Vaccination grippe A H1N1: consentement éclairé ou propagande ?

Par Annick vaccination grippe A.jpg

D’abord plantons le décor : je suis médecin libéral, gynécologue pour être exacte, et j’ai un fils asthmatique… Vous imaginez sans peine que la grippe et sa vaccination, j’y réfléchis, et ce, chaque année, puisque mon petit bonhomme reçoit à l’automne un bon pour la vaccination contre la grippe saisonnière.

Chaque année, le bon passe à la poubelle.

On estime qu’une personne développe une grippe tous les 15 à 20 ans.

La grippe est dans la majorité des cas une maladie bénigne dont la guérison est le plus souvent complète et sans séquelles. Mon fils souffre d’un asthme très modéré, et le rapport bénéfice / risque du vaccin ne m’a, jusque-là, pas incitée à la vaccination systématique.

Attention : mes décisions n’engagent que moi, et chaque situation étant différente, je n’encourage ici personne à en faire autant.

Cette année, mon fils reçoit deux bons : H1N1 et la grippe saisonnière (donc trois injections et trois fois plus de risques d’éventuels effets secondaires). Les deux bons passent à la poubelle ; ces grippes ne semblent pas plus dangereuses l’une que l’autre.

Cette année, pour la première fois, je reçois également un bon en tant que professionnelle de santé.

Première constatation : la docteure et le patient reçoivent la même lettre… Alors je lis, et j’épluche, je décortique, bref, j’étudie le texte de Madame la Ministre de la Santé et des Sports.

(Le texte respecte la case de la lettre ; ce qui est en gras l’est sur le document. En italique figurent mes remarques et mes réflexions de citoyenne et de médecin « de base »)

Je n’ai pas la prétention d’apporter une expertise médicale ou scientifique, mais de prendre un peu de recul face à cette campagne de vaccination dans laquelle sont brandis tour à tours les menaces, les propos apocalyptiques, les suppliques, les appels au civismes, mais aucun argument scientifique.

J’avais été choquée par la campagne publicitaire pour le vaccin HPV [Gardasil] que je trouvais particulièrement déloyale (dire à une mère qu’elle sera une mauvaise mère si elle ne fait pas vacciner sa fille ne relève pas du propos scientifique, mais de la menace et de la culpabilisation), et par la présence du laboratoire concerné qui me rendait à l’époque visite une ou deux fois par mois.

Cette nouvelle campagne de vaccination, faisant une fois de plus appel à la passion et non à la raison, m’incitait à la prudence.

J’en viens à ma lecture du textes accompagnant les bons.

En haut à droite : « stop aux virus de la grippe ».  Pourquoi « aux », pourquoi ce pluriel ? Au milieu, Marianne, avec « Liberté. Egalité. Fraternité », «  République Française ».

« Nous sommes confrontés, depuis le printemps dernier au développement d’une pandémie grippale causée par le nouveau virus A (H1N1). »

Dans plusieurs articles, nous avons vu que le terme de pandémie avait été modifié en début d’année par l’OMS et ne tient plus compte du nombre de cas graves ou de décès.

On pourrait donc également dire qu’il y a une pandémie de rhumes chaque année.


« Pourquoi vous faire vacciner ?

Liée à un virus très contagieux, cette pandémie va probablement toucher beaucoup d’entre nous et aura des conséquences graves chez certaines personnes. »

On pourrait écrire exactement la même phrase concernant la grippe saisonnière, et ce, chaque année : chaque année il y a des décès imputables à la grippe ou à ses complications, mais nous n’en sommes pas informés avec autant d’application.

La contagiosité de ce virus n’est pas aussi importante qu’il est indiqué (bien que le terme « très contagieux » soit peu quantifiable) : la maladie se serait répandue comme une traînée de poudre si c’était le cas.

Les termes « beaucoup » et « certaines » laissent planer un flou artistique. L’hémisphère sud sort de l’hiver, et on doit pouvoir évaluer les risques avec beaucoup plus de précision que cela.

Où trouver les chiffres de la mortalité et de la morbidité de cette grippe, et comment faire la part des choses entre la grippe A et la grippe saisonnière ? Comment comparer la mortalité de cette année avec celle de l’année dernière ?

Sur le site du ministère de la santé, la partie accessible au grand public est alarmiste : fin novembre, « la circulation du virus A s’accélère », on y fait état de « 68 décès depuis le début de l’épidémie, dont 6 sans facteur de risque connu », mais en aucun cas de comparaison par rapport à l’an dernier lors de l’épidémie annuelle de grippe saisonnière.

Sur le site dédié aux professionnels : aucun chiffre, mais des conseils pour organiser son cabinet, des affiches à placarder en salle d’attente.

Je n’ai donc aucune référence me permettant de vérifier la gravité de cette pandémie.

De plus, je me pose la question : « pourquoi est-ce seulement maintenant que je devrais me faire vacciner, et pas les années précédentes ? » Qu’a donc de particulier cette grippe pour que nos têtes pendantes nous incitent avec autant d’insistance à nous faire vacciner ? Où est la bibliographie ? Comment vais-je pouvoir convaincre les patientes qui me font confiance de se faire vacciner avec des données aussi floues que « beaucoup » et « certaines » ?


