Lantus / insuline glargine et risque de cancers. Trois études renforcent les vieux soupçons. Arznei-Telegramm demande le retrait du marché

Mise à jour en date du 6.07.09 à la fin

Le réseau d’alerte (« blitz a-t ») de la revue allemande indépendante Arznei-Telegramm m’a informé le 27 juin de la diffusion sur le Lantus eDrug search.gifsite de l’Association européenne d’études sur le diabète (EASD) de trois études mettant en évidence un risque augmenté de cancer chez les patients diabétiques traités par insuline glargine (principe actif de Lantus° et Optisulin° de Sanofi-Aventis). Pour Arznei-Telegramm, « la seule conclusion logique, c’est le retrait du marché ». D’autant que le soupçon d’un effet cancérigène pèse sur le Lantus° depuis sa mise sur le marché en 2000.

Sanofi-Aventis n’est pas d’accord avec les résultats. Et l’agence du médicament (AFSSAPS) a publié aujourd’hui (29 juin) un communiqué avec la rengaine habituelle: l’EMEA (agence européenne du médicament) analyse cela. « Dans l’attente des résultats, et compte tenu de données discordantes voire contradictoires entre ces études, aucune conclusion ne peut être apportée. L’EMEA et l’AFSSAPS recommandent aux patients de ne pas interrompre leur traitement. »

Lorsque trois études différentes, dont l’une faite par l’excellent IQWiG, l’institut allemand d’évaluation de la qualité et du rapport coût-efficacité des médicaments, tirent la sonnette d’alarme, relayées par Arznei-Telegramm, alors que les autorités sanitaires et le labo disent autre chose, la seule action raisonnable – et prudente – est de suivre l’avis de l’institut et de la revue médicale indépendants. Toute l’histoire des catastrophes sanitaires et de l’absence d’information et de réaction typiques des autorités sanitaires nous pousse à la méfiance (arguments en fin de l’article, après les traductions). L’enjeu est trop important pour se fier à la langue de bois et aux temporisations.

Qu’est-ce que l’insuline glargine et quelle est son « histoire »?

Citons l’AFSSAPS : « L’insuline glargine est autorisée dans l’Union européenne depuis le 9 juin 2000. Deux médicaments, Lantus® et Optisulin®, sont commercialisés par Sanofi-Aventis. Cette insuline est indiquée dans le traitement du diabète sucré nécessitant un traitement par insuline chez l’adulte, l’adolescent et l’enfant de plus de 6 ans. L’insuline glargine est un analogue de l’insuline humaine, mais à la différence de celle-ci, elle est absorbée plus lentement et plus régulièrement par l’organisme après injection et sa durée d’action est plus longue. Disponible uniquement sur prescription médicale, l’insuline glargine dispose d’une AMM européenne centralisée. Elle est commercialisée dans les 27 pays de l’Union européenne. En France, environ 300 000 personnes diabétiques sont traitées avec de l’insuline glargine. »

Quelles sont les études parlant des risques de cancer sous insuline glargine?

Quatre études sur le suivi rétrospectif de patients diabétiques viennent de paraître. L’AFSSAPS résume : « Ces études rendues publiques le 26 juin 2009 dans la revue Diabetologia, suggèrent pour deux d’entre elles un lien possible entre l’administration d’insuline glargine en monothérapie et le développement d’un cancer du sein : une étude réalisée sur le registre suédois des personnes diabétiques, conduite sur plus de 100 000 patients, et l’autre sur le registre écossais des personnes diabétiques, comprenant environ 50 000 patients.

Une troisième étude allemande de cohorte réalisée à partir des données de remboursement, et incluant plus de 120 000 patients, retrouve une augmentation du risque de cancer (dont la nature n’est pas renseignée) avec toutes les insulines. [Affirmation tendancieuse, puisque les sources allemandes font une distinction très nette entre le Lantus et les autres, même les autres analogues]. Pour la glargine, cette augmentation du risque est en rapport avec la dose administrée.
Enfin une quatrième étude réalisée sur la base THIN au Royaume Uni ne montre pas d’augmentation du risque pour des cancers tels que sein, pancréas, colo-rectal et prostate. »

Cela dit, l’étude britannique est aussi celle qui a le nombre le plus petit de participants: 10.067 diabétiques, alors que celle faite en Ecosse en comprend  49.197, la suédoise 114.841 et enfin l’allemande faite par l’IQWiG 127.031 diabétiques.

