Le New York Times a publié le 19 août un excellent article intitulé « The Evidence Gap. Drug Makers’ Push Leads to Cancer Vaccines’ Rise » (L’écart entre la publicité et les preuves : Les stratégies marketing des firmes augmentent le taux de vaccinations).
Ce long texte très bien documenté nous permet de comprendre pourquoi presque tous les professionnels de santé et les politiques répètent comme des perroquets les mêmes arguments publicitaires et font ce qu’il faut pour augmenter les chiffres de vente. La publicité et ce discours uniformisé et globalisé sont portés par une véritable armée de médecins, infirmiers, hommes politiques, associations de patients, institutions publiques et autres, payés très généreusement par Merck et GSK. (N’oublions pas Sanofi Pasteur MSD et CSL, même si l’article se focalise sur les deux labos à l’origine du commerce de ces vaccins). C’est l’argent qui parle et les perroquets font du copier/coller pour diffuser le message.
Et lorsqu’autant de monde a un intérêt financier (ou de prestige) à ce que le Gardasil et le Cervarix se vendent bien, la promotion à tous les niveaux et les décisions politiques intéressées s’accompagnent d’efforts de censure du débat sur l’(in)utilité, les incertitudes et les risques de ces vaccins.
Pharmacritique vous propose une traduction de plusieurs fragments portant surtout sur les conflits d’intérêts et la corruption.
Mise à jour
Regardez le graphique qui accompagne l’article du New York Times et illustre parfaitement le propos que Pharmacritique tient depuis toujours : le Gardasil est vendu dans des pays dans lesquels le cancer du col de l’utérus est une maladie très rare et dans lesquels les décès sont encore plus rares. Ajoutez à cela le fait que les souches de papillomavirus humains (HPV) qui tuent dans une certaine zone géographique ne sont pas ceux qui tuent dans une autre zone…
Les conflits d’intérêts sont les tares héréditaires du Gardasil, disions-nous dans une note plus ancienne qui n’a rien perdu de son actualité et peut être lue en complément de celle-ci, puisqu’elle porte sur le fait que la société de recherche sous contrat Constella Group a travaillé en même temps pour les autorités publiques états-uniennes et pour Merck et GSK.
On se trouve avec ces deux vaccins dans une situation inédite de mensonge globalisé : le réseau de financements et intéressements de toute sorte est tellement tentaculaire, la corruption est tellement répandue qu’on ne peut plus rien croire qui viendrait de sources autres que les revues médicales indépendantes de l’industrie, telles l’allemande Arznei-Telegramm, qui a fait une excellente analyse des essais cliniques. Celle-ci a servi de point de départ pour un travail global qui a retourné une bonne partie de l’opinion publique et même certains hommes politiques allemands contre le Gardasil. On peut imaginer la puissance financière et la densité du réseau de vassalités pharmaceutiques si même les exigences des hommes politiques n’ont abouti à rien… (Pharmacritique reviendra sur la situation allemande).
D’autres sources crédibles sont ces réseaux anticorruption en médecine, dont plusieurs ont dit leur extrême méfiance vis-à-vis du Gardasil et du Cervarix : l’espagnole No Gracias et l’italienne No grazie, pago io. Ou encore ces associations féministes (d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne et du Canada) et ces médecins et usagers qui se sont réunis spontanément dans des mouvements critiques, surtout au Canada et en Espagne. (Pour les détails, vous pouvez lire les notes de la catégorie Gardasil, très critiqué à l’étranger ou aller directement à cette note qui résume bon nombre d’aspects et de prises de position, avec les liens correspondants).
Je rappelle qu’on peut toujours signer la pétition espagnole lancée par Carlos Alvarez-Dardet, Juan Gérvas, Miquel Porta et d’autres et demandant un moratoire dans l’utilisation du Gardasil.
Cette note explique comment faire pour signer la pétition italienne.
La photo, dont j’ai malheureusement perdu la source, illustre le fait que l’intérêt financier de Merck, Sanofi Pasteur MSD, GSK et CSL – et de leurs vassaux – est incompatible avec l’intérêt public, qui exige que l’on dépense de l’argent pour des vaccins ou des médicaments dont l’utilité, l’innocuité et le rapport coût – efficacité sont démontrés. Il est irresponsable de détruire notre sécurité sociale en finançant des vaccins inutiles, mais risqués.
