Le collectif Cancer-Rose (dont le nom renvoie à « octobre rose », mois pendant lequel la propagande atteint des sommets) a un site riche en informations sur le dépistage du cancer du sein. Après quelques liens vers des articles qui détaillent les aspects essentiels de ce sujet et permettront de mieux comprendre la vidéo, je reprends une vidéo de 8 minutes dont la réalisation a été co-ordonnée par la Dr Cécile Bour.
A noter aussi l’article écrit par Annette Lexa le 1er mai 2017, dont je reprends des extraits après la vidéo, puisqu’il réagit aux façons dont tous ceux qui sont intéressés à la perpétuation du statu quo actuel ont essayé de minimiser la vidéo et les arguments qu’elle contient.
La vidéo présente le dépistage comme une loterie, avec très peu de gagnantes pour beaucoup de perdantes… Comme l’avaient fait le Pr Pierre Biron et le Pr Fernand Turcotte dans l’un des articles parus sur Pharmacritique à ce sujet depuis 2008. Celui-ci date du 6 avril 2012: Le glas aurait-il sonné pour la mammographie de dépistage du cancer du sein?
Vous pouvez lire d’autres articles critiques réunis sous la catégorie « Cancer, prévention, dépistage, industrie du cancer » (accessibles en descendant sur cette page, du plus récent au plus ancien). L’un des articles incontournables est celui du Dr Bernard Duperrey, radiologue spécialisé dans les mammographies, qui fait le bilan du système actuel dans un article du 9 mars 2013: Trente ans de dépistage du cancer du sein : bonne intention et obstination dans l’erreur pour un résultat monstrueux.
Le 19 octobre 2012, j’ai publié un article synthétique parlant de toutes les dimensions structurantes de ce qui est devenu une construction sociale. Le discours dominant sur le dépistage organisé par mammographie, tel qu’il est pratiqué actuellement, ainsi que le discours dominant sur l’endométriose sont de tels résultats de constructions sociales comparables. On y arrive grâce à l’utilisation massive d’une communication qui relaie le discours médico-pharmaceutique fait pour continuer à enrôler des femmes désinformées; grâce à l’utilisation partout des techniques classiques de marketing et du lobbying et des méthodes qui en sont issues: méthodes d’influence, de persuasion, de manipulation, contrôle des informations, manipulation d’associations de femmes qui ont intégré tout un vocabulaire destiné lui aussi à entériner le dépistage organisé actuel comme s’il était au-dessus de toute critique, quasi-naturel, salvateur, etc. L’article parle de « l’endométriose chronicisée et du dépistage du cancer du sein par mammographie: des constructions sociales érigées en science« .
Je parle évidemment des conflits d’intérêts, du lobbying et des biais multiples qui en résultent, dans le but de décortiquer les diverses méthodes de désinformation et de marchandisation du dépistage du cancer du sein, y compris côté associations, qui adoptent, avec le code couleur, toutes les dimensions commerciales et autres; sans oublier l’usage de tous les leviers que la communication néolibérale utilise lorsqu’elle veut influencer les femmes, les culpabiliser pour les amener à réaliser ce que la psychanalyse décrit comme étant leur nature: l’altruisme, l’abnégation de soi, le sacrifice pour le bien des autres (ici, les gagnantes de la loterie qu’est le dépistage), etc.
A la fin, je reproduis des extraits choisis du texte du Nordic Cochrane Centre, qui livre les arguments critiques les plus pertinents contre le système de dépistage organisé du cancer du sein par mammographie. Ce texte est une référence classique, et c’est lui qui est évoqué aussi dans la vidéo du collectif Cancer Rose.
D’autres textes parlent de cancers qui régressent spontanément (autour de 20% d’entre eux), critiquent diverses dimensions de la surmédicalisation des femmes et du surdiagnostic, etc. L’ article du 26 novembre 2008 rassemble un certain nombre d’informations et de liens à ce sujet, sous le titre « Cancer du sein : taux élevé de régression spontannée. Critique du surdépistage : surdiagnostics, cancers radio-induits… » Il présente aussi les grandes lignes d’un livre de Gilbert Welch.
