Le 23 juin, j’ai reçu un communiqué de presse du CNAM (Conservatoire national des Arts et Métiers). Il m’informe que le CNAM, l’Institut Pasteur et l’EHESP (Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique) vont mettre en place ensemble un mastère de santé publique, destiné à devenir une référence nationale. On ne peut que se féliciter si jamais il y a une volonté de rattraper l’énorme retard français en créant une filière apte à rivaliser avec les masters of public health des universités anglo-saxonnes.
Sauf que… la situation est loin d’être ce qu’elle paraît. Et une vitrine bien lustrée ne cache pas la misère qu’il y a derrière, ni la casse de ce qui existe déjà. Quelle est la logique régissant la création de ce qui se veut une référence, alors même que l’on détruit des services de santé publique existants ?
Et alors que l’on cherche des noises aux médecins de santé publique, que les restrictions budgétaires aboutissent inexorablement à faire de cette parente pauvre de la médecine une composante que l’on cherchera bientôt avec une loupe dans nos hôpitaux publics sinistrés de toute façon ?
Une filière de référence peut-elle être mise en place sous la direction d’experts tels que la Pre Alice Dautry et le Pr Antoine Flahault, sans garanties d’indépendance par rapport à l’industrie pharmaceutique et sans retour sur des erreurs passées ?
Après un bref rappel du sort du Dr Alain Braillon et de son ancien chef de service, victime d’un SLAPP (poursuite-bâillon), je fais quelques commentaires rappelant certains faits révélateurs sur l’état de la santé publique, puis reproduis la réponse que j’ai envoyée au CNAM et le communiqué de presse reçu de ce dernier.
*
CHU d’Amiens : exemple symptomatique du sort de la médecine de santé publique
Le chef de service de santé publique du CHU d’Amiens et président de l’Alliance contre le tabac, le Pr Gérard Dubois, est poursuivi en justice par la Confédération des buralistes, aidée par le lobby British American Tobacco (BAT), pour avoir affirmé, en gros, que le tabac tue… (Un compte-rendu de cette polémique est sur cette page). On a du mal à réaliser que cela puisse encore être le cas de nos jours, puisque les méfaits du tabagisme sont reconnus et que sa prévention fait partie des programmes publics d’éducation, etc. Peut-être les buralistes se disent-ils que l’Etat devrait interdire le tabac, s’il est reconnu dangereux, pour éviter que les commerçants soient mis en cause même indirectement pour leur rôle dans ce commerce et pour les conséquences. Pourquoi pas ? Cela se discute. Mais si telle est leur argumentation, il y a d’autres moyens de la faire entendre, et certainement pas les tracasseries en justice, qui sont une perte de temps pour tout le monde, mais épuisent ceux qui se voient ainsi détournés de leur travail quotidien.
Ceci est un exemple-type de SLAPP (strategic lawsuit against public participation), appelé aussi poursuite-bâillon : une façon de détourner les lois sur la diffamation pour intimider les critiques, et en particulier les lanceurs d’alerte. Cela vise à les museler, à dissuader d’autres et à créer un sentiment de peur empêchant une mobilisation publique sur tel ou tel thème. Des lois existent dans les pays anglo-saxons, et notamment au Canada, qui, outre la protection des lanceurs d’alerte, répriment le recours aux SLAPP. J’y reviendrai, puisque c’est l’un des moyens typiques d’action des lobbies, là où, comme en France, aucune loi ne s’y oppose.
Les méthodes de British American Tobacco (BAT) méritent elles aussi un article à part. Elles sont représentatives de la façon de faire des multinationales industrielles pour influencer non seulement la prise de décision politico-sanitaire, mais même l’ensemble de la « gouvernance » au niveau national et européen, à travers les cabinets de lobbying et les think tanks mobilisés pour produire un discours et une terminologie qui ont fini par s’imposer même dans le débat public et dans le discours des militants anti-lobbying.
