Lot de Gardasil défectueux ou effets secondaires? Deux Espagnoles à l’hôpital pour perte de connaissance et convulsions, dont l’une toujours en soins intensifs

Le ministère espagnol de la Santé a demandé la suspension du lot NH52670 de Gardasil, suite au signalement par les autorités sanitaires de Convulsions épilepsie.jpgla Communauté autonome de Valence de l’admission aux urgences de deux adolescentes de 14 ans, peu après leur deuxième dose de vaccin, issu du lot en question. Les deux filles, qui ne se connaissent pas et n’ont aucun point commun à part l’âge et le Gardasil, ont été vaccinées le 4 et le 6 février, et ont toutes les deux eu des malaises, fait des convulsions et perdu connaissance très vite après la vaccination. L’une d’entre elles est toujours en soins intensifs, et son état est jugé grave, mais stabilisé. L’autre « présente une évolution favorable », nous annonce le journal El Mundo en date d’hier (10 février), dans l’article « Las niñas ingresadas en Valencia por la vacuna no tenían enfermedades previas » (Selon leurs parents, les jeunes filles hospitalisées à Valencia à cause du vaccin n’étaient pas malades auparavant).

Les familles demandent l’arrêt de la vaccination, le retrait du marché du Gardasil et une diffusion internationale de l’information.

Illustration: sur ce site (parlant de convulsions dans un autre contexte)

Toute la question est de savoir si c’est le lot particulier qui pose problème ou si ce sont là des effets indésirables, puisque Judicial Watch, analysant les signalements au système de recueil des effets secondaires VAERS avait par exemple parlé de convulsions et de pertes de connaissance, et que le RCP américain (résumés des caractéristiques du produit) de la firme Merck mentionne lui aussi des « seizures » (convulsions, épilepsie) et des malaises, ainsi que des symptômes impliquant une perte de connaissance ou apparentés tels « falls with injury » (chute causant des blessures), « dizziness » (vertiges), syncope… Les vertiges et les syncopes figurent aussi dans le RCP français (contenu dans notre Vidal; mais ce n’est pas le bon moment pour dire ce qu’on est en droit de penser de ce pavé…).

(Liens et commentaires sur le rapport de Judicial Watch à lire dans cette note).

Après l’hospitalisation de la première jeune fille, les médecins ont déclaré aux parents qu’ils ne pouvaient exclure aucune possibilité : l’état de leur fille, survenu dix minutes après la vaccination par Gardasil, pourrait être dû au vaccin ou alors à une forme d’encéphalite ou une autre maladie infectieuse, nous apprend cet article de l’autre grand journal espagnol, El Pais. Mais les choses ont changé lors de l’admission de la deuxième adolescente, qui, indépendamment de la première, présentait les mêmes symptômes, survenus eux aussi très rapidement après la vaccination.

Il semblerait que les médecins des deux jeunes filles, qui sont toujours à l’Hospital Clínico de Valencia, vont désormais plutôt dans le sens des deux familles, sans le dire aussi explicitement, puisqu’ils disent n’avoir rien trouvé qui permette d’étayer la thèse du laboratoire ; aucun examen ni analyse pratiqués à ce jour ne montre des maladies préexistantes ou une quelconque prédisposition qui expliquerait les convulsions. Cette affirmation est d’ailleurs reprise par le secrétaire à la Santé de la Communauté valencienne, qui ajoute que d’autres examens seront quand même pratiqués.

Alors on se demande sur quoi se base la firme Sanofi Pasteur MSD lorsqu’elle affirme partout dans la presse que d’autres causes pourraient expliquer ces pertes de connaissance et états épileptiques ou convulsifs… Cette réaction a suscité l’ire des familles, qui ont déclaré que les jeunes filles étaient en parfaite santé avant la vaccination par Gardasil et se réservent le droit de poursuivre Sanofi Pasteur MSD en justice. Elles demanderont par ailleurs des certificats médicaux attestant de l’excellent état de santé des adolescentes, avant qu’on leur administre le Gardasil. Selon les parents, la déclaration de Sanofi Pasteur MSD ne fait que montrer que la firme défend mordicus ses intérêts. D’autre part, ils s’estiment abandonnés par des autorités sanitaires complètement indifférentes.

