Dépistage du cancer de la prostate remis en cause par l’USPSTF: pas de bénéfices et risque de surdiagnostics et traitements inutiles

Une dépêche AFP résume les conclusions du groupe de travail chargé de formuler les cancer prostate dépistage,dosage psa dépistage cancer prostate,traitement cancer prostate effets indésirables,espérance de vie cancer prostate,surdépistage surdiagnostic cancers,cancer prostate âge dépistage psa,cancer prostate enantone décapeptyl effets indésirables,cancer prostate traitement hormonal,enantone agonistes gnrh cancer effets indésirables,surdiagnostic cancer prostate,surmédicalisation cancer,cancer dépistage surdiagnostic,disease mongering cancer,cancer du sein surdiagnostic dépistage,cancer prostate recommandations dépistagerecommandations de bonne pratique en matière de dépistage du cancer de la prostate (USPSTF: United States Preventative Services Task Force) : USA: des experts contre des tests anti-cancer de la prostate après 75 ans.

 

Les examens composant le dépistage sont « plus néfastes que bénéfiques » pour la santé de ces hommes. D’autre part,

« Dans la mesure où ce cancer évolue généralement très lentement, dans 29 à 44% des cas chez les hommes les plus âgés, il n’affectera pas leur santé et leur espérance de vie. En revanche un traitement peut affecter leur qualité de vie en les rendant impuissants ou incontinents ». Le même groupe de travail précise même que les preuves actuelles sont insuffisantes pour étayer la nécessité d’un dépistage chez les hommes de moins de 75 ans.

Pas de bénéfice apporté par le dépistage, pas de baisse de la mortalité

 

Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas traiter un cancer de la prostate qui a des symptômes cliniques et pose problème au patient

 

Le USPSTF dit simplement que selon les données scientifiques dont nous disposons à l’heure actuelle, rien ne permet d’affirmer que le traitement d’un cancer non symptomatique, découvert par dépistage chez des hommes de moins de 75 ans, apporterait plus de bénéfices que le traitement d’un cancer découvert cliniquement. En clair : le dépistage (par dosage de PSA [antigène spécifique de la prostate], suivi (si le PSA est élevé) de toucher rectal, imagerie médicale, biopsie, etc.) s’impose uniquement s’il y a un problème clinique. Autrement, c’est aux patients éventuellement inquiets de voir avec leurs médecins s’ils ont des facteurs de risque ou s’il y a d’autres facteurs contextuels qui justifient le dépistage.

 

Conclusion: le dépistage n’apporte pas de bénéfices en termes de diminution de la mortalité. On le constate aussi dans le dépistage organisé et systématique du cancer du sein par mammographie tous les deux ans: alors que le nombre de diagnostics augmente, la mortalité reste stable, ce qui est une preuve indirecte pour dire que ce dépistage régulier non seulement n’a pas l’effet qu’on lui prête (30% de vies sauvées, comme on peut entendre dans les slogans lancés lors de campagnes publicitaires), mai sn’a pas d’effet du tout. Evidemment, on ne parle ici que du dépistage régulier, pas de la mammographie de diagnostic lorsqu’il y a un problème.

 

Le dosage de PSA est dit plus sensible que le toucher rectal pour dépister un cancer. Cela dit, des formes débutantes de cancer de la prostate peuvent ne pas être détectées ; mais les propositions faites par divers chercheurs visant à affiner ce test, et surtout à baisser le taux de PSA considéré comme anormalement élevé, le ramenant en deçà du taux considéré auparavant comme normal, n’ont pas pu apporter la moindre preuve d’efficacité clinique, de bénéfice pour la santé des hommes en question. Baisser le seuil inférieur du PSA peut carrément doubler le nombre d’hommes suspects de cancer de la prostate, et donc augmenter fortement le nombre de faux positifs. Et les faux positifs ne manquent pas, vu que le PSA peut être élevé pour diverses raisons…

 

Les conclusions en date du 5 août de l’USPSTF s’intitulent Screening for Prostate Cancer. Recommendation Statement (Dépistage [systématique] du cancer de la prostate. Recommandations). Un texte détaillé est accessible aux lecteurs inscrits à Medscape (espérons que la page s’ouvre quand même): USPSTF Recommends Against Prostate Cancer Screening in Men 75 Years or Older.

