Chroniciser les maladies est plus rentable que les guérir. Le marché passe les profits avant la santé, dit le prix Nobel Richard Roberts. Exemple de l’endométriose chronicisée

[Mise à jour du 12 janvier 2017:

Avant d’en venir à l’entretien dans lequel le prix Nobel Richard J Roberts dénonce le fait que, pour l’industrie pharmaceutique orientée vers les profits dans le système néolibéral de la santé marchandisée, il est plus rentable de chroniciser les maladies que de les guérir, j’insère une mise à jour sur l’endométriose comme exemple de chronicisation. Parce que la guérison se ferait seulement par chirurgie d’exérèse radicale sans médicaments et que les femmes guéries ne rapporteraient plus rien. 

Il n’y a pas de complot ou de plan délibéré pour empêcher la guérison. Rien de tel. Simplement la convergence des logiques de marché, le fonctionnement de tous les acteurs du marché néolibéral de la santé, l’absence de financement de la chirurgie d’exérèse radicale sans médicaments, l’inertie de ceux qui vivent de l’endobusiness et nagent avec le courant, et ainsi de suite.

 Il y a urgence. Il faut diffuser l’information sur la régression thérapeutique en cours quant à l’endométriose, avant que les autorités de santé ne se fassent avoir par des médecins qui ont d’énormes conflits d’intérêts.

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L’Express: conflits d’intérêts et corruption des médecins par le lobby pharmaceutique, qui contrôle l’information sur les médicaments

L’Express d’hier (3 juin) a publié sur son site un dossier qui fait la une cette semaine : « Tout ce que l’on ne vous dit pas sur les médicaments« . Il contient des extraits du livre du Dr Sauveur Boukris intitulé « Ces médicaments qui nous rendent malades » (Le Cherche Midi), à paraître aujourd’hui.

Sont abordés entre autres : « les effets secondaires gravissimes de médicaments consommés couramment; l’ignorance crasse de médecins formés, le plus souvent, à la seule école de l’industrie pharmaceutique; l’invention de maladies imaginaires pour l’unique profit d’entreprises florissantes; la partialité des experts; le laxisme d’autorités sanitaires bienveillantes; la force d’un lobby mieux organisé que jamais… »

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