Focetria et Pandemrix, vaccins adjuvantés potentiellement plus dangereux que la grippe A H1N1, selon Arznei-Telegramm

Le 25 septembre, l’agence européenne du médicament (EMEA) recommandait l’autorisation de deux vaccins contre la grippe A H1N1, tous vaccination grippe A.jpgles deux adjuvantés au squalène: le Focetria de Novartis et le Pandemrix de GSK. Le même jour, l’excellente revue allemande indépendante Arznei-Telegramm, qui avait déjà parlé du Pandemrix et des conditions imposées par GSK (voir la traduction du texte par Pharmacritique), envoyait à son réseau d’alerte (« blitz a-t ») une analyse synthétique de la situation allemande et européenne, avec un rappel des risques et de la différence d’approche avec les Etats-Unis. Et une révélation quant à un mensonge des laboratoires… Une révélation aussi quant à l’immunité juridique qu’ils ont extorquée, alors que tout le monde pensait que seuls les Etats-Unis la leur avait accordée. Ce pays est tout bonnement plus transparent…

Pharmacritique vous propose une traduction du texte, précédée par quelques remarques et liens.

Image tirée de Topnews.In

Comme toujours, l’Europe se plie sans broncher aux intérêts des laboratoires, et ce n’est pas là une affirmation gratuite, puisqu’on sait qu’ils n’ont pas du tout les mêmes obligations de transparence et d’information qu’aux Etats-Unis. Et que, en bons commerçants qu’ils sont, ils ne donnent pas les informations que personne ne les leur demande. Par ailleurs, une enquête de Consumers International l’a encore démontré récemment. Je ne suis pas en train de dire que la situation serait idéale aux Etats-Unis. Elle est simplement un peu moins désastreuse. Dans le cas concret de la vaccination contre la grippe A, ils posent certaines limites et refusent au moins les adjuvants…

De quel côté de l’Atlantique est le capitalisme le plus sauvage ? Et où est l’ »Etat fort », protégeant (un peu moins mal) l’intérêt général ? On a intérêt à revoir nos préjugés lorsqu’on voit que les pays européens ont accepté toutes les conditions posées par des firmes qui nous reforguent ici des vaccins développés par ailleurs pour la grippe aviaire, puisque les technologies sont les mêmes, et que seul l’antigène change.

Ils ont accepté aussi les prix astronomiques imposés par ces laboratoires qui se comportent en « fraudeurs », puisqu’ils ont sciemment déformé la vérité. Nos autorités sanitaires et nos « experts » – dont tout le monde devrait connaître désormais les conflits d’intérêts – ont accepté d’homologuer et de défendre à l’aveugle des adjuvants très peu connus (surtout dans leur composition actuelle), sous prétexte qu’ils permettraient de produire plus de vaccins à moindre coût, donc en plus grande quantité et accessibles y compris pour les pays pauvres. On disait que la quantité d’antigène de la grippe A H1N1 serait insuffisante, impossible à cultiver en si peu de temps, donc qu’il serait aussi trop cher, du fait de sa rareté. Les adjuvants permettent de diminuer de deux tiers la quantité d’antigène (voir le texte déjà cité), donc de réduire les coûts et d’accélérer la production. Or ce que révèle Arznei-Telegramm à la lecture du contrat entre GSK et les autorités allemandes, c’est que ce sont les adjuvants qui sont de loin la composante la plus chère des vaccins (6 euros sur 7, selon le prix de 2007, augmenté depuis !)

Manifestement, la propagande des firmes est très loin de la vérité, qui est faite de pressions – comme celles de Roche, révélées par les media allemands, voir cette note sur Pharmacritique – et de mensonges, comme celui sur les prix et sur les preuves scientifiques – et non rhétoriques – de l’innocuité des vaccins. Où sont-elles, ces preuves ? Des décisions de santé publique peuvent-elles être prises sur la base d’allégations de firmes pharmaceutiques dont on connaît les méthodes, vu leur histoire et les exemples concrets de désinformation et de ghost management (gestion invisible, mais totale, de toute la recherche et de l’information médicales, etc.) ? Est-il acceptable que nos autorités d’insécurité sanitaire décident de faire vacciner des millions de femmes enceintes sur la base d’une étude portant sur… 34 cas de complications et comportant de multiples biais, de l’avis même de ses auteurs ? Sans compter les recommandations de traitement immédiat et généralisé par Tamiflu et de vaccination contre la grippe saisonnière, malgré l’absence totale d’études sur l’impact de ces remèdes sur la grossesse ? (Pour des détails là-dessus, voir notre note sur l’étude et le commentaire publiés dans le Lancet). Je ne sais pas quelle est la position qu’il faut avoir. Je sais juste que cela n’est pas de la science, mais une expérimentation grandeur nature, comme l’affirmait le Dr Wolfgang Becker-Brüser (directeur d’Arznei-Telegramm) début août dans une interview accordé au Spiegel (titre phare de la presse allemande).