Comme l’a démontré la modélisation autrichienne, même un Gardasil qui serait efficace à 100%, administré à 85% des jeunes filles (et on ne peut pas faire mieux) et ne nécessitant aucun rappel n’aboutirait d’ici à 2060 qu’à une réduction de… 10% du nombre de cas de cancer du col de l’utérus et de 13% de la mortalité. Ce qui est bien moins que les 70% annoncés…
Certains – avides de leur quart d’heure de gloire médiatique et se prenant pour des prophètes – ont même annoncé l’éradication de cette maladie… C’est dire quel est le degré de désinformation véhiculée par des médecins dont on est en droit d’attendre qu’ils fassent passer l’intérêt de la santé avant la cupidité et le désir de gloriole. Alors comment croire les chiffres avancés par les experts français et leur discours d’ensemble? Le Dr Didier Riethmuller, exemple-type de la collaboration d’un chercheur public, payé par les contribuables pour travailler dans l’intérêt de leur santé, avec des firmes à but lucratif, n’a-t-il pas dit l’énormité suivante: « Avec l’arrivée du Gardasil, ce cancer peut devenir anecdotique d’ici à vingt ans » ? (Extrait d’un court entretien accordé à « 20 minutes »).
Et dire qu’il n’y a même pas consensus sur le nombre de sérotypes HPV à haut risque, ni même sur le nombre global de sérotypes (on en connaît 120, mais…).
Un dépistage généralisé, qui n’existe actuellement que dans quatre départements français, ferait beaucoup mieux que les 10 et 13% de réduction, pour des coûts bien moindres, et s’attaquerait au problème dans son ensemble, à savoir aux lésions précancéreuses provoquées par toutes les 16 (ou 18, selon certains) souches de papillomavirus humains à haut risque. Les femmes qui ne suivent pas un programme de dépistage régulier constituent la très grande majorité des cas de cancer du col et de décès dû à cette maladie.
Et n’oublions pas les co-facteurs, dont le principal est la pauvreté. Aucun cancer du col de l’utérus ne se déclenche sans qu’il y ait aussi une cause autre qu’une infection persistante par un sérotype HPV à haut risque. C’est la monographie sur les papillomavirus humains du Centre international de recherche contre le cancer (CIRC ou IARC) qui le dit, et elle rappelle aussi la prévalence très différente des divers sérotypes HPV d’une aire géographique à l’autre. Apparemment, il faut répéter le message encore et encore, vu que les moyens d’amplification ne sont pas tout à fait les mêmes…
Tout cet argent jeté par les fenêtres serait bien mieux investi dans le combat contre la pauvreté, qui provoque tellement de maladies et drames humains…
*
Et voici enfin la traduction des fragments de l’article du New York Times. [Les mots et les phrases entre parenthèses droites sont de Pharmacritique, soit pour expliquer un terme, soit pour résumer un fragment non traduit].
« En deux ans, le cancer du col de l’utérus est passé d’un statut de tueur obscur, limité principalement aux nations pauvres, à celui de maladie à la mode en Occident. (…) Cette transition ultra-rapide, qui a fait d’un vaccin nouveau un « must », la piqûre à faire par toutes les jeunes filles aux Etats-Unis et en Europe, représente un triomphe de ce que les fabricants appellent « éducation » et que leurs critiques appellent du marketing. » (…)
[NdT : Des publicités faites par des professionnels incitent à la vaccination et sont visibles partout, y compris dans les salles de cinéma ou à la télévision, juste avant les séries les plus populaires. Les figurants en parlent en termes de libération…]
« Les producteurs du vaccin ont également utilisé une autre façon efficace de focalisation sur le cancer du col de l’utérus, à savoir le financement des activités militantes de certains patients et groupes de femmes, auquel s’ajoutent les sommes d’argent payées aux médecins et aux experts médicaux, aux lobbyistes et aux organisations politiques intéressées par la maladie. Ces financements ont été faits parfois de manière à contourner les exigences de déclaration des conflits d’intérêts ou à masquer la participation financière des firmes.
Mais certains experts s’inquiètent des conséquences d’une campagne de vaccination massive mise en place aussi rapidement et sans avoir des preuves médicales indiquant quelles seraient les meilleures modalités d’implémentation. (…)
Aux Etats-Unis, des centaines de médecins ont été recrutés et instruits afin de donner des conférences sur le Gardasil – à 4.500 dollars la conférence -, ce qui leur a apporté des centaines de milliers de dollars. Des hommes politiques ont fait l’objet de lobbying, y compris par des invitations à des réceptions pour parler de la nécessité de légiférer contre un « tueur globalisé ». Et d’anciens hauts fonctionnaires ont été recrutés pour faire du lobbying auprès de leurs anciens collègues.
