par fermeture de l’angle… La liste est si longue…

 

Sur les forums de discussions, les témoignages de femmes affluent. « Huit mois de calvaire » pour l’une, « des tremblements incontrôlés dans tout le corps » pour l’autre ou encore « l’envie de mourir » pour quantité d’autres…

 

Prenons l’exemple de Mme M. : elle a subi une intervention au cerveau pour soigner ses tremblements. Elle boîte, ne peut plus écrire, a des troubles d’équilibre, ne peut plus faire ses courses ou son ménage.

 

Alors que ce médicament vient d’être retiré du marché, elles sont nombreuses à en subir encore les effets négatifs. L’Agréal a laissé des traces, parfois indélébiles, car les effets secondaires ne s’arrêtent pas, eux ! On ne peut les retirer par décret !

 

Que deviennent ces femmes ? Que fait-on pour elles ?

 

Nombreuses sont les femmes à avoir eu grand nombre de ces symptômes et nombreuses sont celles qui les ont encore. Nous ne saurons jamais combien de femmes se sont retrouvées en clinique psychiatrique. Sûrement parce que les médecins ne voulaient pas reconnaître la cause des troubles et disaient que c’était « dans la tête ». Ou alors à cause des effets psychiatriques directs de l’Agréal. Ou – et c’est l’hypothèse la plus plausible – à cause des deux ! Nous ne saurons jamais tout cela, mais nous supposons que certaines personnes SAVENT.

 

Ces femmes retrouveront-elles un jour leur santé et leur joie de vivre ? Cela, elles ne le savent pas !

 

Que fait-on pour ces patientes en grande souffrance ? RIEN. Quand, encore, elles ont la « chance » de tomber sur un médecin qui les croit, c’est déjà un grand pas, car une grande majorité des professionnels de santé nient encore les effets désastreux d’Agréal.

 

Certaines sont maintenant sous anxiolytiques, antidépresseurs, médicaments pour dormir, pour arrêter de trembler, de souffrir… Mais… la France n’est-elle pas le pays où l’on consomme le plus ce type de médicaments ? C’est là une solution de facilité : ne pas reconnaître les faits et se contenter de faire ce qu’on sait si bien faire dans notre pays : prescrire d’autres médicaments…

 

Alors qu’il faudrait se poser la bonne question : POURQUOI consomme t-on tant de médicaments en France ? Arrêtons de droguer, d’empoisonner les gens, et d’importantes économies seraient faites au niveau de la Sécurité Sociale.

 

Il faudrait aussi cesser de culpabiliser continuellement les gens, parce que nous n’avons pas demandé à devenir des MALADES.

 

Pourquoi personne n’a pris au sérieux  les signaux d’alerte?

 

Nous tenons à préciser qu’un traitement de TROIS MOIS d’AGREAL suffisait déjà à faire beaucoup de dégâts (en deux mois une mâchoire pouvait se bloquer définitivement, par exemple). Mais peu de femmes se sont vues prescrire l’Agréal seulement pour 3 mois… Ce fut pour certaines des années, à raison d’une gélule par jour, sans arrêt de 10 jours ; et lorsqu’elles commençaient à trembler, on doublait la dose tout simplement ! Lorsqu’elles commençaient à être en souffrance durant les 10 jours d’arrêt, on prescrivait en continu…

 

Toutes ces femmes, de quelque pays qu’elles soient, ont été mises sous CAMISOLE CHIMIQUE, sans leur consentement, ni le consentement de leur famille. A leur insu.

 

En Espagne, 400 femmes ont déjà porté plainte ; elles se sont entendues dire « qu’elles étaient un peu vieilles, un peu folles, que c’était dans leur tête ». Mais c’est le combat de ces femmes « un peu vieilles, un peu folles » qui a réussi à faire interdire l’Agréal en Colombie et au Venezuela.

 

En France, les victimes de l’Agréal se sont regroupées au sein de l’AAAVAM (Association d’Aide Aux Victimes des Accidents des Médicaments), mais elles savent que la lutte ne fait que commencer, car elles doivent fournir toutes les ordonnances tamponnées par la pharmacie. Un obstacle infranchissable pour beaucoup. Gardez-vous vos ordonnances lorsqu’elles sont terminées, voire durant 2 ans, 5 ans, 10 ans ? Il ne doit pas y avoir grand monde à le faire.

