Lettre ouverte à l’OMS : approche et prévention des maladies chroniques, risque environnemental, maladies professionnelles…

Suite au rapport de l’OMS sur l' »épidémie » de maladies non-transmissibles, intitulé Global Status Report on Noncommunicable Diseases 2010 [NCD], le 19 et 20 septembre aura lieu à New York une « Réunion d’experts de haut niveau des Nations Unies sur la Prévention et le contrôle des maladies non-transmissibles à l’échelle globale ». Occasion pour une containe de scientifiques de signer une lettre ouverte sur ces questions, demandant aussi si ces experts ont entendu l’appel des Asturies (explicité dans le texte).

« Dans une lettre ouverte publiée aujourd’hui [13 septembre 2011] à l’initiative du Dr. Annie J Sasco et de André Cicolella, plus d’une centaine de scientifiques, professionnels de santé, représentants de la société civile et autres acteurs, demandent aux Nations Unies et à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de relever le défi des maladies non-transmissibles par une action menée au niveau global, en particulier dans les pays en développement, et des mesures visant les facteurs de risque environnementaux et la prévention des maladies professionnelles. La réunion d’experts de haut niveau sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles prévue pendant la prochaine session de l’Assemblée des Nations-Unies à New-York sera un moment déterminant pour les politiques de santé des années à venir. »

« Lors de la réunion préparatoire du sommet qui s’est tenue aux Asturies en avril dernier, les participants ont lancé un Appel aux Nations Unies et à l’OMS en faveur de mesures effectives de prévention du cancer au niveau mondial, afin de protéger les populations vulnérables et tenant compte des données scientifiques sur le rôle des facteurs de risque environnementaux (chimiques, physiques et biologiques) dans la survenue des maladies non-transmissibles, dont la liste originale, actuellement limitée à quatre types de maladies – cancer, diabètes, maladies cardio-cérébro-vasculaires et respiratoires – doit être élargie aux atteintes reproductives, neurologiques et psychiatriques.

Alors que des intérêts économiques menacent de manière substantielle la portée la réunion de New-York, les gouvernements de l’ensemble des pays du monde se doivent de saisir cette opportunité historique, en montrant que la santé de leurs populations prévaut sur des intérêts économiques qui créent une charge de maladies environnementales inacceptable pour les systèmes de santé et les économies nationales,  en particulier dans les pays en développement.

 (PJ: lettre ouverte, EN/FR)

Contacts :

Dr Annie J. Sasco, MD, DrPH

Epidémiologie pour la Prévention du Cancer, Equipe VIH, Cancer et Santé globale, Université Bordeaux Segalen

Cell : ++33 6 74 25 43 93

annie.sasco@inserm.fr

 

André Cicolella

Conseiller scientifique à l’INERIS, président du Réseau Environnement Santé
Tel : 06 35 57 16 82

res.contact@free.fr

**

Lettre ouverte à l’attention de Monsieur le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et du Dr

Margaret Chan, Directrice Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé

Le 5 septembre 2011,

 

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,

Madame la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé,

 

Nous saluons l’initiative conjointe de l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation Mondiale de la Santé de tenir les 19 et 20 septembre prochains à l’occasion de l’Assemblée Générale des Nations

Unies une réunion d’experts de haut niveau sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles en particulier dans les pays les plus pauvres.

Nous nous réjouissons de voir les gouvernements reconnaître à cette occasion la gravité du problème qui frappe aujourd’hui l’ensemble des pays de la planète et partageons le constat suivant :

– Les maladies non transmissibles représentent 63 % des décès au niveau mondial et les prévisions sont à la hausse, en particulier dans la région Afrique ;

– 25 % de ces décès surviennent avant l’âge de 60 ans, essentiellement dans les pays en voie de développement.

Il est parfaitement légitime, comme vous l’avez fait, de qualifier cette tendance globale d’ « épidémie » et de « catastrophe imminente, une catastrophe pour la santé, la société et surtout pour les économies nationales ». Nous partageons l’analyse que les maladies non-transmissibles ne sont plus seulement un problème médical ou de santé publique mais sont intrinsèquement liées à des questions politiques et de développement. Nous sommes conscients que la prévention de ces maladies passe à la fois par des actions aux niveaux collectif et individuel. C’est pourquoi les gouvernements de l’ensemble des pays du monde ont la responsabilité éthique d’agir pour prévenir la survenue d’une partie de ces maladies.

