Affaire des héparines frelatées : scandale de santé publique, lanceur d’alerte viré, discrimination entre patients et distorsion de concurrence

Texte retiré le 27 novembre 2012 (fin de mon soutien à Jacques Poirier).

Explication sur cette page:

http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2012/06/20/heparines-lettre-de-jacques-poirier-a-la-ministre-de-la-sant.html

8 réflexions au sujet de “Affaire des héparines frelatées : scandale de santé publique, lanceur d’alerte viré, discrimination entre patients et distorsion de concurrence”

  1. Quand on voit que l’auteur se fait passer pour un scientifique, on ne peut qu’être rassuré.
    Comme il écrit deux ou trois mots les uns au bout des autres , il peut aussi se prétendre écrivain

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  2. Bonjour,
    A NP: je crois que nous sommes loin d’avoir atteint le fond… Même moi, sur ce modeste blog, ai de quoi écrire sur des dizaines de médicaments dangereux et inutiles et sur des méthodes de l’industrie pharmaceutique qui dépassent l’imagination d’un paranoïaque…
    Jean Lucien,
    je ne sais pas quels intérêts vous représentez, mais, avec l’expérience, je repère de loin ceux qui veulent discréditer l’auteur parce que le message qu’il porte est préjudiciable aux intérêts commerciaux des industriels et de ceux qui en dépendent…
    Je vois beaucoup de messages publicitaires, (trop) bien écrits, trop soignés – habituellement, ce sont les victimes qui prennent le temps d’écrire en détail; un long commentaire, dans un langage châtié, pour raconter une histoire faite pour vanter les mérites d’un médicament est louche…
    Ou alors, à l’autre extrême, ce sont des messages comme les vôtres, haineux et pensant jeter le discrédit sur l’auteur du fait de son anonymat…
    En insultant un auteur que j’ai invité sur Pharmacritique, c’est moi que vous insultez. Parce que je ne fais pas n’importe quoi et, n’ayant rien à vendre, je n’invite pas non plus n’importe qui, mais des personnes que je connais, dont je connais les compétences et dont la motivation n’a rien de commercial, mais au contraire, tout du devoir citoyen, de l’inquiétude pour notre prochain, pour qu’il ne soit pas victime d’une énième catastrophe sanitaire…
    Les articles sont faits justement pour que les lecteurs comprennent les messages comme les vôtres – ou comme l’autre extrême publicitaire – pour ce qu’ils sont: nuls car ne contenant aucune argumentation, rien qui permettrait de réfléchir sur la base d’arguments solides car référencés, sourcés…
    Il faut que nous, usagers comme professionnels de santé, apprenions à former puis exercer notre esprit critique, qui passe aussi par le rejet des pseudo-discours haineux comme les vôtres.
    Sachez que, conformément à la politique du blog, désormais soit vous exprimez des critiques argumentées dans un langage décent, soit j’efface vos commentaires, bannis votre IP et le signale comme spam.
    Vous avez assez pollué le débat. Et puis, quel courage de critiquer l’anonymat de quelqu’un en restant soi-même anonyme!
    Bien à vous,
    Elena / Pharmacritique

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  3. Je me pose la question suivante : pourquoi dans le chapitre « Pour en savoir plus » la question « Pour comprendre ce qu’il en est des héparines chinoises » est reliée pratiquement qu’à des références issues de la firme « ID Biotech » ? Cela ne trahit pas quelques intérêts ? L’affaire opposant Jacques Poirier à Sanofi-Aventis est-elle celle d’un chevalier blanc contre un dragon ? Pas d’intérêts personnels de Jacques Poirier dans cette affaire ?

