Le 16 mai 2017, le Réseau Environnement Santé a publié un communiqué qui dénonce les « oublis » et la façon de désinformer de Santé Publique France, organisme qui a rendu public le 11 mai son rapport 2017 Etat de santé de la population en France (sur cette page). Je le reprends plus bas après des commentaires et des liens vers des articles en lien avec le contenu du communiqué.
Or ce rapport, qui trouve que les Français sont globalement en bonne santé mais continuent de souffrir d’inégalités sociales et territoriales, ne mentionne pas les principaux problèmes structurels, parmi lesquels la question des causes environnementales, pourtant à l’origine d’une véritable explosion des maladies chroniques.
Le diagnostic étant tronqué, faussé, les mesures proposées ne peuvent pas être adéquates… Les politiques disent partout – et Macron en a parlé pendant sa campagne – qu’il faut mettre l’accent sur la prévention. Mais qu’entendent-ils par là? Réduire le tabac et l’alcool et agir sur les facteurs de risque résultant des comportements individuels?
Très bien. On prescrira du sport sur ordonnance, ce qui poussera les individus à faire de la course au bord de routes sur lesquelles l’air est irrespirable parce qu’aucun politique n’ose s’attaquer au diesel… Et comme les seuils d’exposition à diverses substances chimiques toxiques seront certainement modifiés – les industriels le souhaitent, donc les instances européennes s’adapteront -, nous serons encore plus exposés à des centaines de polluants, toxiques, conservateurs, solvants, pesticides, OGM, nanoparticules, médicaments inutiles pris sur ordonnance et ingurgités sous autre forme par leur présence dans l’environnement, etc.
Et l’on s’étonnera de constater l’augmentation des maladies chroniques et des symptômes découlant de l’exposition – à divers âges – de notre organisme à des perturbateurs endocriniens : cancers, endométriose, infertilité, malformations de l’appareil génito-urinaire, diabète, etc.
Les scientifiques ayant des conflits d’intérêts nous ressortiront à chaque fois le dogme toxicologique selon lequel la dose fait le poison, disant que les doses et les taux de « résidus » de tels toxiques dans tels aliments (ou ailleurs dans notre cadre de vie) sont très faibles et restent « en-deça des normes recommandées ». Alors que l’on sait depuis belle lurette qu’il est question d’un effet cocktail de toutes ces substances, qu’elles renforcent mutuellement leurs effets et s’accumulent dans l’organisme – la graisse permet particulièrement bien de tout stocker – à cause de l’exposition répétée, et alors que l’on sait qu’il y a des âges de la vie pendant lesquels nous sommes particulièrement fragiles, notamment pendant le développement embryonnaire, qu’il y a des effets transgénérationnels, que l’épigénétique joue un rôle crucial, etc.
Les toxicologues de service et les experts des autorités sanitaires – qui sont la plupart du temps en situation de conflits d’intérêts avec les industriels – oublient toujours de prendre en compte les changements de paradigme scientifique. Le Réseau Environnement Santé nous rappelle l’urgence à tout redéfinir selon le concept de DOHAD, introduit par Robert Barker : Developmental Origins of Health and Disease.
Rien de tout cela ne figure dans le rapport 2017 sur l’état de santé de la population française. Ce qui évite d’aborder les mesures qui permettraient de réduire les expositions à des agents toxiques, qu’ils soient perturbateurs endocriniens ou autres, carcinogènes, mutagènes, etc. et qu’il s’agisse d’expositions professionnelles ou alors d’expositions partout dans notre cadre de vie, au quotidien, sans oublier les expositions in utero…
Une prévention pharmacologique dans l’intérêt financier des industriels, mais néfaste pour les usagers
Quant on parle de prévention, cela se limite à une conception réductionniste de ce terme, qui a le mérite de ne pas froisser les affaires des industriels producteurs de toxiques, tout en favorisant les affaires de ce que l’on appelle « industries de santé »: industrie pharmaceutique, fabricants de dispositifs médicaux, d’instruments de chirurgie, etc.
