Rencontre nationale du Collectif psychiatrie « contre la nuit sécuritaire » le samedi 28 novembre: refuser la criminalisation des maladies mentales et la déshumanisation des soins

logo nuit sécuritaire.JPGLe Collectif psychiatrie – « Contre la nuit sécuritaire » organise le samedi 28 novembre 2009 une Rencontre Nationale sur le thème « QUELLE HOSPITALITÉ POUR LA FOLIE ? Non au retour des gardiens de fous, au grand renfermement, à l’abandon, au tri, à la mise à l’écart ! »

La rencontre (inscription sur cette page) aura lieu à la Maison de l’Arbre – La Parole errante, au 9 rue François Debergue, 93100 Montreuil-sous-Bois, Métro Croix de Chavaux (ligne 9).

Je n’ai toujours pas pu me rendre compte s’il s’agit d’un mouvement dirigé en sous-main par les psychanalystes lacaniens. Si c’est le cas, il n’est pas question de les soutenir. En attendant, j’en parle, en espérant qu’il s’agit d’un rassemblement de psychiatres voulant faire respecter le Code de déontologie.

On peut manifester notre solidarité avec ce mouvement – en signant la pétition du Collectif psychiatrie contre la « nuit sécuritaire ». Le texte expose les raisons de la constitution de ce mouvement citoyen qui refuse « de voir la question des soins psychiques réduite à un pur contrôle sécuritaire criminalisant outrageusement la maladie mentale« , refuse de cautionner l’instrumentalisation de la psychiatrie « dans une logique de surveillance et de séquestration » et de « maintien de l’ordre sécuritaire » asservissant la population par la peur. Dans un salutaire rappel des principes républicains, ces citoyens psychiatres veulent maintenir l’articulation entre singulier et collectif par la solidarité, l’éthique et le respect de la fonction sociale qui est la leur et dont l’impératif catégorique consiste à « défendre et soutenir la dignité des patients« .

Pour une documentation détaillée, voir les liens à la fin de cette note. Texte introductif, programme et intervenants:

Au programme de la Rencontre du 28 novembre: « la question de l’industrialisation de la santé, l’évaluation, les protocoles, la déshumanisation; les soins contraints et les dérives sécuritaires, l’usage des chambres d’isolement; les moyens de résistance et de coordination. » Détails:

« Depuis plusieurs mois, un mouvement se construit au sein de la psychiatrie. Pour sa part, le collectif des 39 a élargi son action au-delà de la condamnation du discours sécuritaire. Lors des nombreux forums et rencontres organisés, nous avons pu constater la présence d’un engagement fort au sein des personnes confrontées au soin psychique ainsi qu’une importante volonté de résistance. De multiples témoignages ont montré une indignation massive vis-à-vis des conditions dans lesquelles se pratique la psychiatrie aujourd’hui, manifesté une exigence de modifier les pratiques quotidiennes, de sortir de l’isolement afin d’opérer une mise en commun.
Pour prendre acte de ce tournant et l’élargir, nous avons décidé d’organiser une rencontre nationale le samedi 28 novembre à Montreuil (La Parole Errante – la Maison de l’Arbre).

Il s’agirait de questionner ce qui est en jeu à travers l’ensemble des « réformes » qui voudraient s’imposer, à savoir la réduction des « usagers de santé mentale » à une somme de conduites déviantes à corriger, impliquant en miroir la réduction du rôle de soignant à une somme de fonctions : celle de technicien, d’agent administratif, d’agent du maintien de l’ordre public… Déplaçant ainsi les priorités du soin psychique sur un pôle gestionnaire et sécuritaire, au détriment de la dimension thérapeutique relationnelle, aboutissant à cette situation paradoxale de créer une nouvelle génération de soignants dont la priorité n’est plus de soigner.

Cette exigence de « modernité » et de « réalisme » ne conduirait-elle pas à une réactualisation de pratiques passéistes, telles que le tri, la mise à l’écart, l’enfermement irréversible des populations « marginales », au sein de laquelle les « néo-soignants » reproduiraient une version contemporaine des antiques « gardiens de fous » ?

