Dans l’entretien paru le 1er février 2008 sur le site de la Mutualité Française, le Dr Bernard Guérin du Masgenêt, gynécologue à la maternité du centre hospitalier Gustave Dron, à Tourcoing (Nord), exprime ses réticences. Pour lui, il est beaucoup trop tôt pour généraliser à toutes les adolescentes la vaccination avec le Gardasil.
Les médecins ne disposent pas d’assez de recul sur les effets indésirables, et l’efficacité du vaccin n’a pas été prouvée. De plus, vaccinées ou pas, les femmes doivent continuer les frottis. Le médecin déplore la pression médiatique et publicitaire sur les patients et la pression de l’industrie pharmaceutique sur les praticiens, à travers les leaders d’opinion financés par des laboratoires. Il suit la ligne de la revue Prescrire et on ne peut que déplorer la réaction excessivement molle de celle-ci, qui nous avait habitués pourtant à plus de lucidité ; cette réaction fait que certains médecins, même méfiants, finissent par prescrire le vaccin.
L’attitude de Prescrire tranche singulièrement avec celle de la référence européenne en matière d’information médicale indépendante, j’ai nommé la revue allemande Arznei-Telegramm qui, contrairement à Prescrire, a fait une analyse minutieuse des données scientifiques partielles que les firmes ont daigné dévoiler au public et de la littérature médicale disponible. Ses conclusions sont donc fondées sur une analyse approfondie et la revue considère que recommander le Gardasil n’a aucune justification scientifique. Prescrire relâcherait-elle sa vigilance ? Il n’y a pas que sur le Gardasil que l’on attendait des prises de position plus fermes. L’avenir le dira, mais ce serait une très mauvaise nouvelle pour la médecine française.
Je reprends ici cette interview, malgré le caractère insuffisant des critiques formulées et du fait que ce médecin ne dit pas non à la vaccination dans certains cas. Mais il a le mérite d’être l’un des rares médecins français à avoir manifesté ses doutes. Avec Martin Winckler, dont la position est très (trop?) raisonnable dans le long article explicatif qu’il consacre au vaccin anti-HPV: Cancer du col de l’utérus: Dois-je me faire vacciner ou faire vacciner ma fille contre le papillomavirus (HPV)?
L’interview du Dr Bernard Guérin du Masgenêt s’intitule: « Gardasil® : prudence sur une vaccination de masse ! »
« Faut-il vacciner avec le Gardasil® toutes les jeunes filles avant leurs premiers rapports sexuels ?
Dr Bernard Guérin du Masgenêt – Je suis toujours très méfiant – mais peut-être trop méfiant ! – à l’égard des nouveautés de l’industrie pharmaceutique, surtout quand des intérêts financiers énormes sont en jeu. On se souvient de la campagne de vaccination massive contre l’hépatite B et des inquiétudes vis-à-vis de la sclérose en plaques. La mise sur le marché du Gardasil® a étonné tout le monde par sa rapidité puis par l’ampleur de la pression médiatique sur les médecins et leurs clientes : on n’a pas eu le temps de souffler ni de réfléchir ! Cette promotion commerciale agressive est, pour moi, une source de gêne et de suspicion.
Sur le fond, on manque clairement de recul sur le Gardasil®. C’est probablement un bon produit et, très probablement, il n’est pas dangereux. Nous savons qu’il protège très bien contre des lésions précancéreuses liées à deux des papillomavirus retrouvés dans 70 à 80% des cancers du col. C’est très intéressant, mais comme justement nous n’avons pas assez de recul, nous ne disposons pas encore de la preuve que ce produit diminue l’incidence du cancer du col de l’utérus.
Concrètement, que dites-vous aux familles que vous recevez ?
Dr Bernard Guérin du Masgenêt – Chez les gynécologues, nous sommes assez nombreux à être embarrassés et réticents. En réponse aux mères qui sollicitent mon avis pour leurs filles, ma réaction est nuancée. Je commence par faire un petit rappel sur les marchands de médicaments, qui ne sont ni des philanthropes ni des bienfaiteurs de l’humanité. Ensuite, si c’est urgent ou si les premiers rapports sexuels viennent de commencer, je conseille la vaccination au vu de « l’absence d’effets indésirables graves connus ». C’est la formulation de la revue indépendante « Prescrire ». Mais s’il n’y a pas d’urgence, on peut attendre, privilégier le dialogue et la concertation entre les mères et les filles pour choisir le bon moment, et laisser un peu de temps au temps.
La vaccination de masse par le Gardasil® doit-elle être une priorité pour les pouvoirs publics ?
Dr Bernard Guérin du Masgenêt – Avec cette vaccination, la France est prête à dépenser une fortune pour un problème de santé publique qui n’existe pas ! J’exagère un petit peu, mais dans notre pays, le cancer invasif du col – le vrai cancer – est rare chez les femmes bénéficiant d’un suivi gynécologique et de frottis de dépistage réguliers. De plus, sans attendre le vaccin miracle, nous avons fait de très gros progrès dans ce domaine au cours des dix dernières années. La technique du frottis s’est beaucoup simplifiée, le prélèvement en milieu liquide rend l’analyse plus fiable et plus rapide. Et surtout, on est capable de repérer les femmes porteuses des papillomavirus dangereux, qu’il faut surveiller de très près jusqu’à élimination naturelle du virus, et les femmes non porteuses, pour lesquelles la surveillance pourrait être espacée.