« Pour vous protéger, mais aussi pour protéger vos proches qui sont peut-être fragiles, le gouvernement, sur recommandation scientifique, vous propose de vous faire vacciner contre le virus A(H1N1). Cette vaccination est particulièrement importante si vous êtes amenés à être en contact avec des personnes fragiles, des jeunes enfants ou des femmes
enceintes
. »

Autrement dit, si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour votre entourage. Etonnant que, dans une civilisation dans laquelle c’est l’individualisme qui prime, on nous parle de vaccination altruiste, procédé de manipulation qui consiste à donner mauvaise conscience aux plus réticents (et largement utilisé pour culpabiliser les mères qui ne voulaient pas vacciner leurs filles contre les virus HPV.)

Quel médecin irresponsable je suis en n’étant pas vaccinée… et quel mauvais ministre de ne pas avoir réalisé plus tôt qu’il était plus qu’indispensable de vacciner tout le personnel médical qui, comme chacun sait, est un vecteur de maladies (Pierre Desproges le disait : Mieux vaut ne pas s’approcher trop près d’un cancérologue.)

L’argument n’est pas sérieux !

« La qualité, la sécurité et l’efficacité des vaccins utilisés ont fait l’objet d’une évaluation rigoureuse de la part des autorités sanitaires, dans le cadre des autorisations de mise sur le marché »

C’est sans doute pour cette raison que l’état a déchargé les laboratoires de leur responsabilité en cas d’accidents imputables aux vaccins.

C’est également probablement pour cette raison que les autorisations de mise sur le marché ont été délivrées alors que les vaccins n’étaient pas encore prêts.

Les études d’innocuité portent sur un nombre très insuffisant de sujets. Seule la pharmacovigilance permettra de conclure… mais pour les victimes des effets secondaires, il sera trop tard.

De quelles données les autorités sanitaires disposaient-elles pour faire ces évaluations ? De celles fournies par les laboratoires ?


« Votre médecin traitant peut vous conseiller sur cette vaccination. Vous trouverez également des informations sur le site : www.pandemie-grippale.gouv.fr . »

Alors là, ça tombe mal : mon médecin traitant ne me conseille pas de me vacciner… il ne reçoit pas les labos et lit la revue Prescrire. Et en plus, le vilain, il ne se vaccinera pas et répandra la grippe A à tous les patients inconscients qui lui font confiance.

C’est la stratégie de la peur. L’opinion est alors aisément manipulable : lorsque les premiers décès ont été rapportés (en particulier celui d’un enfant), les centres de vaccination se sont remplis alors qu’ils étaient jusque là très peu fréquentés. La peur abolit les mécanismes de la réflexion ; elle supprime le sens critique, et c’est celui qui fait preuve d’autorité (avec les moyens médiatiques qui vont avec) qui a raison, et que l’on va croire aveuglément.

Pourquoi le ministère ne me donne pas directement l’adresse du site dédié aux professionnels ? Suis-je censée perdre mon esprit critique devant H1N1 ?

 

« Comment vous faire vacciner ?

Vous pouvez vous faire vacciner sans rendez-vous, de préférence dans les 10 jours, dans le(s) centre(s) de vaccination indiqué(s) dans ce courrier, munis de cette lettre et d’une pièce justifiant votre identité.

Une notice d’information et un questionnaire médical vous seront remis au centre de vaccination.

Le respect de ces indications est très important pour le bon déroulement de cette campagne de vaccination.

Les gestes de chacun font la santé de tous. »

Signature de Roselyne Bachelot-Narquin

Ministre de la Santé et des Sports

« Vous trouverez ci-dessous l’adresse du (des) centre(s) de vaccination proche(s) de votre domicile… » (A 25 km de chez moi… sans transport collectif possible… qu’en penserait le ministre de l’écologie ?)

 

Je me retrouve face aux incohérences de cette campagne pour la vaccination :