Les références des études peuvent être lues en intégralité sur cette page du site de la revue Diabetologia. Diabetologia est l’organe officiel de la European Association for the Study of Diabetes (EASD). Voir aussi les précisions et demandes de recherches approfondies formulées par l’association, à consulter à partir de cette page.

 

Détails chronologiques et pourcentages

Les choses sont un peu plus compliquées et moins favorables au Lantus que ce que dit l’AFSSAPS… Et les détails nous apprennent que la parution simultanée de ces études n’est pas une coïncidence, que l’investigation de cet aspect et la publicisation large des résultats ne relèvent pas du hasard, mais d’une démarche réfléchie sur une question qui se pose depuis plusieurs années.

En fait, c’est l’Institut für Qualität und Wirtschaftlichkeit im Gesundheitswesen (IQWiG : Institut d’évaluation de la qualité et du coût-efficacité dans le système de santé) – l’adversaire numéro un de l’industrie pharmaceutique en Allemagne, à cause de son indépendance -, qui a pris au sérieux les risques de cancer mis en évidence dans des études expérimentales et décidé d’étudier les possibles conséquences sur la santé des patients diabétiques.

Voici tous les auteurs et les références complètes de l’étude allemande faite par l’IQWiG, sous la direction du diabétologue et excellent connaisseur de l’evidence-based medicine Pr Peter Sawicki, est ici:

L. G. Hemkens & U. Grouven & R. Bender & C. Günster & S. Gutschmidt & G. W. Selke & P. T. Sawicki, Risk of malignancies in patients with diabetes treated with human insulin or insulin analogues: a cohort study. Diabetologia (2009) 52:1732–1744. DOI 10.1007/s00125-009-1418-4

Conclusions:

« Considering the overall relationship between insulin dose and cancer, and the lower dose with glargine, the cancer incidence with glargine was higher than expected compared with human insulin. Our results based on observational data support safety concerns surrounding the mitogenic properties of glargine in diabetic patients. Prospective long-term studies are needed to further evaluate the safety of insulin analogues, especially glargine. »

Le soupçon d’effet cancérigène, de cancérogénicité existait avant même que le médicament soit mis sur le marché. Un « détail » que le communiqué de l’AFSSAPS et celui de Sanofi-Aventis oublient fort opportunément.

Selon Diabetologia et le communiqué de presse de l’association européenne EASD commentant les résultats de l’IQWiG, en comparaison avec les patients utilisant des doses similaires d’insuline humaine, sur chaque centaine de patients traités par Lantus pendant 18 mois en moyenne, un patient de plus a développé un cancer. Le risque dépend de la dose, sachant que l’IQWiG note lui-même que les doses de glargine prescrites restent en général assez faibles. Le Lantus augmenterait le risque de cancer de 9%, comparé à l’insuline humaine. Mais, pour une dose de 50 unités de Lantus par jour, le risque augmenterait de 31%. L’étude n’a pas pris en compte l’analogue insulinique detemir (Levemir), dont l’action est prolongée moyennant un principe différent de celui du Lantus.

Le Pr Edwin Gale, rédacteur en chef de Diabetologia, et le Pr Ulf Smith, président de l’EASD, disent dans leur communiqué sur le site d’EASD avoir attendu avant de publiciser les résultats de l’IQWiG; ils ne l’ont fait que lorsque l’étude de cohorte menée par celui-ci a pu être comparée avec d’autres. Des études rétrospectives ont donc été mises en place, utilisant des bases de données et des registres de Suède, d’Ecosse et de Grande-Bretagne. Selon l’étude suédoise, les patients sous Lantus seul (en monothérapie) voient doubler leur risque de développer un cancer du sein. Selon l’étude écossaise, le risque de cancer du sein en particulier est augmenté, mais les résultats n’atteignent pas une puissance statistiquement significative. L’étude britannique n’a pas trouvé de rapport entre glargine et cancers. Les deux spécialistes considèrent qu’il faudrait certes une étude prospective, mais une telle étude prend beaucoup de temps, et il n’est pas éthique d’attendre passivement que des patients fassent un cancer… Les études rétrospectives, sur la base de telles bases de données / registres restent les seules faisables et donc les meilleures à l’heure actuelle.