La seule position lucide et réaliste en psychiatrie est-elle celle qui nous est prescrite par les réformes en cours ? Ou nous est-il possible d’envisager avec sérieux une position soignante rénovée, fondée sur le soin relationnel, la rencontre singulière et le travail collectif ?

Dès maintenant, réservez la date : Samedi 28 Novembre, toute la journée ». De 9h à 18h.

Programme détaillé et intervenants:

9h : Présentation « Une politique pour la folie » par Guy Dana

Table ronde n°1 « A l’heure de la rétention, de l’enfermement, et de la banalisation de la contrainte »
Invité : Serge Portelli
Présidente de séance : Marie Cathelinau
Intervenants : Béatrice Benattar, Antoine Machto, Philippe Bichon, Elie Winter
Discutant : Michaël Guyader

Table ronde n°2 « A l’heure des protocoles et de l’industrialisation des soins »
Invité : Yves Clot
Président de séance : Patrick Chemla
Intervenants : Serge Klopp, Bénédicte Maurin, Hervé Bokobza, Bruno Tournaire-Bacchini

Après – midi :

Table ronde n°3 « Défendre la folie »
Invité : Patrick Coupechoux
Discutant : Roger Ferreri
Présidente de séance : Alexandra de Séguin

Table ronde n°4 Convergences et Résistances : comment construire et affermir un mouvement au sein de la psychiatrie ?
Président de séance : Mathieu Bellahsen
Invités: Jean Pierre Martin (Politique de la peur), Remi Pottier (Appel des appels)
1- Intercollectifs : politique de la peur et appel des appels
2- Collectifs des 39 : les 39 du 93, Val de la Folie, 17/89, Reims, Oise…
3- Perspectives: Actions menées, réflexions en devenir (et vice versa)

Toutes les tables rondes seront suivies d’un débat avec la salle… jusqu’à 18h.

Commentaires et liens

  • La revue Sud / Nord. Folies et cultures a publié dans son numéro 23 (août 2009) plusieurs textes des pétitionnaires, reprenant les interventions faites lors de la journée de mobilisation du 7 février 2009 à Montreuil.
  • Le site de l’Union syndicale de la psychiatrie contient beaucoup d’articles se rapportant directement et indirectement au mouvement contre « la nuit sécuritaire ».
  • Le site Serpsy donne beaucoup de liens permettant d’approfondir les questions et informe sur les diverses campagnes et actions critiques menées dans le domaine de la psychiatrie.
  • Sur Pharmacritique: j’ai longuement commenté cette pétition et salué ce mouvement et les principes sur lesquels il se fonde dans une note de février 2009, toujours d’actualité.

 

Un extrait:

Extrait: « En amalgamant la folie à une pure dangerosité sociale, en assimilant d’une façon calculée la maladie mentale à la délinquance, est justifié un plan de mesures sécuritaires inacceptables.

Alors que les professionnels alertent régulièrement les pouvoirs publics non seulement sur les conditions de plus en plus restrictives de leur capacité de soigner, sur l’inégalité croissante de l’accès aux soins, mais aussi sur la mainmise gestionnaire et technocratique de leurs espaces de travail et d’innovation, une seule réponse leur a été opposée : attention danger, sécurisez, enfermez, obligez, et surtout n’oubliez pas que votre responsabilité sera engagée en cas « de dérapage ». »

Mes commentaires: Le « ferment de la peur » a toujours été un bon moyen de s’élever dans les sondages ; c’est aussi une négation du politique et de la politique, remplacée, comme disait jadis Ernst Bloch, par l’appel au « porc » qui sommeille dans chaque homme, au satrape que nous pouvons tous devenir lorsqu’une propagande bien menée nous fait oublier que les personnes souffrant de troubles psychiques, c’est « la société qui les aliène » bien plus qu’elles ne font, elles, souffrir la société. L’histoire a montré que lorsque la « politique » du fait divers et la politique de la peur ont donné le ton en médecine, la débarrassant des contraintes déontologiques, cela a mené à des atrocités médicales innommables, que beaucoup semblent oublier un peu vite, sous le feu nourri de cette propagande qui fait enfler les rumeurs les plus folles. Halte à la folie politique avant qu’il ne soit trop tard, exige ce collectif de psychiatres, qui rappelle que la fonction des soignants n’est pas d’être le bras armé de quelque politique que ce soit, mais de « défendre et soutenir la dignité des patients ».