  • Une Autorisation de mise sur le marché anticipant la mise au point du vaccin,
  • Des laboratoires qui ne seront pas inquiétés en cas d’effets secondaire de la vaccination,
  • Une campagne de propagande basée sur la peur (les propos de la ministre de la santé « si les gens ne se font pas vacciner, il va y avoir des morts » au journal de 20 h sont inadmissibles, et ne sont en aucun cas un argument sérieux pour se faire vacciner.)
  • Aucune communication à l’intention des professionnels sur l’étendue de la pandémie ; les seules données du ministère sont disponibles sur le site sus-cité, avec des affirmations équivoques : ainsi « 730 000 consultations pour infection respiratoire aiguë liée à la grippe A (H1N1) » signifie-t-il 730 000 cas de grippe A (H1N1) documentée ou que 730 000 personnes ont consulté en indiquant qu’ils avaient la grippe ?… « 22 nouveaux décès liés au virus A (H1N1) ». Donc tous ces décès seraient dus aux complications de la grippe A (H1N1), et aucun aux complications des traitements ? Tout y est mélangé pour laisser penser que nous sommes face à une catastrophe sanitaire.
  • Sur le site de l’Institut de veille sanitaire, ce n’est pas plus précis : « L’InVS précise que ce bilan englobe l’ensemble des décès notifiés (cas confirmés et cas probables). Cas probable : forme clinique grave sans autre étiologie identifiée, dont le tableau clinique et l’ensemble des renseignements fournis au médecin évoquent le diagnostic de grippe même si la confirmation biologique n’a pu être obtenue. » Là non plus, on ne parle pas des éventuelles complications des traitements.
  • Tout devrait être fait pour apaiser les esprits, et permettre à chaque citoyen de faire le choix de la vaccination ou de la non vaccination avec une certaine sérénité. Il n’en est rien. Hors du vaccin, point de salut !
  • Il apparaît que ce virus n’est pas plus dangereux que ceux que l’on retrouve ces dernières années dans les épidémies saisonnières. Alors pourquoi ce soudain empressement à vacciner les professionnels de santé, pourquoi maintenant, en 2009, et pas les années précédentes ?
  • Il y a cette année une grande absente : la grippe saisonnière. Personne n’en parle, à croire que, comme le nuage de Tchernobyl, elle va s’arrêter à la frontière pour laisser la place à H1N1.
  • Je garde en mémoire les cas de sclérose en plaque qui se sont déclarés après que la vaccination contre l’hépatite B est devenue obligatoire, les rapports des uns et des autres se contredisant, pour finalement conclure à l’innocuité du vaccin, alors que les auteurs de ces textes n’ont pas fait de déclaration affirmant qu’ils n’avaient aucun conflit d’intérêt.

Il m’est donc impossible dans l’état actuel des choses de conseiller, avec des arguments solides, à qui que ce soit de se faire vacciner les yeux fermés.

Je pourrais le faire, en me disant que je ne prends alors aucun risque : s’il y a des effets secondaires à la vaccination, je ne serais aucunement responsable !

Je n’ai reçu ou entendu que des injonctions, des conseils bienveillants, des déclarations affolantes, mais rien de scientifique, rien qui me permette de faire correctement mon travail de médecin : soigner en étant persuadée de ne pas nuire à ceux qui m’accordent leur confiance.

Pour terminer, j’ai écouté Mme Bachelot ce matin, sur France Inter. Je résumerai ses propos de la façon suivante : il faut se faire vacciner rapidement car avec les week-end (de trois jours) de Noël et du jour de l’an, les services hospitaliers vont être en sous-effectif, et ne seront pas capables d’accueillir les malades de la grippe…  A force de « fermer des lits », l’hôpital se trouve en permanence au bord de l’indigestion de malades.

Encore un appel au civisme, et pas au cerveau… à croire que nous n’en avons plus.

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64 réflexions au sujet de “Vaccination grippe A H1N1: consentement éclairé ou propagande ?”

  1. Bonjour,
    Je suis médecin généraliste, ne suis pas vacciné, ne vaccinerai pas et déconseille à mes patients de l’être. Pourtant je suis totalement convaincu que les antibiotiques et les vaccins sont les progrès médicaux les plus importants du 20 ème siècle. Toute décision médicale cependant doit peser le pour et le contre de chaque action.
    D’une part le virus : une épidémie insignifiante, sans doute la plus faible en nombre de toutes celles que j’ai observées depuis mon installation en 1981 et cette opinion est corroborée par tous les confrères avec qui je suis en relations ; une épidémie qui est terminée ou en bonne voie de s’achever, l’hypothèse d’un deuxième pic jamais observé dans l’autre hémisphère devant être mise au rang des fantasmes de prétendus experts ; une épidémie (pardon aux victimes) qui sera très probablement la moins meurtrière des cinquante dernières années.
    D’autre part les vaccins : élaborés à la hâte, sans les précautions d’usage, avec des méthodes nouvelles ou douteuses ; je ne suis pas assez qualifié en biologie pour évaluer le risqe d’une production à partir de cellules cancéreuses (Novartis) ou le non fractionnement après inactivation chimique (Baxter) mais je suis en droit de me méfier ; des vaccins aux effets secondaires inhabiuels comparés à ceux du vaccin saisonnier, en tout cas dans mon expérience personnelle de consultation ; des vaccins dont l’efficacité est incertaine, faut-il rappeler que 800000 doses du Pasteur viennent d’être rappelées par le laboratoire français aux Etats-Unis pour cause de non efficacité ?
    La balance bénéfice-risque m’apparaît clairement négative.
    C’est une bonne occasion de rappeler que la parole d’expert est le plus faible niveau de preuve en médecine. Que ce soit sur le Sida, la grippe aviaire ou maintenant la porcine, les experts se sont totalement déconsidérés. C’est la leçon la plus importante à retenir.

