Surmédicalisation, sous-médicalisation, surdiagnostics, surtraitements: programme du 3ème colloque de Bobigny (25 et 26 avril 2014)

Quelques remarques sur mes réserves et prise de distance avant de poster le programme

J’ai été absente au moment de la répartition des ateliers et des premières discussions, y compris sur le choix des personnalités invitées à donner des conférences introductives.

Tout le monde connaît mes positions quant à l’existence même des ordres professionnels, donc de l’ordre des médecins et du conseil d l’ordre (CNOM), qui prétend auto-réguler la médecine.

Aussi, je n’aurais pas invité le Dr Patrick Bouet, président du Conseil national de l’Ordre des médecins. Et encore moins le président de la Haute Autorité de Santé, le Pr Jean-Luc Harousseau, au vu de mon article sur ses conflits d’intérêt, et plus particulièrement les plus de 200.000 euros perçus à titre d’honoraires personnels dans les trois ans précédant sa nomination (et non déclarés dans sa première déclaration d’intérêts). J’essaierai d’évoquer cet aspect lors du colloque.

Inviter les piliers du pseudo-système actuel me semble être une façon d’être récupéré, en tous cas, c’est faire un grand écart entre la théorie et la pratique.  

Cette année je ne (co)animerai pas d’atelier, d’une part parce que j’ai été absente et ne veux pas me greffer tardivement sur le travail de quelqu’un d’autre, ni créer des complications en cas de divergences d’opinion, d’autre part parce que je n’assume pas tous les aspects organisationnels. Mon absence lors de l’édition 2013 était aussi une façon de marquer une distance. Je m’y suis investie, malgré certains problèmes. Mais au final, pourquoi faire l’effort d’y aller alors que mes collègues du groupe Princeps ont invité une plagiaire à faire une contribution, malgré les objections que j’ai soulevées dès que son nom a été prononcé ? J’ai dit alors que ce serait elle ou moi, ce qu’ils n’ont pas pris au sérieux, et j’ai agi en conformité avec mes principes.

Il y a trop de différences entre la théorie et la pratique dans ce groupe, trop de désaccords, d’où ma distance progressive. J’envisage de partir et continuer à travailler sur ces questions comme je le faisais auparavant, en toute liberté. 

J’irai au colloque pour faire deux communications, en particulier celle sur la maltraitance, sujet majeur sur lequel je voudrais sensibiliser. Le titre est « La « maltraitance ordinaire »: tare systémique en santé, source de sous-médicalisation et de surmédicalisation », dans le cadre de l’atelier sur la sous-médicalisation. J’aurais voulu faire l’autre communication sur l’approche et le traitement de l’endométriose, qui illustrent toutes les tares du système de santé français, y compris la surmédicalisation (et aussi la sous-médicalisation, du fait du diagnostic très tardif, etc.). Mais les autres membres du groupe Princeps ont refusé. Alors l’autre communication sera faite dans l’atelier sur « la surmédicalisation hier et ailleurs »: Causes et formes de surmédicalisation et de sous-médicalisation dans le système allemand de santé. Un exemple à suivre, vraiment ?

La « maltraitance ordinaire » par les professionnels de santé est l’un des sujets sur lesquels j’ai travaillé pendant tous ces mois de silence, accumulant des faits, des preuves et des témoignages qui seront exposés dans des articles à venir. Il fallait lancer le sujet aussi dans le contexte de la discussion sur la surmédicalisation et la sous-médicalisation, d’autant que je m’intéresse depuis longtemps aux causes de ces phénomènes (cf. par exemple ma contribution à l’édition 2012 du colloque sur la surmédicalisation). La maltraitance en fait partie, et elle dépasse très largement la relation soignant-soigné à laquelle on la cantonne, ce qui est l’une des façons de la minimiser.