A propos, où se cache donc le Dr Bruno Toussaint, directeur de Prescrire ? Où se cache le Dr Philippe Foucras, président du Formindep (et l’association tout entière, d’ailleurs), alors que cette histoire de vaccination n’est qu’une immense affaire de conflits d’intérêts, d’intérêts privés imposés par Novartis, GSK, Baxter, CSL, Roche, Sanofi-Aventis, etc.  à travers les experts et autres leaders d’opinion à leur solde ? Les grandes prétentions de « défense de l’intérêt de la santé des patients » ne seraient-elles faites que pour l’image et les apparitions médiatiques ? Ils ne se prononcent pas, alors que des dizaines de millions de Français – pour ne parler que d’eux – sont concernés par les conséquences directes des conflits d’intérêts qui vont de l’OMS à nos experts du Comité technique de vaccination et du Haut Conseil de la Santé publique (HCSP) ? (Pour voir une partie de ces conflits d’intérêts, on peut déjà lire les déclarations publiques – non vérifiées, partielles et non suivies d’une année à l’autre – parues sur le site du Haut Conseil de Santé publique, qui porte très mal son nom).

Chapeau à toute la rédaction de la revue allemande pour son remarquable travail et sa prise de position précoce et sans équivoque contre la vaccination, contre les conflits d’intérêts et l’affairisme autour de la grippe A H1N1. Tout cela est sans équivalent en France, où la revue Prescrire, (trop) longtemps muette sur la question, a fini par rédiger un communiqué mollasson.

A noter que, si dans l’article traduit ici, la rédaction d’Arznei-Telegramm se penche surtout sur les vaccins adjuvantés, c’est parce qu’elle parle ici de ceux qui ont été autorisés, et parce qu’en Allemagne, seul le Pandemrix de GSK sera utilisé, à raison de 50 millions de doses, prévues initialement pour vacciner 25 millions de personnes. (Beaucoup moins qu’en France, alors que l’Allemagne compte plus de 80 millions d’habitants…). Il semblerait désormais qu’une seule dose suffise – voilà un premier gaspillage dû à la signature hâtive de contrats portant sur des quantités énormes de vaccins. Les autorités les ont signés sous la pression des laboratoir
es, menaçant de ne pas livrer à temps si les commandes n’étaient pas faites tout de suite, sans attendre la moindre étude qui donnerait un semblant de fondement scientifique à ces décisions.

Concentrer l’analyse sur le Focetria et le Pandemrix ne signifie en aucun cas que Arznei-Telegramm considérerait cette vaccination comme nécessaire, si seulement elle était faite par des vaccins non adjuvantés. Le refus d’un vaccin non adjuvanté produit avec un antigène cultivé sur des cellules MDCK, à l’instar du vaccin Optaflu, le montre par ailleurs même dans ce texte focalisé sur les vaccins autorisés par l’EMEA.

Pour d’autres détails sur les positions de la revue, sur les réactions espagnoles, les adjuvants, les analyses critiques détaillées de Marc Girard, etc., voir entre autres les notes parues sur Pharmacritiquede sous la catégorie « Grippe A H1N1, Tamiflu vaccins antigrippe ».

© Copyright Pharmacritique pour la traduction française. Aucune reproduction sans autorisation préalable.

VACCIN CONTRE LA GRIPPE A H1N1 : MAITRISE-T-ON VRAIMENT LA SITUATION? (II)

Mauvaises évaluations, immunité juridique et beaucoup d’argent

(« Impfung gegen Schweinegrippe : alles im Griff ? (II) Fehleinschätzungen, Haftungsfreistellung und viel Geld“).