 

Déjà en 2002, le même groupe de travail concluait qu’il n’y avait

« aucune preuve déterminante allant dans le sens d’une réduction de la mortalité grâce au dépistage. (…) A cause de l’histoire naturelle hétérogène du cancer de la prostate, nous ne sommes pas en mesure de déterminer combien de cancers détectés suite au programme de dépistage auront une importance clinique [i.e. deviendront symptomatiques, poseront problème aux hommes concernés. NdR]. L’efficacité du traitement d’un cancer de la prostate – localisé cliniquement et détecté par le dépistage – par l’une des méthodes actuellement disponibles n’est pas connue. Chaque traitement est associé à un certains nombre de dégâts potentiels bien documentés. (…) Compte tenu de la stratégie actuelle de dépistage, les hommes ayant une espérance de vie de moins de 10 ne sont pas susceptibles de bénéficier de ce dépistage et du traitement qui s’en suivrait, et ce même si les circonstances peuvent être tenues pour favorables. »

 

En conclusion,

« nous sommes incapables de déterminer s’il y a un intérêt net du dépistage, parce que nous ne pouvons pas établir un éventuel bénéfice actuel du dépistage, et, le cas échéant, l’étendue de ce bénéfice. Mais nous avons pu établir la présence de certains dégâts potentiels dus au dépistage ». [C’est moi qui souligne en gras]

 

Texte à lire sous le titre: Screening For Prostate Cancer. Systematic Review. Ou encore sous forme d’article dans la revue Annals of Internal Medicine.

 

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Le grade D signifie qu’il y a des preuves de niveau moyen et élevé permettant d’affirmer que le dépistage n’est pas bénéfique et que les risques l’emportent sur les bénéfices. 

 

Traitement d’un cancer détecté

 

En cas de cancer de la prostate détecté, il existe plusieurs possibilités : l’observation sans intervention (« watchful waiting »), la prostatectomie radicale, la brachythérapie, la radiothérapie…

 

Curieusement, les textes ne mentionnent pas le traitement qui est pourtant de plus en plus utilisé, à savoir l’hormonothérapie (déprivation androgénique, castration chimique). Au départ limité aux formes métastasés, ce traitement de suppression hormonale est de plus en plus courant, y compris dans les formes débutantes de la maladie. Inutile de dire que la publicité de l’industrie pharmaceutique pour ces médicaments très chers y est pour quelque chose…

 

Cette dépêche ne le dit pas, mais plusieurs études récentes et très récentes, y compris à très large échelle, ont démontré que l’hormonothérapie – faite par Enantone (Eligard, Viadur, appelé Lupron ou Lucrin dans d’autres pays) ou Décapeptyl d’Ipsen en France – peut provoquer des effets indésirables graves, tels qu’une altération des fonctions cognitives et/ou un syndrome métabolique ou syndrome d’insulinorésistance (termes contestés, que j’utilise pour simplifier, incluant la prise de poids, l’accumulation de graisse viscérale, l’hypertension artérielle…), voire directement un diabète, des maladies cardiovasculaires (incluant des infarctus) et d’autres. Ces études récentes ne font d’ailleurs que confirmer à large échelle des effets secondaires que les RCP nord-américaines (résumés des caractéristiques du produit) détaillent depuis longtemps, mais dont personne ne parle en France. Ce qui n’étonne plus personne, compte tenu du fait que notre système de santé et de soins est structurellement pharma-amical, gangrené par des conflits d’intérêts à tous les niveaux et qui n’exige pas une information complète sur le rapport bénéfices/risques des médicaments, comme c’est le cas aux Etats-Unis, par exemple.