Il faut exposer les composantes de la « maltraitance ordinaire », sortir des préjugés qui limitent les pratiques de maltraitance aux violences essentiellement physiques infligées à des personnes dépendantes, âgées, handicapées. (Nous sommes par ailleurs tous dépendants lorsque nous nous retrouvons cloués à un lit, à un fauteuil, etc.) Maltraitance, c’est aussi la privation de soins, le défaut de soins, d’écoute et de parole; ce sont les mauvais traitements, dans tous les sens du terme, y compris dans le vaste champ de l’erreur médicale, du remplacement du soin humain (le care anglophone) par de la médecine au sens large du terme, réduite à ses dimensions pharmacologique et technique, de nos jours…

Il faut conceptualiser – comprendre et expliquer, selon le couple herméneutique – donner des catégories d’analyse et de réflexion, contribuer à une prise de conscience sur les raisons qui expliquent l’aveuglement sociétal quant aux pratiques de maltraitance, leur permettant de perdurer, entre autres pour maintenir nos illusions et auto-mystifications sur le meilleur système de santé au monde… J’ai déjà eu droit à un certain nombre de critiques, rien que pour vouloir aborder le sujet, de la part de personnes qui ne nient pas le phénomène, mais préfèrent que l’on n’en parle pas, vu les conséquences que cela pourrait avoir et vu le risque d’instrumentalisation. J’ai aussi eu droit à un nouvel acte d’intimidation, dont je parlerai le moment venu. Raison de plus d’en parler…

Elena Pasca

*****************************************

Le groupe Princeps annonce le programme définitif de l’édition 2014 du colloque de Bobigny (qu’il organise avec le soutien logistique du Département de Médecine Générale de la Faculté de médecine de Bobigny, de la Société de Formation Thérapeutique du Généraliste et de l’association Civic Santé). Le colloque aura lieu vendredi 25 avril 2014 de 9h à 17h et samedi 26 avril 2014 de 9h à 13h, à la Faculté de Médecine de Bobigny, UFR Santé Médecine Biologie Humaine, 74 rue Marcel Cachin 93000 Bobigny (entrée du parking – et des piétons – par l’avenue de la Convention) sous le titre

Surmédicalisation, sous-médicalisation, surdiagnostics, surtraitements

L’inscription peut se faire sur place, au tarif de 30 euros ou de 10 euros pour le tarif réduit (exclusivement par chèque à l’ordre de la SFTG, en précisant « Colloque surmédicalisation 25 et 26 avril 2014 »). Les frais incluent le repas de vendredi midi. Pour plus de détails pratiques, voir le blog du groupe Princeps : http://surmedicalisation.fr/

PROGRAMME

Vendredi 25 avril 20149:00 à 13:00

Accueil

Pr Jean-Luc DUMAS, Doyen de la Faculté de Médecine de Bobigny (UFR SMBH)

Conférence introductive :

Pr Jean-Luc HAROUSSEAU, Président de la Haute Autorité de Santé

**

Atelier N° 1 : Etude critique du dépistage des cancers (Animation : Omar BRIXI & Michel THOMAS)

Atelier N° 2 : La sous médicalisation en 2014 (Animation : Florence AMROUCHE)

=============================================

 

Vendredi 25 avril 2014 – 14:00 à 17:00

Conférences introductives :

Dr Patrick BOUET, Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins

Dr Iona HEATH, ancienne Présidente du « Royal College of General Practitioners », Royaume-Uni

Atelier N° 3 : « Hier et ailleurs », la surmédicalisation, les surdiagnostics, les surtraitements  et la sous-médicalisation (Animation : Jean-Claude SALOMON & Omar BRIXI)

Atelier N° 4 : Les surtraitements des grandes pathologies et leur iatrogénie (Animation : François PESTY & Michel DORÉ)

***********************

Samedi 26 avril 2014 – 9:00 à 13:00

Conférence introductive :

Pr Didier SICARD, ancien Président du Comité Consultatif National d’Ethique,

Atelier N° 5 : Etude critique du dépistage des maladies chroniques : la manipulation des normes (Animation : Alain SIARY & Maïlys MICHOT-CASBAS)

Atelier N° 6 : Médicaments essentiels (Animation : Michel THOMAS & Michel DORÉ)

 

==========================================

PRESENTATION DES ATELIERS ET LISTE DES CONTRIBUTEURS

 

Atelier N°1 : Etude critique du dépistage des cancers

Animation : Omar BRIXI; Co-animation : Michel THOMAS

Introduction

Les femmes et les hommes concernés, les professionnels des soins, et les autres acteurs impliqués, sont toujours en attente du débat scientifique et social sur les biens fondés et les limites des stratégies de dépistage, notamment celles liées aux dépistages de masse de certains cancers.