« Depuis la mi-septembre, quatre vaccins contre la grippe porcine (Schweinegrippe: grippe porcine, NdT), produits par les firmes CSL, MedImmune, Novartis Vaccines et Sanofi-Pasteur, sont autorisés aux Etats-Unis. Les technologies utilisées sont identiques: elles sont connues et ont fait leur preuves dans les vaccins contre la grippe saisonnière. Aucun de ces quatre vaccins ne contient des amplificateurs d’effet, et l’antigène est cultivé sur des œufs, selon le procédé habituel. [1]

En Europe et en Allemagne, par contre, la situation est très confuse : quatre vaccins prototype ont été autorisés, développés avec des antigènes de la grippe aviaire. Trois sur quatre utilisent des antigènes cultivés sur des œufs et contiennent divers amplificateurs d’effets brevetés. Le quatrième, qui ne contient pas d’adjuvant, serait produit avec un antigène propagé sur des cellules Vero (cellules rénales de singes verts africains).

Un autre vaccin en attente d’autorisation contient des antigènes cultivés sur des lignées cellulaires tumorigènes immortelles appelées cellules MDCK [Madin-Darby Canine Kidney : cellules de rein de chien Madin-Darby, NdT]. Des études préalables à l’autorisation sont en cours. Nous avons exprimé nos réserves quant à cette méthode de production dans un article de 2007 (a-t 2007; 38: 111-2), prenant pour exemple le vaccin contre la grippe saisonnière OPTAFLU, qui venait d’être autorisé en Europe. A noter qu’il n’est toujours pas commercialisé en Allemagne.

Nous apprenons aujourd’hui [le 25 septembre 2009] que l’agence européenne du médicament (EMEA) recommande l’autorisation de mise sur le marché de deux vaccins contre la grippe A H1N1 adjuvantés : PANDEMRIX (de GSK, contenant l’amplificateur d’effet AS03) et FOCETRIA (de Novartis, avec le potentialisateur MF 59). [2]

Compte tenu de la différence dans les procédés de production et dans les amplificateurs d’effet utilisés, nous estimons que le rapport bénéfices-risques de chaque variante de ces vaccins doit faire l’objet d’une analysée individualisée.

Lorsqu’on voit la diversité des vaccins européens – ou plutôt le chaos qui règne en la matière -, on se rend compte à quel point certaines affirmations du Paul-Ehrlich-Institut [chargé de l’évaluation des vaccins en Allemagne, NdT] ne sont en fait que le résultat d’une mauvaise évaluation grossière. Selon ces dires, l’Europe serait plus avancée dans la conception et la production de vaccins anti-pandémiques, par rapport aux « Etats-Unis, qui n’ont pas encore une approche claire et bien définie ». [3] Rappelons que les vaccins disponibles outre-Atlantique ont été autorisés deux semaines plus tôt qu’en Europe, ce qui veut dire que le prétendu avantage qu’aurait l’Europe du fait des autorisations n’est en fin de compte qu’un raisonnement absurde. Ces autorisations n’ont pas  permis d’accélérer le processus de façon à disposer plus rapidement de vaccins anti-pandémiques.

Un autre credo qui a prévalu jusqu’ici semble lui aussi n’être qu’une mauvaise évaluation de plus : il s’agit de la recommandation qui préconise l’administration de deux doses de vaccin contre la grippe A H1N1 et qui n’a pas de fondement solide (blitz-a-t du 25 août 2009).

A la mi-septembre, GSK s’est hâté de publier un communiqué de presse parlant des résultats provisoires d’une étude incluant 130 volontaires sains âgés de 18 à 60 ans : une seule dose de vaccin adjuvanté a suffi à produire, au bout de trois semaines, les taux d’anticorps requis chez plus de 98% des participants [4].

Le communiqué de GSK a de quoi irriter, car ce test a été fait avec un vaccin dont le taux d’antigène est supérieur de 40% à celui du Pandemrix qui sera utilisé en Allemagne : 5,25 μg au lieu de 3,75 μg. Interrogé là-dessus, GSK répond qu’en début d’essai, la firme ne disposait pas des « réactifs finalisés standardisés ». [5].