Les lobbyistes payés par les industriels ont redéfini les termes du jeu, donc les règles du jeu, pour que tout se joue selon leurs exigences. Ce faisant, ils ont réussi à influencer d’abord les termes du traité d’Amsterdam, puis les réglementations suivantes de l’Union Européenne. Et c’est British American Tobacco qui figure parmi les initiateurs de ce changement en Europe. J’ai montré tout cela, exemples à l’appui, lors d’une formation de la Fondation Sciences Citoyennes sur le lobbying (dans le cycle de formations de 2010, présenté sur cette page), assurée de concert avec Yveline Nicolas de l’association Adéquations et avec Claude Layalle d’ATTAC.
En attendant de transposer mes notes dans un article directement centré sur British American Tobacco et ses alliés dans ce changement de la « gouvernance » en Europe, je conseille aux lecteurs qui ne l’auraient pas encore lu le livre de Roger Lenglet, « Lobbying et santé. Ou comment certains industriels font pression contre l’intérêt général » (Ed. Pascal / Mutualité française 2010), qui contient un chapitre fort édifiant sur les industriels et lobbyistes cigarettiers et un autre sur les lobbyistes alcooliers.
Je rappelle toutefois qu’il n’est pas non plus acceptable de démolir les intérêts d’une industrie et d’un lobby pour en favoriser un autre qui utilise les mêmes méthodes… Ainsi, je suis tout aussi critique vis-à-vis des campagnes anti-tabac mises en place par les pouvoirs publics avec le « soutien institutionnel » et la participation active de Pfizer. Cette firme pharmaceutique fait ainsi une publicité intense pour son tartrate de varénicline (Champix / Chantix), d’autant plus efficace qu’elle est indirecte, contournant ainsi l’interdiction de la publicité pour les médicaments d’ordonnance, mais légitimée par les pouvoirs publics… Les effets indésirables et risques du Champix ont été largement évoqués sur Pharmacritique, dans bon nombre des notes réunies sous la catégorie « Tabac, sevrage tabagique, Champix ».
*
Une santé publique sans moyens, face aux moyens de désinformation de l’industrie pharmaceutique
Le service de santé publique du Pr Gérard Dubois ne bénéficiait même pas d’un secrétariat… Le Dr Alain Braillon y avait mis en place des programmes interrégionaux performants, contre le tabagisme, en prévention de la transmission de l’hépatite B de la mère à l’enfant, etc.
Le Dr Alain Braillon n’a pas été reconduit dans ses fonctions, sous prétexte de coupes budgétaires empêchant la continuité de financement de son poste à travers l’agence régionale de santé – ceci est le prétexte officiel. Parce qu’en réalité, il a apporté des crédits de plusieurs centaines de milliers d’euros au CHU (j’y reviendrai). Sans parler d’une renommée internationale, du fait de ses activités et de ses publications dans des revues internationales à comité de lecture, et non pas dans la presse poubelle – locution par laquelle je désigne la presse médicale gratuite qui participe du lavage de cerveau de nos médecins (avec les visiteurs médicaux et autres moyens de désinformation gracieusement servis par l’industrie pharmaceutique). Des journaux comme le Quotidien du Médecin, Impact Médecine, Panorama du Médecin, etc. Ils sont nombreux à faire partie de l’empire de presse détenue par Gérard Kouchner, frère de l’ancien ministre de la Santé, Bernard Kouchner. (Notons au passage que ce conflit d’intérêts n’a dérangé personne non plus…)
J’ai parlé en détail de cet empire de presse (qui n’est pas le seul) et des autres activités de Gérard Kouchner, ainsi que des implications d’une telle presse poubelle dépendante en tous points de l’industrie pharmaceutique, par exemple dans cet article et dans les autres sur les journaux médicaux non indépendants, qui sont des outils parfaits de désinformation et de dé-formation médicale continue servant les intérêts de l’industrie pharmaceutique, de ses valets en blouse (plus ou moins) blanche et de tous ses satellites. Cette presse grouille de publicités pour la varénicline (Champix), soit directes, soit faites par des experts ayant des conflits d’intérêts.