La prévention est essentiellement pharmacologique: vidons les rayons des pharmacies en prenant des médicaments avant que les maladies arrivent! Le préfixe « pré » aide à cela en définissant des pré-maladies (des entités plus que vagues…): pré-diabète, pré-ostéoporose, pré-hypertension, etc. La bonne santé des affaires financières des industriels est dans le « pré »! J’évoque ces questions depuis près de 10 ans, principalement dans les articles sur l’abus de prévention et les dérives de la médecine dite préventive (à partir de cette page), ainsi que dans les articles sur le disease mongering (façonnage de maladies, invention de maladies, en descendant sur cette page).
Et le « pré » de la prévention peut se décliner à l’infini, quitte à entretenir la confusion entre dépistage et prévention, comme dans le cas du dépistage organisé du cancer du sein par mammographie, que je critique depuis 2008 sur Pharmacritique. (L’article le plus synthétique, abordant la plupart des dimensions du problème est celui d’octobre 2012, paru sous le titre Dépistage du cancer du sein par mammographie: une construction sociale érigée en science. A la fin, j’ai repris les principaux extraits d’un texte du Nordic Cochrane Centre, qui sert de référence incontestable en la matière et devrait être lu par toutes les femmes et toutes les personnes qui veulent avoir les arguments scientifiques en matière de dépistage. La littérature médicale publiée depuis n’a rien changé à la validité des critiques.
Une autre référence à lire absolument est l’excellent texte du 9 mars 2013 signé par le Dr Bernard Duperray, qui présente les arguments scientifiques: Trente ans de dépistage du cancer du sein : bonne intention et obstination dans l’erreur pour un résultat monstrueux.
Le dernier article date du 12 mai 2017, présentant la critique du dépistage organisé du cancer du sein par mammographie telle qu’elle est faite dans une vidéo et un texte du collectif Cancer-Rose. Le texte contient des liens vers les principaux articles critiques sur le dépistage, accessibles en descendant sur cette page).
Nous voilà en plein dans le sujet : une maladie dont les causes environnementales sont tues, dont le nombre de cas explose et qui fait le bonheur d’autres industriels, par le véritable business qui est entretenu autour de lui: l’industrie du cancer, dans la Société cancérigène dénoncée par Barbier et Farrachi dans leur livre éponyme. C’est une véritable épidémie, exposée par André Cicolella, président du Réseau Environnement Santé, dans le livre Cancer du sein. En finir avec l’épidémie (Les petits matins, 2016), présenté sur cette page du RES.
Et pourquoi ne pas appliquer à d’autres maladies une recette qui gagne? Enfin, qui fait gagner beaucoup à beaucoup de marchands.
J’ai décrit en détail comment les profiteurs de l’endométriose (cf. articles en descendant sur cette page) font la même chose, le même type de storytelling et de construction sociale. Comment l’exposition à des toxiques qui sont impliqués dans le développement de l’endométriose n’est pas corrigée, ce qui mène à une explosion du nombre de cas et permet… une véritable industrie de l’endométriose chronicisée et marchandisée, pour le plus grand bonheur de toutes les spécialités médicales et toutes les industries qui pourront gaver ces femmes de médicaments et de chirurgies partielles pendant des dizaines d’années. Et comme cela n’a aucune chance d’être efficace, ces femmes permettront que prospèrent les affaires de tous les (naturo)thérapeutes, tous les vendeurs de remèdes naturels, de régimes, de coachings, de recettes de toutes sortes et de tout ce que l’imagination commerciale a pu imaginer…
Même cas de figure dans la puberté précoce centrale. L’exposition à des toxiques pour l’appareil endocrinien entraîne une explosion du nombre de cas de puberté arrivant de plus en plus tôt, au point que la médecine ait dû baisser l’âge de « normalité »: 8 ans chez les filles, 10 ans chez les garçons. Malgré cette baisse, l’on voit de plus en plus de cas de fillettes pubères très tôt. Mais surtout, les médecins poussent les parents de jeunes filles de 9-10 ans à prendre des médicaments très puissants pour retarder une puberté qui commence à se voir: ce sont les analogues agonistes de la GnRH (Décapeptyl, Enantone, prescrits dans cette indication, mais faisant partie d’une classe qui inclut aussi Zoladex, Synarel et les autres noms des mêmes principes actifs).