On comprend mieux cette précipitation de GSK à diffuser des résultats de mi-parcours lorsqu’on réalise qu’au moment où est paru ce communiqué, l
es firmes CSL et Novartis venaient tout juste de publier des résultats de tests cliniques menés avec leurs produits. Selon ces résultats, une seule dose de vaccin FOCETRIA (7,5 μg d’antigène, plus l’amplificateur d’effet MF59) induirait au bout de trois semaines une séroconversion chez 76% des participants, âgés de 18 à 50 ans [6]. Selon une étude australienne, un vaccin sans amplificateur d’effet mais avec 15 μg d’antigène produirait le taux d’anticorps requis chez 97% des participants âgés de 18 à 64 ans [7].

Dans le texte rendu public aujourd’hui [le 25 septembre], l’EMEA continue pourtant de recommander deux doses de vaccin. L’agence annonce juste son intention de regarder de près, pendant « les mois à venir », ce que donnent les essais cliniques en cours et d’ « actualiser éventuellement ses recommandations » [2]. Rappelons ici que la campagne de vaccination doit commencer dans les semaines à venir.

En Allemagne, c’est le vaccin pandémique PANDEMRIX (GSK) qui sera utilisé. Il contient l’amplificateur d’effet AS03, qui n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin disponible sur le marché. Cette commande très importante de 50 millions de doses remonte à la fin 2007, lorsque GSK a signé un contrat avec le ministère fédéral de la santé et les länder, stipulant la mise à disposition d’un vaccin pandémique. Les signataires s’engagent à ne pas divulguer le contenu du contrat, ce qui ne saurait nous étonner, puisqu’il contient des détails explosifs, comme on le constate à la lecture de la copie que la rédaction s’est procurée.

Ainsi, le coût du vaccin était estimé en 2007 à 7 euros par dose, plus la TVA. (En 2009, il est question de 9 euros). Sur ces 7 euros, seul 1 euro va à l’antigène produit en Allemagne, alors que les 6 autres euros seront payés pour l’adjuvant produit en Belgique. En clair, cela veut dire que les vaccins adjuvantés entraîneront une augmentation drastique du coût de la campagne de vaccination, en plus d’induire une tolérance nettement plus mauvaise, comme nous l’avons dit ici : a-t 2009; 40: 77-80. Prix très élevé pour des vaccins dont on craint le potentiel d’augmentation du risque et de la fréquence de survenue de réactions immunitaires très fortes, voire excessives, tels le syndrome de Guillain-Barré.

Un vaccin pandémique sans potentialisateur, mais contenant une quantité suffisante d’antigène – c’est-à-dire 15 μg au lieu des 3,75 μg que contient le Pandemrix – coûterait tout au plus 4 euros, selon la base de calcul utilisée dans le contrat. La variante avec adjuvant entraîne donc une augmentation des coûts de l’ordre de 75% (3 euros de plus par dose), ce qui fait au total 150 millions d’euros supplémentaires si on prend les 50 millions de doses commandées.

Un « calcul » qui fixe à 6 euros le prix de 27,4 mg d’un adjuvant qui n’est qu’une émulsion de squalène, polysorbate et tocophérol – cela est une fraude selon nos estimations.

D’autres dispositions du contrat sont elles aussi élaborées de façon à privilégier unilatéralement les intérêts des fabricants du vaccin. Ainsi, il n’y a pas de conditions de livraison strictes, il n’y est question que d’une « mise à disposition ». Une fois les frais couverts, GSK « met à disposition le vaccin que les länder récupéreront » à l’unité de production de Dresde (Saxonie). Il faut bien comprendre ce que cela signifie : les vaccins seront livrés par palettes de 240 containers contenant en tout 120.000 doses. Chaque camion devrait pouvoir charger 33 palettes [8]. Les autorités des länder seront confrontées à problèmes logistiques imprévisibles rien que pour respecter la chaîne du froid lors du transport et de la distribution des palettes et des flacons multidose aux offices de santé, aux centres de vaccinations, etc.