Ce n’est évidemment pas dans Le Généraliste ou Le Quotidien du Médecin qu’Alain Braillon aurait pu publier ses articles critiquant le surdépistage du cancer de la prostate par des dosages réguliers du PSA… Non, car trop de monde vit de cette « industrie du cancer », de son surdépistage et de son surtraitement. Je l’ai rappelé dans cet article qui en épingle certaines facettes et liste aussi les noms des principales figures de la résistance contre ce type d’abus de prévention. Abus qui n’est pas sans conséquences, ni sur ceux qui le subissent, ni sur la médecine elle-même, dont la fonction sociale est dévoyée, déformée, ce qui contribue à la transformer en un outil de surmédicalisation et surmédicamentation, en une « médecine préventive agressive et présomptueuse » (David Sackett).
Sur le surdépistage et sur l’industrie des cancers, voir aussi les articles de la catégorie « Cancer, prévention, industrie du cancer », en descendant sur cette page.
*
Gaspillage et désinformation, d’une part, manque de moyens pour des programmes utiles, d’autre part
Comment des services de santé publique qui mettent en place des programmes de prévention rationnelle et nécessaire peuvent-ils faire entendre leur voix face à une telle puissance de feu intéressé ? Qu’un médecin de santé publique l’ouvre pour critiquer une stratégie de dépistage irrationnelle, inutile et dispendieuse, et il se verra opposer un tir de barrage nourri de toutes les sociétés savantes qui, comme la puissante Association française d’urologie (AFU), recommandent le dépistage soutenu du cancer de la prostate par dosage régulier du PSA, malgré l’absence de preuves – ou plutôt malgré les preuves de sa nature inutile et même contre-productive…
Mais cela ne sera jamais dit de la sorte. Et personne n’a dit non plus directement au Dr Bernard Junod que ses critiques du surdépistage régulier du cancer du sein par des mammographies introduites de plus en plus précocement dérangent des intérêts industriels. Sans oublier les intérêts des professionnels de santé impliqués ; y compris les généralistes signataires d’un CAPI (contrat d’amélioration des pratiques individuelles), dont la prime à la performance allant jusqu’à 9.000 euros supplémentaires par an dépend entre autres du taux de mammographies dans leur patientèle féminine de plus de 50 ans. Vive l’éthique, la déontologie et vivent les intérêts de la santé publique!
C’est dans les journaux du genre de ceux de Gérard Kouchner, sans déclaration d’intérêts, que la publicité pour des vaccins inutiles tels que le Gardasil et le Cervarix (voir les articles à partir de la liste alphabétique à gauche de la page) est faite par des leaders d’opinion qui, contrairement à Alain Braillon, ne sont des experts que dans les contrées franco-françaises.
Je pense notamment aux « avis d’expert » que l’on peut lire régulièrement dans le Quotidien du Médecin, qui sont des communiqués préfabriqués (publi-reportages, etc.) auxquels le Dr Joseph Monsonego et quelques autres prêtent leur nom et qui paraissent juste à côté de publicités en images pour les mêmes vaccins anti papillomavirus humains. Le Dr Joseph Monsonego est membre des comités scientifiques et autres comités de pilotage de tous les laboratoires pharmaceutiques (GSK, Merck, Sanofi Pasteur MSD) et de tous les fabricants de tests de typage et autres dépistages des HPV. Mais son « avis d’expert » n’est certainement pas biaisé par ces conflits d’intérêts bassement matériels… Les avis des experts travaillant pour Sanofi Pasteur MSD (Pr Didier Riethmuller, Jean-Luc Prétet, voir cet article…) non plus, qui prévoient le cancer du col de l’utérus devenir « anecdotique » en 20 ans grâce au Gardasil. C’est ce qu’a déclaré le Pr Didier Riethmuller dans cette interview accordée le 23 novembre 2006 au journal « 20 minutes », où il met en avant son appartenance au CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens français), mais ne respecte pas l’article 26 de la loi du 5 mars 2002 (Code de santé publique), stipulant l’obligation de déclarer les conflits d’intérêts lors d’une intervention publique sur un médicament ou produit de santé.
Ces campagnes de vaccination extrêmement coûteuses et inutiles sont un gouffre financier pour une assurance-maladie déjà menacée (voir l’article du Pr Claude Béraud) et contribuent à discréditer en bloc les vaccins, outils de la santé publique, y compris ceux qui ont une vraie utilité et efficacité.