Ces détails jettent une lumière toute autre sur la question. Comme sur cette publicité typique de celles qu’on voit régulièrement dans les pages de la presse médicale française gratuite, dont même les plus indulgents ne pourraient pas affirmer qu’elle est une source d’information indépendante… Manifestement, il y a eu une course, une course aux profits, lorsque Sanofi-Aventis a fait homologuer Lantus et Lantus Solo Star sans approfondir les soupçons de carcinogénicité mis en évidence par les études expériementales. L’image est tirée du blog AdPharma.

 

Lantus AdPharma blog.jpg

Les détails selon la revue médicale indépendante Arznei-Telegramm (« Télégramme du médicament »)

(Traduction intégrale de l’alerte envoyée le 27 juin par la revue à son réseau. C’est Pharmacritique qui souligne en rouge et en gras.)

« CANCER SOUS INSULINE GLARGINE (LANTUS°) »

« … Le retrait du marché est la seule conclusion logique qu’on puisse tirer de tout cela.

L’on soupçonne l’analogue insulinique glargine à action prolongée (Lantus) d’augmenter le risque de survenue de cancers déjà depuis sa mise sur le marché en 2000 (a-t 2000; 31: 108). A la différence de l’insuline humaine, l’insuline glargine a une affinité plus forte pour le récepteur de l’IGF-1 (insulin growth factor-1), qui joue un rôle essentiel dans la biologie des tumeurs. Des études expérimentales indépendantes des laboratoires pharmaceutiques ont mis en évidence des effets prolifératifs de l’insuline glargine sur les cellules tumorales, et ces effets étaient nettement plus importants que ceux de l’insuline humaine [1,2].

Mais malgré ce soupçon qui ne date pas d’hier, il n’y a eu jusqu’ici aucune étude clinique portant sur la sécurité des analogues de l’insuline par rapport à l’insuline humaine. Cela change avec les quatre études observationnelles qui viennent de paraître en même temps [3,6]. Trois d’entre elles font état d’une augmentation du risque de cancers sous insuline glargine [3,5]. La voie de communication préférée a été la publication, compte tenu de la nature explosive du sujet.

Le risque de cancer semble augmenter avec la dose. C’est ce que montre la plus grande de ces études, faite par des investigateurs de l’Institut für Qualität und Wirtschaftlichkeit im Gesundheitswesen (IQWiG) et du Wissenschaftliches Institut der AOK [WiDO: Institut scientifique des AOK, sigle désignant les Allgemeine Ortskrankenkassen, le plus grand réseau de caisses d’assurance-maladie publiques allemandes, NdT]. 130.000 patients diabétiques assurés par les AOK ont été inclus. Ils étaient traités soit par l’insuline humaine soit par des injections d’un des analogues suivants de l’insuline : lispro (Humalog, Liprolog), aspart (Novorapid) ou insuline glargine (Lantus). Les patients ont été sélectionnés en fonction de l’absence de tout indice de présence d’un cancer dans les trois années précédant leur inclusion dans l’étude.

Le critère principal de jugement de l’étude est le diagnostic d’un cancer [3] survenu ou non chez ces patients. Les patients sont âgés en moyenne de 65 à 70 ans, et ils ont donc déjà un certain risque de cancer du fait de leur âge [7]. Par rapport aux patients sous insuline humaine, ce risque augmente sous Lantus en fonction de la dose : à 10 unités de glargine par jour, le hazard ratio (HR) est de 1,09 (intervalle de confiance (CI) 95%, 1,00-1,19). A 30 unités de glargine par jour, le HR est de 1,19 (95% CI 1,10-1,30). A 50 unités par jour, le HR est  de 1,31 (95% CI 1,20-1,42) [3]. Alors que sur 1.000 patients traités par insuline humaine seuls 41 ont développé un cancer dans un intervalle moyen de 20 mois, il y avait 4 cancers supplémentaires chez les personnes prenant 10 unités de glargine par jour, et à peu près 13 de plus sous 50 unités de glargine par jour [7].

Cette augmentation du risque de cancer n’a pas été constatée chez les patients traités par les analogues insuliniques aspart ou lispro [3,7].

Les auteurs soulignent qu’il n’est pas exclu que certains autres facteurs inconnus puissent avoir contribué à ces chiffres [7]. Cependant, compte tenu des données expérimentales déjà connues et des signaux de risque similaires qui nous viennent de deux autres études observationnelles (Beobachtungsstudien) publiées en même temps [4,5], les réticences devraient peser lourdement en défaveur de l’insuline glargine. Celle-ci semble stimuler plus fortement que d’autres insulines la croissance de cellules cancéreuses. Il n’y a pas de données quant à un éventuel effet de la glargine sur la dégénérescence de cellules saines en cellules cancéreuses [7].