Enfin, GSK s’est assuré par contrat une immunité juridique très étendue : « Compte tenu de la situation pandémique particulière, il n’existe pas de données cliniques ni de connaissances sur ce vaccin pandémique dans sa composition concrète » ; de ce fait, la firme sera exonérée de toute responsabilité pour toute circonstance qui entraînerait un rapport bénéfices – risques négatif et ne serait pas mentionnée dans le RCP (résumé des caractéristiques du produit) soumis pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché.

En homologuant des vaccins contre la grippe A H1N1 adjuvantés, les autorités de sécurité sanitaire et les fabricants eux-mêmes tournent le dos à la stratégie qui privilégie la sécurité, l’obtention de garanties quant à la tolérance optimale des vaccins. Cette stratégie est remplacée par une recherche de réduction des coûts, ce qui se traduit, en l’occurrence, par des vaccins mal tolérés, dont le coût de production plus bas n’empêche pas leur vente à des prix plus élevés.

On peut se demander quelle sera la réaction des personnes qui veulent se faire vacciner lorsqu’elles apprendront, lors de l’explication indispensable des bénéfices et des risques, qu’il leur faut compter aussi avec des effets secondaires très fréquents et préjudiciables, tels les maux de tête ou les arthralgies, et aussi avec des effets indésirables certes rares, mais dont la gravité est imprévisible. Et comment réagiront donc les femmes enceintes, lorsqu’elles apprendront qu’on leur administrera des vaccins dont on ne connaît pas les effets sur la grossesse ? En principe, l’éthique interdit les essais cliniques sur les femmes enceintes, mais apparemment pas leur vaccination en masse… On en sait quand même assez pour dire qu’on ne peut pas exclure la survenue de réactions immunitaires excessives, avec des conséquences graves telles les fausses couches.

Comment réagira le public sachant que bon nombre de ces conséquences néfastes pourraient être évitées par l’utilisation de vaccins sans adjuvants ?

Les cas de grippe A constatés en Allemagne restent légers pour la plupart. De ce fait, c’est la vaccination massive par les vaccins autorisés en Europe qui risque d’être le vrai danger, plus que la grippe elle-même.

Quoi qu’il en soit, on connaît déjà le principal perdant dans cette histoire : c’est le système de santé, qui devra se débrouiller pour trouver les centaines de millions d’euros que coûtent ces vaccins à la fois risqués et trop chers. »

1 FDA News Release: FDA Approves Vaccines for 2009 H1N1 Influenza Virus, 15. Sept. 2009

http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm182399.htm

2 EMEA: Pressemitteilung vom [conférence de presse du] 25. Sept. 2009

http://www.emea.europa.eu/pdfs/general/direct/pr/60258209en.pdf

3 PFLEIDERER, M., zit. nach Ärzte Zeitung vom [cité par le journal Ärzte-Zeitung en date du] 27. Juli 2009

http://www.aerztezeitung.de/suchen/default.aspx?query=pfleiderer&sid=559418

4 GlaxoSmithKline (London): Pressemitteilung vom [conférence de presse du] 14. Sept. 2009

http://www.gsk.com/media/pressreleases/2009/2009_pressrelease_10087.htm

5 GlaxoSmithKline: Schreiben vom [document en date du] 16. Sept. 2009

6 CLARK, T.W.: N. Engl. J. Med. 2009; 361, publ. online 10. Sept. 2009

http://content.nejm.org/cgi/reprint/NEJMoa0907650v1.pdf

7 GREENBERG, M.E. et al.: N. Engl. J. Med. 2009; 361, publ. online 10. Sept. 2009

http://content.nejm.org/cgi/reprint/NEJMoa0907413v1.pdf

8 KIETZMANN, D.: apotheke adhoc 20. Aug. 2009;

http://www.apotheke-adhoc.de/Nachrichten/Wissenschaft+und+Forschung/7401.html

© 2009, A.T.I. Arzneimittelinformation Berlin GmbH

12 réflexions au sujet de “Focetria et Pandemrix, vaccins adjuvantés potentiellement plus dangereux que la grippe A H1N1, selon Arznei-Telegramm”