 

Chronologie : étapes importantes

 

  • mai 2005 : l’Agréal est retiré du marché en Espagne
  • 2005 : en catimini, l’Afssaps entame une enquête sur l’Agréal, confiée aux centres de pharmacovigilance de Bordeaux et d’Amiens.
  • avril 2006 : une information importante de pharmacovigilance est adressée aux médecins : Agréal est un neuroleptique, il ne faut pas le prescrire plus de 3 mois, par cure de 20 jours par mois. Une mise à jour du RCP (Résumé des Caractéristiques du Produit) est faite.
  • juillet 2007 : la décision tombe enfin : retrait de l’Agréal dans toute l’Europe.                                            
  • octobre 2007 : l’Agréal est retiré du marché français.

Quelques précisions

 

  • Le RCP (Résumé des Caractéristiques du Produit) a été remis à jour en avril 2006 ; or en février 2007 il y avait encore de très nombreuses  boîtes avec l’ancienne notice.
  • L’Agréal a été retiré du marché français fin octobre 2007, mais on en trouvait encore dans certaines pharmacies en janvier 2008. Ce qui avait été vendu aux pharmacies ou disponible en stock devait être écoulé.
  • L’Agréal est toujours en vente en Afrique, au Maroc… et dans combien d’autres pays encore ???
  • Comme beaucoup de médicaments, l’Agréal porte différents noms en fonction des pays : VERALIPRIDE (molécule des Laboratoires SANOFI)  = AGREAL = AGRADIL = VERALIPRIL = ACLIMAFEL = FALTIUM

Mieux vaut prévenir… S’informer et rester prudent devant la facilité du recours aux médicaments

 

Des courriers ont été adressés à Madame la Ministre de la Santé : la poste a dû les égarer car il n’y a eu aucune réponse.

 

Alors, à l’avenir, gardez toutes vos ordonnances, mais surtout restez vigilants, prudents.

 

Et rappelez-vous que la ménopause n’est pas une maladie, contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire ; c’est une étape dans la vie des femmes, et les bouffées de chaleur, aussi désagréables soient-elles, en font partie. L’Agréal aurait dû passer dans la classe de « médicaments de confort » et être déremboursé !! Pourquoi cela n’a t-il pas été fait ?

 

Nous supposons, encore une fois, qu’un grand nombre de personnes SAVAIENT qu’il s’agissait d’un neuroleptique.

 

Articles parus sur l’Agréal et ses conséquences

 

  • Santé Magazine : « Pendant 30 ans on a prescrit aux femmes un médicament dangereux : AGREAL »
  • Le Point : « Un médicament qui donnait des sueurs froides… Ou AGREAL, ce n’était pas AGREA « B » LE »
  • Viva magazine : « Quand les soins deviennent cauchemar » 

Liens

 

Vidéos espagnoles 

 

70 réflexions au sujet de “Médicament – Poison : AGREAL”

  1. Bonjour,
    Je me permets de venir témoigner au nom de ma mère. Elle aura 60 ans dans quelques jours. Elle a toujours été dynamique et optimiste. Aucun obstacle ne lui faisait peur. Et croyez-moi, la vie ne la pas gâtée car elle à du surmonter des difficultés dès sa plus tendre enfance. Je l’ai toujours connu relever les défis. Cependant, cette femme là, n’est plus qu’un souvenir, car aujourd’hui, elle ressemble a un zombie. Elle ne dort plus (elle est devenue insomniaque), elle souffre terriblement physiquement et psychologiquement. Elle a l’impression de ne plus se reconnaitre. Elle n’a plus goût à rien, elle est ravagée de l’intérieur par des démons que personne ne maîtrise. Tout ceci depuis qu’elle ne prend plus Agréal. Elle en a pris pendant 3 ans, et cela fait maintenant presque 2 ans qu’elle chute tous les jours un peu plus. Elle me parle de suicide, qu’elle se sent inutile. Je ne sais plus quoi faire pour l’aider. Elle a voulu dire à son médecin que l’Agréal l’avait détruite, et pour toute réponse, elle à eu droit au silence. Ma mère n’a jamais consommer d’alcool jusqu’a l’hiver dernier. En effet, elle à recourt à l’association alcool + somnifères ou anti-dépresseurs pour réuissir à trouver un peu de répit pendant quelques heures.
    Pouvez vous m’aider, si vous connaissez des techniques de médecines douces qui pourraient la soulager, n’hésitez pas. D’avance de vous remercie, et souhaite à toutes les personnes victimes de ce poison de garder confiance et espoir.

