Le business pharmaceutique assuré par les brevets bloque l’innovation. Un chercheur réclame le partage des connaissances et la redéfinition des relations entre firmes et universités

L’article Le syndrome de la propriété intellectuelle, paru le 10 novembre dans le journal canadien Le Devoir, vaut le détour. Un petit brainstorm Webyday.jpgextrait pour vous mettre en appétit :


« « La façon de faire la recherche a radicalement changé (…), tandis que le modèle d’affaires, lui, n’a pas évolué ». (…) Les compagnies pharmaceutiques protègent jalousement leurs découvertes par des brevets et interdisent à quiconque d’utiliser les molécules découvertes, voire les gènes mis au jour dans leurs recherches. « Or ce modèle ne marche plus. » (…) Les universités canadiennes (…) « sont presque devenues pires que les compagnies pharmaceutiques. »


« Les politiques des universités doivent changer. Les modèles d’affaires et la façon dont le gouvernement investit dans la recherche aussi. C’est l’ensemble du système d’innovation qui n’est plus adapté et qui doit évoluer », martèle Richard Gold, ajoutant qu’il faudrait créer un système d’opposition qui faciliterait la contestation des brevets dont la validité est douteuse. Les brevets qui sont approuvés alors qu’ils n’auraient pas dû l’être nuisent à l’industrie parce que les concurrents décident alors de ne pas investir dans ce domaine, même s’ils savent que le brevet n’est probablement pas valide, car il en coûterait trop cher pour s’y opposer. Le public se trouve ainsi privé de nouveaux produits. »

Image: Brainstorm, Webyday

 

Elena pasca

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s