Les risques de sécurité existants dès le départ auraient dû inciter les autorités sanitaires à n’accorder une autorisation de mise sur le marché à la glargine qu’à la condition expresse que les industriels mettent immédiatement en place des études de sécurité afin de clarifier le risque de cancérogénicité. Cela n’a pas été fait, malgré les demandes répétées [d’instances indépendantes telles Arznei-Telegramm et d’autres, NdT] [3].

En dépit des réticences, Lantus est devenue l’insuline la plus prescrite et générant le chiffre d’affaires le plus important en Allemagne, avec plus de 1,5 millions de boîtes vendue chaque année. Un tel usage massif n’a aucune justification.

En raison du principe de précaution et de prévention qui exige que l’on protège la santé des consommateurs, les fabricants et les autorités sanitaires devront démontrer l’innocuité de la glargine. En attendant que des preuves solides soient apportées, cet analogue synthétique de l’insuline devrait être retiré du marché. Les médecins devraient discuter avec les patients d’un traitement par insuline humaine. Il n’y a toutefois aucune raison de faire ce changement dans l’urgence et de façon abrupte, et le retrait du marché peut se faire au bout de quelques semaines, délai raisonnable permettant le passage d’une forme de traitement à l’autre.

A noter que la recherche n’a par ailleurs mis en évidence qu’un bénéfice supplémentaire marginal de la glargine par rapport à l’insuline humaine [8]. »

Notes

  1. MAYER, D. et al.: Arch. Physiol. Biochem. 2008; 114: 38-44
  2. WEINSTEIN, D. et al.: Diabetes Metab. Res. Rev. 2009; 25: 41-9
  3. HEMKENS, L.G. et al.: Risk of malignancies in patients with diabetes treated with human insulin or insulin analogues: a cohort study. Diabetologia, DOI 10.1007/s00125-009-1418-4, publié en ligne le 26 juin 2009; http://www.diabetologia-journal.org/cancer_files/081131Hemkenscorrectedproofs.pdf
  4. JONASSON, J.M. et al: Insulin glargine use and short-term incidence of malignancies—a population-based follow-up study in Sweden. Diabetologia, publié en ligne le 26 juin 2009http://www.diabetologia-journal.org/cancer_files/090776Jonassonacceptedpaper.pdf 
  5. SDRN Epidemiology Group: Use of insulin glargine and cancer incidence in Scotland: A study from the Scottish Diabetes Research Network Epidemiology Group. Diabetologia, publié en ligne le 26 juin 2009http://www.diabetologia-journal.org/cancer_files/090818Colhounacceptedpaper.pdf
  6. CURRIE, C.J. et al.: The influence of glucose-lowering therapies on cancer risk in type 2 diabetes. Diabetologia, publié en ligne le 26 juin 2009.http://www.diabetologia-journal.org/cancer_files/090740Currieuncorrected1stproofs.pdf
  7. IQWiG: Insulinanalogon Glargin steigert möglicherweise das Krebsrisiko [Augmentation potentielle du risque de cancer par l’analogue insulinique glargine]. Communiqué de presse du 26 juin 2009http://idw-online.de/pages/de/news?print=1&id=323048
  8. SINGH, S.R. et al.: CMAJ 2009; 180: 385-97

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Le communiqué de presse de l’IQWiG Peter Sawicki WDR.jpg

Extraits et résumé. Texte intégral allemand à lire sur cette page. Les auteurs ne sont certes pas catégoriques sur la causalité au sens strict, mais ne minimisent nullement la portée et la signification des résultats, notamment sur l’usage du Lantus. Certains journalistes ont affirmé un peu trop vite que l’IQWiG ne parlerait qu’en termes de potentialités n’induisant pas de conséquences sur le traitement actuel des diabétiques. 