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  2. Bonjour
    En particulier à Gyuran…
    Le Pr flahault ayant fermé son prétoir, je me permet de déposer ici un pb qui me parait singulier.
    L’Angleterre nous annonce un grand nombre de grippés.
    Comment cette nation qui ne consacre pratiquement aucun fond à sa médecine peut être aussi prolixe dans ce domaine sans intérêt éconimique( mais non je me trompe j’oubli gsk) Ha , c’est donc cela la raison de cette alerte de 24 morts en un mois, allons, en france pays équivalent, il y a entre 1000 et 4000 morts chaque année avec un virus classique, les données nous montre que la grippe est vite retombée dans le sud, on peut donc supposé un maximum de 200 morts en UK
    et encore je ne dis rien sur les tests. Quel virus ? grippe ou pas ?
    le reflexe est tenace, c’est une grippe ! avez vous un test pour affirmer cela ?
    oui on a une statistique!
    je demande à voir. on y trouvera La B et le vrs pour les enfants et des surinfections bactériennes non dignostiquées. je parie ma chemise !
    KP

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  3. Bonjour
    J’aimerai donner mon avis sur ce site :
    Il ne faut pas avoir peur de se faire vacciner si on en a besoin, cela serait une grande bêtise, le vaccin est infiniment moins dangereux que le virus pour les gens fragiles. Et le vaccin 2010/2011 est identique à 2007/2008 en terme de fabrication.
    Il est trés grave de faire croire qu’une personne à risque ne doit pas se faire vacciner, voir même, je pense (y compris les medecins généralistes) que les gens qui affirme le contraire devraient être poursuivis en justice et mis en prison pour non assistance en personne en danger !
    KP

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  4. Bonjour Kp content de vous retrouver après le break imposé par Flahault. Seriez vous devenu un agent de la task force 😉 ?
    Pour ceux qui ne connaissent pas il s’agissait d’une proposition de loi afin de surveiller et intervenir sur le net . Non ce n’est pas un joke j ‘ai qq part dans mes notes le texte mais pour le retrouver….
    En tout cas pas de 2° vagues H1N1NV 2009 en vue et je vous renvoie comme me l’a fait remarqué bernard Guennebaud vers les derniers rapports grog et invs où on voit la propagande encore en action; Je vous livre par copier coller son texte :
    «  »Quand les grogs prennent leurs désirs pour la réalité :
    Grogs :
    « Les trois types de virus A(H1N1)2009, A(H3N2) et B continuent de co-circuler, mais le virus grippal A(H1N1)2009 semble devenir majoritaire. »
    Sauf que, selon leurs propres prélèvements le type B a plus progressé que le H1N1 entre la semaine 51 et 52 !
    Quant à l’InVS elle se contente d’écrire :
    « Tendance à la hausse de la proportion du virus A(H1N1)V dans les prélèvements effectués en population générale »
    Ils ont bien du mal à digérer le tour de cochon joué par le type B qui leur fait un joli pied-de-nez, du moins pour le moment. Certes, l’hiver n’est pas fini et peut-être que leurs désirs seront exaucés, à Pâques ou à la Trinité, mais leur crédibilité continue d’en prendre un coup, pour les observateurs du moins.
    Pour la semaine 52, la dernière de l’année 2010 (du 27/12/2010 au 02/01/2011), les réseaux Sentinelles, Grogs et l’InVS viennent de publier leurs bulletins respectifs sur la grippe. Les Grogs semblent prendre leurs désirs pour la réalité puisqu’ils annoncent que le virus H1N1 semble devenir majoritaire alors que le réseau a lui-même identifié davantage de virus B que (H1N1)v au cours de la semaine 52 : 76 de type B contre 47 de type A(H1N1)v !
    Regardons donc cette anomalie de plus près.
    Le bulletin InVS du 5 janvier 2011 écrit :
    http://www.invs.sante.fr/display/?doc=surveillance/grippe_dossier/points_actu_2010_11.htm
    « La distribution du virus dans la population générale est étudiée a partir des prélèvements réalisés par le Réseau des Grog qui a permis d’identifier 357 virus grippaux depuis le début de la
    surveillance. Ils se repartissent de la façon suivante :
    – 53% (n=188) virus grippaux de type A : 32% A(H1N1)v, 12% A(H3N2), 9% A non sous-types,
    – 47% (n=167) virus grippaux de type B,
    – 1% (n=2) virus grippaux de type C. »
    En faisant les différences avec les totaux de la semaine 51 données auparavant dans cet article, on trouve en plus pour la semaine 52 :
    (H1N1)v : 47; H3N2 : 9; Type B: 76
    De plus, les CNR (Centres national de référence) ont trouvé, toujours selon le bulletin InVS :
    « Les CNR ont caractérisé antigéniquement 160 des 795 virus depuis le début de la surveillance :
    39 virus A(H1N1)v, 35 virus A(H3N2) et 86 virus B, tous apparentes aux souches vaccinales, sauf 1 virus B de lignage Yamagata. »
    En faisant de même les différences avec la semaine 51 on trouve :
    H1N1 : 19; H3N2 : 14; Type B : 29
    Pour les 2 centres d’observations, Grogs et CNR, le virus de type B a été plus fréquemment trouvé que le H1N1, ce qui n’empêche pas les responsables du réseau Grogs de titrer dans le bulletin de la semaine 52 :

