A l’âge de raison, Pharmacritique adhère à la Fondation Sciences Citoyennes et à Healthy Skepticism

La fin de l’année et l’anniversaire marquent l’heure des bilans et des lignes de force à tracer pour l’année prochaine. Alors autant Anniversaire.jpgcommencer par rappeler certaines caractéristiques et certains traits essentiels de Pharmacritique, ainsi que le principe de reconnaissance d’autrui qui lui sert de « guide » de réflexion.

 

Et le moment est venu de renouveler mes remerciements à tous ceux qui ont contribué à ce que le « bébé-blog » grandisse…

 

C’est le 9 décembre que Pharmacritique a fêté son premier anniversaire. J’en parle en retard, parce que j’ai vécu une période très mouvementée et ai dû faire face à un coup bas, forcément déstabilisant. On me dit que c’est la rançon du « succès », et que certains craigneraient une « concurrence » qu’ils essaieraient de discréditer… Or Pharmacritique n’est une concurrence pour personne, d’autant plus que mon anonymat montre bien que ce n’est pas ma personne qui importe, mais la cause.

L’une des résolutions que tous ceux qui interviennent dans ce champ devraient formuler pour 2009, c’est de tenter de se déprendre des réflexes et des habitudes de pouvoir et de recherche d’exclusivité comme de monopole. Exclusivité veut dire exclusion. De quel droit ?

Pour ma part, j’ai toujours voulu travailler main dans la main avec tous ceux qui luttent pour la même cause, à la seule condition de respecter les principes moraux – déontologiques et leur traduction éthique solidarite ASPA.jpget de ne pas s’abaisser à utiliser les méthodes de ceux qu’on critique. Il faut une autoréflexion critique préalable, qui sert aussi à débusquer les éventuels conflits d’intérêts de nature autre que financière, conflits qui pourraient biaiser certaines démarches non respecteuses de l’éthique.

 

Mon anonymat est une garantie du fait que je ne cherche ni la gloriole, ni la reconnaissance médiatique ou celle de mes pairs, ni une position de pouvoir ou de domination symbolique dans ce champ, comme dirait Bourdieu. Beaucoup d’associations internationales ainsi que certains médecins et patients, y compris français, me connaissent, me soutiennent, apprécient mon travail et référencent Pharmacritique, ce qui est largement suffisant.

 

La différence entre l’exercice de la médecine et son encadrement éthique. La différence entre médecine et santé

 

La démarche restera la même en 2009 : je ne me hasarderai pas à faire de la médecine, car ce blog n’est pas médical / technique. Comme le sous-titre l’indique, il s’agit d’une zone « d’expression libre sur la santé » et de critique de tous les lobbies et conflits d’intérêts qui la mettent en danger. Pharmacritique aimerait être un passeur d’informations dans ce domaine, principalement de l’étranger vers la France, avec des sources aussi nombreuses que possible, toujours nommées, pour que chacun puisse approfondir, vérifier et aller plus loin, s’il/elle le souhaite. J’ai la chance de parler plusieurs langues étrangères, d’avoir accès à une large base de données et d’avoir un réseau d’amis, de correspondants et de « sources » qui est très efficace, ouvert, interdisciplinaire et bien informé. Sans parler des informations données par les lecteurs, surtout par mail, ce pourquoi je leur dis encore une fois un grand merci.

 

Et les informations en question ne portent pas directement sur des aspects techniques, donc médicaux à proprement parler, mais sur des dimensions connexes, telles la corruption par l’industrie pharmaceutique ; la non déclaration des liens financiers ou autres ; l’influence de l’industrie pharmaceutique, que ce soit à travers les visiteurs médicaux, les cadeaux, la formation médicale continue sponsorisée par les firmes, le lobbying ; les conflits d’intérêts des médecins, scientifiques, journalistes, hommes politiques ; l’absence de transparence des décisions politico-sanitaires; l’usage déraisonnable de tel médicament, etc.