Nous soutenons les recommandations en faveur d’une limitation de la consommation de tabac et d’un régime alimentaire sain, pauvre en sucres raffinés, graisses saturées et sel mais nous n’acceptons pas que des pressions émanant d’intérêts économiques mettent en péril les efforts déployés par la communauté internationale des professionnels de santé pour accompagner les populations vers un changement de comportement responsable.

Pour être un succès, cette conférence doit également s’élargir à d’autres maladies non-transmissibles et des facteurs de risque autres que ceux liés au comportement et mode de vie des personnes. En ce sens, la résolution des Nations Unies ne peut se limiter aux maladies cardio-cérébro-vasculaires, aux cancers, aux maladies respiratoires et au diabète mais doit prendre en considération les maladies neurologiques et psychiatriques et les atteintes de la vie reproductive, qui représentent une part importante de la morbidité et peuvent aussi avoir une origine environnementale.

Nous vous invitons également à prendre dûment en compte, dans le cadre de la problématique des maladies liées au travail, la question du travail des enfants et la vulnérabilité accrue des femmes à des substances toxiques pour une exposition professionnelle pendant la période de vie reproductive, sans négliger la question du traitement égalitaire des femmes et des hommes exerçant des fonctions similaires à compétences égales.

D’autres facteurs de risque sont également à prendre en considération dont, au premier chef la pollution physico-chimique sous ses différentes formes : pollution de l’air, de l’eau, des sols, de l’alimentation et des objets de la vie quotidienne. La présence dans notre environnement général, professionnel et domestique de substances cancérogènes, tératogènes, perturbateurs endocriniens et autres agents toxiques, débouche sur une pollution de l’air intérieur et extérieur, une mauvaise qualité des eaux destinées à la consommation, la contamination de l’alimentation par des pesticides, la présence de résidus médicamenteux dans l’environnement, et des expositions professionnelles, auxquelles sont d’autant plus confrontés les pays du Sud ne disposant pas de médecine du travail, d’hygiène industrielle ou d’autres formes de protection des travailleurs et ayant recours fréquemment de façon légale ou illégale au travail des enfants.

Nous sommes préoccupés par les effets de cette pollution chimique et physique (radiations ionisantes et non ionisantes telles que les champs électromagnétiques émis par les téléphones portables) sur la population dans son ensemble et surtout les groupes vulnérables que sont les femmes en période de vie reproductive, les enfants et les personnes vulnérables.

Le seul moyen de protéger efficacement la population mondiale est d’agir au niveau global, en particulier par une réglementation nationale et une convention-cadre au niveau international pour assurer un appui financier et technique à la mise en oeuvre des mesures nécessaires dans les pays en développement.

Le texte de la résolution des Nations Unies à venir se doit d’énoncer clairement des propositions telles que celles unanimement adoptées lors de la réunion préparatoire des Asturies, parmi lesquelles :

« 1. La prévention des expositions environnementales et professionnelles aux facteurs de risque cancérogène doit être partie intégrante de la politique de contrôle du cancer au niveau mondial.

Cette prévention exige une collaboration importante entre acteurs…. et entre pays, mais aussi avec la société civile et les médias.»

« 4. Tous les pays adopteront et mettront en oeuvre une réglementation pour protéger les populations, en particulier les plus vulnérables, contre les cancers environnementaux et professionnels. »

« 6. Les entreprises doivent respecter toutes les règles et les réglementations en matière de prévention des cancers environnementaux et professionnels et mettre en oeuvre les mêmes mesures de protection dans tous les pays où elles exercent leurs activités, qu’ils soient développés ou en développement. »

La mise en oeuvre de ces mesures, si elle a lieu, aura un impact bien plus large qui dépassera le seul cadre du cancer. En fait, de nombreux cancérogènes sont également tératogènes, reprotoxiques ou toxiques pour certains organes (cerveau, reins, foie, etc.). Eliminer ces substances de notre environnement ou au minimum limiter l’exposition des populations, aura des conséquences bénéfiques significatives sur la santé des enfants d’aujourd’hui et des générations futures.

Nous souhaitons que la conférence de New York soit un plein succès et une étape décisive vers la mise en oeuvre dans tous les pays du monde de politiques à la hauteur de cet immense défi. Nous vous demandons d’élargir la liste des maladies et des facteurs de risque prioritaires en tenant compte de l’évidence scientifique, démontrant ainsi l’attachement des gouvernements à la santé de leurs populations et leur volonté de faire prévaloir la santé de tous sur la prospérité de quelques-uns.