 

Je reviendrai sur les effets secondaires; il serait intéressant de voir ce que l’association de victimes de ces médicaments (analogues agonistes GnRH, appelés aussi agonistes LHRH: Enantone, Décapeptyl, Zoladex, Bigonist…) pense de ces textes et de ces résultats.

 

En attendant, les lecteurs intéressés peuvent lire les quelques textes déjà présents à cette adresse, et notamment les extraits de la notice canadienne francophone de l’Enantone (Lupron au Canada et aux Etats-Unis), focalisée sur les effets secondaires de cette hormonothérapie en cancer de la prostate.

 

Et ils devraient s’interroger sur le sens de la « lutte contre le cancer », sur la partialité des déclarations de guerre aux cancers, dès lors que seule l’apporche médicale est valorisée. Or c’est une véritable industrie qui s’est développée autour du cancer, de sa prévention par dépistages divers, de son traitement, etc. Beaucoup d’industriels, de professionnels de santé (et même des charlatans, guérisseurs et tenants de méthodes alternatives (homéopathes, naturopathe, vendeurs de produits naturels et autres), ainsi que beaucoup d’établissements en vivent. Le rêve de tous serait de chroniciser le cancer, pour pouvoir vendre des médicaments et autrs produits – sans parler du matériel technique nécessaire – pendant des dizaines d’années…

Tous les intérêts très terre-à-terre des industriels impliqués dans cette industrie du cancer – y compris la partie médicale du complexe médico-industriel directement concernée: radiologues, oncologues, biologistes, chirurgiens,… – expliquent en partie pourquoi on ne s’intéresse pas à la partie sur laquelle l’on pourrait intervenir le plus facilement, avec des résultats bénéfiques pour la santé des citoyens en général, pas seulement pour la réduction du nombre de cancers: je pense à des actions de santé environnementale, pour cibler les causes de certains cancers (expositions professionnelles à des substances cancérigènes telles que l’amiante, les pesticides, sans oublier les agents cancérigènes – ou sur lesquels pèsent des soupçons sérieux – utilisés par l’industrie agro-alimentaire (additifs alimentaires…).

Lien pour les articles sur le même sujet

D’autres articles sur le surdépistage des cancers, sur les surdiagnostics, en conséquence de programmes de dépistage systématique non seulement du cancer de la prostate, mais aussi du cancer du sein, du cancer colorectal… paraîtront sous la catégorie « cancer, industrie du cancer, prévention« ; ils seront acessibles du plus récent au plus ancien en descendant sur cette page.

 

Aux Etats-Unis, bon nombre d’auteurs se sont penchés sur ce sujet, ont décortiqué les études, ont eux-mêmes mené des études et des méta-analyses, ont écrit des livres et des articles critiques. Il en résulte une littérature médicale critique bien fournie, bien documentée, malheureusment peu connue en France. Pensons à Nortin M. Hadler (The Last Well Person, etc.), Robert Kaplan, Gilbert Welch, William Black, Barbara Ehrenreich…

En France, peu nombreux sont ceux qui en parlent. La voix de Dominique Gros et de Bernard Junod, c’est l’exception qui confirme la règle.

 

 Elena Pasca

20 réflexions au sujet de “Dépistage du cancer de la prostate remis en cause par l’USPSTF: pas de bénéfices et risque de surdiagnostics et traitements inutiles”

  1. Article qui se contredit .Les demandeurs du dép de masse le réclame de 50 à 75
    ans et non pas après 75 ans . Ensuite vous parlez des profits des laboratoires qui pousseraient à utiliser l’hormonothérapie .Mais l’hormonothérapie n’est utilisée en france que pour les cancers détectés trop tard ou découvert avec symptomes .C’est écrit partout sur des centaines d’ouvrages ou articles qui pullu-lent .Tous médecin ou journaliste qui ne parlent pas des souffrances atroces des patients métastasés ne sont pas crésibles ;ce ne sont pas des etres humains à part entière . Par contre que des individus souhaitent des cancers plutot métastasés ,ça existe :Décapeptil coté en bourse .230 Millions d’E en 2007 pour IPSEN.Il y a Casodex Enatone etc. Pauvresécu.mais retraités morts =sousà létat