  1. Une étude mexicaine cas- témoins ( BMJ du 06/10/2009 ) semble remettre en cause l’hypothèse de l’absence de protection conférée par le vaccin saisonnier contre la grippe H1N1 . En comparant 60 malades atteints et 180 non malades ( 3 témoins appariés à 1 malade),ils constatent que 13 % des malades étaient vaccinés contre 28% des témoins. Par ailleurs au cours du suivi certains témoins non vaccinés ont contacté la grippe. Parmi les 8 vaccinés, il n’y a pas eu de décès; pour les autres, la mortalité a été de 35%; 4 fois moins de malades vaccinés ont été ventilés. Ils en déduisent que la protection conférée entrainerait une réduction de 73% du risque de grippe H1N1 ( en refaisant les calculs, par OR, je ne trouve que 63% ).
    La mortalité importante dans cette étude s’explique par le recrutement des patients dans un service de pneumologie et n’est évidemment pas représentative de la létalité de cette grippe. Par ailleurs, comme toutes les études rétrospectives, elle est entachée de biais qui peuvent fausser les résultats. Il n’en demeure pas moins que cette étude jette un doute sur l’affirmation de la non efficacité du vaccin saisonnier pour protéger de la grippe H1N1. D’autres études sont nécessaires pour confirmer celle-ci qui si cela s’avérait , rendrait inutile la fabrication des nouveaux vaccins . Il eu été préférable de tester cette hypothèse avant de se lancer dans l’élaboration de vaccins anti-H1N1 dont on ne connait pas les effets secondaires, compte tenu des adjuvants utilisés

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  2. J’ai rajouté pas mal de commentaires, explications et liens dans la première partie du texte. La traduction reste inchangée, si ce n’est pour dire qu’en Allemagne, on appelle la grippe A H1N1 toujours « grippe porcine » (« Schweinegrippe »), et que Arznei-Telegramm utilise ce terme, puisque le texte s’adresse au grand public.
    Plus je compare les informations disponibles en Allemagne avec celles véhiculées en France, plus je suis stupéfaite par la différence. Et par la mollasonnerie d’une revue Prescrire qui a mis une éternité pour sortir une petite mise en garde. Et par le silence total du Formindep, qui a apparemment d’autres chats à fouetter que les conflits d’intérêts qui sont pourtant au coeur de cette histoire…
    Il faut manifestement apprendre l’allemand pour s’informer. Et l’espagnol, car les professionnels de santé espagnols ont été eux aussi nombreux à réagir très vite.

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  3. Les Belges passent à l’action !
    ( http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2009-10-15/grippe-etat-belge-assigne-732585.shtml )
    Vaccin contre la grippe A : l’Etat assigné en justice
    Des membres du collectif Initiative citoyenne, qui contestent la campagne de vaccination volontaire et gratuite contre le virus de la grippe A/H1N1, ont assigné l’Etat belge en référé.
    Plaidant le caractère expérimental du vaccin et le manque d’informations de la part des autorités sanitaires face aux risques encourus par les candidats à la vaccination, les plaignants estiment que l’Etat belge porte atteinte à leur droit fondamental et absolu à l’intégrité physique, indique le quotidien Le Soir. « Les citoyens qui se verront administrer le vaccin sont en fait des cobayes », explique leur avocat, Me Wouters.
    La loi des pouvoirs spéciaux doit être votée
    D’autres actions judiciaires sont annoncées, alors qu’aujourd’hui même, la Chambre doit voter la loi des pouvoirs spéciaux qui singulariserait les procédures engagées par le ministère de la Santé pour lutter contre la grippe.

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  4. Mais heureusement, lorsque l’on ne connait pas l’allemand, l’espagnol ou même l’anglais, nous pouvons faire confiance à Pharmacritique.
    Alors « longue vie à Pharmacritique. »

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  5. Depuis des mois, je m’informe sur cette pseudo-pandémie H1N1 et ce que je découvre n’est vraiment pas beau !
    Merci à Pharmacritique pour ses articles et informations indépendantes et compétentes .
    Le récent Théma ARTE dans lequel Pharmacritique est intervenue ( ainsi que Marc Girard ) était lui aussi très édifiant de la triste situation dans laquelle nous vivons et du peu de cas que les lobbies font de notre santé !
    Encore merci pour votre engagement du côté de l’éthique et de la démocratie !