 

Les informations portent aussi sur les dérapages de la médecine, les façons de la dévoyer en lui prêtant des fonctions qu’elle ne devrait pas avoir, par exemple lorsqu’elle prétend décider d’elle-même de ses objectifs, de ses limites, de ce qu’est ou n’est pas la santé, la « normalité » et ainsi de suite. Pour désigner ces dévoiements, j’ai eu recours au syntagme de Foucault : la « médicalisation infinie« , dont on voit les résultats au quotidien, par exemple dans la médicalisation de la ménopause, du corps des femmes en général, ou dans d’autres formes de disease mongering / façonnage de maladies. La volonté de tant de médecins français de monopoliser le discours sur la santé est par ailleurs l’un des symptômes les plus criants de cette « médicalisation infinie ».

 

Le déni de reconnaissance des usagers en tant que sujets, déficience structurelle de la médecine française

 

Après les tâtonnements de l’enfance et la mauvaise expérience française – et uniquement française, c’est cela qui est étonnant -, expérience dont j’ai quand même beaucoup appris, je ne peux qu’apprécier encore plus les contacts internationaux qui m’ont toujours soutenue et qui, s’agissant de médecins, ont prouvé à maintes reprises qu’ils savent, eux, travailler d’égal à égal avec les patients. Ce qui n’est pas le cas en France. (A de rares exceptions près, et qui sont individuelles, pas associatives, ni institutionnelles). Dans notre pays, nous sommes priés – si ce n’est sommés – de nous taire ou alors de servir d’alibi, d’applaudisseurs ou de prête-nom pour des textes formatés par d’autres. Et ce sous prétexte que nous serions trop ignorants pour nous prononcer nous-mêmes sur ce qui nous regarde, alors que c’est nous qui trinquons dès qu’il y a le moindre souci… Et que c’est nous qui payons, dans tous les sens du terme. Est-ce juste d’accepter une telle humiliation continue et un tel déni de notre capacité – terme à prendre même au sens juridique – à être des acteurs de notre propre santé, de notre propre vie ?

 

Décidément, à de rares exceptions près, la médecine française nous prend pour des objets de soin, et non pas pour des sujets à part entière. Cette façon de penser et de faire suffit à elle seule à frapper de nullité des démarches qui se prétendent éthiques, puisqu’elle constitue une négation du principe de reconnaissance, au sens moral du terme: reconnaissance d’autrui en tant que sujet. Il ne s’agit pas là d’un syntagme philosophique coupé de la réalité, bien au contraire, puisqu’une telle négation est la porte ouverte à tous les excès. L’histoire nous a donné moult exemples de ce à quoi mène un tel déni de reconnaissance. Les médecins inféodés à l’industrie pharmaceutique nous disent de nous taire, de les suivre aveuglement et de gober la pilule. Ceux indépendants nous disent la même chose, avec moins de pilules, généralement, mais avec bien plus de prétentions éthiques… Prétentions au nom desquelles ils se croient légitimés à i
mposer leur vérité coûte que coûte, et peu importe les méthodes… Prétentions qui ne collent pas avec des pratiques dont certaines sont contraires à l’éthique.

 

Mais la question qui se pose pour nous autres, usagers, est celle-ci: pourquoi troquerait-on une obéissance contre une autre ? Qu’est-ce que cela change pour nous ?

 

Le Pr Arnold S. Relman dénonçait ces méthodes de la corporation médicale dans cet excellent texte que nous avons traduit, et les rendait largement responsables de la situation désastreuse de la médecine actuelle, qui vend son âme à l’industrie pharmaceutique pour trente argents ou alors pense tout pouvoir faire dans une autarcie médico-médicale où les patients ne sont que des alibis, pour mieux affirmer le pouvoir médical. Comme je le disais dans la présentation du blog, l’intérêt (de la santé) des patients, tout le monde s’en réclame, mais tout le monde s’en fout, lorsqu’on creuse un peu. Dommage !

 

Et il faudra que ça change.