    Cliquer pour accéder à bull_grog_52-2010.pdf

    « Les trois types de virus A(H1N1)2009, A(H3N2) et B continuent de co-circuler, mais le virus grippal A(H1N1)2009 semble devenir majoritaire. »
    alors que l’InVS, plus prudente, se contente d’écrire :
    « Tendance à la hausse de la proportion du virus A(H1N1)V dans les prélèvements effectués en population générale »
    Notons que le réseau des Grogs est en partie financé par l’Institut Pasteur :
    « Financement 2009

    Cliquer pour accéder à GROG_presentation_generale.pdf

    Le budget est financé à 80 % par la Direction Générale de la Santé et l’Institut de Veille Sanitaire.
    Autres financements : Institut Pasteur, URML Midi-Pyrénées etc… »
    Ajoutons qu’en faisant les mêmes comparaisons entre les semaines 50 et 51 (bulletins InVS) je trouve 30 virus de type A(H1N1)v en plus contre 39 de type B. Si on regarde les variations des nombres de virus testés par les Grogs entre les semaines 51 et 52 on constate :
    Semaine 51/ 52
    Type A(H1N1)v 30 / 47
    Type B 39/ 76
    Rapport
    1,57
    1,95
    Conclusion : l’accroissement du nombre de virus de type B a été plus importante que celle du type A( H1N1)v entre les semaines 51 et 52 … » » »

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  5. Bonjour Gyuran
    Heureux de lire à nouveau Gyuran
    Non, je ne suis pas rentré dans la « Task force », mais un peu de provoque après ce que j’a lu sur ce site me semble à propos. (Il faut adapter le discours en fonction de ce que l’on veut faire passer)
    Vous le dites vous même le B domine, et le vaccin est très adapté cette année, pourtant personne n’en veut, on était un peu étonné (en Septembre) sur le site du Pr Flahault quand je disais que les gens avaient peur de ce vaccin, notamment car il contient du H1N1 .
    Et bien le résultat est là. On a raconté n’importe quoi avec pour effet une peur du vaccin et sans parler de la chasse au sorcière dans tous le domaine médical (cf. affaire déclenchée par le scandale du médiator, justifié certes, mais qui encense…)
    D’un autre côté, c’est la sécu qui se réjouit ! Si les gens ne veulent plus se soigner.
    Il faut garder à l’esprit qu’un vaccin protége ou qu’un médicament guéri, qu’un remède est toujours dangereux. Qui disait : tout est poison, tout est une histoire de dosage.
    Concernant le vaccin de la grippe cette année, il ne s’agit plus de problèmes liés au adjuvants, le risque et revenu à la normale, libre à vous de contester cela…
    On constate les dégâts occasionnés par ces comportement paranos : un taux d’attaque de grippe saisonnière qui aurait du rester faible en d’autres temps.
    Je maintiens, qu’il est criminel pour un médecin de ne pas se vacciner et de fréquenter des gens à risque. Il en va de même pour le personnel hospitalier. Il faut recommander la vaccination des gens à risque.
    Finalement, il est difficile de démontrer les dangers du vaccin de la grippe, des centaines de millions de vaccinés se portent bien. 40 ans de recul. Chercher l’erreur.
    Mais partout ! :
    Il y aura toujours un cas ou l’autre particulier, prenons un cas d’actualité, le jeune décédé au quick du quartier :
    Bien sur cela fait peur, la réaction des autorités a été adéquate : fermer le site et lancer une enquête. Mais après 48 heures, où est le bon sens, puisqu’il n’y a pas eu d’autre cas ?
    Gyuran, je vous laisse posé le diagnostic de gastro-entérite à choc septique (très rare), vous en conviendrez je pense, donc probablement dû à l’ingestion d’un repas 48 heures avant au moins.
    Le danger est permanent, les médicaments et les vaccins (qui sont aussi des médicaments) doivent être prescris par des professionnels, et l’état qui l’année passée a cassé cette confiance dans le médecin (oui je sais Gyuran, je me rappelle de ce que vous disiez, mais les faits sont là : « il touche du fric pour nous filer ce médoc » )
    Il temps de laisser le bon sens revenir pour éviter des morts inutiles, cette année des gens vont mourir parce qu’ils n’ont pas été vacciné contre la grippe. Je reste philosophe, ils ont préféré croire les sirènes d’Internet, après tout, on est libre. Laissons le temps agir…