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  2. j’ai pris AGREAL prescrit par mon docteur en octobre 2001. Pendant la pause de 10 jours j’étais mal ,alors mon docteur me le donne en continu et cela pendant 6 ans (jusqu’à l’arrêt de la vente en 2007)
    J’ai vécu l’enfer!
    très grandes dépressions ,cette douleur dans la nuque ,ma tête prise dans un étau ,déséquilibre:::::
    je n’avais plus gout à rien ,je passais mon temps à dormir
    je ne me lavais même plus
    JE N’ETAIS PLUS RIEN
    J’AI FAIT DEUX TENTATIVES DE SUICIDE OU J’AI ETE HOSPITALISE
    JE VOULAIS MOURIR
    JE NE POUVAIS PLUS ENDURER CETTE SOUFFRANCE
    personne ne me dit « ça vient d’Agréal »
    ni mon médecin ,ni tous les spécialistes que j’ai consulté
    ALORS MON DOCTEUR ME DONNE TOUJOURS AGREAL ET CELA PENDANT 6 ANS
    IL Y A EU LE SEVRAGE ET LA ????, NAUSEES EN PLUS
    IL A FALLU QUE JE VOIE UN REPORTAGE SUR UN MAGAZINE POUR QUE JE COMPRENNES QUE C’ETAIT AGREAL
    des antidépresseurs ,j’en ai eu à la pelle
    aujourd’hui je reste déséquilibrée et j’ai des décharges électriques dans les jambes
    je ne peux plus sortir sans être accompagnée et me tenir au bras de mon mari pour marcher
    donc très, très peu de sorties ,mon mari travaille
    VOILA A QUOI EST REDUITE MA VIE DE FEMME DE 55 ANS PARCE QU’ON A OSE ME DONNER (UN NEUROLEPTIQUE) SOUS LE NOM DE AGREAL

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  3. Ci-dessous, message de ce jour de l’AAAVAM :
    « Tous nos efforts depuis 2 ans ne sont rien à côté des centaines d’appel téléphoniques que nous recevons depuis samedi de la Bretagne, suite à un modeste article dans Ouest France et le Télégramme de Brest.
    D’autres papiers devraient suivre, il s’agit maintenant d’une catastrophe sanitaire majeure. »

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  4. DELPHINE
    suis les conseils de chantal ,viens sur le forum doctissimo
    moi c’est par hasard que j’ai découvert ce forum ,il y a 15 jours
    les femmes m’aident beaucoup et tu ne me croiras peut etre pas ,maintenant je suis mieux dans ma tête
    je peux enfin parler de ce qui m’arrive à des femmes qui sont comme moi
    personne ne me comprenait avant
    ai confiance à chantal et toutes les autres femmes de ce forum
    courage à toi delphine et beaucoup de courage à ta maman
    je vous embrasse