 

Comme le soulignait quelqu’un à juste titre, la santé n’est pas le monopole des médecins. On a vu ce qu’a donné le système qui leur donne tous les pouvoirs… Manifestement, il est grand temps d’en arriver à une relation plus égalitaire, de respect réciproque. Je ne désespère pas de voir un jour les médecins français indépendants apprendre de leurs homologues étrangers que ce n’est qu’en travaillant avec les patients, dans une volonté d’empowerment réciproque, qu’on pourra informer et mobiliser de façon efficace, afin de nous approcher pas à pas, lentement mais sûrement, d’un état de transparence et d’indépendance plus importantes du système de soins face à l’industrie pharmaceutique. Avec l’objectif de supprimer les conflits d’intérêts, pas de les « gérer ». Lidée qu’il pourrait y avoir une « gestion » des conflits d’intérêts qui en annihilerait les effets toxiques n’est qu’une vaste fumisterie qui nous est servie régulièrement par les profiteurs du sytème, y compris par les autorités d'(in)sécurité sanitaire, afin de cacher l’absence de volonté d’en finir avec cette corruption banalisée qui gangrène tout.

 

La transparence n’est qu’un idéal, surtout actuellement et surtout en France, mais n’oublions pas que ce sont les « idéaux régulateurs« , ou « tâches infinies » qui guident la réflexion critique, l’autoréflexion et l’action réfléchie.

 

(La lecture de Kant, dont je reprends la conception des idéaux régulateurs, de Lévinas, de Habermas et de tant d’autres devrait faire partie du programme de formation initiale et continue des médecins. On peut toujours rêver… et forger des idéaux. C’est le propre de l’humanité, et c’est ce qui fait avancer sa réflexion morale, à condition de ne pas utiliser ces idéaux régulateurs à des fins d’asservissement ou d’instrumentalisation d’autrui. Nous en revenons à la primauté du principe de reconnaissance, à l’interdiction absolue de se servir d’autrui, de le rabaisser au rang d’un moyen, d’un objet, même lorsque la cause nous semble défendable. C’est cette humanité que nient les médecins qui érigent des barricades autour d’un savoir technique réduisant les patients à des objets, savoir qu’ils voudraient soustraire à l’encadrement éthique et surtout moral, perçue comme une intrusion illégitime).

 

Les choses changeront lorsque le grand public aura conscience de l’effet délétère de l’influence de l’industrie pharmaceutique sur les médecins et sur la totalité du système de soins et comprendra que c’est Mme et M. Tout le monde qui paient les pots cassés. Il faut que les patients refusent de continuer à cautionner le système de conflits d’intérêts et de corruption et Ca ne se fera pas un jour, mais si on veut se rapprocher tant soit peu de cet état-là, on a intérêt à y travailler tous de concert, sans zizanies, exclusions ou jalousies, parce que la tâche est immense et qu’on est trop peu nombreux pour se tirer dans les pattes.

 

Affiliations

 

Après les tâtonnements d’enfance, j’ai donc adhéré il y a quelques semaines à la Fondation Sciences Citoyennes, la seule en France à avoir une approche des technosciences que j’approuve totalement en tant que philosophe soucieuse du respect de l’éthique. Jacques Testart, son fondateur, devrait être pris pour modèle par les cercles médicaux français, parce qu’il sait fédérer toutes les énergies et faire en sorte que l’interdisciplinarité ne reste pas lettre morte, mais se traduise par un échange entre des savoirs différents, entre des expériences et des approches différentes du même problème, aboutissant à une réflexion menée à un niveau supérieur, qui ne se cantonne pas aux certitudes du passé, celles-là mêmes qui nous ont amené là où nous sommes.

 

J’ai aussi adhéré à l’association internationale Healthy Skepticism, où je retrouve certains des contacts que j’avais déjà. Je l’ai citée à plusieurs reprises, tout comme son fondateur, Peter Mansfield (voir cette note ou celle-ci), lui aussi fédérateur, et je ferai plus tard une présentation plus détaillée de son action. Il s’agit là d’une association internationale partie d’Australie, mais ayant des filiales dans plusieurs pays et des membres venus de 46 pays pour lutter pour l’avancement de la même cause : dégager la santé e
t la médecine des conflits d’intérêts, dénoncer les stratégies promotionnelles abusives de l’industrie pharmaceutique, militer pour un usage rationnel des médicaments. C’est un grand honneur pour moi qu’on m’ait proposé de devenir membre, et même membre honorifique, grâce au travail déjà accompli pour la cause commune, ici, dans ces pages. C’est une reconnaissance de ma capacité à être un sujet à part entière et un encouragement face auxquels la mesquinerie de certains coups bas ne pèse pas lourd.