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  2. Bonjour,
    ma réponse d’hier s’est apparemment perdue.
    J’y donnais les liens suivant contre le dépistage du cancer de la prostate:
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16856057?dopt=Abstract
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer_de_la_prostate
    http://www.ahrq.gov/clinic/uspstf08/prostate/prostaters.htm
    http://www.formindep.org/spip.php?page=recherche&recherche=prostate
    surtout:

    Cliquer pour accéder à s10c67f.pdf

    à suivre la revue Prescrire qui va publier une mise à jour sur ce dépistage.
    Cordialement

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  3. Dans message précédent j’ai voulu expliquer que l’has (anaes avant )disait pour raison économique pas de Dép de masse . Alors que les cancers détectés trop tard coutent près de 300 Millions d’E .Il doit y avoir près de 100 000 ptients sous castration chimique cause détecté trop tard .l’hormonothérapie coute 32 00 E
    par patient /an =300 Millions d’E.3 patients traité par commune par 36 000 com =100 000 patients env .Pourquoi l’ETAT français tolère ces surcouts énormes pour la sécurité sociale ? Les 10 000 morts par an morts de mort évitable sont presque tous retraités et perdent environ 10 ans de vie =130 Millions d’E par an récupéré par caisses de retraites par 10 ans perdus= plus d’1 Milliard à l’ETAT
    complice comme pour les crimes de l’amiante.Les métastases des os =Atrocité

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  4. Bonjour Michel,
    je n’ai pas lu en détail les recommandations de la HAS, mais le souvenir que j’en ai c’est qu’il ne faut pas dépister en masse le cancer de la prostate mais que individuellement oui, ce qui pour moi ne veut rein dire, ou plutôt veut dire tout et son contraire pour ne froisser personne, ni ceux favorables au dépistage ni ceux défavorables? bref clair comme du jus de boudin.
    Les recos canadiennes sont beaucoup plus franches du collier.
    « Alors que les cancers détectés trop tard…  »
    il n’est pas sûr qu’il faille détecter les cancers le plus tôt possible, c’est un dogme qui n’est pas toujours vrai particulièrement pour le cancer de la prostate (mais aussi pour certains cancers du sein).
    Je vous renvoie à l’article de juin 2008 de la revue Prescrire sur l’histoire naturelle du cancer de la prostate
    http://www.prescrire.org/bin/cqp/index.php?id=31899
    et à son éditorial:

    Cliquer pour accéder à EDI31899.pdf

    Cordialement

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  5. Des preuves que la haute autorité de santé et tous leurs complices ,ainsi que le Ministère de la santé sèment des monsonges sur le Dép du cancer prostate .
    Depuis 1996 au TYROL la mortalité a franchement baissé grace au dépistage de masse .Au Québec aussi et des états américains et en Australie ,et en France comparé aux nombres de cancers découverts .En 2000 ;20 000 cas de C Pte
    9 000 décès ;en 2006 : 60 000 cas de Ca Pte 10 000 morts .Trois fois moins .
    Et des individus voudraient affirmer le contraire .C’est comme l’Amiante on voyait les ouvriers décéder et autorité santé et l’Etat affirmaient l’amiante non cancéreux90ans de mensonges tout le monde buvait les mensonges.Cr Pte=idem

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  6. Le dépistage du cancer de la prostate ne réduit pas la mortalité par ce cancer.
    En raison des effets indésirables graves des traitements le Groupe Canadien sur l’Examen Médical Périodique recommande de ne pas dépister ce cancer.
    (voir mes liens précédents)
    Il y a aussi beaucoup à dire sur les autres dépistages dont celui du cancer du sein qui lui aussi fait probablement moins de bien que ce qu’en disent les campagnes de sensibilisation à cette maladie.
    La médecine doit s’occuper des gens malades, pas des gens en bonne santé: »L’une des principales qualités du médecin est de laisser en paix les biens portants. » J Blech Les inventeurs de maladies p 251
    Cordialement