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  6. @kp
    Parlons du vaccin. Vous n’êtes pas s’en savoir que Pr Flahaut à ma question quel est le NST (nombre de sujet à traiter) pour éviter un décès a répondu qu’on n’en savait rien à ce jour . Ceci à même été redit lors de son audition au Sénat ou à l’Assemblée.
    On peut contester l’intérêt du concept NST en niant l’intérêt de EBM sous le prétexte que ce n’est pas la panacée (discours entendu ) toutefois dans ce monde imparfait je me contenterai de cette chandelle au lieu de maudire la nuit 🙂
    Si vous avez une étude en double aveugle randomisée , d’une puissance au moins de 80% avec une différence statistique < à 0,05 lors d'un test binomial avec correction de Yales , en intention de traitement , qui a pour critère principal le décès : ALORS merci de m'en donner les références ici même.
    Pour finir voici ce que l'on peut lire sur : http://www.grippeaviaire.gouv.fr/contexte/les-dernieres-actualites/chronigrippe-janvier-2011.html
    "Une étude parue dans Journal of Experimental Medicine, démontre que les personnes guéries de la grippe H1N1 ont produit certains anticorps qui les protègent contre une grande variété de souches grippales, certaines parties du virus pandémiques étant similaires à celles d’autres souches grippales.
    Les chercheurs se sont intéressés à 9 malades, âgés de 21 à 45 ans, hospitalisés à la suite d’une grippe dont l’intensité a été variable selon les sujets. A partir des globules blancs produits, les virologues ont isolé les gènes commandant la production anticorps dirigés contre les virus influenza. Ils ont ensuite utilisé ces gènes pour produire 86 types d’anticorps différents, puis testé leur action sur une série de virus grippaux.
    5 des anticorps isolés ont neutralisé tous les virus de la grippe saisonnière de type H1N1 ayant circulé au cours des 10 dernières années, ainsi que la souche pandémique de 1918 et le virus H5N1 de la grippe aviaire.
    Ces résultats montrent que malgré les évolutions virales annuelles, certains constituants n’ont pas varié depuis près d’un siècle, ce qui ouvre la voie à la mise au point de vaccins à large spectre."
    Comme quoi en santé humaine à l'échelle d'une population le gain en terme de protection à moyen , long terme pour ce qui est des grippes, n'est pas forcément la vaccination sans autres preuves que le fait de le dire. Il s'en suit que tous ceux qui ne ce sont pas fait vacciné et qui ont été en contact avec le H1N1 nv2099 ont probablement développés une immunité plus complète et plus durable que ceux qui ont fait le vaccin dont le bénéfice risque est encore à ce jour indéterminé.
    Ceci est aussi valable pour les médecins et soignants et je vous invite à peser le bénéfice d'une tel attitude.

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  7. Les propos de kp relèvent de la croyance avec une profonde ignorance d’une démarche EBM . Déjà une étude expérimentale hollandaise avait montré que des souris à qui on inoculait la grippe saisonière mourraient moins quand on les exposait au virus aviaire H5N1 que celles qui avaient été vaccinées (Vaccination against Human Influenza A/H3N2 Virus Prevents the Induction of Heterosubtypic Immunity against Lethal Infection with Avian Influenza A/H5N1 Virus Rogier Bodewes) .Traiter de criminels les professionnels qui ont le bon sens de ne pas se faire vaccine rcontre la grippe est ridicule .De plus dire que si le taux d’attaque cette année est important parce que les patients se font moins vacciner ne repose sur rien de tangible. Les propos de kp ne sont qu’une accumulation de croyances sans fondement scientifique et que véhiculent les leaders d’opinions qui roulent pour l’industrie. A quand un essai randomisé Vaccination antigrippale versus placébo avec un critère de jugement clinique robuste portant sur la morbimortalité. Je rappelle à toutes fins que le Pneumo 23 recommandé dans de nombreux pays européens chez les plus de 65 ans ( sauf en France et en Hollande ) a été testé en 1998 dans un essai randomisé chez des patients ayant déjà eu une pneumonie à pneumocoque. Dans le groupe vaccin en 5 ans la récidive était de 19% contre 16% dans le groupe placébo, avec un p et un IC à 95% non significatifs .La culture EBM est encore victime des croyances et des préjugés . Quant à la vaccination contre H1N1, il semble qu’il existe une sous-déclaration des effets secondaires, en particulier de la narcolepsie, comme le montre les chiffres affichés par la Finlande ( au moins 60 cas chez les enfants après Pandermix)