 

Un travail d’équipe – et un grand merci à tous !

 

J’ai déjà remercié les personnes qui m’envoient des informations, mais je tiens à dire mille merci à tous les lecteurs, les commentateurs, les critiques, qui font vivre ce blog au jour le jour et dont j’apprécie énormément les contributions. C’est leur anniversaire aussi, puisque nous partageons ce blog qui n’a aucun soutien institutionnel ou autre et ne vit que grâce à notre implication à tous. Un grand merci à l’amie qui m’aide pour la gestion de ce blog, impossible à faire par une seule personne depuis que le blog est plus fréquenté et génère une grande quantité de mails, de commentaires, de demandes de toute sorte auxquelles il faut répondre. Sans parler des nombreux problèmes techniques que je serais incapable de résoudre toute seule. (Elle n’intervient pas dans les textes, qui sont tous écrits par moi, sauf ceux signés par les auteurs invités, bien sûr).

 

Et je reformule ce que je disais : ce n’est pas moi qui ai du « succès », c’est nous tous qui avons du « succès » et une large audience : le 9 décembre 2008, il y avait eu plus de 172.000 visiteurs (sans compter les pages, bien entendu), alors que nous sommes parti de zéro, sans revues, associations ou institutions qui nous soutiennent ou reprennent nos textes. Maintenant, Pharmacritique est référencé des Etats-Unis à l’Australie, en passant par l’Argentine, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne… mais aussi par la France. (Quand même…) Et nous nous efforcerons de faire connaître à notre tour tous les sites et les associations, peu connus en France, qui se battent pour réveiller les consciences et forment un réseau appelé à se densifier de plus en plus.

 

Un an est passé, scandé par 410 notes et 812 commentaires, alors, quitte à me répéter, ce qui arrive souvent, j’adresse un grand merci à tous ceux qui ont participé à Pharmacritique, aux auteurs invités – Janine Thombrau, Chantal et Ysatis et quelques autres qui n’ont pas voulu être nommés – comme à ceux qui m’ont envoyé tant de courriels pour m’encourager et dire leur satisfaction de voir quelque chose de nouveau, d’inhabituel, qui sort de la mêmeté et de la monotonie des articles aseptisés qu’on peut lire sur certains sites médicaux. L’asepsie a ses raisons d’être, loin de moi l’idée de la contester. Mais il faut délimiter le cadre dans lequel l’asepsie est justifiée et ne pas déraper vers le nettoyage compulsif de toute aspérité, sachant que les aspérités sont le propre de la subjectivité critique. Attention à ne pas nous retrouver dans la même situation que l’on connaît avec les antibiotiques : à trop chercher des standards, on se retrouve avec des bactéries qui nous narguent… Les médecins français ne seraient-ils pas capables d’apprendre de l’histoire de leur propre discipline?

 

Pharmacritique est un travail d’équipe, faisons en sorte qu’elle soit de plus en plus nombreuse ! Il y aura d’ailleurs d’autres auteurs invités, des Solidarite.jpgmédecins notamment. Ils s’ajouteront à ceux que je connais, qui lisent régulièrement le site et auxquels je pose des questions lorsque je n’arrive pas à comprendre tel détail. Ils s’ajouteront aussi aux médecins qui lisent et commentent régulièrement les notes, apportant des précisions et des informations très précieuses.

 

Mais, encore une fois, en dehors de ces commentaires remarquables postés par les médecins, et qui aident à y voir plus clair, on ne fait pas médecine ! On critique tout ce qui cherche à la pervertir, ce qui inclut certaines tendances venant d’elle-même, qui oublient les limites nécessaires et indépassables de la déontologie et de la morale qui doivent encadrer l’exercice de la médecine.