 

Nous prions d’agréer l’expression de notre haute considération.

 

Cette lettre est signée par des scientifiques et des professionnels de santé membres de nombreuses institutions du monde entier. Leur affiliation professionnelle est donnée à titre indicatif au lecteur dans un souci d’identification, mais ne doit en aucun cas être considérée comme une forme quelconque de soutien de la part des universités, des centres de recherche et des autres organisations dont les noms sont cités ci-dessous. Les noms des membres d’organisations non gouvernementales travaillant dans le domaine de la santé et/ou de l’environnement reflètent majoritairement la position officielle de la structure mentionnée mais de manière non systématique.

[Signataires]

Europe

France :

Dr Annie J. Sasco, MD, MPH, MS, DrPH, HDR, Directrice de Recherche à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Epidemiology for Cancer Prevention, Team on HIV, Cancer and Global Health, Inserm U 897, Bordeaux Segalen University, Bordeaux

André Cicolella, Président du Réseau Environnement Santé, Conseiller scientifique à l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INERIS), Paris

Elisabeth Ruffinengo, Advocacy Officer, Women in Europe for a Common Future, Annemasse, France

Sarah Anaïs Andrieu, Anthropologiste, Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales (EHESS), Paris

Dr Xavier Anglaret, MD, PhD, Directeur de Recherche Inserm, Team on HIV, Cancer and Global

Health, Inserm U 897, Bordeaux Segalen University, Bordeaux

Dr Geneviève Barbier, International Society of Doctors for the Environment-France, Paris

Anne Barre, Présidente du Women in Europe for a Common Future (WECF) France, Annemasse

Geoffrey Begon, Lyon

Pr Dominique Belpomme, MD, PhD, President International Society of Doctors for the Environment

(ISDE)-France, Paris

Dorothée Benoit-Browaeys, Déléguée Générale de VivAgora, Paris

Bernadette Bensaude Vincent, Directrice du CETCOPRA, Paris 1-Sorbonne University, Présidente of

VivAgora, Paris

Nadège Bourvis, MPH, Psychiatric Intern, Paris

Dr Nita Chaudhuri, PhD, Health Promotion and Environment Expert, Paris

Jacqueline Collard, Présidente Association Santé Environnement Rhône-Alpes (SERA), Grenoble

Nadia Collot, Founder CaméraSanté, Paris

Madeleine Decoin, RN, GECSA, Inserm U 897, Bordeaux Segalen University, Bordeaux

Natalia Dejean, Directrice WECF France, Annemasse

Pr Michel Delcroix, Président d’Apri-Maternités sans Tabac, Bailleu

Duccia Farnetani, Environmental engineer, Paris

Jean-François Gonnet, toxicologue, Lyon

Catherine Gouhier, Centre de Recherche et d’Information Indépendantes sur les Rayonnements

Electromagnétiques (CRIIREM), Le Mans

Marie Grosman, Non au Mercure dentaire, Lyon

Dr Philippe Irigaray, PhD, International Society of Doctors for the Environment (ISDE)-France, Paris

Laure Lachetallier, Vice-Présidente, Action Sociale, Handicap et Santé, Conseil Régional Île-de-France,

Nadine Lauverjat, Générations Futures, Paris

Alain Lefranc, éco-electricien, Paris

Corinne Lepage, Députée au Parlement européen, Brussels

Madeleine Madoré, Docteur en pharmacie, Paris

Pr Denis Malvy, MD, PhD, University Professor and Hospital Practitioner, Directeur Centre René

Labusquière, Bordeaux Segalen University, and Services de Médecine Interne et Maladies Tropicales,

Santé des voyageurs, Hôpital Saint-André, Bordeaux

Dominique Martin-Ferrari, Journaliste, Gaïa Network, Paris

Dr Marisa Mena, PhD, MS, Epidemiology for Cancer Prevention, Team on HIV, Cancer and Global Health, Inserm U 897, Bordeaux Segalen University, Bordeaux