« Le résultat inquiétant de l’analyse (…) est que les patients traités par glargine développent plus souvent un cancer que ceux traités par une dose équivalente d’insuline humaine. « Notre évaluation n’est certes pas une preuve absolue que la glargine stimule les cancers, dit Peter T. Sawicki [photo de la chaîne TV WDR], directeur de l’Institut et co-auteur de l’étude, « mais elle débouche toutefois sur un soupçon qui ne devrait par rester sans conséquences dans le traitement concret des patients“. (…) Les scientifiques de l’IQWiG soulignent que le rapport qu’ils ont mis en évidence entre la prescription d’insuline glargine et l’augmentation du risque de cancers est ce qu’on appelle une association statistique. [Donc pas une preuve directe de causalité stricte, NdT] (…) Et pourtant, il est inquiétant de voir que sur les trois autres études publiées dans le même numéro de Diabetologia, deux décrivent elles aussi un risque augmenté de cancers en rapport avec la glargine ».

De même, le fait que le risque de cancer est dose-dépendant, c’est-à-dire qu’il augmente en cas de dosage plus fort de glargine, renforce « le soupçon quant au rapport de causalité avec le médicament ». Oui, le terme « causalité » est bel et bien utilisé par l’IQWiG.

Et Peter T. Sawicki de déplorer, comme Arznei-Telegramm, que les risques déjà connus depuis les études expérimentales n’aient fait l’objet que de discussions entre spécialistes, sans aucune étude permettant d’approfondir la question, de clarifier le profil de sécurité afin de protéger la santé des patients.

« Selon l’IQWiG, les indices qui pointent vers les risques de la glargine sont désormais tellement forts que la charge de la preuve doit être inversée », ce qui veut dire que c’est au laboratoire Sanofi-Aventis d’apporter des preuves solides pour attester de l’éventuelle innocuité du Lantus. « Tant que des études solides n’auront pas démontré un bon profil de sécurité de la glargine dans une comparaison avec l’insuline humaine, ce médicament [Lantus] ne devrait être utilisé que lorsque sa prescription se justifie pour des raisons particulièrement importantes ». Autrement dit, en dernier recours, si jamais on ne peut faire autrement.


 

 

 

Les autorités sanitaires, AFSSAPS en tête, sont-elles crédibles ?

On l’a vu, l’AFSSAPS fait comme d’habitude. C’est-à-dire qu’elle ne fait rien et se borne à dire que « à ce stade, le lien entre la prise de ce médicament et l’augmentation du risque de cancer ne peut faire l’objet d’aucune conclusion définitive. »

Devrait-on rappeler que celle que Pharmacritique appelle « agence d'(in)sécurité sanitaire » est toujours à la traîne s’agissant de retirer un médicament ou même d’informer sur les risques ? Même à l’heure actuelle, 4 ans après son retrait, il n’y a toujours pas de « conclusion définitive » de l’agence quant au Vioxx, par exemple. Mais c’est le cas de toutes les autres catastrophes. On ne peut pas demander raisonnablement aux patients de courir de tels risques en attendant une hypothétique « conclusion définitive »… L’emploi de ce syntagme est non seulement ridicule, non scientifique et contraire à la prudence la plus élémentaire, mais montre bien à quel point l’agence du médicament nous prend pour des demeurés lorsqu’elle nous sert un tel prétexte.

Toute l’histoire de nos autorités sanitaires n’est pas en mesure de nous rassurer ni de crédibiliser leurs dires; leur servilité envers les laboratoires est connue, et ce sont ces derniers qui fournissent une grande partie du budget des agences du médicament nationales et de celle européenne, à travers les taxes payées lors de l’autorisation de nouveaux médicaments (AMM). Ce qui explique aussi pourquoi ces agences homologuent à tout va des centaines de médicaments qui n’apportent rien ou presque, ne sont que des copies à peine modifiées d’anciennes molécules (médicaments « me too ») ou alors sont mal évalués quant à la balance bénéfices-risques. Pharmacritique en a parlé surtout dans cette note très détaillée critiquant les procédures d’AMM de l’AFSSAPS).

Pour en savoir plus sur les conflits d’intérêts et le dévoiement des agences sanitaires, lisez certaines notes de la catégorie « Autorités d’(in)sécurité sanitaire », et en particulier la Déclaration sur le progrès thérapeutique faite par l’International Society of Drug Bulletins (ISDB: union de revues pharmacologiques indépendantes dont font partie Arznei-Telegramm et la revue Prescrire). Cette déclaration épingle clairement le fait que les agences du médicament se comportent plutôt en « prestataires de services » et semblent servir plus les intérêts économiques de leurs clients pharmaceutiques que la santé individuelle et publique. Le Sénat s’était lui aussi inquiété de l’opacité de nos institutions sanitaires, de leur financement par les laboratoires et des conflits d’intérêts omniprésents (voir cette note).