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  5. L’AGREAL m’a empoisonnée !!!
    Je m’appelle Maryse et j’ai 60 ans. J’ai pris de l’Agréal d’avril 2004 à octobre 2007. Je n’ai pas de séquelles physiques. Je marche et ne souffre pas, mais psychologiquement c’est une catastrophe.
    A la ménopause, mon docteur m’a prescrit un traitement de substitution hormonal pendant quatre ou cinq ans pour éviter les bouffées de chaleur. Tout allait bien. A l’arrêt de ce traitement, les bouffées de chaleur ont recommencées, alors il m’a donné de l’Abufène, mais c’était inefficace. Il m’a donc ajouté de l’Agréal. Les bouffées de chaleur étaient toujours présentes mais atténuées.
    Au début, je prenais l’Agréal pendant 20 jours chaque mois. Puis j’ai constaté qu’une semaine par mois, j’étais angoissée et déprimée sans aucune raison. J’en ai fait part à mon docteur. Il m’a prescrit un anxiolytique et un antidépresseur pour compenser. A force de chercher les causes de ce mal-être que je ressentais périodiquement, j’ai constaté que je ressentais cette angoisse la semaine où je ne prenais pas l’Agréal. Je l’ai fait remarqué à mon docteur. Il m’a dit alors : il faut le prendre continuellement ; ce que j’ai fait jusqu’en octobre 2007. Tout allait bien.
    A cette date, il m’a annoncé que le laboratoire ne faisait plus d’Agréal et qu’il n’avait rien pour le remplacer.
    A partir de là, j’ai vécu l’enfer. J’étais comme une droguée en manque. Aujourd’hui , je réalise que l’Agréal était devenu pour moi, un dopant, un stimulant.
    Au départ, j’ai pensé qu’il fallait absolument que je gère ce manque, que ça allait durer un certain temps mais qu’à la longue, cela finirait par passer. C’était faux, je suis devenue angoissée, mélancolique. Je ressentais un mal-être insupportable : tachycardie – oppression – troubles intestinaux – bouche en feu – tremblements au point de ne plus pouvoir écrire lisiblement. J’avais la sensation que j’étais au bord du malaise. J’avais par moment l’impression que j’étouffais.
    Mon travail, mes tâches ménagères à la maison étaient une corvée. Il fallait sans cesse que je lutte. Je n’avais plus goût à rien, je n’avais pas envie de sortir, ni de faire mes courses. J’avais des moments de panique, comme des phobies où tout se bousculait dans ma tête, le passé, le présent, l’avenir défilaient à toute vitesse dans un désordre incompréhensible. J’ai cru que j’allais devenir folle.
    Mon docteur m’a changé d’antidépresseur et m’a conseillé d’aller voir une psychothérapeute – ce que j’ai fait – sans résultat.
    Puis je suis tombée dans une spirale destructrice. Je ne dormais plus, je n’avais plus d’appétit. Je suis passée par toutes les étapes : l’agressivité, la colère, l’abandon, le désespoir.
    Je cachais mon état de dépression au mieux, surtout dans mon travail. Mais après les vacances d’été 2008, je ne me sentais plus capable d’assurer mon travail en toute sécurité. Je pensais que je devenais dangereuse au volant (j’étais conductrice de car dans les transports scolaires). J’ai alors démissionné 7 mois avant la retraite. Je suis donc restée sans salaire pendant ce temps. Je m’étais pourtant promis d’aller jusqu’à mes 60 ans. Je pensais que de ne plus avoir d’horaires imposées et de ne plus avoir les cris des enfants dans les oreilles allaient arranger mon état. Mais ce ne fut pas le cas.
    Jusqu’en février 2009, j’ai vécu comme j’ai pu, avec ce mal-être en moi. Puis j’ai commencé à penser au suicide. Je ne voyais pas d’autre solution ; alors pour éviter de passer à l’acte (parce que je pensais à ma famille) j’ai commencé à mélanger alcool et médicaments, sans tenir compte des prescriptions.
    C’était du suicide à petit feu.
    Un soir, j’ai avalé une plaquette entière d’anxiolytiques pour dormir et ne plus penser, pour être en paix enfin pour la nuit. Et tous les soirs c’était la même chose. Je buvais avec les médicaments alors que je n’avais jamais consommé d’alcool auparavant. Pour moi, c’était la seul façon de passer la nuit et d’éviter de me suicider réellement ; jusqu’au jour où je me suis réveillée totalement effondrée en réalisant que j’avais besoin de me faire aider. Mon docteur m’a envoyé en urgence chez un psychiatre.
    Depuis, je suis sous surveillance, je sais que je ne suis pas guérie mais je dors mieux. Je vis au jour le jour, sans projet, sans ambition. Je reste très instable.
    Je dis bon courage à toutes celles qui sont comme moi et je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai vécu.
    Aujourd’hui, je suis triste encore… Demain, peut-être que j’irais mieux ? Je ne me reconnais plus, je ne suis plus moi !
    Je tue le temps en attendant que celui-ci me tue. J’ai toujours des bouffées de chaleur…
    Et je pense à tous ceux et à toutes celles qui sont malades. Encore bon courage.