Dr Gérard Ostermann, Médecine interne, Bordeaux

Dominique Ounadjela, Membre du Conseil d’Europe Ecologie Les Verts

Ruth Peron, Vénissieux

Catherine Ramm, Paris

Dr Philippe Renaudier, MD, MS, Président du Conseil Scientifique de la Société Française

d’Hémovigilance, Lyon

Eva Fleur Riboli-Sasco, MS, Student in Anthropology and International Development, Paris

Michèle Rivasi, Députée au Parlement Européen, Groupe Verts/ALE

Dr Clément Rossignol, PhD, Junior Researcher Physicist, Centre National de la Recherche Scientifique, Deputy Chairman Bordeaux Community, Bordeaux, France

Pr Gilles-Eric Séralini, President of CRIIGEN Scientific Council, Co-Director of Risk Pole, Quality and

Sustainable Environment – MRSH- CNRS, University of Caen – Institute of Biology IBFA

Laboratory Estrogens and Reproduction, Caen

Diana Smith, Health and Environment Communications and Media Consultant, Paris

Olivier Toma, Président du Comité pour le Développement Durable en Santé (C2DS), Paris

Bellancille Uwamaliya, GECSA, Inserm U 897, Bordeaux Segalen University, Bordeaux

François Veillerette, Spokesman of NGO Générations Futures, Expert on pesticide/chemicals issues, Paris

Allemagne :

Alexandra Caterbow, Coordinator Chemicals and Health Women in Europe for a Common Future,

Munich

Belgique :

Henriette Christensen, Senior policy adviser, Pesticide Action Network Europe, Brussels

Marie-Christine Dewolf, Project manager, Hygiène Publique en Hainaut asbl, Mons

Pr Luc Hens, PhD, Vlaamese Instelling voor Technologisch OnderZoek (VITO), Mol

Genon Jensen, Health and Environment Alliance (HEAL), Brussels

Dr Jean Pauluis, Président de la cellule environnement-santé, Société Scientifique de Médecine

Générale (SSMG)

Tony Tweedale, MS, Rebutting Industry Science with Knowledge (R.I.S.K.) Consultancy, Bruxelles

Bulgarie:

Valentina Lukova, Executive director, My Right to Know Foundation, Sofia

Espagne:

Francisca Gutiérrez Claverho, Presidenta Asquifyde (Asociacion estatal de afectados por los sindromes de sensibilidad quimica, fatiga cronica, fibromialgia y para la defensa de la salud ambiental) ,

María López Matallana, Presidenta de SFCMadrid. Asociacion de Afectados por SFC y por SQM de la Comunidad de Madrid

Clara Valverde, President, Liga SFC/EM (Chronic Fatigue Syndrome/ME League)

Marga Santamaria, ANDAFED Asociacion Nacional de Afectados por Dimetilfumarato

Grèce:

Adamantia F. Fragopoulou, MSc, PhD Candidate, Department of Cell Biology and Biophysics, Athens University

Pr Lukas H. Margaritis, PhD, Professor Emeritus, Department of Cell Biology and Biophysics, Athens University

Pr Polyxeni Nicolopoulou-Stamati, MD, PhD, Environmental Pathology, Medical School National and Kapodistrian University, Athens

Tatiana Styloglou, entrepreneur

Hongrie:

Zsolt Horváth, Director Clean Air Action Group

Attila Szuhi, On Crossroads Foundation

République d’Irlande:

The Hon. Desmond Guinness, Leixlip Castle, Leixlip, Co. Kildare

John Weigel, Dublin

Italie:

Dr Fiorella Belpoggi, MD PhD, Director, Cesare Maltoni Cancer Research Centre, Ramazzini Institute, Bentivoglio

Dr Franco Berrino, MD, Department of Epidemiology, National Cancer Institute, Milan

Dr Ernesto Burgio, MD, Scientific Office President, International Society of Doctors for the

Environment (ISDE),

Pr Massimo Crespi, MD PhD, Fellow Collegium Ramazzini, Rome

Antonietta Gatti, Engineer, Visiting Professor of the Institute for Advanced Sciences Convergence (DoD, USA), Coordinator of the Italian Institute of Technology’s Project of Nanoecotoxicology called INESE, Modène

Dr Livio Giuliani, MD, Dirigente di Ricerca, Direttore di Dipartimento ISPEESL, Rome

Pr Roberto Lucchini, MD, Professor of Occupational and Environmental Health, Department of

Experimental and Applied Medicine, University of Brescia, Brescia

Luxembourg:

Maryse Arend, Director Initiativ Liewensufank asbl

République de Macédoine:

Dr Tomica Ancevski, Association of Doctors for the Environment (MADE), Kumanovo

Natasha Dokovska, Journalist, Journalists for Human Rights

Malte:

Sarah Cardona, Action for Breast Cancer, Malta

Pays-Bas:

Peter van Hazel, INCHES

Sascha Gabizon, International Director, Women in Europe for a Common Future (WECF), Utrecht

Dr Livio Riboli-Sasco, PhD, Utrecht

Royaume-Uni:

Pr Martin Bobak, Professor of epidemiology, Department of Epidemiology and Public Health,

University College London, London

Hope Daley, UNISON, Public Sector Trade Union

Clare Dimmer, Chair Breast Cancer UK

Diana Dowling, Breast Cancer UK

Pr Vyvyan C. Howard, MB, ChB, PhD, FSB, FRCPath, Nano Systems Biology, Centre for Molecular Bioscience, University of Ulster

Laurie Kazan-Allen, Coordinator, International Ban Asbestos Secretariat, London

David Kidney, Head of Policy, Chartered Institute of Environmental Health, London

Helen Lynn, Alliance for Cancer Prevention

Gwynne Lyons, CHEM Trust

John McClean, National Health and Safety Officer, GMB Trade Union

Pr Rory O’Neil, Occupational and Environmental Health Policy Research Group, Stirling University, Scotland

Dr Erhabor Osaro, Royal Bolton Hospital, National Health Service (NHS) Trust Bolton

Jamie Page, Chief Executive, the Cancer Prevention and Education Society, England and Wales

Hilda Palmer, Hazards Campaign, Manchester

Morag Parnell, Women’s Environmental Network

Pr Andrew Watterson, PhD, CFIOSH, Professor of Health, Director of the Centre for Public Health and Population Health, Head of the Occupational and Environmental Health Research, University of Stirling, Stirling

Suède :

Pr Olle Johansson, Associate Professor, Experimental Dermatology Unit, Department of Neuroscience, Karolinska Institute and Professor, The Royal Institute of Technology, Stockholm

République Tchèque:

Daniela Pelclova¡, MD, PhD, Professor of Occupational Medicine, Charles University and Department of Occupational Medicine of 1st Faculty of Medicine and General Teaching Hospital, Prague

Africa and Middle-East

Benin:

Wilfried Affodegon, Directeur Exécutif, Centre Africain de Recherche et d’Action pour le

Développement (CARAD), Cotonou

Ghana:

Emmanuel Odjam-Akumatey, Executive Director Ecological Restorations

Dr Beatrice Wiafe, MD, PhD, President Breast Care International, CEO Peace and Love Hospital, Kumasi

Jordan:

Pr Dr. M. S. Al Salameh, Author and Academic, Jordan University of Science & Technology

Lebanon:

Elias R. Chedid, Attorney at Law

South Africa:

Professor Mohamed Jeebhay, Centre for Occupational and Environmental Health Research, University of Cape Town

Pr Leslie London, Director School of Public Health and Family Medicine, University of Capetown, Cape Town

Americas

Argentina:

Carolyn Stephens, PhD, FFPH, IFRSM, Profesora Titular Visitante en Ecologa y Salud Indegena, Facultad de Medicina, Universidad Nacional de Tucuma¡n and Reader in Ecology and Global Health, London School of Hygiene and Tropical Medicine

Brazil:

Zuleica Nycz, Director of Toxisphera Environmental Health Association

Pr Paolo Saldiva, MD, PhD, Coordinator of the National Institute of Risk Analysis National Research Center, Chairman of the Department of Pathology, Faculty of Medicine, University of Sao Paulo

Canada:

Marie-Hélène Bacon, MA, Groupe de recherche interdisciplinaire sur la gouvernance, les risques, l’environnement, les technosciences, la santé et la société (Gretess), Université du Québec à

Montréal, Montreal

Dr Yv Bonnier Viger, MD, MSc, MM, FRCPC, CMSQ, Médecin spécialiste en santé publique et médecine préventive, Médecin conseil à la Direction de santé publique de Chaudière-Appalaches,

Directeur du Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval

Dr Dorothy Goldin Rosenberg, MES, PhD, Lecturer, University of Toronto

Dr Magda Havas, BSc, PhD, Associate Professor, Trent University

Dr Pascale Krzywkowski, PhD Neurosciences, MSc Sciences de l’environnement de l’Université du