Dans un communiqué de presse dont rend compte le même article de El Mundo, les familles ont exigé du ministère espagnol de la Santé ainsi que du secrétariat de la Communauté autonome de Valence l’arrêt de la campagne de vaccination et le retrait du marché du vaccin Gardasil, puisque retirer seulement le lot NH52670 ne résoudra rien, selon elles. Les familles exigent aussi que l’administration « fasse connaître ce qui s’est passé aux gouvernements et aux organismes internationaux ».

[Notons que les parents de Jasmin Soriat, la jeune Autrichienne décédée après la vaccination par Gardasil, continuent à se battre eux aussi et à alerter l’opinion publique. Impossible de retrouver le blog pour le moment, mais voici le document qu’ils ont écrit dès janvier 2008 et qui circule dans la blogosphère germanophone: « Tod unserer Tochter nach der vom Gesundheitsministerium viel beworbenen Impfung gegen Gebärmutterhalskrebs (HPV-Impfung) » (Décès de notre fille à la suite du vaccin contre le cancer de l’utérus (vaccin contre [certains types de] papillomavirus), auquel le ministère de la Santé a fait tellement de publicité). Cela dit, c’est peu après la mort de Jasmin que la ministre de la Santé d’alors, la Dre Andrea Kdolsky, qui n’avait jamais caché son scepticisme face au Gardasil, a décidé de ne plus le recommander et de le dérembourser, comme nous l’avons annoncé dans cette note. Décision basée aussi sur les résultats très clairs d’une expertise demandée par les autorités de santé: « Même une vaccination systématique par un Gardasil supposé efficace n’aurait qu’un faible impact sur l’incidence du cancer du col de l’utérus, selon une modélisation autrichienne« .]

Retour en Espagne : Plus de 75.000 doses de Gardasil contenues dans le lot en question ont déjà été distribuées dans trois Communautés autonomes, mais les ministres de la Santé concernés affirment que des mesures seront prises pour suspendre le lot entier avant l’utilisation, même si rien ne permet pour le moment d’affirmer qu’il serait défectueux. C’est ce qu’affirme aussi Sanofi Pasteur MSD, mais qui ne reconnaît pas non plus qu’il s’agit là d’effets secondaires… Non, blâmer les victimes du Gardasil pour tout effet indésirable est la stratégie habituelle de cette firme comme de Merck, qui produit et commercialise le vaccin partout en dehors de l’Europe et de l’Australie, et possède 50% de Sanofi Pasteur MSD (MSD voulant dire Merck Sharp & Dohme).

Aux Etats-Unis, la nouvelle a été répandue par une dépêche de Reuters (reprise sur le site de Forbes), pratiquement réduite à l’annonce de l’arrêt d’utilisation du lot en question suite aux malaises de deux adolescentes. Cela dit, la dépêche nous apprend que la nouvelle pourrait « légèrement » profiter à GSK pour son vaccin Cervarix et, fait plus intéressant, que la firme Merck a annoncé le 3 février une baisse de 16% des ventes du Gardasil pour le dernier trimestre. De façon générale, elle prévoit une baisse des ventes en 2009.

Cette histoire va donner de l’eau au moulin aux critiques espagnols, qui ont été parmi les premiers en Europe à s’opposer à la vaccination massive et ont lancé une pétition que vous pouvez toujours signer. Leurs arguments sont exposés dans le texte intitulé « Razones para una moratoria en la aplicación de la vacuna del virus del papiloma humano en España » (Raisons de la demande de moratoire dans la vaccination contre [certains types de] papillomavirus humains en Espagne), qui accompagne la pétition et dont on retrouve les grandes lignes dans cette tribune libre du Pr Carlos Alvarez-Dardet parue dans El Pais. Pharmacritique a été la première à rendre compte en France de ce mouvement de « résistance civique », dans la note intitulée « Des médecins espagnols réclament un moratoire pour l’utilisation du Gardasil. Raisons et pétition« .

Nous avons par ailleurs signalé d’autres réactions critiques espagnoles, signées par le Pr Carlos-Alvarez-Dardet, qui dénoncé une expérimentation directe sur des jeunes filles prises pour cobayes, par le Dr Juan Gervas (ici et ici), par une société de médecine générale, par l’association féministe ADIBS… A lire à partir de la page « Gardasil, très critiqué à l’étranger« , d’où vous pouvez accéder aussi aux nombreux billets parlant d’autres protestations internationales, de doutes sur l’utilité et l’efficacité du Gardasil, de critiques des méthodes de Merck et Sanofi Pasteur MSD.