Intérêts de l’industrie pharmaceutique et de ses satellites – c’est cela qui l’emporte dans notre système qui est structurellement pharma-amical (industry friendly). La santé publique s’y soumettra ou disparaîtra.
*
Etudes de santé publique pour mieux la soumettre à l’industrie pharmaceutique ?
C’est la voie de la soumission qui semble adoptée encore une fois avec ce mastère de santé publique mis en place sous la direction de deux experts ayant des conflits d’intérêts dont la presse a rendu compte : la Pre Alice Dautry et le Pr Antoine Flahault. Ce dernier s’est illustré aussi par ses « prévisions » qui délégitiment la science médicale et qui auraient dû le délégitimer, surtout qu’il n’a pas fait amende honorable en public. Je parle des dizaines et des dizaines de milliers de morts qu’il avait annoncées, lui qui voyait toutes les souches de grippe disparaître avant janvier 2010 au profit de la souche A H1N1… J’ai abordé ces aspects et évoqué directement le rôle du Pr Flahault et de son discours instillant la peur en particulier dans cet article de décembre 2009 et dans ce bilan ad hoc fait un an après.
Ce sont les intérêts de l’industrie qui seront directement servis, puisque même le communiqué du CNAM parle de débouchés dans les industries intervenant dans la santé publique, à commencer par celle pharmaceutique. Et on a envie de se demander ce que quelques lignes veulent dire, s’il s’agit d’auto-ironie: les élèves « auront toutes les compétences requises pour gérer les risques de santé publique ». A l’instar du Pr Antoine Flahault et des autres experts de santé publique qui ont géré la « crise » de grippe A H1N1, depuis leurs interprétations abusives de la science et/ou leurs intérêts industriels (à travers ESWI et d’autres vitrines institutionnelles), ?
Cela dit, le texte fait au moins preuve de transparence et nous sommes prévenus, nous savons à quoi nous attendre: la santé publique est une question économique, relevant des multinationales et autres corporations qui y interviennent.
*
Ma réponse, envoyée le 27 juin à l’attachée de presse du CNAM :
Bonjour Madame,
Merci pour votre courriel.
En tant qu’usagère, je pense que former des médecins de santé publique est une bonne chose, en principe. Tout dépend comment cela se fait en pratique. Il faudrait que les formateurs soient totalement indépendants de l’industrie pharmaceutique, pas membres du conseil d’administration du LEEM, comme l’est le Pr Alice Dautry, à ma connaissance. (A moins que cela ait changé, et ce serait une bonne nouvelle). Pour ne pas miner la légitimité de la santé publique, il faudrait aussi qu’ils assument d’éventuelles erreurs passées – par exemple des « prévisions » hâtives sur des dizaines de milliers de morts à venir du fait de la grippe A H1N1, et je pense au Pr Antoine Flahault. Je ne suis pas antivaccin, bien au contraire, mais encore faut-il que les vaccins soient jugés au cas par cas, évalués en fonction des critères de l’evidence-based medicine, d’un usage rationnel. Ce qui n’a pas été fait. Or toute dérive scientiste sur les vaccins nourrit les extrêmes, et c’est d’abord pour défendre le principe de la vaccination que la critique des produits qui le desservent devrait se faire.
Je pense aussi qu’une politique de santé publique ne peut pas se faire en déconstruisant les services qui existent déjà et qui ont fait preuve de leur efficacité et de leur sérieux. Le cas du Dr Alain Braillon est exemplaire à ce titre. Voilà un médecin de santé publique qui a fait son travail – reconnu au niveau international -, sans hésiter à sortir des sentiers battus lorsque l’intérêt de la santé des usagers l’imposait, mais que cet intérêt ne coïncidait pas avec celui économique ou avec des idéologies. Voilà une « référence » qui existe déjà. Nous n’en avons pas beaucoup.
L’avis d’une usagère lambda n’a aucune importance dans le système actuel; je vous le donne parce que vous m’avez envoyé cette information. En espérant que je me trompe et que les choses changent en pratique, et pas seulement dans les discours. Par exemple, cette nouvelle école pourrait faire preuve d’initiative et d’indépendance en proposant une chaire au Dr Alain Braillon. De référence à référence, si vous me permettez ce petit jeu de mots.