« La pression venant de l’industrie pharmaceutique et des politiques a été incroyablement forte », reconnaît le Dr Jon Abramson, professeur de pédiatrie à la Wake Forest University, dirigeant du comité du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) qui a recommandé la vaccination par Gardasil chez toutes les filles de 11 et 12 ans.
« Cet immense effort de promotion produit un effet d’hystérie chez les parents : on suggère aux femmes qu’elles sont des mauvaises mères si elles ne font pas vacciner leurs filles« , note la Dre Abby Lippman, professeure à l’université McGill à Montreal et directrice du Canadian Women’s Health Network [Réseau canadien d’action pour la santé des femmes, qui a critiqué le vaccin et demandé lui aussi un moratoire]. (…)
Certains experts s’inquiètent des possibles effet secondaires qui ne peuvent être connus qu’après une vaccination intensive sur des longues périodes. Et comment expliquer cette alerte et cette focalisation soudaines sur le cancer du col de l’utérus dans les pays développés ? se demandent certains experts. Le cancer du col utérin tue beaucoup de femmes dans les pays sous-développés, et particulièrement en Afrique, où les vaccins sont de toute façon trop chers. En même temps, cette maladie est très rare à l’Ouest, parce qu’on peut pratiquement toujours la prévenir par des frottis cervico-vaginaux réguliers, qui détectent les cellules précancéreuses suffisamment tôt pour les traiter efficacement. (…)
« Merck a mis en place une stratégie de lobbying s’adressant à tous les leaders d’opinion, associations de femmes, sociétés savantes et hommes politiques. De plus, la firme s’est adressée directement aux gens, créant un sentiment de panique quant à la nécessité de se faire vacciner de toute urgence« , constate la Dre Diane Harper, professeure de médecine à la Dartmouth Medical School. La Dre Harper a été l’investigatrice principale des essais cliniques du Gardasil et du Cervarix. (…) « Tout cela est allé trop vite, à cause de la campagne très agressive de Merck. J’aurais préféré voir les choses avancer beaucoup plus lentement« .
Le Gardasil a été traité en priorité par la FDA [Food and Drug Administration : agence états-unienne du médicament], et à peine six mois se sont écoulés entre la demande de la firme et l’autorisation de mise sur le marché ; puis quelques semaines ont suffi pour que le CDC le recommande pour une administration universelle aux jeunes filles. A comparer avec les délais habituels auxquels sont soumis les vaccins : trois ans pour avoir l’autorisation et encore 5 à 10 ans avant que la firme obtienne une acceptation universelle, dit la Dre Harper, qui ajoute : « Ce délai n’est pas sans raison, puisqu’il permet d’apprendre beaucoup de choses sur l’innocuité et les effets secondaires, tout comme sur la meilleure manière d’utiliser les vaccins. On ne devrait vacciner rapidement que les personnes qui en font explicitement la demande et sont donc disposées à accepter les risques inhérents« . (…)
Vu leur prix élevé, ces vaccins mettent à rude épreuve les budgets étatiques et nationaux de la santé, tout comme les budgets des familles. Gardasil et Cervarix sont parmi les premiers vaccins approuvés pour un usage universel dans tous les groupes d’âge [ ??] dont le coût est clairement plus élevé que les bénéfices sanitaires qu’on peut en espérer. Gardasil et Cervarix contrastent ainsi avec des vaccins moins chers, tels ceux contre la rougeole et le tétanos, par exemple, qui amortissent leur coût par la prévention efficace de maladies dont le traitement est très cher.
Les économistes de la santé estiment que, selon la façon dont ils sont utilisés, les deux vaccins contre [deux souches de HPV pouvant provoquer certains] cancers du col de l’utérus coûteront à la société 30.000 à 70.000 dollars, voire plus, pour chaque année de vie sauvée dans les pays développés. Il s’agit là de sommes habituellement payées pour le traitement des personnes déjà atteintes de cancers mortels. Et ce coût sera beaucoup plus élevé si un rappel s’avérera nécessaire.