L’article du 19 novembre 2008 mérite le détour, puisqu’il pose la question des causes environnementales des cancers, surtout de ceux hormonodépendants, dans le contexte actuel d’une surexposition permanente à des perturbateurs endocriniens: La société cancérigène: le productivisme et la pollution généralisée entretiennent une très profitable industrie du cancer. J’y commente et reproduits des extraits du livre La société cancérigène: Lutte-t-on vraiment contre le cancer ? par Geneviève Barbier et Armand Farrachi. [Elena Pasca]
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Voici la vidéo réalisée par le collectif Cancer Rose, suivie des extraits de l’article d’Annette Lexa.
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Extraits du texte d’Annette Lexa, paru le 1er mai 2017 sur le site du collectif Cancer-Rose: Non mais allô! Quoi? T’es gynéco, tu comprends rien à l’épidémio ? La trumpisation de l’information médicale en France. Il réagit entre autres à la façon dont l’émission Le magazine de la santé sur France 5 et d’autres media, ainsi que des médecins et leur collège de tutelle (le CNGOF), ont réagi à la vidéo et aux autres publications du collectif Cancer Rose.
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« Ce n’est pas le collectif qui a averti du risque de surdiagnostic de 10 ou 20 %, c’est l’INCa [note de Pharmacritique: Institut national du cancer] lui-même (j’en parle ici).
Le Pr Carole MATHELIN du Collège de gynécologues et obstétriciens français appelle « polémique » les travaux scientifiques publiés depuis de nombreuses années dans les plus grandes revues biomédicales (Annals of Oncology, British Medical Journal, JAMA Intern.Med., New England Journal of Medicine), travaux dont nous nous faisons le relai ici à Cancer Rose (ici) .
Elle évoque des femmes arrivant avec de plus grosses tumeurs nécessitant des traitements plus lourds.
Le collège des gynécologues a-t-il un problème avec l’épidémiologie ?
Nous lui suggérons de lire attentivement l’étude de Harding et collaborateurs, parue en 2015, et portant sur 16 millions de femmes aux USA : cette étude n’a montré aucun bénéfice en terme de réduction de la mortalité, ni sur le nombre de cancers avancés ou le nombre d’ablations de seins. Une navrante « polémique » qui se répand sur les réseaux sociaux…
Le Collège des gynécologues peut aussi se pencher sur l’étude de Bernard Junod, publiée dans le BMJ en 2011 et portant sur trois cohortes de femmes en France, sur la méta-analyse Cochrane et sur celle de Prescrire qui montrent toutes que les mastectomies ont explosé. De malheureuses « fake news » venues d’on ne sait où…
Même la Caisse Nationale d’Assurance maladie, partant du principe qu’un dépistage précoce réduit les interventions lourdes, s’est étonnée que les ablations du sein ne baissent pas (ici). Et que dire de l’avis de l’Académie de Médecine qui reconnaissait déjà en 2007 que le dépistage était à l’origine de surdiagnostics ? (nous en parlons ici). Un sombre « complot » organisé contre le Collège des Gynécologues. (…)
Nous assistons à une trumpisation de l’information médicale « autorisée » en France.