Cordialement,
Elena Pasca / Pharmacritique
*
Le communiqué de presse du Conservatoire National des Arts et Métiers (23 juin)
« L’Ecole Pasteur/Cnam de santé publique et L’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) s’associent pour devenir la référence nationale en santé publique.
Le recteur Christian Forestier, administrateur général du Cnam, le professeur Alice Dautry, directrice générale de l’Institut Pasteur et le professeur Antoine Flahault, directeur de l’EHESP, ont signé une convention actant la définition d’un mastère spécialisé en santé publique et co-accrédité par la Conférence des grandes écoles (CGE).
Ce mastère est comparable aux masters of public health des grandes universités anglo-saxonnes. En effet, ce cursus réunira pour la première fois en France des élèves en formation initiale, mais également des élèves ayant déjà exercé une activité professionnelle de médecin, pharmacien mais aussi de vétérinaire, chimiste, ou agronome. Ainsi, les spécificités de l’Ecole Pasteur/Cnam et de l’EHESP sont réunies au sein d’un même diplôme. Ce positionnement nous hisse désormais au niveau des plus grandes universités mondiales dans le domaine de la santé publique.
Les élèves se spécialiseront, après un semestre d’enseignement du tronc commun, dans l’une des cinq matières définissant le champ de la santé publique : « risques infectieux », « risques non infectieux » (toxicologie, nutrition, santé au travail, addictologie,…), « biostatistique et bioinformatique », « santé et territoire », « sciences sociales appliquées à la santé » (économie, droit, sciences politiques…).
Les futurs diplômés pourront alors s’orienter vers des carrières de chercheurs, ou exercer une activité professionnelle dans toutes les entreprises concernées par la santé publique : industrie du médicament, de l’alimentation, de la cosmétique, de l’environnement, mais aussi instances d’organisation et de production des soins, agences de régulation, ou encore organisations internationales et grandes ONG.
L’ambition de ce nouveau cursus, qui durera quinze mois avec stage et mémoire, est de préparer des cadres dotés aussi bien d’une solide formation scientifique que de compétences managériales renforcées. Ils disposeront alors de toutes les compétences requises pour gérer les risques de santé publique.
Cinquante élèves sont attendus pour la première année de ce Mastère. La préparation de la première promotion commune débutera fin septembre 2011. Pour cette année, et à titre exceptionnel, les candidatures sont dès à présent ouvertes, et le resteront jusqu’en septembre, date de début des cours. A partir de l’année scolaire 2012-2013, les candidatures seront à déposer entre janvier et le 15 juin 2012.
Le Cnam est le seul établissement d’enseignement supérieur français entièrement dédié à la formation des adultes. L’Ecole Pasteur/Cnam de Santé publique a été fondée par une convention signée le 6 septembre 2006 entre les représentants du Cnam et de l’Institut Pasteur. Pour aller plus loin: www.cnam.fr et http://ecole-pasteur.cnam.fr/
L’Institut Pasteur est une fondation privée à but non lucratif dont la mission est de contribuer à la prévention et au traitement des maladies, en priorité infectieuses, par la recherche, l’enseignement, et des actions de santé publique. Pour aller plus loin: www.pasteur.fr
L’École des hautes études en santé publique assure la formation des personnes ayant à exercer des fonctions de direction, s’organise en réseau, contribue à la recherche en santé publique et développe ses relations internationales. Pour aller plus loin: www.ehesp.fr »
**
Mise à jour du 7 août
J’ai complété le texte en ajoutant trois paragraphes (après l’évocation des SLAPP) portant sur les méthodes de lobbying des cigarettiers, et en particulier de British American Tobacco, ainsi que sur le Champix.
Boujour,
Je viens de tomber sur votre article en faisant une recherche sur les master specialises en sante publique. L article date de 2011, il semble que l offre en master de santé publique ait évolué en France. Qu en pensez vous aujourd’hui?
Bonne journée
Ina
J’aimeJ’aime