Gardasil, Cervarix: en Belgique, Le Vif dénonce le marketing et le lobbying agressifs des labos et rappelle les doutes sur l’utilité et l’efficacité des vaccins

(Merci à la personne qui m’a envoyé deux de ces liens) Vaccin Shutterstock Le Vif.jpg

Le premier hebdomadaire francophone belge, Le Vif / L’Express, publie sur son site deux articles critiques décortiquant les grandes lignes de ce « vaste matraquage » autour du Gardasil et du Cervarix et un entretien avec la ministre de la Santé.

Photo : Shutterstock / Le Vif

 

Un extrait : « L’industrie pharmaceutique influence les pouvoirs publics, manipule l’opinion via l’Internet et les médias et encourage des « pétitions » pour vendre ses nouveaux vaccins « contre le cancer du col de l’utérus ». Grâce à cette mise en scène, une maladie qui cause des ravages principalement dans le tiers-monde devient une priorité de santé majeure dans les pays riches. »

 

Les journalistes évoquent le pharmacommerce de la peur : « la botte secrète : terrifier les femmes », à l’instar des Allemands qui avaient parlé d’une véritable « hystérie vaccinale » créée par une publicité omniprésente qui effraie parents et jeunes filles en présentant les papillomavirus HPV 16 et 18 comme une épée de Damoclès qui tombera sur chaque jeune fille non vaccinée. Et ils soulignent aussi que les associations et autres « lobbies » de patients sont « noyautés » par les firmes et payés pour promouvoir le commerce du Gardasil et du Cervarix. Quant aux politiques, ils n’ignoreraient pas que rembourser ces vaccins, c’est gaspiller un argent public qui serait bien mieux investi dans le dépistage régulier de toutes les femmes, mais auraient été « piégés » par le marketing des firmes et la pression d’une partie de l’opinion publique, voulue et organisée par les labos à coups de « sites éducatifs », lettres adressées aux jeunes filles et pétitions qui n’avaient rien de spontané.

 

S’y ajoute l’entretien avec la ministre de la santé, qui ne sort pas de la langue de bois…

 

Pharmacritique n’y est pas pour rien dans cette critique…

 

A noter les questions pertinentes de la journaliste, qui reprend certains éléments essentiels diffusés en français par… Pharmacritique, et notamment la décision de l’Autriche de ne plus recommander le Gardasil et de ne plus le rembourser, fondée sur une étude qui en a modélisé l’utilité et dont nous avons rendu compte dans la note « Même une vaccination systématique par un Gardasil supposé efficace n’aurait qu’un faible impact sur l’incidence du cancer du col de l’utérus, selon une expertise autrichienne« . C’est cette modélisation qui a été citée aussi par le Pr Claude Béraud dans l’entretien donné au Monde.

 

Avec ces notes sur les réactions autrichiennes comme avec les traductions d’Arznei-Telegramm (celle-ci surtout) et la diffusion des critiques espagnoles et autres (cf. la catégorie Gardasil, très critiqué à l’étranger), Pharmacritique a joué son rôle de passeur d’informations qui ne s’arrête pas aux frontières linguistiques…

 

 

Regardez les notes et signez les pétitions en cours: celle espagnole et celle italienne.

 

Elena Pasca

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s