Ghostwriting et ghost management : méthodes de manipulation et influence sur la recherche et l’information médicales

Sergio Sismondo a forgé le terme « ghost management » pour parler de l’influence de l’industrie pharmaceutique sur la production de l’information médicale, que j’élargis pour parler d’un management total, une gestion invisible, mais omniprésente, de tous les niveaux de la recherche, de la formation et de l’information médicales. Le but ? Créer une désinformation généralisée, car même là où il n’y a pas de conflits d’intérêts, pas de corruption et de fraude directes, il existe des influences directes et indirectes, des biais dans la littérature médicale, etc.

J’aborde les principales méthodes de manipulation de la recherche, de la formation et de l’information médicales, les composantes du ghost management et plusieurs articles de référence, avec extraits et liens.

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Biais de publication, manipulation et falsification de la recherche médicale financée par l’industrie pharmaceutique. Arznei-Telegramm épingle ses méthodes

La revue allemande Arznei-Telegramm, ma principale source et référence en raison de son excellente qualité et de son indépendance, publiait le 15 janvier 2010 un article incontournable qui passe en revue plusieurs méthodes utilisées par les firmes pharmaceutiques pour influencer le résultat des essais cliniques qu’elles financent, et ainsi manipuler et fausser la recherche, les recommandations de bonne pratique et l’information fondées sur ces derniers.

L’article s’intitule « Le financement par les firmes crée un potentiel considérable de manipulation de la recherche ». Je le traduis après un exposé détaillé des procédés composant le ghost management : gestion complète mais invisible de la recherche, de la formation et de l’information médicales.

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