Les principes de la République doivent faire barrage à la folie politique et au populisme qui feraient basculer la société dans une « nuit » plus que sécuritaire : une nuit morale, où plus aucun principe n’est vu dans sa clarté et n’illumine de sa normativité l’esprit des citoyens pour qu’ils identifient les agissements potentiellement totalitaires.

Déshumaniser des êtres humains, cela devrait nous rappeler quelque chose… Inciter cette société déliée, déchirée, à ne retisser un lien entre les mailles effilochées qu’on lui donnant un bouc émissaire à se mettre sous la dent – de la chair humaine, en l’occurrence  –, voilà qui pourrait mener aux pires régressions psychiques collectives comme individuelles. Face à une telle dérive, c’est aussi cette société malade que les psychiatres se doivent de soigner, au même titre que les personnes sur la chair desquelles elle voudrait expier ses propres péchés (discriminations, exclusions…). On assisterait là à une catharsis qui ne serait que le début d’une série exponentielle de négations de l’humanité de l’homme (voir Lévinas à ce sujet).

Comme le disent ces psychiatres :

« « La politique de civilisation » annoncée est une politique de « rupture » du lien car elle tente de bafouer les solidarités sociales qui ont permis de sortir du grand enfermement de la folie. Il n’y a pas d’exercice possible de la psychiatrie sans respect constant des valeurs de la République : celles qui en énonçant le respect de la séparation des pouvoirs permettent à la démocratie de rassembler solidairement afin de ne pas exclure les plus démunis.

Devant tant de « dangerosité » construite, la psychiatrie se verrait-elle expropriée de sa fonction soignante, pour redevenir la gardienne de l’ordre social ?

Nous, citoyens, psychiatres, professionnels du soin, du travail social, refusons de servir de caution à cette dérive idéologique de notre société.

Nous refusons de trahir notre responsabilité citoyenne et notre éthique des soins dans des compromissions indignes et inacceptables.

Nous refusons de voir la question des soins psychiques réduite à un pur contrôle sécuritaire criminalisant outrageusement la maladie mentale.

Nous refusons d’être instrumentalisés dans une logique de surveillance et de séquestration.

Pour maintenir la fonction soignante en articulation permanente entre le singulier et le collectif, nous refusons l’aveuglement d’une supposée culture de l’efficacité immédiate concernant des problèmes qui n’existent que peu.

Nous soutenons et accompagnerons toute perspective de regroupement de ces initiatives car elles vont toutes dans le même sens : qui nous sont confiés ou qui se confient à nous.

Faudrait-il que nous entrions en résistance par la désobéissance civile, pour soutenir la possibilité d’une psychiatrie au service des sujets en souffrance, respectueuse du sens de leur existence, et non une psychiatrie servant au maintien de l’ordre sécuritaire stigmate de l’asservissement de la population par la peur ?

« Il faut de la crainte dans un gouvernement despotique: pour la vertu, elle n’y est point nécessaire, et l’honneur y serait dangereux. » Montesquieu « 

Puisque le mouvement se réfère à Montesquieu, notons que les philosophes critiques, « médecins de la civilisation », selon Nietzsche, théorisent cette résistance à la folie politique et économique depuis fort longtemps. En font le diagnostic et en dénoncent les effets sur les individus et les sociétés.