Quels bilans des connaissances faisons-nous ?

Que dire aux femmes au sujet du dépistage du cancer du sein tel qu’il continue à être présenté ?

Que dire et faire des autres dépistages organisés, tel celui du cancer colorectal ?

Et le cancer du col de l’utérus, pourquoi en est on toujours aux programmes expérimentaux ? Pourquoi ne pas dire à l’opinion toutes les études qui invalident la pertinence d’un dépistage de masse du cancer de la prostate, en l’état des connaissances ?

N’y a-t-il pas des dépistages à l’origine de surmédicalisation et d’autres pathologies et situations de sous médicalisation où des dépistages appropriés sont nécessaires et utiles pour les personnes concernées (col de l’utérus, cancers professionnels) ?

Pour ces pathologies et d’autres, nous revisiterons pour chacune d’elle comme pour l’ensemble la pertinence des dépistages pour continuer à alimenter le débat et contribuer à son élargissement. Les contributeurs intéressés sont les bienvenus pour nourrir, faire part et débattre de ces orientations et propositions.

Contributeurs : Jean-Piere Vallée, Alain Siary, Guillaume Grandazzi, Bernard Junod, Yannick Ruelle

**********************************

Atelier N°2 : La sous médicalisation en 2014

Animation : Florence AMROUCHE

Introduction

On ne peut parler de surmédicalisation sans décemment parler de sous médicalisation, dans notre société contemporaine comme dans les pays pauvres.

Celles et ceux qui n’ont pas les moyens ou les ont perdu n’arrivent plus à obtenir la reconnaissance minimale de leurs besoins et de à faire valoir leurs droits, pendant que d’autres « consomment, voire abusent » ou y sont entrainés. Et il y en a d’autres qui ont intérêt à pousser à la surmédicalisation.

Les dernières statistiques de l’INSEE ajoutent le retour de la pauvreté aux données déjà connues sur les exclusions sociales, la précarité et les inégalités, et cela dans un pays riche.

Mais que veut dire sous-médicalisation ? Renoncement aux soins, difficultés d’accès, ou usage partiel des droits et des services….Nous entendre sur cet aspect dans nos sociétés comme dans celles qui sont privées de ressources et du minimum vital, est le premier objectif de notre atelier.

En comprendre non seulement les manifestations mais surtout les déterminants et les évolutions, est le second objectif.

Clarifier si possible les liens entre sur et sous médicalisation est notre troisième objectif.

Le « trop » est-il relié au « pas assez » ? où l’un et l’autre sont des facettes différentes des mêmes travers, dérives ou tendances : soins inappropriés aux besoins réels de la population, médicalisation excessive, logiques marchandes dominantes.

C’est autour de ces trois objectifs et d’investigations croisées que nous appelons à des contributions et des participations pour faire vivre l’atelier qui vous est proposé.

Contributeurs : Florence Amrouche, Elena Pasca, Mathieu et Sara Zeggai.

********************************************

Atelier N°3 : Hier et ailleurs (La surmédicalisation, les surdiagnostics, les surtraitements et la sous-médicalisation)

Animation : Jean-Claude SALOMON ; Co-animation : Omar BRIXI

Introduction

Les medias commencent à faire une place à la surmédicalisation, aux surdiagnostics, et aux surtraitements. Ceci est vrai dans les pays développés, mais inégalement. Les pays pauvres ne sont pas épargnés. Partout ces phénomènes sont associés à la sous-médicalisation, dont les inégalités de santé sont l’expression la plus choquante. Est-il possible d’aborder scientifiquement ces problèmes avec le souci dominant de servir le bien commun, de préserver la santé individuelle et publique, de dépasser la dénonciation documentée.