 

Vive l’interdisciplinarité, vive l’empowerment réciproque entre médecins et patients, vive la mobilisation aboutissant peu à peu à une prise de conscience puis à l’action réfléchie !!

 

Voilà les grandes lignes du « programme » ;-)), si on peut appeler cela comme ça… N’hésitez pas à l’élargir, le préciser, le commenter, le critiquer – vous êtes ici chez vous, alors mettez la main à la pâte et aménagez la maison comme vous voulez qu’elle soit !

 

Un grand merci à tous et bonnes fêtes ! Reposez-vous avant de contribuer factuellement et/ou de gueuler plus fort que jamais ;-))) Gueuler est l’une des fonctions sociales des philosophes – que beaucoup d’entre eux ne remplissent pas, malheureusement – mais n’est certainement pas leur monopole ! Aucun monopole ne doit résister à l’exercice de la critique citoyenne !

 

Photos : Memo et ASPA

 

Mise à jour:

Depuis, mes activités associatives pour la Fondation Sciences Citoyennes ont fait apparaître mon nom, alors je le rajouterai peu à peu dans tous les articles.

Elena Pasca

25 réflexions au sujet de “A l’âge de raison, Pharmacritique adhère à la Fondation Sciences Citoyennes et à Healthy Skepticism”

  1. Bon anniversaire et longue vie à Pharmacritique!
    Ne vous laissez pas déstabiliser!
    Ceux qui vous ont attaqué n’en sortent pas grandis, c’est évident! Une telle mesquinerie les discrédite, ils se ridiculisent tout seuls et montrent qu’ils ne sont pas capables de voir au-delà de leurs petits intérêts personnels, quels qu’ils soient. Parce qu’il est clair que la division ne profite qu’à l’industrie pharmaceutique et retarde d’autant le rassemblement de toutes les forces en un front commun de protestation d’action. Je suppose qu’ils ne supportent pas l’idée qu’un patient puisse faire ce que vous faites, montrant que la santé n’est pas leur chasse-gardée…
    Bonne continuation! En toute sérénité!
    Bien cordialement,
    Anne

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  2. bravo Miss, pour le travail que tu fais,
    ne laisse surtout pas tomber!!
    un jour cela portera ses fruits
    meme si la bataille est dure au quotidien et que tu dois te sentir bien petite parfois face à ces géants ..
    je te tire mon chapeau
    amitiés
    Béatrice

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  3. « A l’âge de raison, Pharmacritique adhère à la Fondation Sciences Citoyennes et à Healthy Skepticism »
    … Et nous …
    On adhère au blog « Pharmacritique!
    A sa clarté …
    Sa recherche de documentation…
    Sa pugnacité…
    Sa vérité …
    Sans concession aucune!
    … Et ça ! …
    Ca nous plait , surtout en cette fin d’année
    Qui fête cet anniverdsaire
    D’échanges …
    De soutien ….
    De combats difficiles…
    J’ai, nous, avons envie de dire tout simplement que le mot de l’année 2009 devrait être : SOLIDARITE
    A l’image de ce blog qui nous réunit dans bien des pays.
    De toutes ces personnes qui se retrouvent aussi sur d’autres blogs …
    D’autres luttes …
    Mais toujours dans le même sens: la recherche de la vérité, de l’humain au service de l’humain, dus ras le bol du profit de certains qui nous rendent coupables d’être malades et nous le font payer !
    Sans SOLIDARITE,
    Nous sommes comme cette grenouille du syndrome éponyme:
    la température monte …
    Les injustices nous affaiblissent …
    Nos forces vont s’user …
    Nous serons de plus en plus isolés…
    Montés les uns contre les autres …
    Et notre fin sera inéluctable!
    Alors …
    Il ne nous reste que ce mot.
    Que vive la solidarité…
    Et pharmacritique …
    Mille bisous.
    Janine
    Bruno

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  4. Que dire devant tant de modestie, de simplicité, de gentillesse, de compréhension… de la part de Pharmacritique…….. quel dommage que la Miss ne soit pas médecin, j’aurais pris rendez-vous de suite.
    Merci à Pharmacritique pour m’avoir permis de m’exprimer, de pousser mon coup de gue*le et merci aussi pour tout ce travail accompli dont nous pouvons toutes et tous bénéficier.
    Bon anniversaire à Pharmacritique et en route pour la continuité de ce blog, qui est une mine de vérités, de sincérité.
    Que vive la solidarité avec Pharmacritique.
    Une très bonne fin d’année et mille bisous à la Miss.