Les billets réunis sous la catégorie « Gardasil, Cervarix: conflits d’intérêts » nous apprennent comment – par quel réseau de vassalités, de liens financiers et de lobbying – les firmes ont pu imposer si rapidement et si massivement leurs chiffres, leur propagande, et donc leurs produits… Des questions liées à la faible fréquence des papillomavirus humains HPV 16 et 18 dans les pays occidentaux, aux co-facteurs – nécessaires pour qu’une infection persiste, devienne dysplasie de moyen puis de haut grade, puis éventuellement cancer du col de l’utérus au bout de 20 à 30 ans sans traitement – sont abordés dans les notes de la catégorie « Gardasil (divers)« , qui rappellent aussi les très rares critiques françaises et s’intéressent à des aspects tels le lien entre cancer du col de l’utérus et pauvreté.

Mise à jour :

la réaction des pétitionnaires espagnols a été immédiate… Pharmacritique en rend compte dans la note « Carlos Alvarez-Dardet et Juan Gervas demandent l’arrêt de la vaccination par Gardasil, qualifiée d’expérimentation sur nos jeunes filles ».

Précision :

A noter que la presse espagnole parle, parfois dans le même journal, de « suspension », d' »immobilisation », d' »arrêt » et/ou de de « retrait » du lot de Gardasil dont font partie les deux doses administrées aux jeunes filles qui ont fait des convulsions. Certains journalistes ont pu parler d’un lot « contaminé », sans dire par quoi, d’autres parlent de lot supposé « défectueux », mais la probabilité d’un défaut de fabrication est faible. En tout cas, quel que soit le terme employé, une chose est certaine: ce lot ne sera pas utilisé avant qu’il soit soumis à des analyses. Et divers articles parlent du fait que les autorités sanitaires cherchent à situer géographiquement les doses distribuées. Des mesures sont mises en place pour que les doses faisant partie du lot en question puissent être échangées en pharmacie, afin de poursuivre la vaccination.

A noter qu’à la mi-avril, l’une des jeunes filles est toujours hospitalisée et qu’aucune explication scientifique plausible n’a été donnée pour expliquer ses états épileptiques.

Elena Pasca

copyright Pharmacritique

7 réflexions au sujet de “Lot de Gardasil défectueux ou effets secondaires? Deux Espagnoles à l’hôpital pour perte de connaissance et convulsions, dont l’une toujours en soins intensifs”

  1. Il serait temps d’arrêter cette vaccination basée sur des mensonges.
    Ce n’est pas le lot qu’il faut rappeler, mais tous les lots, les symptômes de ces 2 jeunes-filles ressemblant étrangement aux symptômes déjà évoqués.
    J’ai déjà fait suivre cette dernière information.
    Merci Pharmacritique.

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  2. Oui, il faut stopper net tout le Gardasil partout! Le généraliste m’en a parlé pour ma fille de 15 ans, c’est NIET!!! Mon aînée a poser la question à son gynécologue pour sa soeur, et il ne prescrit pas ce vaccin ni l’autre. après 25 ans, frottis réguliers et sans aucune panique, il n’y a pas de raison d’avoir peur! tout ça, c’est de la pub et une histoire de fric, et c’est bien de le dire! a nous les parents de dire non et nous informer, il faut pas nous arrêter à ce que disent les médecins. La santé de mes filles est trop précieuse et quand je vois les envoyés des laboratoires avec leur mallettes dans la salle d’attente, ça me dégoûte!

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  3. Ah bon? Le Gardasil a réussi à prévenir un seul cancer du col de l’utérus?
    Wow, c’est un scoop!
    Je vous saurais gré d’apporter la preuve de ce que vous dites.
    quant à l’efficacité globale contre les dysplasies (lésions cervicales dont beaucoup disparaissent toutes seules, même lorsqu’elles sont de grade moyen), elle était de 17% à trois ans, comme cela a été dit et redit depuis belle lurette.
    Il n’y a eu aucun cancer du col de l’utérus chez les jeunes filles vaccinées non plus, alors les chiffres que vous donnez sont de l’ordre de la propagande et de publicité pour faire vendre. Avec le réseau de conflits d’intérêts qu’entretiennent Merck et Sanofi Pasteur MSD, pas étonnant que le 17% se transforme en 99%. Même 1000% ne m’aurait pas étonnée ;-))) Comme la lessive qui lave plus blanc que blanc, vous savez…
    Il est impossible de recommencer à chaque fois l’argumentation. Lisez les autres notes (il y en a autour de 50, en plusieurs catégories portant le nom Gardasil, dans la liste à gauche de la page) et les commentaires.
    Merci.