Knock a été écrit par Jules Romain en 1923. Y sont décrits les surtraitements et le comportement manipulateur et mercantile d’un médecin. Depuis, le marketing intensif des produits de santé, le déplacement continu des frontières entre normal et pathologique et le mythe de la santé parfaite ont envahi par la culture mondialisée toutes les couches sociales des pays riches, émergents ou pauvres. Pourra-t-on structurer à l’échelle mondiale l’effort vers l’équilibre au bénéfice absolu des patients et de la société ? Nos réponses ici et maintenant doivent s’appuyer sur ce qui s’est passé hier et ailleurs.

Contributeurs : Iona Heath, Elena Pasca, Luc Perino, Jean-François Mazoyer.

****************************************

Atelier N°4 : Les surtraitements des grandes pathologies et leur iatrogénie

Animation : François PESTY ; Co-animation : Michel DORÉ

Introduction

Cet atelier se propose d’aborder l’iatrogénie des surtraitements les plus fréquents. Que ceux-ci soient ou non liés à un surdiagnostic. La liste qui suit n’est ni limitative, ni exhaustive, et vise simplement à illustrer des situations cliniques qui pourront s’inviter aux débats. Le sujet ne se restreint bien évidement pas au seul médicament…

Citons pêle-mêle : La chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie des cancers surdiagnostiqués (sein, prostate, thyroïde, rein…) ou métastasés ; Les prescriptions inappropriées chez le sujet âgé ; La préférence donnée aux stents pour la revascularisation, dont les stents « actifs », sur le pontage ; L’antibiothérapie non justifiée (multiples exemples) ; Le surtraitement par corticoïdes inhalés des BPCO qui conduit à des pneumonies ; Le traitement d’utilité non démontrée de l’hypertension légère ou « blouse blanche » et des cas pas si rares que cela d’angiœdème d’évolution parfois fatale, un effet indésirable grave observé avec les inhibiteurs de l’enzyme de conversion…

Contributeurs: Jacques Birgé, Jean-Louis Koeck, Cosmin Sébastien Voican, I. Debrix, P. Guérin, Voix médicales, Menendez.

*********************************************

Atelier N°5 : Etude critique du dépistage des maladies chroniques : la manipulation des normes

Animation : Alain SIARY; Co-animation : Maïlys MICHOT-CASBAS

Introduction

En modifiant de façon arbitraire les normes qui définissent les seuils à partir desquels on va diagnostiquer une maladie chronique pour laquelle un traitement sera indiqué, les autorités sanitaires ou les experts qui ont dans la majorité des cas des liens d’intérêts avec les industries pharmaceutiques concernées, augmentent en un clin d’œil le nombre de personnes considérées comme malades .

Par ailleurs cette modification des normes permet la confusion entre maladie et facteur de risque, ce qui implique un large éventail d’indications non prouvées de traitements pharmacologiques.

Enfin associée à ces 2 dérives, la promotion de « calculateurs de facteurs de risque » particulièrement en pathologie cardiovasculaire permet d’inclure la quasi-totalité des personnes de plus de 50 ans, couronnant ainsi une entreprise de surmédicalisation étendue à toute une population.

Nous verrons à travers plusieurs exemples (hypertension artérielle, diabète, dyslipidémie, maladie d’Alzheimer, spondylarthrite ankylosante etc.) comment ce triple processus se met en place depuis plusieurs années.

Contributeurs: Pierre Gallois, Christophe De Brouwer, Véronique Guienne, Mathieu Yver.