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  5. Bravo à pharmacritique, un beau bébé déjà, qui éclaire le paysage médical d’une rare lumière.
    Comme médecin je vous encourage à continuer, vous êtes mon antidépresseur quotidien, il n’est pas un jour que je ne relise un article, que je ne guette la dernière mouture de « volée de bois vert » bien méritée à notre égard aussi. Merci à VOUS, simple citoyenne, de secouer ce mammouth indolent qu’est devenu le corps médical français.
    Ces attaques sont le revers de votre succès et souhaitons qu’il y en ait encore, cela signe la frustration et l’aigreur de prétendants qui n’ont pas su être là quand il fallait, qui sans s’en rendre compte protègent inconsciemment(?) encore la corporation. C’est incroyable d’ailleurs que cette perfidie provienne d’un médecin qui prétend occuper une place dans la lutte contre le système médical [… quelques mots coupés par Pharmacritique, car pouvant permettre l’identification de la personne. Mes excuses à MGFranc], et c’est tout à votre honneur de refuser la polémique et de garder la main tendue malgré tout…
    Comme médecin je VOUS renouvelle toute ma gratitude et l’immense estime que je vous porte, vous encourage à continuer et espère m’associer à cette lutte un jour…

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  6. Mille merci pour tous ces encouragements, qui me touchent beaucoup et m’aident à reprendre du poil de la bête ;-)))
    Je répondrai plus en détail un peu plus tard, si vous me le permettez.
    Un grand merci aussi à tous ceux qui m’ont exprimé leur soutien par mail!
    Belle preuve de solidarité!
    Amicalement.

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  7. Tous mes encouragements à Pharmacritique qui nous permet d’accéder à des informations provenant du monde entier, des articles traduits servis sur un plateau qui nous permettent d’accéder à l’information si peu diffusée en France.
    A l’heure où en France, toutes les radios diffusent une publicité sur le Gardasil, je dis merci à Pharmacritique de nous permettre de lire sur ce vaccin et choisir en toute connaissance de cause.
    Longue Vie à Pharmacritique, et tous nos remerciements « au passeur d’informations » (et là je pense pouvoir parler au nom de tous les lecteurs) pour le temps consacré à alimenter ce site d’utilité plus que publique!
    Amicalement
    Yasmine

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  8. J’ai découvert il y a quelques semaines votre blog. Je vous félicite pour la perspective adoptée qui fait de l’altérité la mesure de votre engagement. J’apprécie à la fois votre travail réflexif propre et la portée de partage que vous lui donnez en allant jusqu’à vous effacer derrière votre sujet. Un sujet spéculatif donc qui effacerait un sujet bien réel… vous…Cela pourrait se discuter…mais je vous découvre et redécouvre à chaque inflexion du cheminement de votre style et de votre pensée. Tout celà pour vous dire un grand bravo ! D’autant plus reconnaissante que j’avais essayé sous mon pseudonyme actuel de faire vivre pendant plusieurs mois un blog (www.wordpress.ethicaceutic.com) pour critiquer de l’intérieur certaines pratiques dolosives de l’industrie pharmaceutique avant d’abandonner par manque de temps et de courage de persister. Je me suis également rendue compte à quel point ma démarche d’alors pouvait être considérée comme ambigue et antithétique. Aussi, j’ai choisi d’autres voies d’action….Je suis également heureuse de voir que la résurgence du partage de l’irrepressible besoin de respect a une nouvelle figure de proue, un nouvel hérault qui complète harmonieusement et indissociablement toutes les démarches dèjà engagées dans ce sens y compris par les professionnels de santé français eux-mêmes a qui nous pouvons aussi rendre hommage : Dominique Dupagne, Martin Winckler, Christian Lehman et bien d’autres qui oeuvrent dans l’ombre au quotidien ainsi que les associations Prescrire, Formindep etc… Pour finir …Bon courage et au plaisir de vous lire régulièrement. Sophia Emic.