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  4. [Commentaire retrouvé dans la messagerie; je le poste avec mes excuses pour ce couac technique qui n’est malheureusement pas isolé…]
    Lina B. Moreco plagie cet article de Pharmacritique sur le Gardasil
    Le documentaire « Silence, on vaccine » de Lina B. Moreco a fait couler beaucoup d’encre. Je l’ai trouvé intéressant. Et ma stupeur a été d’autant plus grande lorsque une lectrice nous a signalé que la réalisatrice plagie sur son blog cet article de Pharmacritique, reprenant des phrases entières et parfois des fragments dont ne manquent que quelques mots ou une parenthèse. La comparaison est édifiante.
    Le titre du texte est différent, le début aussi, puis viennent les fragments copiés, malgré les références de Pharmacritique à elle-même…
    Pas de guillemets, pas d’indication de la source, pas de lien, rien. Au contraire, Lina B. Moreco signe à la fin en toutes lettres, et en caractères gras, SVP.
    Je trouve cela très décevant, et c’est un euphémisme. Il s’agit apparemment d’une pratique fort répandue sur Internet. (D’ailleurs, la même lectrice nous a donné d’autres exemples, peut-être juste moins flagrants. Je ne peux pas vraiment le dire, parce que je ne connais pas tous les textes de Pharmacritique sur le Gardasil et n’ai pas le temps de vérifier).
    De telles pratiques jettent des doutes sur la démarche d’ensemble de Lina B. Moreco et par conséquent aussi sur la thématique qu’elle aborde. Et c’est bien dommage, parce qu’un débat cartes sur table sur les risques de certains vaccins et adjuvants serait salutaire.
    Comment cette journaliste pense-t-elle être crédible, contribuer à un débat sans coups foireux et sans mensonges, si elle utilise de tels moyens par ailleurs ?
    La personne qui nous a signalé ce plagiat et m’a montré les détails lui a envoyé un message critique, lui demandant de rectifier et lui donnant le lien original. C’était il y a plusieurs semaines (et nous en avons la copie). Mais Mme Moreco a bloqué le commentaire et n’a rien changé… Elle apprécie certainement que des lecteurs la remercient, elle, de prendre le temps de parler spécifiquement du Gardasil…
    Jugez par vous-même.
    Voici l’original de Pharmacritique, paru sur ce blog le 11 février au matin, et l’auteure me dit qu’elle a été soit la première soit parmi les premiers à en parler en France.
    « Lot de Gardasil défectueux ou effets secondaires? Deux Espagnoles à l’hôpital pour perte de connaissance et convulsions, dont l’une toujours en soins intensifs » (c’est ce texte-ci, en haut de la page).
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/02/11/lot-de-gardasil-contamine-ou-effets-secondaires-deux-espagno.html
    Et voici la première preuve que Lina B. Moreco a plagié Pharmacritique :
    Le site AgoraVox a repris le texte de Pharmacritique le lendemain de sa parution, c’est-à-dire le 13 février, avec mention de l’auteur (assortie d’une présentation de leur cru) et avec le lien, bien entendu.
    http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/lot-de-gardasil-contamine-ou-51517
    Et ce n’est que le 18 février que Lina B. Moreco a posté « son » article, copie tronquée et à peine maquillé par quelques phrases initiales et un autre titre.
    Au cas où cette réalisatrice très respectueuse de la déontologie journalistique changerait son texte en douce, voici une copie de la copie. La lectrice qui nous en a parlé nous a aussi envoyé un enregistrement de la page en question.
    (Les erreurs appartiennent à Mme Moreco : « monograhies », « publlications », « autorités de santé Autrichienne », « [elles ont] perdues connaissance »… Puis des morceaux de phrase disparates mis bout à bout, afin de faire plus court… Dur, dur de copier correctement…)
    Voici enfin la copie de Lina B. Moreco, qui se trouve ici :
    http://linabmoreco.wordpress.com/2009/02/18/le-vaccin-gardasil-fait-des-victimes-3/
    « Le vaccin Gardasil fait des victimes
    Avant de lire ce texte, je vous invite à visiter le site des victimes du vaccin GARDASIL ainsi qu’ à regarder les photos et les vidéos.
    Et aussi de visiter les mises en garde publiées par le Réseau Canadien pour la santé des femmes.