Ce qui veut dire que les produits perturbateurs endocriniens de certains industriels induisent une puberté précoce (et d’autres maladies hormonodépendantes) qui sera traitée par les produits perturbateurs endocriniens de l’industrie pharmaceutique… Voilà la meilleure façon de montrer la marchandisation, l’industrialisation – et leur conséquences. Le cercle vicieux parfait… Après, le Conseil stratégique de la santé permet de faire en sorte que cela soit profitable aux industriels, en mettant en place des réglementations qui permettent des one-stop shops, dans des « réseaux de recherche à vocation industrielle » (illustrés dans ce texte sur l’industrie de l’endométriose et ses derniers avatars permettant une marchandisation à vie).
Une autre illustration de l’expansion médico-industrielle tirant profit de la situation d’empoisonnement généralisé – car êtres humains, animaux et nature en général sont tous impactés – par les perturbateurs endocriniens: les analogues agonistes GnRH – (la triptoréline Décapeptyl (appelé aussi Gonapeptyl/ Diphereline/ Trelstar,…) ou alors la leuproréline Enantone (Prostap, Lucrin, Gynecrin, trenantone, …), ou la goséréline Zoladex, la buséréline Synarel et les autres ont été mis sur le marché d’abord dans l’indication cancer de la prostate hormonodépendant. Mais les laboratoires pharmaceutiques ont très vite flairé le bon filon et ont fait en sorte – grâce aux médecins qu’ils paient pour faire de la communication d’influence – d’obtenir des extensions d’indication (donc des extensions d’AMM: autorisation de mise sur le marché) à toutes les maladies à composante hormonale.
C’est un marché d’avenir, grâce à l’omniprésence de perturbateurs endocriniens dans nos vies, avant même que nous venions au monde, et l’on peut parier qu’il y aura encore d’autres indications à ce type de médicaments et d’autres médicaments me-too selon la même recette qui fait gagner beaucoup d’argent aux firmes, puisque les perturbateurs endocriniens se comptent par milliers et qu’ils sont partout dans les produits industriels que nous mangeons, respirons et que l’on retrouve partout dans nos maisons et ailleurs. Donc il faut beaucoup de médicaments (eux-même perturbateurs endocriniens) pour traiter les résultats, en un cercle vicieux infini.

Pour ceux qui veulent en savoir plus
J’ai évoqué récemment les diverses expositions et les divers types d’agents toxiques dans les articles sur la santé au travail (accessibles en descendant sur cette page, le plus détaillé étant celui-ci), et, de façon plus synthétique, dans l’article présentant et commentant la démarche d’Annie Thébaud Mony : « Pétition et lettre exigeant une expertise européenne indépendante sur les agents cancérigènes. Liens dénonçant les conflits d’intérêts des experts et l’industrie du cancer. »
Un autre texte contenant des informations détaillées, des liens et des extraits d’articles sur la question des expositions à des toxiques, sur les perturbateurs endocriniens (abordés aussi dans ces articles) est celui du 16 mars 2017 présentant et commentant une pétition du Réseau Environnement Santé: « »Aucun bébé ne doit naître pré-pollué » La prévention implique la dissolution de corporations asservies aux industriels ». Ces articles contiennent beaucoup de liens, extraits, références, permettant d’approfondir les questions. Toutes les pétitions sont toujours ouvertes à la signature. Signez et diffusez l’information!