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  6. et bien c’est par hasard que je tombe sur ces écrits
    et j’en reste baba
    j’ai pris agréal 10 ans
    c’est vrai j’ai eu dur de m’en passé vu qu’il n’était plus en vente
    mais ce que je lis aujourd’hui …me laisse sans voix
    voilà d’ou vient mon humeur, triste, fatigué, envie de plus rien, plus envie de vivre pffffff
    maintenant que je sais
    me reste juste a réagir
    mais comment ?
    ah oui j’oublie aussi beaucoup de chose, c’est ca mon gros soucis
    on me dis qq choses une heure aprés pfff j’ai oublié
    bon courage a vous toutes qui ont de grosses sequelles
    j’ai oublie de vous dire j’ai 58 ans
    commencer mes bouffées de chaleurs a 48 ans
    incroyable
    personne ne m’a jamais dis pourquoi on avait retirer ce medicament

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  7. Bonjour Babette,
    Je suis déjà en relation avec une femme surnommée Babette, mais à la lecture de votre commentaire, je ne pense pas que vous soignez cette femme, car elle souffre terriblement, la sécheresse de la bouche engendrée par de longues années d’Agréal, on conduit les chirurgiens à lui « gratter » la gorge toute désséchée avec suppression des amygdales. Tout son corps lui brûle et depuis le début de l’année, une nouveauté : ses parties génitales ne sont plus que brûlures elles aussi. C’est la 2ème personne, parmi mes connaissances, qui a ce problème.
    Certainement encore un problème « dans la tête » !!!
    J’ai également d’importantes pertes de mémoire, parfois en pleine discussion, je m’arrête en disant « de quoi je vous parlais ? »
    Si vous désirez que nous entrions en contact, demandez à Pharmacritique de vous transmettre mon adresse mail ; j’autorise Pharmacritique à vous transmettre mes coordonnés.

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  8. Nous ne saurons certainement jamais, pourquoi la veille de l’acceptation des dossiers par le TGI de Nanterre, l’expertise médicale était à 800 € et, est passée, soudainement à 3 000 €, excluant encore les femmes n’ayant pas d’assurance juridique.
    Anne (2 mois d’Agréal), dont le témoignage se trouve sur cette page, a passé son expertise médicale ; comme elle n’a pu fournir ses ordonnances, mais seulement un justificatif de son pharmacien, se trouve maintenant accusée par les avocats de SANOFI, d’avoir pris 2 gélules par jour au lieu d’une……. !!
    Voilà une affaire qui s’annonce aussi difficile qu’en Espagne et je doute que les victimes en sortent gagnantes et non rabaissées.

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  9. je vous ecrit car d’apres ses messages cela me fait un peu peur car j’ai prie de l’agreal pendant 10 ans et abufene mais qu’and je lit tout ses messages et que je voit poison je vous assure que me rassure pas a long therme on ne sait pas les resultats je voudrais savoir si ce n’est pas dangeureux d’avoir prescrit tout et en plus les bouffees ne ce sont pas estompees

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  10. Bonsoir paturel,
    Je suppose que vous avez arrêté Agréal lorsqu’il a été retiré, en octobre 2007 ; avez-vous suivi un sevrage ou l’avez-vous arrêté brusquement ?
    Chez certaines femmes, Agréal supprimait les bouffées de chaleur, chez d’autres non ; certaines ont eu des effets secondaires pendant la prise, d’autres à l’arrêt, alors que d’autres n’ont strictement rien eu. Mais pour pratiquement toutes les femmes, les bouffées de chaleur sont revenues (pas pour moi, sauf lorsque je sens que mes problèmes sont liés à ce produit, j’ai effectivement des bouffées de chaleur en fin de journée).
    Par contre, je n’arrive toujours pas à écrire……ou du moins très rarement, et à condition de n’avoir rien fait avant.
    Vous faites peut-être partie de ces femmes qui n’ont eu aucun effet secondaire, donc ne vous angoissez pas inutilement.
    Il y a néanmoins un « problème », nous risquons toutes une dyskinésie tardive durant les 5 ou 10 ans (je ne sais plus) après l’arrêt de ce produit.
    Faites comme moi, profitez de la vie et n’en faites pas une fixation. Il faut juste le savoir au cas où.
    Je repasserai dès que je pourrai.
    Amicalement.