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  4. A Questions:
    Le point de vue de Pharmacritique, « éditeur » de l’article:
    Je vous assure que si demain Sanofi-Aventis publie sur son site des articles tels que ceux publiés sur le site de Biotech, je les cite illico presto! Et j’imagine que l’auteur de l’article ferait de même.
    Il en va de même pour tout laboratoire qui se mettrait à publier des articles posant de vraies questions sur des médicaments, sur la recherche médicale, la formation médicale continue, l’information santé. je vois dans mes statistiques que Pharmacritique est régulièrement lu par des gens des laboratoires. Qui sait, ça pourrait leur donner des idées?
    Je serai la première à donner les liens.
    N’hésitez pas à me signaler si jamais cela arrive… je ne sais pas moi, un article de Christian Lajoux dénonçant le pantouflage, dénonçant l’absence de contrôle (par les tests vraiment performants, qui existent et qu’ils ont par ailleurs financés…) de la pureté des héparines dans les usines de Sanofi-Aventis, mise à part celles qui travaillent pour les Américains…
    Car – et ce sera détaillé dans un article à venir – le même Sanofi-Aventis procède différemment lorsqu’il s’agit de produire le même médicament (Lovenox: énoxaparine) pour les Américains.
    Ceux-ci ont clairement exigé des héparines sans aucun risque, et s’approvisionnent en Lovenox de Sanofi produit… uniquement dans des usines françaises (Valori 5 en Bretagne, par exemple) et espagnoles, qui appliquent toutes, sans exception, le test IDR (immunodiffusion radiale), mis au point par Didier Levieux, à la demande de Jacques Poirier, alors DG de Aventis Pharma et responsable de la sécurité des matières premières biologiques.
    Alors à quand un article de Chris Viehbacher ou de Jean-François Dehecq (grand ami de Sarkozy, comme l’était Servier aussi…) dénonçant cette discrimination des patients français, qui n’ont pas droit à la même sécurité? On s’en fout si d’aventure, les héparines bovines mélangées en Chine à celles porcines, insuffisantes même là-bas, sont porteuses du prion, par exemple.
    LES PORCS FRANCAS, SANOFI LES UTILISE – APRES LES AVOIR TESTES TOUS PAR IDR, BIEN ENTENDU – POUR LE LOVENOX VENDU AUX ETATS-UNIS, ALORS QUE POUR NOUS AUTRES, USAGERS FRANCAIS, SANOFI VA S’APPROVISIONNER EN CHINE…
    Pourquoi cette différence? Parce la FDA exige le risque zéro. Pas l’AFSSAPS. Je l’ai souvent dit (et prouvé): en France, on n’exige rien des labos, donc on n’a rien.
    ***
    Quelle preuve de transparence si Christian Lajoux, Chris Viehbacher ou Jean-François Dehecq nous disaient cela eux-mêmes, non?
    Ce serait un plaisir de les citer, de donner le lien…
    ***
    En attendant, pourquoi n’allez vous pas écrire à Sanofi-Aventis pour lui demander de publier des articles sérieux à ce sujet, allant au-delà de la rhétorique « circulez, il n’y a rien à voir », puisque les experts (payés par le même Sanofi) vous le disent…
    Bien à vous,
    Elena Pasca / Pharmacritique