Et il y a bien sûr tous les textes sur l’industrie du cancer (à partir de cette page), sur l’approche réductionniste de la prévention et l’abus d’une prévention ainsi réduite aux médicaments (à partir de cette page), de même que les textes sur l’endométriose et ses traitements, accessibles en descendant sur cette page. [Elena Pasca]
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Voici le communiqué de presse détaillé du Réseau Environnement Santé, daté du 16 mai 2017:
Crise sanitaire : « la Maison brûle et Santé Publique France regarde ailleurs »
« En 2002, Jacques Chirac avait frappé l’opinion en déclarant à l’occasion de la conférence de Johannesburg sur le changement climatique : « La Maison brûle et nous regardons ailleurs ». A l’époque, malgré le constat fait par les scientifiques regroupés dans le GIEC, peu de gouvernement s’engageaient véritablement et beaucoup même en contestaient le diagnostic. Le succès de la conférence de Paris en 2015 a témoigné de la prise de conscience de la crise climatique, même si des reculs sont toujours possibles.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dès 2006 en Europe et en 2008 au plan mondial a qualifié d’épidémie la croissance des maladies chroniques. L’Assemblée Générale de l’ONU a adopté à l’unanimité une déclaration en septembre 2011 à New York parlant de la croissance des maladies chroniques comme un « défi mondial d’ampleur épidémique….principal défi pour le développement durable en ce début de 21ème siècle ». L’OMS a confirmé ce diagnostic en juillet 2014 appelant chaque pays à fixer des objectifs de réduction des maladies chroniques (au minimum diminution de la mortalité de 25 % d’ici 2025), et notamment l’arrêt de la croissance de l’obésité et du diabète.
Pourtant aucune de ces références n’apparaît dans le rapport de Santé Publique France « L’état de santé de la population en France » publié le 11 mai. A rebours de ces analyses, ce rapport titre : « Un état de santé qui continue de s’améliorer mais à un rythme moins soutenu ». Pour arriver à cette conclusion, l’agence fait référence à l’espérance de vie qui progresse. Raisonnement curieux, car l’espérance de vie est calculée à partir de la mortalité, donc essentiellement à partir des générations nées avant-guerre, ce qui ne peut refléter, par principe, l’état de santé des vivants, qui sont pour une très grande majorité les générations nées après-guerre !
D’où l’agence peut-elle tirer une telle conclusion alors que les chiffres disent le contraire ? Le meilleur indicateur en France est celui de la croissance des Affections de Longue Durée (ALD) fourni par le Régime général de l’Assurance maladie. Entre 2004 et 2015, la population couverte a augmenté de 11,7%, mais l’incidence a progressé dans le même temps de 46% (4 fois plus vite). Pour certaines ALD, la progression est encore plus spectaculaire : + 126 % pour l’AVC invalidant, + 161% pour l’insuffisance cardiaque, + 64% pour le diabète, + 39 %pour les affections psychiatriques, +27% pour le cancer…. Ce rapport reconnaît par une curieuse formule que « la morbidité par maladies chroniques ne régresse pas »…terme bien faible alors que, comme chacun peut le vérifier, la réalité des chiffres montre qu’en fait elle explose…!
Comment peut-on continuer de mettre le vieillissement et le dépistage comme explication principale, alors que les maladies chroniques touchent des populations de plus en plus jeunes non concernées par les politiques de dépistage organisé : pour le cancer du sein, + 65 % depuis 1980 pour les femmes de 30 à 39 ans et + 58 % pour celles entre 40 et 49 ans ; + 4 % par an pour l’AVC chez les hommes de 25-34 ans….
Les troubles du comportement comme l’autisme ou le TDAH (Trouble du Déficit d’Attention et Hyperactivité) ne sont même pas mentionnés alors que les estimations sont de l’ordre respectivement de 1 % et 3 à 4 % des enfants. Aux Etats-Unis, le taux d’autisme selon l’agence fédérale des CDC est passé de 1 cas sur 5000 en 1975 à un cas sur 45 en 2015 et la France serait indemne de cette épidémie ? Le chapitre « santé bucco-dentaire » ne mentionne pas non plus le MIH, ce défaut de formation de l’émail des dents qui touche de 15 à 18 % des enfants de 6 à 9 ans.