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  6. Bonsoir
    Et bien on quitte les supputations pour du concret.
    Ce vendredi en allant faire vacciner mon fils (-3ans) la possibilité de me faire vacciner c’est présenté. Devant subir une opération suite à une fracture, pour retirer du matériel de consolidation osseuse, j’ai accepté de me faire vacciner. Ceci afin d’ « être serein pour début janvier date théorique de l’opération. Mon épouse, préfère attendre la contre visite de notre fils, pour se faire vacciner à son tour.
    Petite précision, à 38 ans je n’ai pas de problème de santé (à par cette chute et cette fracture).
    Donc vendredi 27/11/09 à 19h me voila vacciné au Pandemrix.
    Comme a chaque fois après un vaccin, une douleur irradie le bras, mais rien d’exceptionnel.
    C’est dans la nuit du 28 au 29 que les choses prennent une autre tournure. Alors que mon épouse et moi-même terminions le même repas je sens une difficulté à digérer, ballonnement et début de nausées ( à ce jour je n’ai jamais eu de problème de digestion) C’est à trois heures du matin que je me vide aussi bien par le haut et par la bas de façon convulsive et très violente. Je ne connais pas ce qu’est une gastro mais les symptômes s’y apparentent. J’ai passé tous ce dimanche au lit dans un état que ma femme n’avait jamais connu.
    Vertiges, nausées, Vomissement, Diarrhée, douleurs au rein …….. Bref tous les symptômes qui se voulaient dans la prescription : Peu fréquent et très rare !!! bref je prend conscience aujourd’hui que le bien est parfois l’ennemie du mal. Ce n’est pas pour me rassurer tout ça, je regrette la naïveté dont j’ai fais preuve sur quelque chose qui est loin d’être d’anodine. Pour mon enfant le fait que son vaccin soit dénué d’adjuvant me rassure un peu mais pas plus que ça. Mon épouse qui n’a pas été vacciné ne le fera pas, ça l’a comme qui dirait refroidie.
    J’espère que les choses se tasseront dans les jours qui suivent, me concernant, mais je l’ai mauvaise, Que notre ministre soit prévenue, le coup du responsable mais pas coupable ne lui sera d’aucun recours, si elle a confondue vitesse et précipitation en ne respectant pas les protocoles …….. Cela porte un nom
    A suivre

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  7. comment reellement connaitre le nombre de malade de la grippe a pas de test effectue trop cher environ 280 euros on sert de cobaye et de porte monnaie pour les laboratoires