– « Le surdiagnostic ? C’est quoi ? »
« Le réchauffement, quel réchauffement ? »
– « 10% de surdiagnostic : C’est le prix à payer pour sauver des vies, alors, on ne va pas en faire un drame. »
« C’est pas 3 ours polaires qui vont nous empêcher de continuer à brûler notre pétrole/charbon/gaz de schiste ! »
– « Evaluer la réduction de mortalité due au dépistage ? Quelle drôle d’idée ! Les gynécologues, les radiologues et surtout, les femmes sont satisfait(e)s du dispositif ! Alors pourquoi changer une équipe qui gagne et faire des statistiques qui embrouillent tout le monde? »
« Calculer les émissions de CO2, tout çà pour tenter de diminuer de 2 petits °C la température de la planète dans 50 ans quand on sera morts ? Quelle idée ! En plus, ça tue le commerce et l’emploi ! »
– « Grâce au dépistage, les traitements sont moins lourds ! »
« De toute façon, le réchauffement climatique a commencé il y a 10 000 ans, alors vos mesures ne changeront rien ! et puis on va pouvoir aller extraire facilement le pétrole sous la calotte polaire ! »
– « A cause de gens comme vous, on va voir revenir des femmes avec des formes avancées de cancer du sein, vous êtes irresponsables ! »
« Les migrants climatiques ? Un drame ? Des opportunité de marché plutôt ! On va devoir reconstruire des villes, faire des grands travaux. Quand le bâtiment va, tout va ! »
Nous réfutons ces arguments irresponsables qui, sous couvert de l’argument d’autorité dont use et abuse le Collège des gynécologues français, sans la moindre preuve scientifique, entretient les femmes dans des peurs inutiles en manipulant les chiffres, et les désinforme sur les véritables enjeux que sont le surdiagnostic et le surtraitement de cancers.
(…)
Allez, pour se détendre, je vous propose mon….
QUIZZ EPIDEMIO POUR LES NULS GYNECOLOGUES
1/ Pour connaître l’efficacité du dépistage du cancer du sein
a/ Je me fie à ce que je vois à mon cabinet, comme les femmes qui ne se font pas dépister et qui arrivent avec des tumeurs plus grosses.
b/ Je me fie aux données de la science et particulièrement aux méta-analyses publiées dans des revues à comité de lecture et fort facteur d’impact.
c/ Je me fie à ce que j’entends tous les ans dans les colloques organisés par le collège de gynécologues financés par Roche/par la société française de radiologie/ financés par General Electrics.
c/ Je me fie au nombre de femmes qui courent tous les ans contre le cancer et ça réchauffe le cœur : yes, we can !
2/ Que signifie « Meta-analyses yielded lung cancer incidence ≥ 10 years after radiotherapy RR of 2.10 (95% CI, 1.48 to 2.98; P , .001) «
a/ Je ne sais pas, je ne comprends pas l’anglais
b/ Le risque relatif d’apparition de cancer du poumon chez des patients, 10 ans après avoir été traités par radiothérapie, est de 2.10, avec un intervalle de confiance à 95% situé entre la fourchette de 1.48 à 2.98, avec une très forte présomption de rejet de l’hypothèse nulle. On rejette donc l’hypothèse nulle selon laquelle la radiothérapie n’a pas d’impact sur le risque de développer un cancer du poumon 10 ans après une radiothérapie
c/ Je ne sais pas, je ne comprends pas l’épidémiologie.
3/ Que signifie « le dépistage permet de réduire de 20% la mortalité par cancer du sein »
a/ 20 femmes sur 100 éviteront la mort pas cancer du sein grâce au dépistage.
b/ Dans le groupe non dépisté, 5 femmes mourront, dans le groupe dépisté, 4 femmes mourront (5-4/5=0,2).
4/ Qu’est ce qu’une cohorte prospective?
a/ Des personnes défilant pour manifester contre un projet de loi .
b/ Un ensemble de sujets partageant un certain nombre de caractéristiques communes, suivis dans le temps à l’échelle individuelle afin d’identifier la survenue d’évènements de santé d’intérêt.
c/ Un groupe de légionnaires romains qui recherchent des Gaulois cachés dans la forêt.
5/ Qu’est ce qu’un biais ?
a/ Le biais est une bande de tissu coupée à 45 degrés par rapport au droit-fil.
b/ Un biais est une erreur dans la méthode, le non-respect des règles de protocole, qui engendre des résultats erronés.
c/ Une étude présente un biais quand on a cherché à interpréter les résultats d’une certaine manière, en répondant à nos attentes implicites.