Les maladies de l’hypersensibilité (hypersensibilité chimique, électrohypersensibilité, fibromyalgie, fatigue chronique…) qui affectent aujourd’hui plusieurs pourcents de la population ne sont même pas évoquées.
L’infertilité n’est évoquée qu’au détour des maladies sexuellement transmissibles. Comment peut-on faire l’impasse sur la hausse de l’infertilité qui touche aujourd’hui un couple sur 5 et sur la baisse de 30 % de la qualité du sperme, qui en est une des causes, chiffre émanant pourtant d’une étude de l’agence elle-même ?
L’analyse par régions réussit le tour de force de ne s’intéresser qu’à la mortalité, ce qui passe à côté d’évolutions spectaculaires en termes de morbidité. Quelques exemples :
- Alsace, de 2004 à 2015 : + 200% pour l’AVC (de 862 à 2520 cas) ; + 190 % pour l’insuffisance cardiaque (de 1934 à 5880 cas), + 70 % pour le diabète (de 4749 à 7890 cas)…..
- Ile-de-France, 5ème pays au monde pour le cancer du sein, avec Paris, 2ème pays au monde (en données standardisées sur la population mondiale)
- Martinique, 1er pays au monde pour l’incidence du cancer de la prostate et une mortalité 3 fois plus forte qu’en métropole.
L’analyse par facteurs de risque repose toujours principalement sur le comportement individuel et la responsabilité du couple tabac et alcool.
Les perturbateurs endocriniens ne sont mentionnés que très marginalement …. en région Auvergne-Rhône-Alpes ! Le chapitre obésité diabète ne les mentionne même pas comme cause alors que plusieurs conférences de consensus ont acté que c’est le 3ème facteur déterminant au même titre qu’alimentation et sédentarité. Le concept plus large de l’origine développementale de la santé et de la maladie (DOHAD) n’est même pas évoqué. Comme si les données accumulées depuis les travaux de Barker en 1989 et la déclaration de Wingspread en 1991 n’avaient pas largement validé le changement de paradigme qui doit conduire à faire de la protection de la grossesse et de la petite enfance le cœur d’une politique moderne de santé publique.
- La pollution de l’air intérieur est évoquée de façon marginale uniquement en lien avec l’asthme.
- La pollution électromagnétique et les nanoparticules ne sont pas mentionnées.
Santé Publique France ne peut pas continuer à analyser les problèmes de santé publique avec un logiciel suranné, qui consiste à se référer aux données de mortalité, en faisant quasiment l’impasse sur la morbidité, en mettant en avant l’espérance de vie des générations d’avant-guerre sans s’intéresser à l’espérance de vie en bonne santé qui commence à régresser à partir des générations nées après-guerre, en ne prenant pas en compte la révolution scientifique survenue au cours des 3 dernières décennies avec les perturbateurs endocriniens et la DOHAD, ce qui devrait conduire à mettre la priorité sur la protection de la grossesse et de la petite enfance au lieu de continuer l’ancien schéma ciblé sur le comportement de l’adulte en bonne santé.
La France doit construire sa politique de santé publique sur les concepts scientifiques d’aujourd’hui et non sur ceux du passé. Elle doit s’inscrire dans la démarche proposée par l’OMS.
Le RES attend du nouveau gouvernement :
- Une politique de santé environnementale ambitieuse qui rompe avec les vieux schémas de pensée qui ne prennent pas en compte les avancées scientifiques des dernières décennies comme les Perturbateurs endocriniens et l’origine développementale de la santé
- Un engagement sur les objectifs définis par l’OMS en 2011 et 2014
Le RES propose :
- Une grande loi de Santé environnementale en 16 mesures pour réussir la révolution de la santé et faire face à l’épidémie de maladies chronique
- Un Grenelle de la Santé environnementale pour mobiliser toutes les composantes de la société pour atteindre cet objectif «
Contact presse : André Cicolella 06 35 57 16 82