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  7. Séquelles après opération Cr Pte ? .Le chirurgien me dit :si vous n’avez pas de
    problème sexuel avant opération vous retrouverez vos fonctions entre 12 et 18 mois .J’ai eu trois mois de fuite urinaire légère et fonction sexuelle totale au bout de 14 mois . Entre temps j’utilisais l’édex . Donc la aussi opposants pas clairs .
    J’avais 5 de PSA . J’avais dit au chirurgien sauvez moi le reste est tellement
    secondaire à 65 ans . Il est préférable de rester avec sa famille et ses petits enfants . mais chapeau le chirurgien ,un vrai mieux formé que les radiothéra-
    peutes d’Epinal ;la honte pour l’HAS ,LINVS etc .Par contre Amid’enfance 85 de PSA inopérable est sous hormonothérapie depuis 4 ans (castration chimique )
    lui est impuissant (63 ans )et n’a aucune espérance de guérison c atroce!.
    Il arrive en échappement hormonal .comme écrit la Ligue contre le cancer dans ce cas il reste de 2 à 3 ans à vivre parfois plus et métastases osseuses atroces

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  8. Les cancers de la prostate sont les cancers les plus fréquents chez les hommes âgés de plus de 50 ans. Le suivi pendant plus de 20 ans de patients porteur d’un cancer localisé de la prostate et non traités d’emblée a montré qu’environ 60 % d’entre eux n’ont pas d’aggravation du cancer et que leur durée de vie est peu influencée par ce cancer.
    Seule une minorité de décès est liée au cancer de la prostate, et concerne la minorité des patients ayant un cancer de type indifférencié (environ 5 % des cancers localisés).
    voir:
    Évolution naturelle des cancers localisés de la prostate chez les seniors: une espérance de vie rarement compromise Prescrire n° 296 p 450 453

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  9. Les opp. hommes au dép.de masse se font tous les tests PSA dès 50 ans et veulent l’interdire aux autres =discrimination abominable .
    Les auteurs du scandale l’amiante prétendaient dire la vérité aussi .On ne meurt pas de cancer de l’amiante .Par ici l’ARGENT avant tout !
    Les français n’écoutent plus les mensonges des opposants au dépistage de masse du cancer prostate .Les profits diminuent .Décapeptil coté en Bourse combien de temps encore ? En 1999 ,1 Million de TEST PSA en France ,En
    2006 : 3, 5 Millions de tests pratiqués environ . Trois fois moins de morts .
    L’anaes voyant la réalité essaie de dissuader l le public mais le dépistage avance à grand pas et les comités féminins viennent en aide aux hommes p.informer
    partout les gens . Garder le Papy des petits enfants est un devoir avant tout !
    Je l’ai signalé plus haut ,les gens qui ne parlent pas des souffrances causées par les métastases osseuses du cancer prostate ne parlent pas de la réalité .Les surtraitements successifs très lourds réduisent l’organisme dans un Etat d’épuisement et sont causes de la mort .Hormonothérapie (castration chimique =impuissant jusqu’à la mort ),chimiothérapie qui prolonge la vie de 6 mois comme dit la Ligue C le Cancer ,radiothérapie anti douleur ,intervention chirurgicale orthopédique car les OS deviennent Cassants ,intervention lourde au niveau des reins cause risque détérioration des reins . des injections radioactive ,de la morphine à grande dose . C’est de la torture carrément .
    Un chien on l’achève plutot que de lui faire subir ses souffrances morales et physique . S’il n’y avait ps diminution de morts par le dépistage il y alongtemps que l’on aurait interdit le dépistage meme individuel ,non organisé ,anarchique .
    Et ceux qui disent dépistage individuel ,oui et les AUTRES ? Sgalité ,Fraternité ?
    L’Institut G ROUSSY le cancer localisé est guérissable à 90 % . Donc cet institut accuse beaucoup de gens puisque qu’au Québec CHU Laval de 19 88 à 1999 par une étude randomisée ils ont réussi à détecter 99 % des cancers a l’état localisé,c’est formidable . Un grand Procès prochainement devrait éclaicir les choses . On va pas attendre 90 ans de mensonges comme pour l’Amiante /100 000 morts à venir 35 Milliards de Surcouts à cause de criminels de Bureaux !