6/ Qu’est ce qu’une étude cas/témoin?
a/ Une étude où on suit des personnes au départ non malades mais diversement exposées à un facteur de risque.
b/ Une étude où l’on détermine le degré d’association entre une exposition à un agent potentiellement nocif et la prévalence d’une maladie, dans 2 groupes, un groupe atteint de la maladie et un groupe non atteint ; on détermine dans chacun des groupes le nombre de personnes ayant été exposées par le passé à un agent potentiellement nocif.
c/ Une étude sur la population totale qui examine des personnes qui ne présentent pas de maladie mais présentent un certain risque de développer cette maladie.
7/ L’étude comprenait 1 000 hommes qui ont pris le nouveau médicament durant 5 ans, et 1 000 ont reçu le traitement standard. À la fin de l’essai, 6 % des hommes du groupe ayant suivi le traitement standard avaient eu un AVC, comparativement à seulement 2 % dans le groupe ayant pris le nouveau médicament.
Quelle est selon vous la meilleure façon de présenter l’efficacité d’un nouveau traitement pour comprendre son efficacité :
a/ Par la réduction du risque relatif : On obtient une réduction du risque de deux tiers avec ce traitement.
b/ Par le nombre de patients à traiter pendant une période donnée pour éviter l’apparition d’un évènement défavorable : 25 hommes ont dû recevoir le nouveau traitement durant cinq ans pour qu’un homme en bénéficie, pour qu’il y ait un AVC de moins.
c/ par la réduction du risque absolu : 4% des hommes bénéficieront du traitement.
8/ Qu’est ce qu’un biais de temps de devancement (lead time bias)?
a/ Le biais qui consiste à détecter préférentiellement des cancers qui évoluent lentement et sont moins agressifs.
b/ ce biais, conditionné par l’utilisation du taux de survie à 5 ans comme critère d’efficacité, implique que les personnes diagnostiquées précocement ne vivront pas forcément plus longtemps que celles diagnostiquées tardivement.
c/ ce biais consiste à avoir inclus dans la cohorte des femmes dépistées, des femmes qui sont entrées trop tard dans le dépistage avec des cancers avancés : cela fausse les bons résultats du dépistage et c’est pour cela qu’il faut commencer le dépistage à 50ans.
9/ Qu’est ce que le biais de surdiagnostic?
a/ c’est le biais qui consiste à ne pas faire la différence entre les cas de cancers asymptomatiques et les cas de cancers symptomatiques.
b/ les individus surdiagnostiqués (à qui on a détecté un lésion infra-clinique, dormante et non évolutive) ont un pronostic vital nécessairement favorable.
c/ C’est le fait de prédire l’évolution de la maladie à partir du dépistage.
10/ Que signifie la phrase « une femme sur huit fera un cancer du sein » ?
a/ Que , autour de moi, une femme sur 8 a ou aura un cancer : c’est une maladie terrible qui peut atteindre tout le monde. D’ailleurs, c’est écrit partout dans les medias, donc c’est vrai et c’est ce qui fait courir les femmes !
b/ Le risque dont on parle est un risque cumulatif vie entière qui ne discrimine pas les femmes à haut risque. Il n’a de signification que pour des épidémiologistes chevronnés. Pour le grand public, il est plus honnête de parler d’incidence par décennie de vie et de s’exprimer en %
Age 30 . . . . . . 0.44 % (1/227)
Age 40 . . . . . . 1.47 % (1/ 68)
Age 50 . . . . . . 2.38 % (1/ 42)
Age 60 . . . . . . 3.56 % (1/ 28)
Age 70 . . . . . . 3.82 % (1/ 26)
c/Que toute femme a une chance sur 8 de faire un cancer du sein.
Réponses :
Vous avez un maximum de réponses a/ ou c/ ?
Allez faire un tour sur le site de Cancer Rose ou retournez sur les bancs de la fac en cours d’épidémiologie. Et par pitié, ne vous exprimez pas dans les medias !
Vous avez un maximum de b/ ?
Vous pouvez parlez dans les medias, vous êtes un(e) médecin-expert éduqué(e) et vous ne risquez pas de raconter n’importe quoi ! »
Excellent billet, comme tous ceux que l’on retrouve sur ce blog. J’ai longtemps essayé de mobiliser des femmes autour de ce blog, mais je m’entendais répondre « ça fait peur », « ça touche à la politique, ça n’a rien à faire sur le forum. » Il est vrai que Le magazine de la santé sur France 5 c’est plus rassurant…… No comment !