**********************************************

Atelier N°6 : Médicaments essentiels

Animation : Michel THOMAS; Co-animation : Michel DORÉ

Introduction

Qu’est-ce qu’une liste de médicaments essentiels en France en 2014 ? La déclinaison simple de la liste OMS mise à jour en 2011 ? ou de celle produite en 2008 quasi clandestinement par l’AFSSAPS ? Ou des listes comme celles des médicaments « admis » dans les grands hôpitaux, celles mises au point pour les pensionnaires de certaines EHPAD, ou pour les dispensaires de Médecins du Monde ? Où en est la démarche initiée par 10 internistes de la Société Française de Médecine Interne (SNFMI) et 14 généralistes du Collège des Généralistes Enseignants (CNGE) ? Le dé-prescription nécessaire des médicaments inutiles, en particulier chez la personne âgée en serait-t-elle facilitée? Tous ces aspects, et d’autres, seront discutés lors de cet atelier. Espérons qu’à l’instar de la Suède, notre pays pourra disposer bientôt d’une liste officiellement reconnue et promue.

Contributeurs: Michel Thomas, Johanne Poisson, Cam Anh Khau, E. Breuvard & S. Berthier.

========================================

Le groupe d’études Princeps est constitué de :

Dr Jean-Claude SALOMON, ancien chercheur au CNRS en immunologie du cancer ; Pr Michel THOMAS, interniste, ancien chef de service ; Dr Omar BRIXI, enseignant et consultant en santé publique ; Dr François PESTY, pharmacien et consultant, Elena PASCA, philosophe sociale, animatrice du blog Pharmacritique ; Florence AMROUCHE, mandataire judiciaire à la protection des personnes vulnérables. La SFTG est représentée par le Dr Alain SIARY, médecin généraliste, enseignant en médecine générale. La Faculté de Médecine de Bobigny est représentée par le Dr Michel DORÉ, directeur du département de Médecine générale. L’Association Civic Santé est représentée par Dr Maïlys MICHOT-CASBAS, angiologue, praticien hospitalier.

Les actes du Colloque 2014 seront publiés, comme les années précédentes, sur le blog http://surmedicalisation.fr/

3 réflexions au sujet de “Surmédicalisation, sous-médicalisation, surdiagnostics, surtraitements: programme du 3ème colloque de Bobigny (25 et 26 avril 2014)”

  1. ensemblepourunesantesolidaire
    un site qui fait scandaleusement la promotion du dépistage du cancer du sein par les mammographies systématiques. Tout est faux dans leur argumentaire… Lire l’article indépendant dans cochrane en français, repris par Que choisir en début d’année…
    Également la promotion du régime Dukan dont les méfaits sont bien connus maintenant.
    peut-être un site à ne plus référencer dans vos liens intéressants au vu de leurs nouveaux articles…
    veuillez m’excuser pour cette intrusion
    lucien

    J’aime

  2. « ensemblepourunesantesolidaire » était un site ouvert par Bruno Pascal Chevalier, malade du sida et décédé depuis quelques année. Bruno-Pascal se battait contre les franchises. J’avais adhéré à son site et je l’avais dans mes contacts. Son dernier mail date d’août 2010.
    Depuis, je me souviens être retournée sur ce site afin de voir si quelqu’un d’autre avait pris la relève de son travail et être tombée sur ce site de marketing. J’en ai été scandalisée et ai dit ce que j’en pensais en passant par la fonction « Contact. »
    Evidemment, je n’ai jamais eu de réponse, et je l’ai oublié.
    Je peux me tromper, mais il me semble que ce site est peu connu (pas ouvert aux commentaires), mais que quelqu’un a profité d’en garder le nom pour attirer « le passant. »
    Actuellement, il fait la pub pour le Xenical pour perdre du poids, aussi bien que les conseils bancaires, en passant par les conseils en matelas ou en friteuse, sans oublier le lavage du linge. Un véritable fourre-tout !
    Au niveau des médicaments, le site nous renvoie sur un autre site, aussi anonyme, vendant mes médicaments sans ordonnances et des fiches de lecture pour « connaître » notre maladie et acheter le bon médicament :
    https://lebonmedicament.org/
    Merci à Lucien de l’avoir signalé car je n’y avais pas pensé.

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s