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  11. Je viens d’apprendre seulement aujourd’hui qu’Agreal était retiré du marché, j’ai pris ce produit pendant 1 an environ en 2004 et fin 2004 j’ai été prise de perte d’équilibre importante et de troubles neurologiques au niveau des jambes (sensation d’étau et difficultés à la marche) entre 2005 et 2008 après des multitudes d’examens, de consultations en neurologie, en rumathologie et j’en passe la réponse était toujours la même « tout est normal ». En 2009 j’ai décidé de reprendre l’affaire à zéro et j’ai changé de département là un neurochirurgien constatant le canal lombaire étroit m’a proposé une intervention sans aucune garantie de résultat, j’ai accepté l’intervention qui n’a absolument rien changé au problème de mes jambes et m’a fragilisé la colonne vertébrale ; en revanche les pertes d’équilibre ont disparu, mais également depuis 2004 j’ai des gros problèmes de sommeil et de fatigue je mettai cela sur le compte de la ménaupose. Aujourd’hui j’ai un gros doute par rapport à l’Agréal, le problème c’est que je n’ai pas conservé les ordonnances, que puis-je faire ?
    Merci de votre aide

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  12. Bonjour Eliane,
    Le « tout est normal », les femmes qui ont pris Agréal, le connaisse bien, très bien même, car aucun examen n’a permis de détecter quoique ce soit. Tout comme le « c’est dans votre tête.. !! »
    J’ai moi-même eu de grosses difficultés à la marche à l’arrêt d’Agréal, je suis restée sans pouvoir marcher durant presque une année ; il fallait souvent 2 personnes pour me soutenir. L’été 2009, encore, mes jambes ont refusé d’avancer alors que j’étais dans un magasin dans lequel il y avait la climatisation ; j’ai eu froid, tout c’est bloqué. En ce qui me concerne, la chaleur m’est bénéfique, le froid maléfique.Il faut être patiente, maintenant je m’efforce d’aller marcher chaque jour puisque j’ai retrouvé l’usage intégral de mes jambes ; pas l’usage de mes mains, car je ne peux toujours pas écrire.
    Je ne pourrai dire si c’est le sevrage avec un autre neuroleptique, ou la prise en charge par un homéopathe unisciste, ou le temps passant (certainement) qui m’aura rendu l’usage de mes jambes. En dehors de cela, j’ai refusé tout médicament.
    Avec la prise d’Agréal, les effets secondaires arrivent souvent par crises, crises toujours précédées et accompagnées d’une fatigue insurmontable, mais généralement les symptômes s’espacent jusqu’à disparaitre ; chez certaines femmes c’est plus long que chez d’autres, et il y a encore des femmes qui en souffrent régulièrement.
    Effectivement, des femmes ont totalement perdu le sommeil depuis l’arrêt de ce produit, mais elle retrouve progressivement le sommeil. Je n’entre pas dans cette catégorie, car je pouvais dormir jour et nuit, et je dors encore beaucoup plus qu’avant Agréal.
    Sachant que le sommeil peut-être perturbé chez la femme en ménopause, il est possible que vos problèmes viennent de la ménopause…….mais aussi d’Agréal.
    Les déséquilibres et troubles neurologiques, je les impute à Agréal.
    Lisez bien tous les commentaires des femmes qui ont rencontré Agréal sur leur chemin.
    Même les dossiers des femmes n’ayant pu fournir leurs ordonnances ont été pris en charge par l’AAAVAM (Association d’Aide Aux Victimes Aux Médicaments) à Paris. Une bonne partie de ces dossiers est maintenant au TGI de Nanterre, mais l’affaire a été reportée, pour la seconde fois, au 4 février 2011 :http://aaavam.blog.lemonde.fr/2010/12/04/mediator-et-pharmacovigilance-de-lafssaps-et-de-la-has/
    Prenez contact avec l’AAAVAM au 01.41.10.87.00 et demandez une déclaration d’évènement(s) indésirable(s) lié(s) à un produit de santé.
    Vous pouvez également prendre contact par le biais d’internet, en spécifiant bien AGREAL :http://www.aaavam.eu/contact.phpEt,
    si vous possédez une imprimante, imprimer le document nécessaire, afin de commencer les démarches :http://www.aaavam.eu/pdf/questionnaire.pdf
    Il va vous falloir demander votre dossier médical auprès du prescripteur d’Agréal, ainsi que des autres médecins et chirurgien dans votre cas, consultés par la suite.
    L’AAAVAM vous adressera un modèle type de courrier à faire.
    Je vous recommande de ne pas demander ce dossier verbalement, mais toujours par écrit et par lettre recommandée avec A.R. ; par ailleurs, vous n’avez aucune explication à donner, donc ne parler surtout pas d’Agréal, certains médecins ayant supprimé les prescriptions d’Agréal, avant de remettre leur dossier à leur(s) patiente(s).
    Courage Eliane, la route est longue, mais on y arrive.