Malheureusement, je crois qu’il va falloir en écrire d’autres, et d’autres encore….. Car, cette semaine, sur France Info, j’ai entendu la propagande « le dépistage du cancer est en baisse, il faut absolument se faire dépister, et blablabla……. on connait la chanson.
Après la propagande des génériques T*va, en provenance d’un pays colonisateur, à la télévision et sur les radios nationales, je ne m’attendais pas à entendre France Info se faire le relais d’une autre propagande.
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Lettre type que j’envoie à mes patientes:
Chère madame, « tout est rose à DEPISTOLAND » cf vidéo : cancer rose, FORMINHEP, Cécile Bour
vous avez ou allez effectué(r) une mammographie dans le cadre d’un « dépistage systématique » alors que vous ne vous plaignez de rien. Il se pose actuellement un grave problème concernant le « dépistage systématique » :
1) le programme de dépistage engagé depuis plus de 30 ans n’a pas fait baissé la mortalité par cancer du sein malgré les nombreux progrès thérapeutiques survenus.
2) un bon test de dépistage de cancer devrait faire baisser la mortalité par cancer et même diminuer le nombre de cancers. C’est tout l’inverse!
3) la pratique du « dépistage systématique » augmente considérablement le risque d’être traitée pour un cancers du sein, comparé avec les femmes qui le refusent.
4) l’histoire naturelle des cancers du sein montre que les cancers qui tuent sont des cancers à évolution rapide qui ne sont pratiquement pas dépistés par les mammographies, mais trouvés par les femmes qui pratiquent l’auto-palpation
5) l’étude initiale pour valider cette pratique de « dépistage systématique » a été truquée par celui la même qui a fait breveter la machine à mammographie.
6) les femmes qui font le « dépistage systématique » sont trois fois plus souvent traitées pour le cancer du sein que celles qui ne le font pas! (mammectomies, chimio, radiothérapie, hormonothérapie castratrice, séquelles, dépression, divorces…)
7) si vous découvrez vous-même un cancer du sein (une masse qui s’avère être un cancer) vos chances de guérir sont identiques que si on l’avait découvert par « dépistage systématique » à peine plus tôt
8) Tout ce que l’on peut dire c’est qu’au moment de la mammographie il n’a pas été retouvé d’image suspecte; peut être qu’il n’y a rien à ce moment, de loin le plus probable, mais un cancer peut très bien être déjà présent, indétectable (faux négatif)
9) UNE MAMMOGRAPHIE NE SE LIT PAS; ELLE S’INTERPRETE! l’interprétation dépend du lecteur, de ces états d’âme, et une petite lésion interpelle, inquiète, et c’est rassurant pour le lecteur de la classer suspecte, par précaution. Ainsi « il ne passe pas à côté d’un cancer »… « il n’aura pas d’ennuis »
10) Faire courir les femmes en rose sans leur avoir donné une juste information c’est toujours et encore infantiliser, instrumentaliser les femmes (tout en leur faisant croire que c’est un acte de maturité et de responsabilité de se faire mammographier)
11) des femmes meurent ou sont gravement malades de l’excès de surdiagnostic et de sur-traitement mais d’aucuns en vivent bien.
12) les faux positifs transmettent à la descendance un faux risque de cancer du sein.
pour conclure : il ne s’agit pas de rejeter les traitements ni les examens utiles, qui sauvent de nombreuses femmes. Ce qui est dommageable pour les femmes c’est le manque d’information pour décider de faire certains examens. Le « dépistage systématique » de cancer de prostate pour les hommes a été aboli, et même des reco officielles ont avalisé cela. Il est souhaitable que les autorités reconnaissent les erreurs passées et ne recommandent plus des « dépistage systématique » inutiles
signé Dr. Guirette
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Et je citerai Pharmacritique dorénavant.
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