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  5. Bonjour,
    Comment ne pas être écœurée à la lecture de toutes ces pratiques des laboratoires qui n’ont comme intérêt que la santé financière de leurs actionnaires sans imaginer un seul moment, ce que peux ressentir une maman qui chaque jour, depuis maintenant bientôt deux mois, injecte deux fois par jour des doses curatives de Lovenox à son petit garçon qui fêtera ses six ans dans quelques jours.
    Celui-ci, suite à trois embolisations cérébrales réussies, voit le risque hémorragique lié à sa maladie rare disparaitre pour peut être s’entendre annoncer d’ici quelques années que son cerveau présente une nouvelle problématique liée au traitement reçu à la suite de ses embolisations.
    Au détour d’un article « les scientifiques se rebiffent » paru dans la revue gratuite de janvier 2011 et distribuée par le réseau Biocoop, j’ai commencé à rechercher sur le net les informations relatives au lanceur d’alerte Jacques Poirier.
    La lecture que je viens de faire de votre blog me conforte dans mon sentiment de suspicion et de révolte que je ressens chaque jour lorsque j’inocule à mon enfant ses 2500ml de Lovenox.
    J’ai tenté d’alerter le service spécialisé qui suit mon enfant dans un des hôpitaux de Paris, jusqu’à ce jour, il semble que les médecins spécialistes hématologues ainsi que le médecin neuroradioloque qui suivent mon enfant à distance du fait de notre domicile provincial, n »aient pas pris pris une réelle mesure que l’utilisation de l’anticoagulant Lovenox comporte un risque substantiel.
    Je me suis d’ailleurs entendue dire que les hôpitaux de Paris utilisent actuellement le Lovenox DONC, il n’y a donc aucun risque …
    Je reste perplexe devant le manque de sens critique de nos soignants et suis interloquée devant leur manque d’informations et de réactions face aux risques réels dénoncés au départ par Jacques Poirier, d’autant que précédemment a déjà été révélé le scandale de l’hormone de croissance qui était là aussi cautionnée sans réserve par les hôpitaux de Paris.
    Pour ce qui nous concerne, dès notre retour à notre domicile mi décembre 2010, notre médecin traitant homéopathe, acuponcteur s’était déjà questionnée sur la possibilité d’utiliser un anticoagulant oral. Il semble qu’a l’heure actuelle, les enfants nécessitant des traitements d’anticoagulants ne puissent pas recevoir ce genre de protocole car il est plus difficile d’adapter et stabiliser le taux recherché compte tenu de leur poids, leurs risques infectieux ainsi que l’interaction de l’alimentation avec la vitamine K. A vrai dire, il semble que l’expérimentation sur des enfants n’aient jamais encore été tentée.
    Quoi qu’il en soit, il est certain que l’héparine rapporte sans commune mesure des sommes colossales au laboratoires Sanofi Aventis à raison de 43.94€ la boite de 6 donc ,pour ce qui nous concerne pas loin des 15€par jour.
    Aujourd’hui, j’attends avec impatience qu’un contrôle IRM se fasse d’ici une quinzaine de jours pour voir si le remodelage cérébral chez mon enfant pourra permettre de tenter l’expérience des anticoagulants oraux qui lui feront courir certes un risque éventuel thrombotique à court terme mais qui une fois la période nécessaire terminée à savoir d’ici juin 2011 alors il n’y aura plus à craindre de risque à moyen et long terme.
    Cela dit, le doute subsistera de savoir si pendant toute la durée de son traitement sous héparine, il n’aura pas reçu en « cadeau » de la part du laboratoire Sanofi Aventis un Prion dormant qui se manifestera à son heure.

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  6. Merci de faire votre devoir civique en dévoilant la face cachée de notre monde tournée vers le profit. C’est grâce à des actions comme celle-ci que nous pourrons aller vers un monde meilleur. Moi, je ne fais que transmettre au personnes que je connais votre lien, mais c’est mieux que rien…

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  7. Bonjour,
    Je viens de perdre, ma mère qui est décédée à l’hôpital suite à un surdosage d’héparine, décès qui n’a rien à voir avec l’hospitalisation originel, « l’héparine à tué votre mère » dixit l’interne qui lui a administré . N’importe qui penserait à une erreur médical ?
    Mais pour le corps médicale c’est  » un facteur de risque, on compte les morts » ça c’était le cardiologue .
    C’est en faisant des recherches sur cette molécule, que je suis tombé sur ce blog … Comment dire je suis horrifié
    Non seulement je découvre qu’ en 2008, une alerte à été lancé par les USA sur le risque de décès suite à un surdosage d’héparine clinique, alerte accompagné d’un nouveaux protocole de posologie beaucoup plus prudente à exercer ( alerte et nouvelle posologie non suivi en France bien sur )
    Que la neutralisation de l’héparine en cas de surdosage est possible par la protamine, or elle était en soins intensif …, à 14 heure 30 elle est en surdosage, et décédée à 0h20 sans n’avoir reçût aucune protamine
    Mais en plus d’après ce blog, l’héparine administré et prohibée, ce même devant les lois françaises et provoquerait à plus long termes une encéphalite spongiforme, c’est scandaleux !!!!!! En gros j’ai perdu ma mère pour qu’aventis puisse se faire 3 milliards de chiffres d’affaire par ans ???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

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