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  13. je vous ecris voila jai pris agreal depuis age 43 ans depuis il etait interdi de la vente je veux savoir si sa joue sur le caractere lai des douleur a la machoire ainsi des douleur au dos etc je veux savoir de suite je pense il etait arrete vers 2008
    veillez agreer lexpression distinguees
    martine g
    [nom de famille et adresse supprimés par Pharmacritique par prudence]

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  14. Merci pour cette information capitale. Etant Africain notre devoir est de travailler a ce que ce medicament tant dangereux soit retire du marcce africain

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  15. El que Sanofi Aventis y por ende las agencias reguladoras de los medicamentos, permitan que el « veneno Agreal » se continúe vendiendo en algún pais, es que no tienen moral ni ética.
    Daños irreversibles que ha ocasionado ese maldito medicamento a millones de mujeres que lo hemos tomado.
    La Secretaria
    Francisca Gil Quintana

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  16. Gracias por su comentario.
    Tengo una propuesta para usted, por lo que los lectores franceses entienden lo que es la situación en España, cuales son los medidas de la asociación, las diversas procesos y acciones legales y las otras formas de movilización (peticiones, artículos, etc. ).
    Escribí muchos artículos sobre médicos y sobre asociaciones españolas críticos y muy activos contra los medicamentos y vacunas defectuosas, arriesgadas y inútiles. Fue sobre todo acerca de la vacuna Gardasil. En cuanto a Agreal, Pharmacritique fue uno de los primeros en publicar un artículo detallado por dos víctimas de esta droga (Chantal y Ysatis) antes de los medios de comunicación convencionales están interesados.
    Le sugiero que escriba un artículo sobre Agreal (la historia de este medicamento recetado en España, las víctimas y los efectos secundarios, su organización, … en definitiva, sobre todos los aspectos del caso en España). Me encantaría publicarlo. Incluso si no se traduce, muchos lectores entienden español.
    Un abrazo solidario de Francia à todas las victimas de medicamentos y errores médicos.
    Elena Pasca

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  17. @ OUEDRAOGO :
    Bonjour OUEDRAOGO. J’avais posté des messages d’alerte dans quelques forums :
    http://www.mre.ma/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=3998&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0&start=10
    http://medecine-maroc.xooit.com/t4769-bilan-sanguin.htm
    et ici :
    http://www.bladi.net/forum/186274-medicament-agreal-vendu-maroc/
    Ce serait une bonne chose de savoir si ce médicament est en vente en Afrique. Par contre, il peut être vendu sous un autre nom.
    Bien cordialement.

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  18. @ Martine G. :
    Bonjour Martine. Je ne suis pas venue sur ce billet depuis quelques temps -2011- et je n’ai pas reçu votre commentaire sur ma messagerie…. le web et ses mystères.
    Qu’Agréal ait pu jouer sur votre caractère après l’arrêt, certainement, car vous étiez en état de fragilité, en état de manque. Mais depuis 2008, les désagréments ont du s’arranger normalement.
    L’arrêt d’Agréal a effectivement occasionné des douleurs, mais des douleurs plutôt propre à la personne même. Peut-être avez-vous un peu d’arthrose, demandez à votre médecin de vous prescrire une radio.
    Ne vous affolez pas d’avance, ce n’est pas sain. Moi-même, je vais très bien maintenant.
    Cordialement.

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  19. J ai pris de l agreal pendant 3 ans prescrit par gineco au bout de 3 an elle me la arrêté hé vous dis pas l enfer j ai perdu 7 kilos un cadavre ma gineco ma dit que j étais en dépression je ne dormais plus j’étais en manque une drogue horreur

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