D’un autre point de vue, les pays qui paient pour ces vaccins ont forcément moins d’argent disponible pour financer d’autres besoins en matière de santé. « Cet argent pourrait être mieux utilisé pour résoudre tant d’autres problèmes de santé chez les femmes », affirme la Pre Abby Lippman de l’université McGill. « Certaines de nos provinces [canadiennes] sont à court d’argent et n’arrivent plus à financer les soins de santé élémentaires. Je ne suis pas contre les vaccins, mais au Canada et aux Etats-Unis, les femmes ne sont quand même pas en train de tomber comme des mouches d’un cancer du col de l’utérus. » (…)
[L]es critiques disent qu’il est urgent d’attendre et appellent à la retenue. « Il n’y a pas de raison de se précipiter », nous dit Angela Raffle, spécialiste du dépistage du cancer du col de l’utérus au National Health Service [service public de santé] de Grande-Bretagne, pays où 400 femmes meurent chaque année de ce cancer. « Si nous faisons cela vite et mal, nous risquons de causer plus de morts, » par les effets secondaires, par exemple, ou en donnant aux jeunes filles une impression fausse de sécurité, qui leur ferait croire qu’elles sont protégées pour toute la vie et n’ont plus besoin de se faire dépister, ajoute Mme Raffle. (…)
En 2006, des centaines de médecins et d’infirmières ont été embauchés en tant que porte-parole non officiels pour Gardasil. Merck les a formé et les a pourvu de moyens efficaces de communication, tels des présentations multimédia. Ils reçoivent 4.500 dollars pour chaque intervention de 50 minutes, faite pendant des repas payés par Merck. Et beaucoup de professionnels de santé ont été payés pour assister à des réunions du « conseil consultatif » de Merck portant sur le Gardasil. (…) »
[NdT : La firme Merck dit qu’elle a soutenu de telles réunions, conférences, etc. pour être sûre que les informations véhiculées étaient justes et en accord avec la FDA…]
« Gregory A. Poland, un expert en vaccins de la Mayo Clinic, a été un membre sans droit de vote du groupe d’experts du CDC (Centers for Disease Control and Prevention), qui a recommandé la vaccination par Gardasil dès 2006. Poland a publiquement défendu la décision du groupe d’experts. Or des documents indiquent qu’entre 1999 et 2007, Merck lui a payé au moins 27.420 dollars en guise d’honoraires et autres frais découlant de ses activités de consultant pour la firme. (…)
Afin d’encourager la vaccination sur le campus, Merck a fourni à l’American College Health Association [association pour la santé des étudiants de premier cycle] une subvention illimitée destinée à former ses agents à la promotion du Gardasil auprès des services de santé, y compris en créant des supports matériels permettant d’illustrer les discussions sur le cancer du col de l’utérus et sur le vaccin. L’association recommande désormais à toutes les jeunes étudiantes de premier cycle de se faire vacciner, et ce même si beaucoup d’entre elles ont probablement déjà été en contact avec des papillomavirus humains. (…)
En octobre aura lieu à Los Angeles la deuxième rencontre annuelle de la National Cervical Cancer Coalition. Sur les sept intervenants prévus, quatre ont été payés par Merck, Glaxo Smith Kline ou d’autres firmes impliquées dans le dépistage et le typage du HPV, que ce soit pour leur implication dans la recherche ou pour leurs activités de consultants auprès de ces firmes. Et pourtant les organisateurs de la réunion ne parlent pas du tout de ces financements. (…)
Merck et GSK ont également lancé un appel aux hommes politiques de tous les pays concernés, puisque, à la différence des antibiotiques, par exemple, les vaccins sont habituellement recommandés ou imposés par les pouvoirs publics. Voici comment le Dr Haupt [de la firme Merck] justifie cela : « Nous soutenons les dirigeants politiques et essayons d’éduquer les législateurs. » (…)
La Virginie est le seul Etat américain à avoir rendu la vaccination par Gardasil obligatoire chez les jeunes écolières ; cette disposition entrera en vigueur en 2009. Or Merck a des intérêts économiques en constante augmentation dans cet Etat. En décembre 2006, la firme a annoncé qu’elle allait investir 57 millions de dollars pour élargir les capacités de l’usine d’Elkton afin d’y produire le Gardasil. A cela s’est ajoutée une subvention de 700.000 dollars accordée par une agence publique de développement, qui dépend du pouvoir exécutif de Virginie. Le gouverneur Tim Kaine, qui était pressenti comme un possible candidat à la vice-présidence des Etats-Unis, a signé à peine deux mois plus tard le décret rendant le Gardasil obligatoire chez les écolières. Et quatre mois après cette décision, Merck s’est engagé à investir 193 millions d’euros supplémentaires pour étendre les capacités de production de cette usine à d’autres vaccins et médicaments. La firme a de nouveau été soutenue par une subvention de l’Etat de Virginie, d’un montant de 1,5 millions de dollars. (…) »