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  9. Toutes mes félicitations à Pharmacritique pour son engagement, sa persévérance dans une éthique irréprochable.
    Bravo pour votre honnêteté, vraiment indispensable, et excellent anniversaire !
    Ziad

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  10. Merci encore pour tous ces messages d’encouragement.
    Sophia, je vous répondrai plus longuement, c’est promis!
    Relu, l’autre partie s’est exprimée à volonté sur d’autres supports, et dans ces pages aussi, et ce que vous dites devrait les concerner d’abord, puisqu’ils ne m’ont pas laissé le droit de me défendre (censure…).
    Je n’ai eu d’autre choix que d’aborder le sujet ici, mais de façon générale, parce que l’incapacité de la plupart des médecins français – et surtout de ceux organisés – à collaborer avec des patients qui ont pourtant les mêmes objectifs est une problématique assez répandue. Et je l’ai fait, quant à moi, sans nommer qui que ce soit, parce que ma main reste toujours tendue. Je n’ai exclu personne.
    J’aimerais qu’ils répondent de la même façon, par une main tendue, pour qu’il n’y ait pas de divisions et de déballages publics. Nous sommes tellement peu nombreux à travailler pour la même cause, que la simple raison et le sens le plus élémentaire des responsabilités devraient nous pousser à rester unis.
    Ma main reste tendue! Même si ce qui s’est passé m’a fait mal, au point d’envisager de laisser tout tomber… Mais la responsabilité doit passer avant cela.
    Merci à vous tous. Et une très bonne année 2009!
    (Espérons qu’elle fera avancer aussi la prise de conscience du grand public quant aux conséquences des conflits d’intérêts et de la corruption sur l’ensemble du système de soins! Et la conscience des médecins indépendants qu’ils ne peuvent pas convaincre de leur « éthique » en utilisant trop souvent les méthodes de ceux qu’ils critiquent).

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  11. Ermutigung!!
    bin zufällig auf diese Webseite gekommen. Mein Respekt für die ganze Arbeit des Pharmakritique. Ich hoffe für die Zukunft eine masive Teilnahme der Betroffenen (und nicht nur) an diese großartige Aktion – es ist schon bemerkenswert, dass die Menschen nicht pasiv bleiben, sonder mitmachen, mitfühlen und zusammenhalten um allmählich eine Lösung zu finden.
    Nicht nachgeben, weiter machen!
    Für ein besseres Gesundheitswesen.
    ein gutes neues Jahr 2009 !

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  12. Tous ces encouragements aussi étayés qu’enthousiastes impressionnent presque autant, par leur qualité et leur unanimité, que la lecture seule des articles de Pharmacritique. Mais si jamais d’aucuns purent en douter, ils confirment avec une étincelante évidence la rigueur, l’intégrité, la solidité des recherches appronfondies sur lesquelles se fonde chacun des articles offerts ici.
    Bravo pour ce travail colossal et désintéressé mené depuis un an maintenant avec une constance à saluer.
    Si l’année à venir pouvait apporter quelque reconnaissance concrète à ces investigations, ce ne serait que justice.
    C’est ce que nous souhaitons à Pharmacritique.
    Courage ! Les rangs des éclairés ne cessent de s’épaissir, et le soutien ne fait pas défaut à ceux qui le méritent.
    Puisse l’an neuf vous porter sur des courants chauds et ascendants.