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  8. Pour allez plus loin d’abord une correction il faut lire ‘ loi binomiale avec correction de Yates !! Ensuite pour les esprits prudents l’étude devrait être multicentrique afin d’obtenir une puissance suffisante *(critère nécessaire dans le cas où il n’y aurait pas de différence statistique afin de pouvoir conclure ) et donc il faut réaliser une stratification par centre afin d’éviter un biais. Enfin refuser toutes analyses intermédiaires ou arrêt prématuré.
    * NB afin de déterminer la taille de l’échantillon dans le but d’obtenir une puissance de 80% il conviendra donc de poser l’hypothèse de la différence attendue dans le groupe vaccin / placebo comme par exemple 50% de décès en moins dans le groupe vacciné.
    Pour ce qui est de l’efficacité du vaccin je joins des études publiées dans des revues avec comité de lecture qui donne un autre son de cloche qui bizarrement n’ a pas été relayée : (traduction google )
    1) Etude italienne qui date de 2006 sans réponse à ce jour :
    Paramètres isplay: AbstractSend à:
    Les vaccins. 30 octobre 2006; 24 (42-43) :6468-75. Epub 2006 7 juillet.
    La mortalité liées à la grippe à l’italienne personnes âgées: aucune baisse associée à la couverture vaccinale augmente.
    C Rizzo, C Viboud, E Montomoli, L Simonsen, MA Miller.
    Ministère de la pharmaco-biologie, Université de Bari, en Italie. caterina.rizzo @ iss.it
    Résumé
    Nous avons étudié les tendances de la mortalité liées à la grippe chez les personnes âgées en Italie associé à la couverture vaccinale a augmenté. En utilisant les données vitales des statistiques italiennes, nous avons étudié les taux de décès par mois pour une pneumonie et la grippe et de toutes causes pour les personnes> / = 65 ans par groupes d’âge de 5 ans pour la période 1970-2001. En utilisant une approche de régression saisonnière classique de modélisation, nous avons estimé l’âge saisonnière des taux de mortalité en excès chez les personnes âgées italiennes comme une mesure de décès liés à la grippe. Nous avons étudié les tendances de la surmortalité après ajustement pour la population vieillissante et d’analyser séparément saisons dominées par le sous-type A/H3N2 graves et ceux qui sont dominés par d’autres sous-types grippaux en circulation. Après la fin des années 1980, aucune baisse de la surmortalité ajusté selon l’âge a été associée à une augmentation de distribution vaccination contre la grippe principalement ciblé pour les personnes âgées. Ces résultats suggèrent que soit le vaccin ne protégeait pas les personnes âgées contre la mortalité (probablement à cause de la sénescence immunitaire), et / ou les efforts de vaccination ne protègent adéquatement les plus fragiles des personnes âgées. Comme aux États-Unis, notre étude remet en question les stratégies actuelles pour mieux protéger les personnes âgées contre la mortalité, ce qui justifie la nécessité d’améliorer les essais contrôlés avec les stratégies de vaccination alternative. »
    2) Intern Med Arch. 2005 Feb 14; 165 (3) :265-72.
    Impact de la vaccination contre la grippe saisonnière sur la mortalité dans la population américaine âgée.
    L Simonsen , TA Reichert , C Viboud , WC Blackwelder , Taylor RJ , MA Miller .
    Institut national des maladies allergiques et infectieuses, National Institutes of Health, Bethesda, MD 20892-6613, États-Unis. Lsimonsen@niaid.nih.gov
    Commentaire de:
    Intern Med Arch. 2005 Sep 26; 165 (17): 2038; réponse de l’auteur 2039-40.
    Intern Med Arch. 2005 Sep 26; 165 (17) :2037-8; réponse de l’auteur 2039-40.
    Intern Med Arch. 2005 Sep 26; 165 (17) :2038-9; réponse de l’auteur 2039-40.
    Résumé
    CONTEXTE: Des études observationnelles rapport que la vaccination antigrippale permet de réduire le risque de mortalité de toute cause d’hiver de 50% chez les personnes âgées. la couverture vaccinale chez les personnes âgées (> ou = 65 ans) aux États-Unis ont augmenté entre 15% et 20% avant 1980 à 65% en 2001. De manière inattendue, les estimations de la mortalité liée la grippe dans ce groupe d’âge a également augmenté durant cette période. Nous avons essayé de concilier ces résultats contradictoires en ajustant les estimations de surmortalité pour le vieillissement et augmentation de la circulation de la grippe A H3N2) (.
    METHODES: Nous avons utilisé un modèle de régression cyclique pour produire des estimations saisonnières de la mortalité liées à la grippe national (excès de mortalité) chez les personnes âgées dans la pneumonie et la grippe et les décès que toutes les 33 saisons de 1968 à 2001. Nous avons stratifié les données par année d’âge du groupe-5 et des saisons séparées dominée par la H3N2) (à partir d’autres saisons.
    RÉSULTATS: Pour les personnes âgées de 65 à 74 ans, les taux de mortalité en excès dans A (H3N2)-dominée saisons a diminué entre 1968 et le début des années 1980, mais resté à peu près constant par la suite. Pour les personnes de 85 ans ou plus, le taux de mortalité est resté stable tout au long. L’excès de mortalité en A) et B saisons H1N1 (n’a pas changé. Toutes causes de surmortalité des personnes âgées de 65 ans ou plus n’a jamais dépassé 10% de tous les décès dus au froid.
    CONCLUSIONS: Nous attribuons la baisse de la mortalité liée la grippe chez les personnes âgées de 65 à 74 ans dans la décennie après la pandémie de 1968 à l’acquisition de l’immunité à l’émergence A H3N2) du virus (. Nous n’avons pas pu corréler augmenter la couverture vaccinale à partir de 1980 avec la baisse des taux de mortalité dans le groupe d’âge. Parce que moins de 10% de tous les décès d’hiver ont été attribuables à la grippe en toute saison, nous concluons que les études d’observation un précieux atout pour la vaccination surestimer.
    PMID: 15710788 [PubMed – classé pour MEDLINE] Article gratuit
    3) Lancet Infect Dis. 2007 Oct;7(10):658-66.
    Mortality benefits of influenza vaccination in elderly people: an ongoing controversy.
    Simonsen L, Taylor RJ, Viboud C, Miller MA, Jackson LA.:
    « Résumé
    La politique de vaccination contre la grippe dans les pays les plus hauts revenus tentatives visant à réduire la charge de mortalité de la grippe en ciblant les personnes âgées d’au moins 65 ans pour la vaccination. Cependant, l’efficacité de cette stratégie est en débat. Bien que contrôlée par placebo des essais randomisés montrent vaccin contre la grippe est efficace chez les jeunes adultes, peu d’essais ont inclus les personnes âgées, et particulièrement ceux âgés d’au moins 70 ans, le groupe d’âge qui représente les trois-quarts de tous les décès liés à la grippe. De récentes études l’excès de mortalité ont été incapables de confirmer une baisse de la mortalité liées à la grippe depuis 1980, alors même que la couverture vaccinale est passée de 15% à 65%. Paradoxalement, alors que ces études attribuent environ 5% de tous les décès d’hiver à la grippe, de nombreuses études de cohorte état d’une réduction de 50% du risque total de décès en hiver – un profit dix fois supérieure à la charge de mortalité de la grippe estimée. De nouvelles études ont cependant montré un biais de sélection important non désaisonnalisées des études de cohortes précédentes. Nous proposons un cadre d’analyse pour la détection de tels biais résiduel. Nous concluons que la fragilité biais de sélection et l’utilisation de paramètres non spécifiques tels que la mortalité toutes causes ont conduit des études de cohorte à exagérer fortement les avantages du vaccin. La base reste de la preuve est actuellement insuffisant pour indiquer l’ampleur de la prestation de mortalité, le cas échéant, que les personnes âgées découlent du programme de vaccination. »

