Avastin n’est plus autorisé dans le cancer du sein (Etats-Unis). Rappel des problèmes des anticorps monoclonaux (Enbrel, Humira, Tysabri, Herceptin, Xolair…)

Avastin (bevacizumab de Roche) fait partie de ces médicaments issus des biotechnologies très à la mode, et notamment de la classe des anticorps monoclonaux, avec d’autres comme le Herceptin (trastuzumab de Roche), le Humira (adalimumab d’Abbott), le MabThéra (rituximab de Roche) ou encore les anti TNF (Enbrel (etanercept de Wyeth),  Remicade  (infliximab de Centocor), Raptiva  (efalizumab), Tysabri (natalizumab d’Elan Pharma…) utilisés en dernière intention dans des maladies chroniques telles le psoriasis, la sclérose en plaques, l’arthrite rhumatoïde…

Dans les articles déjà parus sur Pharmacritique, j’ai critiqué l’absence d’évaluation digne de ce nom, évoqué les effets secondaires de classe, dont certains sont très graves, posé le problème du rapport coût – efficacité, compte tenu du coût astronomique de ces médicaments, surtout par rapport à leur efficacité plus que discutable et aux effets indésirables gravissimes de type leucoencéphalopathie multifocale, etc…

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Avastin augmente de 33% le risque relatif de thromboembolisme veineux (caillots sanguins), selon une méta-analyse parue dans JAMA

Décidément, l’Avastin (bevacizumab) de la firme Roche est un sujet récurrent dans les pages de Pharmacritique. Pour un médicament qui coûte les yeux de la tête pour prolonger éventuellement de quelques semaines la vie des malades et dont on a déjà décrit pas mal d’effets secondaires, cela commence à sentir de plus en plus mauvais…

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Ses propriétés d’inhibiteur d’angiogenèse (angiogenèse veut dire croissance de vaisseaux sanguins qui nourrissent les tumeurs) font qu’il augmente de 33% le risque relatif de thromboembolisme veineux.

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