La pharmacovigilance, l’information que les autorités sanitaires devraient donner sur les effets secondaires des divers médicaments, est elle aussi en piteux état, brillant plutôt par son absence. Les Européens « sont tenus dans l’ignorance », constatait avec effarement le spécialiste américain Donald Light intervenant dans la revue Prescrire. Et tout le système est organisé de façon à minimiser les effets secondaires, à ne pas former ni sensibiliser les médecins à leur détection et à leur notification, comme nous l’apprend l’excellente analyse fournie par la même ISDB dans sa Déclaration sur la pharmacovigilance de 2003 (voir cette page).

Par quelque moyens que ce soit, la sécurité sanitaire est la première victime de la désinformation résultant du ghost management – qui veut dire gestion fantôme, invisible mais omniprésente, et contrôle total – de l’ensemble de la filière du médicament au moyen des conflits d’intérêts médico-pharmaceutiques. L’argent des laboratoires et la favorisation du retour sur l’investissement – je parle de l’investissement que représentent les paiements, cadeaux et autres financements omniprésents en médecine – passent clairement avant la santé.

Dans ce cas précis de l’insuline glargine, il s’agit de surcroît de notre firme nationale, Sanofi-Aventis, dont les réseaux de conflits d’intérêts dans les milieux médicaux et politiques commencent au plus haut niveau de l’Etat, et notamment avec Nicolas Sarkozy et François Sarkozy, comme nous l’avons vu dans cette note.

 

 

La réaction de Sanofi-Aventis: circulez, il n’y a rien à voir!

Le communiqué de Sanofi-Aventis, paru le 26 juin pour rassurer  tout le monde « sur la bonne tolérance de Lantus », considère que « les résultats de ces registres sont non concluants » et « ne permettent pas de conclure à une quelconque relation de causalité entre le traitement par Lantus® (insuline glargine) et la survenue de tumeurs cancéreuses ». Un dirigeant médical de la firme affirme que la sécurité des patients et leur santé a toujours été une « préoccupation primordiale » pour Sanofi. La formulation est tendancieuse: « résultats de ces registres », comme s’il s’agissait de données brutes, non sélectionnées, non évaluées et interprétées…

On peut lire des commentaires sur le site pharmamical My Pharma, qui note que les marchés ont mal pris la chose, puisque « vendredi, l’action du groupe français chutait de 8,1%. Le Lantus, troisième médicament de Sanofi-Aventis, dont la protection de son brevet arrivera à échéance en 2014, a généré 2,45 milliards de dollars de ventes l’an dernier ».

D’autres détails sur les enjeux financiers sont disponibles sur le site Trading Sat. On comprend l’énormité des profits en jeu: « « Lantus, c’est 12% des ventes estimées du groupe en 2009 et 30 points de base de la croissance estimée des ventes de Sanofi-Aventis entre 2010 et 2015″, a souligné vendredi Morgan Stanley. Prenant la mesure de la menace, le courtier a abaissé sa recommandation sur Sanofi-Aventis, de  « Surpondérer » à « Pondération égale », et son objectif de cours, de 58 à 48 euros. De même, JP Morgan a dégradé sa recommandation sur la valeur, de « Surperformance » à « Neutre ». Au vu du risque, Jefferies a réitéré son opinion « Neutre » et son objectif de cours de 42 euros.» « Sécurité des patients » ou ces profits? La question a été malgré tout résolue dans le sens des profits lorsque la firme n’a pas approfondi ou vérifié les conséquences des résultats des études expérimentales.

Oserait-on douter de ce que Sanofi dit ou a dit par le passé?

Il faudrait un peu d’esprit critique même face à la firme nationale, à cette « aventure » à laquelle Nicolas Sarkozy disait avoir participé directement. L’affirmation figure dans un extrait de la convention 2006 de l’UMP, repris dans le documentaire Les Médicamenteurs, voir cette note. On a cru les affirmations de la firme qui protestait de la même façon lorsque des soupçons ont commencé à peser sur Accomplia, sur le Gardasil, etc. Sommes-nous encore assez naïfs pour nous fier totalement à ceux qui ont tellement de conflits d’intérêts dans cette histoire ? Ne faudrait-il pas appliquer au moins le principe de précaution le plus élémentaire, vu l’enjeu humain ? L’appliquer individuellement, je veux dire, puisque les autorités et Sanofi-Aventis ne réagiront que s’ils n’ont pas le choix, et bien après tout le monde. C’est à nous de nous informer et de nous prendre en main. Et l’alternative thérapeutique existe.