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  8. Dans un vaccin, la quantité d’antigène présente dans la seringue ou le flacon représente le poste majeur de dépenses. Pour un vaccin grippe saisonnier classique, produit sur œufs embryonnés, composé de 3 antigènes de souches virales à raison 15 µg par souche, le prix de revient industriel ne dépasse pas les 1.5 euros pour une seringue pré remplie. Ce prix chute encore dès qu’il s’agit d’une présentation en flacon mono dose et encore plus si il s’agit de flacon multi doses (10 doses de vaccin par flacon).
    L’essentiel du prix d’un vaccin est donc l’antigène ; partie qui représente environ 80% de son cout soit 1.2 euros. Les 0.3 euros restant, couvrent la formulation hors antigenes, la seringue et l’emballage ce qui met le µg d’antigène (puisqu’il y en 3 x 15 = 45 µg) a environ 0.0267 euros. Ce même vaccin sera vendu environ 4 euros à un distributeur (soit une marge de plus de 60%).
    Le vaccin pandémique H1N1 présenté, lui, comme un vaccin d’urgence voit sa quantité d’antigène réduite à la fois de par le nombre de souches dans le vaccin (1 au lieu de 3) et dans son contenu antigénique (7.5 µg pour Focetria et 3.75 µg pour Pandemrix) tout en utilisant strictement les mêmes techniques de production déjà utilisées (et amorties) – celles du vaccin saisonnier.
    Son prix de vente passe de 4 euros à 7-10 euros alors que le « confort » de l’utilisation unique pour le consommateur n’apparaît pas puisque les présentations proposées le sont en flacons de 10 doses !
    Je laisse à nos lecteurs financiers le soin de calculer la nouvelle marge de nos producteurs et d’apprécier le sens éthique de la démarche.
    Resterait l’adjuvant qui pourrait soudainement prendre le pas en terme de valeur sur l’antigène.
    Le MF59C.1 de Novartis a fait l’objet d’un brevet dès 1990 et utilisé dans différentes formulations dont le vaccin grippe GRIPGUARD. Sa production est donc largement amortie.
    Pour l’AS03 de Pandemrix, les premières publications remontent à 2005. Nous avons donc dans un cas plus de 18 ans de recul technologique et dans l’autre 14 ans. Difficile donc de justifier d’une exception de prix liée à une mise au point récente.
    De fait, la encore, et même en prenant une hypothèse « pessimiste » celle ou le cout de l’adjuvant arriverait à représenter 50% du cout du vaccin (c’est-à-dire 0.75 euros) ce cout, dans le vaccin H1N1, est largement compensé par la diminution de la quantité d’antigène présente, qui passe de 1.2 euros dans le vaccin saisonnier (la ou il fallait 45 µg) à 0.10 euros pour le Pandemrix (3,75 µg) ou 0.20 euros pour le Focetria (7.5 µg) et ce sur la base d’une même présentation.
    Pour 1 000 000 de doses de vaccins grippe saisonnière vendus à 4 euros la marge (confortable) est de 62.5%. Pour la même quantité de Focetria vendus à 7 euros elle passe à 82%, et pour Pandemrix à plus de 83%. Ces deux dernières marges étant à réviser à la hausse compte tenu du fait que le produit est conditionné en flacon 10 doses.
    Que tout nos CEO de l’industrie vaccinale dorment tranquilles : bonus et stock-options tomberont grassement cette année. Merci à Margaret Chan de l’OMS pour sa publicité gratuite (ou intéressée). Merci aux gouvernements qui ont acceptés de dégager la responsabilité juridique des producteurs au nom de l’urgence sanitaire , merci à l’EMEA qui faisant semblant de tiquer sur la sécurité sanitaire des adjuvants il ya deux ans les acceptent maintenant sans problème. Merci à tous….
    Par contre si il y en a une qui n’oublie rien : c’est dame nature, qui n’a que faire de profitabilité de marges ou de part de marché. Notre virus H1N1, recombinant artificiel ou naturel (j’y reviendrai) poursuit sa route vers des mutations plus forte : mutation D225G et D190G qui devrait s’annoncer. Tout sera probablement à refaire. Armageddon est en marche, lui !!!

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  9. la verité sur le vaccin pandemrix est enfin connu , nous sommes 15 000 personnes dans le monde a avoir developpés des maladies auto immunes graves apres l’injection de ce vaccin adjuvanté au squalene
    700 cas de narcolepsie et 5000 cas d’encephalomyelites myalgiques en europe , ces maladies sont apparus progressivement avec des symptomes forts 1 mois en moyenne apres la vaccination, les vaccins en causes sont ceux avec du squalene : pandemrix, arepanrix, focetria
    la vaccination a causé des deces, des maladies incurables et terribles pour 15 000 innocents dans l’indifference la plus totale
    la plus frequente reste « le syndrome de fatigue chronique » appelé en 1991 « le syndrome de la guerre du golf » ce terme a été utilisé par un medecin de la pharmaco vigilance du labo GSK ! ces soldats avaient deja été sacrifiés avec ce type d’adjuvant au squalene, 20 ans apres on fait encore le meme genocide !!
    je me bat depuis 3 années pour retrouver les victimes et faire payer ce crime contre l’humanité a ces labos et a l’oms , puis toutes les agences de santé mondiales qui ferment les yeux devant cette horreur
    nous avons tout perdu, la santé , la vie, aucune reconnaissance medicale ,financiere, nous sommes devenus invalides et sans revenus !
    la medecine est impuissante devant ces maladies
    je vous prie de bien vouloir diffuser cette information sur le maximum de medias afin que cette terrible verité soit connu de tous, merci au nom des victimes
    http://associationcauchoisyvonvictimesduvaccinh1n1.unblog.fr/
    ci dessous une etude qui detail le cas d’une de nos victimes au bresil,
    nous sommes plus de 15 000 victimes atteint de ce qu’on appellait dans les années 90 « le syndrome de la guerre du golf » sur nos soldats vaccinés au squalene !
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21483283

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