    Depuis plusieurs mois le National vaccine information center, demande une enquête sur le vaccin Gardasil, et bien on découvre que le vaccin cause des effets secondaires graves chez plusieurs des jeunes filles américaines et aussi ailleurs dans le monde sans pour autant que le lien de causalité ne soit reconnu par les organismes de santé publique.
    La semaine dernière le ministère Espagnol de la Santé a demandé le retrait du lot NH52670 de Gardasil, suite au signalement par les autorités sanitaires de la Communauté autonome de Valence de l’admission aux urgences de deux adolescentes de 14 ans, peu de temps après leur deuxième dose de vaccin.
    Les deux adolescentes ne se connaissent pas et n’ont aucun point commun à part l’âge et le Gardasil. Elles ont été vaccinées le 4 et le 6 février, et ont toutes les deux eu des malaises, fait des convulsions et perdues connaissance très vite après la vaccination. L’une d’entre elles est toujours en soins intensifs, et son état est jugé grave, mais stabilisé. L’autre “présente une évolution favorable”, d’après le journal El Mundo en date d’hier (10 février), dans l’article “Las niñas ingresadas en Valencia por la vacuna no tenían enfermedades previas” (Les jeunes filles hospitalisées à Valencia à cause du vaccin n’étaient pas malades auparavant).
    Les effets indésirables sont aussi surveillés par Judicial Watch à partir des signalements du système de recueil des effets secondaires VAERS aux USA. Il faut savoir que la monograhie du vaccin de la firme Merck mentionne comme effets secondaires : des “seizures” (convulsions, épilepsie) et des malaises, ainsi que des symptômes impliquant une perte de connaissance ou apparentés tels “falls with injury” (chute causant des blessures), “dizziness” (vertiges), syncope… Voir autres enquêtes de Judicial watch.
    Après l’hospitalisation de la première jeune fille, les médecins ont déclaré aux parents qu’ils ne pouvaient exclure aucune possibilité : puisqu’ aucun examen, ni analyse pratiqués à ce jour, ne montre de maladies préexistantes ou une quelconque prédisposition qui expliquerait les convulsions. Cette affirmation est d’ailleurs reprise par le ministre de la santé de la Communauté valencienne.
    Les espagnols ont été parmi les premiers en Europe à s’opposer à la vaccination massive et ont lancé une pétition que vous pouvez signer en ligne. Leurs arguments sont exposés dans le texte intitulé”Razones para una moratoria en la aplicación de la vacuna del virus del papiloma humano en España” (Raisons de la demande de moratoire dans la vaccination contre [certains types de] papillomavirus humains en Espagne), qui accompagne la pétition et dont on retrouve les grandes lignes dans cette tribune libre du Pr Carlos Alvarez-Dardet parue dans El Pais. Pharmacritique a été la première à rendre compte en France de ce mouvement de “résistance civique”, dans la note intitulée “Des médecins espagnols réclament un moratoire pour l’utilisation du Gardasil. Raisons et pétition“.
    D’autres réactions critiques signées par le Pr Carlos-Alvarez-Dardet, qui dénonce une expérimentation directe sur des jeunes filles prises pour cobayes, sont à lire dont celles du Dr Juan Gervas (ici et ici ), lire aussi “Gardasil, très critiqué à l’étranger”, d’où vous pouvez accéder à plusieurs autres protestations internationales.
    Il faut noter qu’ailleurs, en Autriche, les parents de Jasmin Soriat, décédée après la vaccination par Gardasil, continuent à se battre et à informer l’opinion publique. Il faut savoir que peu après la ministre de la Santé d’alors, la Dre Andrea Kdolsky, qui n’avait pas caché sa réserve face au Gardasil, a décidé de ne plus le recommander et de le dérembourser. Décision basée sur les résultats très clairs d’une expertise demandée par les autorités de santé Autrichienne.
    D’autre part, des publlications sur “Gardasil, Cervarix : conflits d’intérêts” nous apprennent comment – par quel réseau de vassalités, de liens financiers et de lobbying – les firmes ont pu imposer si rapidement et si massivement leurs chiffres, leur promotion, la vente et donc leurs produits…
    Lina B Moreco »

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