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  10. « S’il n’y avait ps diminution de morts par le dépistage il y alongtemps que l’on aurait interdit le dépistage meme individuel ,non organisé ,anarchique . »
    relisez donc l’excellent article de Pharmacritique où nous sommes!
    Cordialement

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  11. « . S’il n’y avait ps diminution de morts par le dépistage il y alongtemps que l’on aurait interdit le dépistage meme individuel ,non organisé ,anarchique . »
    croyez-vous?
    relisez l’excellent article de Pharmacritique ci-dessus

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  12. 3° tentative de faire passer mon message( problème du site?):
    http://www.prescrire.org/bin/cqp/index.php?id=31899 :
    Les cancers de la prostate sont les cancers les plus fréquents chez les hommes âgés de plus de 50 ans. Le suivi pendant plus de 20 ans de patients porteur d’un cancer localisé de la prostate et non traités d’emblée a montré qu’environ 60 % d’entre eux n’ont pas d’aggravation du cancer et que leur durée de vie est peu influencée par ce cancer.
    Seule une minorité de décès est liée au cancer de la prostate, et concerne la minorité des patients ayant un cancer de type indifférencié (environ 5 % des cancers localisés).
    voir aussi:
    Evolution naturelle des cancers localisés de la prostate chez les senoirs: une espérance de vie rarement compromise Prescrire n° 296 p 450 453
    Cordialement

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  13. Merci pour ces précisions, Justin.
    Comme vous avez pu le voir, tous les commentaires paraissent d’un coup… Ma dernière réponse à Christine à propos du Gardasil date d’au moins deux jours…
    Je suis désolée, pour le moment je n’ai aucune idée de comment régler ça. Mais l’hébergeur du blog donne une adresse de contact pour les soucis techniques, alors je vais essayer de voir. J’ai depuis quelques temps aussi beaucoup de mal à faire les notes, parce que le texte saute en permanence. Et qu’il y a des soucis de détail, comme la taille des caractères ou la police qui change.
    Je me demande s’il ne faudra pas déménager le tout, mais je pense avoir dépassé les 300 notes, et il doit y avoir dans les 400 commentaires. Ce serait dommage de les perdre.
    (Il y a eu aussi un problème de connexion, réglé entre-temps, du moins je l’espère…).
    Je pense qu’il vaut mieux que je ne laisse qu’une seule de vos réponses dans cette discussion, non?
    Cela dit, j’espère que vous avez apprécié les deux dernières notes sur la formation médicale continue 😉

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  14. Bonjour,
    Le cancer de la prostate reste une actualité très présente, hélas, pour des milliers d’hommes et leur entourage.
    Nous venons de lancer un site exclusivement réservé à l’information en relation avec cette pathologie :
    [lien supprimé par Pharmacritique, tout comme l’URL du site et un titre allant dans le même sens]
    Avec des mots simples, auprès des dernières sources de la recherche médicale, nous proposons un guide pour mieux comprendre cette maladie et mieux la vivre.
    N’hésitez pas à nous visiter et à nous faire part de vos éventuels commentaires.
    Bien à vous tous.
    F. Drai
    Responsable relations extérieures
    [… titre supprimé]
    à l’usage des hommes touchés par le cancer de la prostate et de leur entourage.