A l’opposé, ce vaccin pourrait être très utile dans le tiers-monde, où les systèmes de soins ne permettent pas aux femmes d’avoir accès à une surveillance gynécologique régulière. Chez nous, dans l’idéal, il faudrait soit vacciner tout le monde pour éradiquer la maladie, soit perfectionner au maximum le dépistage pour traiter la maladie à son stade initial, encore bénin. En réalité, nous n’avons pas le choix, car le vaccin est intrinsèquement insuffisant et même ses promoteurs recommandent de poursuivre le dépistage chez tout le monde, même les femmes vaccinées. On peut donc craindre un progrès très marginal pour un coût très élevé – trois fois 145 euros par vaccination – entre le groupe des femmes bien dépistées et le groupe des femmes bien dépistées et vaccinées.
La campagne de publicité du Gardasil® est soutenue par les sociétés savantes de gynécologie. Sont-elles sous l’influence de l’industrie pharmaceutique ?
Dr Bernard Guérin du Masgenêt – Ce ne serait pas la première fois que des sociétés savantes de gynécologie, ou d’autres spécialités, donnent leur caution scientifique à des labos pharmaceutiques. L’indépendance, vis-à-vis des intérêts financiers ou autres, ne fait pas encore partie intégrante de notre culture médicale ! En ce qui me concerne, le Gardasil® m’a été présenté par un professeur en gynécologie, accompagné d’un représentant du laboratoire… avant un excellent repas offert dans un bon restaurant ! Je bats ma coulpe, mais je l’ai mangé, ce repas ! Tous les prescripteurs subissent d’importantes pressions de l’industrie pharmaceutique, qui finance et oriente une grande partie de la formation post-universitaire des médecins et qui rattrape les cancres par la demande d’une clientèle « éduquée » par la télévision. Au service de nos patients, il faut s’informer, écouter, douter et se méfier.
Propos recueillis par Ghislaine Trabacchi »
Source : Interview sur le site de la Mutualité Française
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Elena Pasca
Bonsoir, il y a quelques semaines Annick (médecin) m’avait demandé les références des affirmations que je faisais quant aux effets du gardasil sur la coagulation sanguine….
Bien que ne pouvant vous sortir des études comme un lapin de mon chapeau si la volonté des scientifiques pour investiguer ceci fait défaut, je puis néanmoins vous transmettre un lien intéressant de Canoë Santé, un site canadien qui mentionne tout de même dans les effets secondaires du dit produit les effets suivants alors qu’ils ne sont PAS mentionnés pourtant dans la notice du fabricant à moins qu’il ne l’ait modifié depuis:
une toux,
une diarrhée,
des étourdissements,
une fièvre,
une sensation générale de gêne ou de malaise,
des douleurs articulaires,
une douleur, de l’enflure, une démangeaison ou une rougeur au lieu d’injection,
de la nausée et des vomissements,
un embarras de la respiration nasale,
un mal de dents,
des troubles du sommeil.
de graves maux de tête ;
des signes d’une atteinte inflammatoire pelvienne comme une douleur durant les rapports sexuels, une douleur abdominale basse, des pertes blanches anormales d’une odeur nauséabonde, de la fièvre, des pertes intermenstruelles irrégulières ;
des signes d’une infection intestinale comme des vomissements graves et soudains, de la diarrhée, une fièvre, une gêne abdominale, un vague endolorissement musculaire et des maux de tête
des signes d’appendicite comme une enflure et un durcissement de l’abdomen, une douleur sur le côté droit lorsque l’abdomen est soumis à une pression sur le côté gauche ;
des signes d’une grave réaction allergique comme une démangeaison, une éruption cutanée, de l’urticaire, une boursouflure du visage ou des lèvres, une sensation d’oppression thoracique ou un essoufflement.
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés
Lien-source:
http://sante.canoe.com/drug_info_details.asp?channel_id=0&relation_id=0&brand_name_id=2456&page_no=2#AdverseEffects
Pour ma part, j’ai déjà pu lire des cas de migraines intenables, réaction allergiques, des cas d’appendicites, des cas de douleur pelvienne basse , douleurs pendant les rapports sexuels, perturbation du cycle, douleurs à type d’infection urinaire et odeur bizarre des urines, nausées, vomissements, syncope, chute de tension, etc
Voilà Annick ce ne sont pas des études apparemment mais c’est déjà un lien net qui parle de plusieurs des dits effets, j’espère que ça vous sera utile et que vous repasserez lire ces lignes car je n’ai pas votre mail.
Bien cordialement
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Bonjour Caroube,
Il va falloir que je me remette à écrire sur le Gardasil; il y a d’autres infos, mais je dois dire que j’en avais un peu marre.
Il faudrait ajouter aux effets secondaires les réactions des personnes non vaccinées qui lisent là-dessus et ont la nausée… 😉
Bonne jornée!
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Merci Caroube, je suis bien passée lire et j’ai suivi votre lien.
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Bonsoir,
De rien Annick! Puisse ce lien aider à mieux savoir parce que des vies en dépendent, au sens propre du terme!
Je rejoins « pharmacritique » sur la nausée occasionnable aux gens lassés de « contempler » ces phases de désinformation constamment remises au goût du jour avec la propagande en faveur de ce stupide vaccin!
A+
Cordialement
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