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  9. Bonjour
    A toutes fins utiles
    On constate que les positions de Guyran et moi sont les plus correctes. que cela serve aux petits Siary qui ne savent pas de quoi ils parlent, je ne sais pas pour Guyran, mais dans le domaine infectieux pour moi, c’est 25 ans de vie et je pense que Siari est soit, un nul ou un jeune inexpérimenté (j’espère pour lui) si seulement il fait parti de notre monde des gens qui soignent.
    Personne ne lira jamais sans doute ce petit post, mais je me devais de l’écrire, tout s’est bien déroulé comme je l’avais décris. il n’y a rien eu ! et les effets secondaires étaient bidons !
    Et pour cause …
    Par contre l’avenir, c’est autre chose …
    KP

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  10. Encore une simple petite question à Siéra
    Que dites vous aux parents de ceux qui sont morts en 2011 en ayant suivi vos conseils sur la méfiance des vaccins, si vous êtes un médecin, vos ne l’avez pas indiquer ou je le l’ai pas lu
    J’aimerai bien vous lire à ce sujet et aussi ceux qui vous suivit dans votre délire.
    kp

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  11. Bonjour KP,
    C’est votre droit d’être en désaccord avec les positions de M. Siary ou d’autres lecteurs et d’exprimer ce désaccord. Cela dit, merci de le faire dans des termes plus polis et sans qualificatifs dégradants. Si ce n’est pas le cas, les commentaires ne passeront plus.
    Bien à vous,
    Anne
    [modératrice de Pharmacritique, pendant l’absence d’Elena]

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  12. Bonjour Anne
    Mes propos sont certes sévères, mais si ils paraissent insultant ou dégradant, c’est votre vision des choses choisie, car le seul but est de montrer le danger de dire tout et n’importe quoi sans preuve scientifique.
    Ainsi non, Internet ne doit pas être le lieu, où sous pretexte, de mode ou d’impulsion lié à l’actualité, on deverse des inepties qui ont des conséquences VITALES pour ceux qui sont séduit par ces discours. Ma chère Anne, que pensez vous de ce problème ? avez vous un enfant ou une grand mère ? ils ont eu de la chance cette fois ? et à la prochaine alerte qui ne sera peut être pas un feu de paille?
    Tout est là, et je pense que mon discours ne sera jamais aussi agréssif, ni jamais aussi dégrandant pour ceux qui ont mené à cela.
    Si cela pouvait servir de leçon…
    Ainsi vous pourrez bloquer mon discours, mais pas mes idées. au final, la censure que vous reprochez à l’état, et bien vous l’appliquez sur votre site.
    La conformité rends idiot, un scientifique se doit de dire la vérité, même tres môche, elle reste la vérité.
    kp

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  13. Bonjour Anne
    Ha! Je crois que j’ai compris pourquoi vous ne compreniez pas mes réactions :. C’est ‘la démarche EBM’ que Siary n’a pas expliqué, si simpliste.
    Alors je me propose de vous l’expliquer:
    1) on observe les données à notre disposition
    2) on en tire le meilleur rendement FINANCIER (et on cherche à l’appliquer)
    3) Les autres en dehors des clous sont des cons, ( moi, et c’est là que Siary à dérapé)
    En fait : observation, analyse sommaire, prise de décision. à la clef gain financier
    Et la construction gouvernementale de H1N1 était en ‘démarche EBM’ …
    De plus il me fait passé pour un mec qui roule pour la Bigpharma, alors que c’est lui …
    J’aurais du réagir à l’époque, mais je croyais que les gens étaient…
    Mais un scientifique donne une réponse sur un fait, pas sur une démarche, D’où ma question : Qui est Siary?
    Certainement pas un Doc, ni un scientifique, un financier …?
    kp

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