Québec à Montreal, Montreal

Dr Louise Lajoie, MD, MSc, Médecin spécialiste en santé communautaire, professeur de clinique en médecine préventive, Université de Sherbrooke

Françoise Maniet, Chargée de cours et agente de recherche, Département des sciences juridiques et

GRETESS, Université du Québec à Montréal, Montreal

Dr Donna Mergler, PhD, Professor Emerita, Centre de recherches interdisciplinaires en biologie, santé, environnement et société (CINBIOSE), Université du Québec à Montréal

Pr Lise Parent, Professeure, Télé-Université, Montreal

Pr François Reeves, MD, FRCPc, Cardiologue d’intervention, Professeur agrégé de médecine,

Département de santé environnementale et du travail, Université de Montréal, Montreal

Kathleen Ruff, Senior Human Rights Adviser, Rideau Institute, Ottawa

Rev Dominic J. Sasco, Holy Spirit Parish, Archdiocese of Toronto

Donald and Clare Sasco, Sidney

Colin L. Soskolne, PhD, Professor, School of Public Health, University of Alberta, Edmonton

François Therrien, Collectif Sauvons nos Enfants des Ondes, Terrebonne

Pr Fernand Turcotte, MD, MPH, FRCPC, Professeur émérite de santé publique et médecine préventive, Université Laval, Quebec

Cathy Vaillancourt, PhD, Professeur agrégé/Associate Professor, INRS-Institut Armand-Frappier,

Université du Québec, Laval

Pr Louise Vandelac, PhD, Professeure titulaire, Départment de Sociologie, Directrice de l’Institut des

Sciences et de l’Environnement, Université du Québec à Montréal

Haïti :

Joan Lysias Cassotti, MD, MS, Regional Advisor Reproductive Health, United Nations Population Fund

(UNFPA), Port-au-Prince

Mexico:

Fernando Bejarano, Center for Analyses on Toxics and Alternatives (CAATA), Mexico

Peru:

Dr Ernesto F Ráez-Luna, Director de Ciencia y Desarrollo Centro para la Sostenibilidad Ambiental, Environmental Sustainability Center, Universidad Peruana, Lima

USA:

Pr Nicholas A. Ashford, Professor of Technology and Policy, Massachusetts Institute of Technology (MIT), Cambridge, MA

Pr John Bailar, PhD, Member of the US National Academy of Sciences, Chicago, IL

Pr Michael S Bloom, PhD, MS, Assistant Professor, Departments of Environmental Health Sciences and Epidemiology and Biostatistics, University at Albany School of Public Health, State University of New York, NY

Dr Barry Castleman, ScD, Environmental Consultant, Washington DC

Pr David O Carpenter, MD, Director, Institute for Health and the Environment, University at Albany, NY

Pr Richard Clapp, DSc, MPH, Professor Emeritus, Boston University School of Public Health, Boston, MA

Pr Arthur L Frank, MD, PhD, Professor of Public health, Drexel University School of Public Health, Philadelphia, PA

Pr Antonio Giordano, MD PhD , Director Sbarro Institute for Cancer Research and Molecular Medicine and Center of Biotechnology, College of Science and Technology, Temple University BioLife Science, Philadelphia, PA

Nancy Hepp, Research and Communications Specialist, Collaborative on Health and the Environment

Dr James Huff, Phd, Staff scientist, Chemical Carcinogenesis, National Institute of Environmental Health Sciences (NIEHS), Research Triangle Park, NC

Pr Patricia Hunt, Meyer Distinguished Professor, School of Molecular Biosciences, Washington State University, WA

Pr Joseph LaDou, MD, Division of Occupational and Environmental Medicine University of California, San Francisco, CA

Pr Lisa Lavine Nagy, MD President of The Preventive and Environmental Health Alliance Inc.

