
Je reprends le texte de la pétition, mise en ligne le 25 novembre par l’Union des Familles Laïques (UFAL), que vous pouvez signer sur cette page. Sur le secteur optionnel, les dépassements d’honoraires, le CAPI et quelques autres privilèges de bon nombre de médecins qui refusent les obligations de service public, mais veulent en avoir les avantages, et qui refusent de prendre des décisions en concertation avec les citoyens, voir entre autres les notes de Pharmacritique à partir de cette page.
« Appel à signatures: Revenir à l’encadrement des honoraires médicaux »
Or, depuis des décennies, l’encadrement des honoraires facturés aux malades, subit une succession de remises en cause.
Aujourd’hui, la différence entre les honoraires réglés par les patients et les remboursements de la Sécu représente plus de 6 milliards d’euros (plus de 2 Mds pour les médecins, 4 Mds pour les dentistes). Cette charge, considérable, repose principalement sur le budget des ménages et elle contraint un grand nombre de nos concitoyens à renoncer aux soins.
Devant cette situation qui dégrade gravement le droit à la santé, le gouvernement, avec la complicité de la quasi-totalité des représentants sociaux (syndicats, mutualité, associations, seule la CGT s’est abstenue) au sein de deux instances destinées à gérer l’assurance maladie (l’UNCAM et l’UNOCAM), vient d’instaurer de nouvelles possibilités pour les médecins de dépasser les tarifs de remboursement sous le vocable de « secteur optionnel ».
Bien qu’actuellement limitées, ces nouvelles dérogations aggravent un recul du principe d’encadrement des honoraires et annoncent une libéralisation générale des prix en matière de santé.
La santé est la condition fondamentale d’une vie harmonieuse. C’est un droit inscrit dans notre Constitution. Chacun doit pouvoir se soigner, quels que soient ses moyens financiers.
Nous exigeons du gouvernement qu’il abandonne sa volonté de détruire notre système de sécurité sociale fondé sur la solidarité. Nous exigeons de nos représentants au sein des organes de gestion de l’assurance maladie qu’ils assument la mission qui leur est confiée : promouvoir une protection sociale collective et solidaire. Nous refusons que les soins deviennent de vulgaires produits soumis à un « marché » de la santé. »
Une fois de plus une réalité à laquelle de plus en plus de personnes doivent faire face. Vivant en belgique, ou les problèmes rencontrés sont identiques, je cumule deux emplois pour réussir à payer mes factures d’hopital, de médecins, de pharmacien,…hors ceci est un cercle visieux, car mon état de santé demande du repos, du calme. Au lieu de cela et bien je mets ma santé encore un peu plus en danger chaque jour pour essayer de payer les frais afin de la sauvegarder en étant suivie médicalement. Tant que toutes ces personnes au « pouvoir » ne se retrouveront pas confrontées à ce genre de problèmes personnellement je pense qu’ils ne prendront pas conscience de la fatigue physique et psychologique des personnes devant se battre pour survivre.
Un grand merci à toutes les personnes qui se battent pour nous tous(tes), afin que les choses changent, bougent.
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