[NdT : la journaliste du New York Times, Elisabeth Rosenthal, détaille les liens financiers entre Merck et des membres du gouvernement de Virginie, puis donne l’exemple des rapports financiers – et donc des conflits d’intérêts – existant dans l’Etat du Texas, où le gouverneur et des membres de l’administration ont reçu de l’argent afin de rendre le vaccin obligatoire. Mais le décret promulgué en ce sens a dû être retiré face à la levée de boucliers de la classe politique comme d’une partie de la société. Merck a par ailleurs renoncé à faire du lobbying pour rendre le vaccin obligatoire, puisque la firme s’est rendue compte que ces efforts étaient contre-productifs. Nous avons parlé du Texas et de la corruption de son gouverneur, Rick Perry, dans cette note, dont les illustrations suffisent à elles seules à nous donner une idée de la situation d’ensemble…]
« D’autres formes de lobbying continuent. Ainsi, les firmes Merck et Glaxo Smith Kline ont toutes les deux commandité et financé un programme de lobbying qui sera mis en pratique par un lobbyiste de Washington : la société Cornerstone Government Affairs. Cette société exercera un lobbying actif auprès du CDC et du Congrès, afin d’obtenir plus d’argent public fédéral pour les vaccins.
En Grande-Bretagne, les firmes ont payé des repas à des hommes politiques pour conférer avec eux et ont organisé des visites médicales ciblant en priorité les infirmières et les médecins généralistes – cheville ouvrière du National Health Service -, afin de les convaincre de proposer les vaccins aux jeunes filles.
En Belgique, le ministre de la santé a approuvé le vaccin avant même que le comité en charge de l’évaluation des technologies en santé ait fini ses délibérations. »
[NdT : La même chose est arrivée en France et en Allemagne. Xavier Bertrand a lui aussi décidé sans attendre la décision du Comité technique des vaccinations et de la Haute autorité de santé (HAS). On voit parfaitement que la question essentielle n’est pas celle de la sécurité des jeunes filles en bonne santé auxquelles on administre un vaccin controversé…].
« (…) Beaucoup de questions concernant ces vaccins restent sans réponse. Y compris celle de la durée de l’immunité. Même les personnes qui assurent le marketing du Gardasil pour Merck reconnaissent – mais en toutes petites lettres – que « la durée de la protection [contre les HPV concernés] n’a pas été établie ». La Dre Harper affirme que, selon les données des essais cliniques qu’elle a co-dirigés, la protection ne dure pas plus de trois ans chez certaines jeunes filles. (…) Elle pense que plusieurs rappels seront probablement nécessaires – en tout cas au moins un rappel – pour que l’immunisation reste acquise pour la vie.
Le Dr Haupt de la firme Merck affirme quant à lui que c’est l’usage généralisé du Gardasil qui permettra de savoir « combien de temps peut durer l’immunité « . (…)
D’autres experts indépendants craignent que l’élimination des deux souches de HPV à haut risque contenues dans le Gardasil et le Cervarix ne mène à une fréquence accrue [de dysplasies de haut grade] par d’autres souches, réduisant l’effet de ces deux vaccins (…).»
D’autres articles sur les conflits d’intérêts autour du Gardasil et du Cervarix seront publiés dans une catégorie à part, et accessibles en descendant sur cette page, du plus récent au plus ancien.
Elena Pasca
Pourquoi une revue comme Prescrire est plutôt favorable au Gardasil alors que l’efficacité n’est prouvée que sur un critère intermédiaire de cancer et aucun cas sur la mortalité ?
Pour d’autres médicaments, La revue Prescrire ets moins indulgente…
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Que faire alors, vacciner ou pas les adolescentes?
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Bonjour,
Je suis actuellement en classe de première Scientifique et mon TPE porte sur le Gardasil et toute la polémique qu’il y a autour.
J’ai donc trouvé beaucoup d’informations sur votre site et je vous en remercie d’ailleurs car moi et binôme sommes sidérés par tout ce que vous dites et ne comprenons pas comment le Gardasil a-t-il pu être autorisé… Nous allons même faire une affiche au sein de notre lycée pour alerter les jeunes filles.
J’aimerai savoir quelle est cette photo dont vous parlez au 6ème paragraphe car cela m’étonne qu’une simple photo puisse expliquer la suite de vos propos.
J’espère que vous me répondrez.
Merci à vous.
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