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  13. Meilleurs voeux à toute l’équipe de Pharmacritique.
    Que ce très sérieux blog puisse continuer sur sa lancée.
    Et surtout, il faut de toute urgence que ceux qui se prennent pour des dieux en blouse blanche retrouvent le chemin du serment d’Hippocrate au lieu de celui des hypocrites.
    La Santé n’est pas une chasse gardée, qu’ils se le disent !
    Amitiés

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  14. Que dire, pour aller à l’essentiel, il faut encourager Pharmacritique. L’industrie pharmaceutique développe tous ses pouvoirs à la vitesse grand V, en s’autonomisant un peu comme Gazprom en Russie devenue un pouvoir dans le pouvoir étatique, une sorte de parasite… les industries pharmaceutiques veulent faire de même dans nos contrées soumises aux diktats du plus fort, du plus opératif.
    Journaliste, et donc « chien de garde » pour gagner ma faible pitance, je peux gommer mes intérêts immédiats sur les questions plus amples de l’économie par une consultation ici & maintenant. En particulier à propos de cette industrie FACHEUSE se voulant omnipotente & omnisciente, prête à tout pour faire de nous à la fois des cobayes muets et des acheteurs de leurs delirium tremens hors de tout onirisme concret.
    Il faut, bien évidemment, que vous persévériez… continuez !
    Nul doute, ce sera fait.
    2009 : PHARMACRITIQUE continuera à nous livrer des informations de première main.
    Et là reste l’essentiel.
    Bien à vous, Olivier

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  15. Bonne année à pharmacritique.Je souhaite à pharmacritique des lecteurs de plus en plus nombreux.
    Immense bravo pour le travail que ce blog représente et bravo de continuer d’exister malgré les critiques;ces critiques sont la preuve que pharmacritique est dans le vrai et donc fera changer les choses même si c’est lent d’amener à une vue et une reflexion autres que celles communément admises.
    Dominique

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  16. J’arrive un peu tard… Bon anniversaire et bon courage pour la suite, parce que je n’imagine même pas que Pharmacritique puisse s’arrêter !!!
    vous venez à peine de commencer, un an, ce n’est rien et c’est à peine ce qu’il faut pour arriver « à l’âge de raison ». Ce sont vos propres mots, alors…
    Des envieux et des mal-intentionnés, il y en aura toujours, et je pense comme Dominique et MGFRANC que c’est la preuve par excellence que vous visez juste!
    Il faudrait dire qui vous cherche des noises, parce que ce sont là des gens qu’il faut éviter, d’autant plus si ce sont des médecins !! Je n’ai aucune envie de tomber sur un médecin qui dit une chose et en fait une autre, tout en se prétendant indépendant. Si j’ai bien compris, c’est de tels médecins qu’il s’agit. Ca, c’est comme le loup dans des habits de mouton, l’image que vous avez choisie en illustration d’un billet.
    C’est grave, docteurs !! Secouez-vous et ouvrez vos oreilles, parce qu’on a des choses à dire sur notre santé et sur les risques que vous nous faites courir en mangeant à tous les râteliers.
    Il est de plus en plus évident que nous devons nous prendre en charge par nous-mêmes et vérifier tout ce qu’on nous dit, y compris – ou peut-être surtout ?? – quand c’est dit par des médecins qui savent mieux que nous quel est notre intérêt et veulent parler à notre place. Que nenni !
    C’est d’un mépris…
    Bravo à Pharmacritique d’être au-dessus de la mêlée !

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  17. Bon anniversaire à Pharmacritique! J’ajoute mes encouragements à ceux déjà exprimés et te félicite pour ce travail qui n’est pas de tout repos, c’est le moins qu’on puisse dire. Très peu seraient capables de faire ce que tu fais et avec autant de ténacité et de sérieux.
    Tiens bon, la Miss!
    Amicalement,
    Dorine

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  18. Mille bravos et bon anniversaire à Pharmacritique! Que l’âge de raison vous apporte encore plus de soutien de tout part!
    Gardez votre incroyable capacité de recherche en je ne sais pas combien de langues, votre indépendance et votre esprit critique. Dans ces temps où la médecine n’est déclinée qu’en rentabilité votre blog constitue un contre-pouvoir encore plus précieux!
    Solidairement

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  19. Mein Respekt für so eine großartige ‘Aktion’. Menschheit hat immer schon solche Menschen gebraucht, die ja Bewegung, besser gesagt Besserung vollbracht haben. Bekanntlich Revolution trägt zur Evolution.
    Alles Gute und Erfolg in einer gesunden und friedvollen Zukunft.
    Alles wird gut !
    P.Singh

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