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  15. Bonjour F. Drai,
    Je ne vois pas sur le site indiqué, que j’ai parcouru rapidement, d’indications quant à vos liens avec l’industrie pharmaceutique, ni une présentation de qui vous êtes, qui est à l’origine de ce site (une association?) et qui finance.
    Par contre je vois, et cela ne me plaît pas, que vous faites de la publicité pour les vaccins censés protéger contre le cancer du col de l’utérus – donc pour les firmes Sanofi Pasteur MSD et GSK.
    Mais j’ai remarqué avec surprise la présence du projet de dé désinformation « touche pas à ma prostate »! Cela contraste avec le reste…
    Une présentation et une clarification des conflits d’intérêts seraient nécessaires, à mon avis. Sur le site, je l’entends.
    Et une réponse en deux mots pour nous aussi ;-))
    Bien à vous

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  16. Bonjour M. Drai,
    N’ayant pas eu de réponses à mes questions (qui est derrière le site, qui finance le site et les publications, quels sont les rapports avec les laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent des médicaments utilisés en cancer de la prostate ou d’autres produits), je considère que votre message est publicitaire et supprime les liens et le titre que vous avez donnés.
    Cela n’a rien de personnel. Je ne laisse aucune publicité d’aucune sorte et aucun message de ce type qui ne précise pas l’existence ou non de conflits d’intérêts.
    Bon courage à tous ceux qui souffrent d’un cancer de la prostate!
    Je leur dirais aussi de faire très attention aux traitements qui leur sont proposés, compte tenu de la remise en cause des analogues agonistes GnRH (ou LHRH) dans le traitement des formes non métastasées de ce cancer.
    Plusieurs grandes études et éditoriaux ont souligné ces dernières années les effets secondaires très importants de médicaments tels Enantone (Lupron, Lucrin, Prostap, Diphéréline), Décapeptyl (Gonapeptyl), Zoladex, Eligard, Viadur, Bigoniste, Synarel, Suprefact. Il est question d’une importante morbidité et mortalité cardiovasculaire, qui fait que le traitement doit être soigneusement pesé au cas par cas, selon une balance bénéfice – risque individuelle.
    Attention donc que l’intérêt commercial des laboratoires Takeda, Ipsen, Astra Zeneca, Sanofi Aventis, Pfizer et autres ne l’emporte pas sur l’intérêt bien compris de la santé des hommes qui souffrent d’un cancer de la prostate. Attention aussi à ne pas promouvoir un dépistage tous azimuts, qui pourrait faire rentrer ces hommes dans un cercle vicieux de traitements très lourds pour une tumeur qui est parfois non évolutive et asymptomatique. (La même chose vaut pour le cancer du sein, d’ailleurs).
    bien à vous.

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  17. Je pense que ce que veut dire Don Diego, c’est qu’il ne faut pas faire un dépistage systématique du cancer de la prostate lorsqu’on n’a pas de soucis, pas de symptômes, pas de facteurs de risque, etc., bref, rien que le justifierait.
    Merci pour le lien, je vais faire une mise à jour et le rajouter.
    Recos = recommandations

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  18. Salut,
    De l’agriculture chimique à la médecine toxique. Sommes-nous pas au bout du chemin?
    Devons-nous pas penser à un autre type de société ou attendons à ce que la catastrophe nous tombe sur la tête
    Bonne continuation

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  19. C’est très bien dit, Besbes!
    Un choix de société, d’une société autre et plus humaine, pour ne pas continuer la tradition archaïque des sacrifices humains, cette fois-ci sur l’autel du dieu « technique »…
    Pharmacritique a abordé la question de la responsabilité de la société dans son ensemble dans la catégorie « Cancer, prévention, industrie du cancer » et surtout dans la note « La société cancérigène : le productivisme et la pollution généralisée entretiennent une très profitable industrie du cancer », avec des extraits d’un livre écrit à ce sujet.
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/11/19/la-societe-cancerigene-le-productivisme-et-la-pollution-gene.html
    Cordialement

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