On ne peut que souhaiter que cette résistance, appliquée en médecine, s’étende de la psychiatrie à la profession tout entière. Encore faudrait-il que celle-ci réalise pleinement le rôle qu’elle doit jouer, pour qu’elle sorte des carcans identitaires, catégoriels et particularistes, qu’elle se débarrasse des illusions de monopole technicien et scientiste pour aller batailler pour l’intérêt général. Ce serait l’une des voies de réaffirmation d’une communauté politique. En lieu et place des misérables chapelles corporatistes émiettées, à l’intérieur et au moyen desquelles chacun pense pouvoir défendre son bout de pain au mépris de l’autre, voire contre lui, et qui font qu’il n’a d’yeux que pour plus fort que lui. Et en lieu et place d’un pseudo-système de soins psychiatriques dominé par celle qui n’a rien à faire dans les soins, à savoir la psychanalyse – dont la variante lacanienne qui excelle dans le charlatanisme et qui, contrairement à d’autres, ne contient rien qui soit digne d’être sauvé, aufgehoben – est pourtant la plus influente et détruit des vies tous les jours… Je crains de devoir un jour découvrir que la psychanalyse lacanienne avancé masqué sous les dehors d’un Collectif des 39 aux revendications humanistes… Elle qui n’a que l’humain a la bouche sait comment exécuter, avilir, dégrader, conspuer les femmes, la moitié de l’humanité, qui crée l’humain par un acte de production intelligente, tout autant naturelle que culturelle et symbolique, n’en déplaise aux adorateurs du phallus qui dénient aux femmes toute place dans l’ordre du symbolique…

Eternelles frustrées par leur castration – et vivant dans la dénégation de leur traumatisme originaire de la castration -, elles ne peuvent être que des jalouses (l’envie de pénis (Penisneid) montre qu’on parle bien de pénis et non pas du phallus symbolique…), chercher à dominer les hommes, chercher des substituts du pénis, notamment les enfants qu’elles vont tenter de détruire, l’aspirant dans ce trou sans fond qu’elles sont elles-mêmes, l’étouffant (mère araignée), le dévorant (mère crocodile), en ravageant leurs filles et en désirant leurs fils une fois arrivées à la ménopause, bref, mettant en oeuvre leur nature d’affect amorphe et déchaînée, nature que seul le patriarcat arrive à dompter un peu. Il faudrait toutefois que la domination masculine soit plus totale, nous dit le pédiatre d’inspiration lacanienne Aldo Naouri, car les femmes ont encore beaucoup trop de pouvoir.

Quant à Françoise Dolto, celle qui a divinisé les enfants devenus tyranniques, faisant des mères des esclaves à l’écoute déjà de l’embryon, elle rend les mères responsables de tout comportement sexuel de leurs filles, selon un déterminisme ne laissant aucune possibilité de changement. Françoise Dolto disait aussi qu’il faudrait punir les femmes qui avortent, en leur faisant payer une amende, par exemple (!)

Les femmes qui cherchent à tout prix une corrélation psychique et qui, en ayant trouvé forcément une, la transforment en causalité, devraient lire, pour comprendre dans quoi elles se lancent en pensant qu’une telle causalité les aiderait à mieux se comprendre, à devenir actrices de leur vie, ne plus subir passivement une maladie. La psychanalyse lacanienne n’est pas faite pour soigner les femmes (ni quiconque, d’ailleurs), mais les dégrader même en tant que mères (maternité que les religions tendent à respecter), les enfoncer, les culpabiliser pour leur nature de frustrées, du fait de leur complexe de castration, et pour toutes les destructions qu’elles infligeront à la recherche de substituts de pénis, à la recherche de possibilités de domination égales à celles par l’homme. Sauf qu’elles ne peuvent pas exercer le même type de domination, et surtout pas dans l’ordre de la loi, dans le symbolique, bref, dans ce qui compte vraiment, puisque les femmes ne sont que du vide, « un trou dans la culture et dans la civilisation », un repoussoir pour une culture érigée par les hommes, pour laquelle elles sont une menace permanente de régression à la terre, à la nature et son indifférenciation, son tout mythique amorphe: état primitif d’avant la mise en forme, la structuration d’individus différenciés grâce à la domination masculine qui impose le « Nom-du-père », la loi, limitant le déchainement abyssal de l’affect aveugle et obscurcissant des femmes.