Observation en guise de fin…

Je ne suis pas médecin. Mais, pour ce que cela vaut, et parlant d’usager à usager, Pharmacritique fait siennes les recommandations d’Arznei-Telegramm. Cela fera 40 ans cette année que cette revue médicale indépendante nous informe et se bat pour notre santé, pour un usage rationnel du médicament par une médecine fondée sur le niveau de preuve (evidence-based medicine ou EBM) et libre de conflits d’intérêts, et je n’ai jamais entendu parler d’une erreur d’évaluation qu’elle ait faite. La comparaison avec la revue Prescrire – référence habituelle pour les médecins français indépendants et qui travaille avec Arznei-Telegramm dans le cadre de l’ISDB, place la revue allemande devant la française en cas de différences ou pour la rigueur et l’exhaustivité de ses données sur des points précis sur lesquels j’ai personnellement fait la comparaison et discuté les résultats avec des médecins. Je donne cet exemple pour mieux faire comprendre au public français la qualité d’Arznei-Telegramm, difficilement accessible à cause de la barrière linguistique.

Un exemple de différence importante et de rigueur de l’analyse allemande, c’est le Gardasil, rejeté sur la base de plusieurs argumentaires très sérieux par Arznei-Telegramm, mais considéré toujours comme « un espoir à confirmer » par Prescrire. Qui n’est apparemment pas gênée par ces conflits d’intérêts-là. Dommage. Il y en aurait-il qui seraient plus acceptables que d’autres?

PS

Petite précision pour mieux comprendre ce que font l’IQWiG et Arznei-Telegramm en Allemagne, en toute indépendance: je me souviens d’une émission allemande mettant face à face Peter T. Sawicki et un dirigeant de l’équivalent allemand du LEEM (organisation patronale de l’industrie pharmaceutique). Le journaliste demandait d’emblée: l’idée que les institutions que vous représentez cessent un jour de se détester est-elle aussi farfelue qu’elle en a l’air? Les deux ont été pris par surprise et se sont regardés un moment avant de répondre…

La même chose vaut pour ce que représente Arznei-Telegramm et ses deux figures majeures, l’excellent Dr Wolfgang Becker-Brüser et le non moins excellent Pr Peter Schönhöfer.

MISE A JOUR (6 juillet 2009)

Dans la note « Selon Arznei-Telegramm, Sanofi-Aventis désinforme sur la sécurité du Lantus, insuline glargine liée à un risque accru de cancers« . La dimension « conflits d’intérêts » et des détails relevant du ghost management apparaissent de façon éclatante…

Elena Pasca

copyright Pharmacritique

56 réflexions au sujet de “Lantus / insuline glargine et risque de cancers. Trois études renforcent les vieux soupçons. Arznei-Telegramm demande le retrait du marché”

  1. Je viens de commencer a injecter de l’insuline LANTUS depuis 3 mois, j’ai remarqué qu’aprés une dizaine de jours une probléme de glande salivaire gauche est survenu. Le médecin ORL n’a rien trouver d’anormal. je voudrais savoir si ce cas a été déjà signalé. Merci

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  2. J’utilise moi-même la lantus avec une injection tous les soirs à 23 heures, depuis 2001.
    Que dois-je faire maintenant ?
    Dois-je l’arrêter tout de suite et la remplacer par une autre insuline ?
    Je vous remercie de bien vouloir me guider.
    Sincères salutations
    Vicky B.
    [nom de famille supprimé par Pharmacritique. Il est plus prudent de ne pas donner le nom avec des détails d’ordre médical sur internet]

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  3. Bonjour Vicky,
    Il faut en parler avec votre médecin, sachant que les media ont repris pour la plupart le discours de Sanofi disant qu’il n’y avait aucun problème. Il est donc fort possible que votre médecin vous dise la même chose.
    Comme vous avez pu le lire dans le texte, les médecins allemands que je cite disent qu’il n’y a aucune urgence et qu’il ne faut surtout pas arrêter brutalement le traitement. Eux, ils préconisent un passage à l’insuline humaine (voyez la fin du texte d’Arznei-Telegramm). Mais, encore une fois, toute décision de ce genre doit être prise en parlant avec des médecins qui connaissent votre dossier et auxquels vous faites confiance. Et pas abruptement, vous ne devez surtout pas rester sans traitement, même pendant un laps de temps court, parce que cela pourrait être très dangereux. Les risques dont il est question n’apparaissent pas du jour au lendemain, de toute façon.
    Cordialement

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  4. EXCELLENT ARTICLE,
    Et étant professionnelle de la santé, et baignant dans le monde de la diabétologie et l’insulinothérapie, je vous félicite pour la pertinence des données exposées, et la logique des réflexions.
    Il resterait cependant encore d’autres détails à considérer , car ceci ne reste qu’un avis.
    Le temps nous le prouvera certainement.
    Meilleures Salutations.

