Lobbying, conflits d’intérêts, corruption: La France sous influences (revue Territoires)

La revue Territoires, qui dispose aussi d’un blog, est « un mensuel de 50 pages pour plonger toujours Territoires revue.jpgplus au coeur des initiatives citoyennes, être au fait de l’actualité de la démocratie locale en France et dans le monde, et avoir un autre regard sur les enjeux politiques et sociaux. Sans oublier, chaque mois, au centre du numéro, un dossier alliant pédagogie et présentation de multiples expériences de terrain qui permet d’approfondir une des multiples facettes de la démocratie locale. »

La revue est co-éditée par ADELS (Association pour la démocratie et l’éducation locale et sociale).

Je voudrais signaler le numéro 513 (décembre 2010) de la revue Territoires, et notamment le dossier « Lobbying, conflits d’intérêts, corruption. La France sous influences« , qui n’a rien perdu de son actualité. En voici le sommaire, suivi par un rappel de quelques-unes des activités de Sciences Citoyennes à ce sujet:

  • « Les Français pensent toujours que la corruption n’existe que dans les pays pauvres… » Entretien avec Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation 
  • « La corruption mine la confiance, ciment de la démocratie ». Interview d’Eva Joly, présidente (Europe écologie – Les Verts) de la commission développement du Parlement européen 
  • De l’Europe au local : encadrer le lobbying, par Yveline Nicolas, coordinatrice d’Adéquations, membre du réseau Étal
  • « Conflits d’intérêts : pour une surveillance citoyenne », par Séverine Tessier, porte-parole d’Anticor
  • « Une charte anti-corruption, éthique et à l’étroit », par Sterenn Duigou

 

Glen Millot, coordinateur de la Fondation Sciences Citoyennes a participé à la préparation de ce dossier et écrit un article sur les modalités de démocratisation de la science (boutiques de science…) mises en pratique en Rhône-Alpes par l’association Adreca.

Sciences Citoyennes a par ailleurs fait partie du réseau ETAL (Encadrement et transparence des activités de lobbying) et est toujours un membre actif de la coalition européenne ALTER-EU (Alliance for Lobbying Transparency and Ethics Regulation).

Notre association est impliquée activement dans les activités anti-lobbying et contre les conflits d’intérêts sous leurs diverses formes et est à l’initiative de la restructuration actuelle du réseau ETAL. Par exemple, lors du cycle de formation de 2010, une formation animée par moi a été consacrée exclusivement aux conflits d’intérêts dans l’expertise et une autre, animée par Claude Layalle (ATTAC), Yveline Nicolas (Adéquations) et moi (Sciences Citoyennes) a été consacrée au lobbying.

Sans oublier le colloque international co-organisé en mars 2010 avec le CRIIGEN, au Parlement européen à Bruxelles, sur les conflits d’intérêts en santé. Catherine Bourgain (généticienne, chercheuse à l’Inserm, secrétaire de Sciences Citoyennes) est intervenu sur l’impact des conflits d’intérêts dans la recherche, et j’ai eu le plaisir d’intervenir en duo (scientifique / militant) avec le Dr Pierre Chevalier, enseignant-chercheur à l’unversité de Louvain, rédacteur en chef de la revue indépendante d’EBM Minerva et responsable du GRAS (Groupe de recherche et d’action pour la Santé).

Sciences Citoyennes a co-organisé et a participé aux trois séminaires mis en place en 2010 par le réseau ETAL sous le titre « La démocratie à l’épreuve du lobbying ». Les résumés du deuxième séminaire, consacré au lobbying en santé, qui a eu lieu le 21 septembre à l’Assemblée nationale, sont désormais disponibles sur le site. (Je les reprendrai bientôt intégralement sur Pharmacritique, avec d’autres textes).  

D’autres activités sont présentées sur le site de Sciences Citoyennes et sur celui d’ALTER-EU, très riche en informations et rendant compte des actions et initiatives sans relâche.

Elena Pasca

 

Une réflexion sur “Lobbying, conflits d’intérêts, corruption: La France sous influences (revue Territoires)”

  1. Très sincèrement Eléna, je me demande ce que les français ont devant les yeux.
    Il est très difficile de les faire bouger, en plus ils ne veulent pas savoir « ça me fait peur » voilà ce que l’on me répond, comme si faire l’autruche, supprimait le danger.

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