La Raison contre le néant, en somme…

La causalité psychique est totale selon la secte de Jacques Lacan, menant toujours à ces figures: la forme, la raison, la loi, le Nom-du-père, qui vient trancher, mettre les formes, structurer l’amorphe, protéger l’enfant de la mère, sortir celle-ci de la folie, de la fusion qui dévore tout.

La supposée maîtrise de la causalité psychique uniquement par cette secte – détentrice d’un savoir comme vérité révélée, impossible à évaluer, prouver, vérifier, falsifier – lui permet d’étayer la nécessité de psychanalystes lacaniens intervenant partout, hégémoniques et sans contradiction possible – puisque l’argumentation psychanalytique est circulaire et ne permet pas d’en sortir -, car eux seuls seraient en mesure de décoder les signes d’une future anorexie chez une fillette de 4 ans, par exemple… Ils veulent s’accaparer même les enfants, dans tout ce qui relève du soin. Le désastre du « soin » psychanalytique des enfants autistes, des enfants hyperactifs et d’autres n’a réveillé personne… Et les femmes – toutes les femmes – subissent une véritable torture morale dans toutes les formes de soins, tant l’avilissement systématique et les thèses misogynes et gynophobes ont été entérinées, sur le sol réceptif de la misogynie culturelle d’origine religieuse, d’autant que ces thèses et bribes de discours absurde du gourou Lacan ont été diffusées – soi-disant comme une science, puisqu’on parle de « clinique » et de soin en psychopathologie – partout, dans les media généralistes comme dans les institutions de soin, les sociétés savantes médicales, etc.

Des sociétés de médecine psychosomatique sont des paravents pour introduire la psychanalyse lacanienne dans les services de gynécologie médicale, de chirurgie gynécologie, d’oncologie, etc. pour semer leur discours de haine des femmes, sous prétexte thérapeutique de « parler » la ménopause, par exemple… Une femme ménopausée, nous la verrons, avec la complicité des magazines féminins et de la presse de gauche, fascinés par les néologismes et l’apparence moderniste du verbiage, en tant qu’affect débordant la raison, puisque, séparée souvent des hommes, la domination masculine a moins d’emprise pour la raisonner, brider son déchaînement, sa volonté de détruire ses enfants en les dominant, les étouffant… On apprend alors que les femmes ont le complexe de Jocaste, avec la même puissance pulsionnelle que dans leur désir incestueux d’enfance pour leurs pères; les deux sont comparables, d’autant qu’il s’agit de stades du développement libidinal chez toutes les femmes. Ainsi, toutes les mères font leur Jocaste: elles désirent leurs fils et se préservent sexuellement pour lui, renonçant à d’autres partenaires sexuels, par exemple…

 

Une réflexion sur “Rencontre nationale du Collectif psychiatrie « contre la nuit sécuritaire » le samedi 28 novembre: refuser la criminalisation des maladies mentales et la déshumanisation des soins”

  1. A propos de la situation désastreuse des hôpitaux psychiatriques, je signale la parution toute récente du livre des Drs Marie-Noëlle Besançon et Bernard Jolivet, Arrêtons de marcher sur la tête ! Pour une psychiatrie citoyenne, éditions de l’Atelier. Les auteurs proposent une analyse très fouillée de l’évolution (et des régressions !) des hôpitaux psychiatriques et du système de santé mentale et propose de manière très détaillée les bases sur lesquelles réorganiser les bases de ce système, en redonnant aux personnes qui souffrent de troubles psychiques leur pleine citoyenneté. Outre le livre, il faut aller découvrir l’expérience de Marie-Noëlle Besançon à La maison des sources sur : http://www.lesinvitesaufestin.fr/
    Régis Pluchet

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