Dr James Melius, MD, DrPH, New York State Laborers’ Health and Safety Fund

Dr Lloyd Morgan, PhD, Senior Scientist, Environmental Health Trust (EHT), CA

Cindy Sage, MA, Sages Associates, Santa Barbara, CA

Pr Ana Soto, MD, PhD, Professor, Department of Anatomy and Cell Biology, Tufts University School of Medicine, Boston, MA

Pr Leslie Thomas Stayner, PhD, Professor of Epidemiology, Division of Epidemiology and Biostatistics, University of Illinois at Chicago, Chicago, IL, USA

Pr Shanna H. Swan, PhD, Professor and Vice-Chair, Department of Preventive Medicine, Mount Sinai School of Medicine, New York, NY

Dr Daniel Thau Teitelbaum MD, Colorado School of Public Health, Denver, CO

Venezuela:

Dr Janice Fernández de D´Pool, MD, MPH, Dr in Medical Sciences, Instituto de Salud, Ocupacional y Ambiental Facultad de Medicina, Universidad del Zulia

Asia

Cambodia:

Dr Pascal Millet, Medical Officer, French Embassy, Advisor for the Rector, Université des Sciences de la Santé, Phnom Penh

Indonesia:

Dr Sudjoko Kuswadji, MSc(OM), PKK SpOk, Yayasan Sudjoko Kuswadji Bersaudara (YSKB), Banten

Dicky Jatnika, Musician, Bandung

South Korea:

Hae-Kwan Cheong, Department of Social and Preventive Medicine, Sungjyunkwan University School of Medicine, Suwon

Oceania

Australia:

Peter Evans, RN (formerly) Grad Dip Health Counselling Convenor, South Australian Task Force on, Multiple Chemical Sensitivity, Port Adelaide

Dr James Leigh, MD PhD MSc MA C Eng BLegS FAFOEM FAFPHM, Centre for Occupational and Environmental Health, Sydney School of Public Health, University of Sydney, NSW, Australia

Rwth Stuckey, PhD, Department of Epidemiology and Preventive Medicine Monash University,

Melbourne

New-Zealand:

Mary Redmayne, PhD candidate, School of Geography, Environment and Earth Sciences, Victoria University of Wellington

Dr Meriel Watts, Coordinator, Pesticide Action Network Aotearoa

2 réflexions au sujet de “Lettre ouverte à l’OMS : approche et prévention des maladies chroniques, risque environnemental, maladies professionnelles…”

  1. « En 2009 le Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a décidé d’élaborer un instrument juridiquement contraignant sur le mercure ; le Comité de négociation intergouvernemental chargé d’élaborer cet instrument juridique s’est réuni en janvier 2011 au Japon et se réunira à Nairobi fin octobre 2011 » cf http://www.unep.org/hazardoussubstances/Portals/9/Mercury/Documents/INC2/INC2_20_report_f.pdf
    ( pour être encore plus raccord avec l’article, cela concerne également l’utilisation médicale – en clair le thiomersal – comme s’en émeut Erin Fry de l’organisation PATH http://www.technet21.org/components/com_agora/img/members/3539/UNEP-Mercury-Treaty—-Vaccine-Issue-Overview.pdf )

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  2. Lettre ouverte à l’ONU et l’OMS : stratégie de prévention des maladies chroniques …
    Tabac, alcool, alimentation trop riche et sédentarité causent des millions de morts dans le monde chaque année. Pour le tabac c’est plus de 5 millions et comme cela ne fait que progresser les prévisions de l’OMS sont à 8 millions pour 2030.
    Cette lettre ouverte est trop incantatoire.
    1/ Les lobbys
    Nestlé et Glaxo font du lobbying à l’ONU. Comme l’écrit Bret Okeson dans Bloomberg Business Week : « Va-t-on confier la sécurité de la banque du sang à Dracula ». http://www.businessweek.com/news/2011-09-16/nestle-glaxo-lobby-un-over-biggest-epidemic-battle-since-aids.html
    Il y a certes les fameuses associations contre les maladies, dont l’International Diabetes Federation. Avec trois autres associations (cœur, cancer, tuberculose) elle a formé un groupe très actif pour lutter contre les maladies chroniques.
    Mais regardez qui finance l’IDF. http://www.idf.org/partners/meet-our-partners
    2/ L’OMS est très perméable aux lobbys
    Elle a déjà beaucoup donné pour la psychiatrie. http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2011/06/05/dsm-disease-mongering-et-conflits-d-interets-en-psychiatrie.html
    Elle a encore beaucoup donné il y a peu pour la grippe H1N1
    3 / Et la France dans tout cela ?
    Il parait que la délégation française n’est composée d’aucun expert médical ayant une expérience des maladies concernées et des politiques publiques en santé. Qui a la liste des représentants français envoyés à New York par le ministre de la santé ? Comme toujours aucune transparence.

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