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  5. mon fils declare diabete (14 ans) en Mai 2008 ,il est reste sous lantus pendant 6mois en lune de miel , depuis il est en association de 3 injections rapides et 1 lente le soir .
    est ce , faut il changer lantus par autre sous avis medical ou continuons l association de ces 2 insulines qui lui proccurent un equilibre?
    merci de repondre

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  6. je vous lis depuis quelques semaines, c’est du bon boulot!
    Vous avez vu toute la presse qui s’est empressée d’aider ce pauvre Sanofi? Ils nous ont tous balancé la même rengaine, comme c’est curieux, n’est-ce pas? Comme s’ils n’avaient qu’une seule source. Ils devraient reprendre directement les communiqués des labos, ce serait plus honnête.
    Merci pour l’info, et surtout pour les détails, que vous êtes les seuls à donner. Je crains toutefois que l’océan de comm’ l’emporte, comme toujours.
    bonne continuation!

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  7. bonjour
    je suis age de 36 ans et diabétique depuis vingt cinq ans, je suis traité par Lantus depuis six ans
    [Nom de famille supprimé par Pharmacritique, puisqu’il s’agit de détails d’ordre médical. J’ai l’impression que le commentaire a été interrompu brusquement, je ne sais pas s’il y avait autre chose à la suite].

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  8. Bonjour,
    En réponse aux diabétiques sous Lantus qui s’inquiètent de ses éventuels effets indésirables, la première question est: avez-vous eu une amélioration de vos glycémies et de la prise en charge de votre maladie en comparaison avec l’insulinothérapie antérieure ?
    Le lancement (très, très gros battage promotionnel auprès du prescripteur..) de la Lantus s’est basé sur la capacité nouvelle de la glargine à équilibrer un diabète avec une seule insuline par jour, grâce à son action basale sur 24 heures, contrairement aux autres insulines; dans la réalité des faits, les patients sous Lantus ont habituellement deux ou trois injections par jour, avec des insulines ou des analogues rapides ou intermédiaires en complément.
    Je n’ai pas remarqué, à mon niveau, de différence majeure dans la gestion des hypo et hyperglycémies depuis l’arrivée des analogues lents type Lantus et Levemir..

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  9. Lantus: qui dit vrai qui dit faux ?
    La dernière réaction me permet d’apporter un commentaire au rergard de ce qui est précédemment écrit.
    Concerné au premier chef en tant que diabétique insulino-dépendant depuis 1968 et ayant eu la »chance » de goûter à tout, je suis en mesure d’affirmer les choses suivantes:
    Le mixte entre lantus et insuline rapide est la meilleure combinaison possible. En effet, en dépit d’une activité professionnelle particulièrement rythmée, l’hémoglobine glyco ressort à 6,2.
    Comparée aux insulines ( porcs) qui existaient avant que je n’utilise des insulines humaines puis la lantus (2000) , il n’y a pas photo.
    En revanche, en raison de ma profession j’ai imaginé un nouvelle technique pour réaliser les glycémies, car ce qui est proposé aujourd’hui relève du début du XXeme siècle. Le glucometer avec ses bandelettes est totalement « out off fashion »
    En fait, les laboratoires qui fabriquent ces engins qui fonctionnement à l’aide bandelettes réactives qui coûtent fort cher ne sont plus adaptées.
    Par ailleurs, il est évident que trop de Lantus tue la Lantus. Et sans doute y a t’il un risque à s’injecter quotidiennement plus de 50 unités, sans compter le reste trois fois par jour.
    Sans doute, le facteur âge joue t’il également un rôle prépondérant.
    Alors faites du sport, bougez-vous. Relever le défis du bien portant !!!
    Je ne suis ni salarié chez Sanofi ni actionnaire.
    J’en profite pour lancer un appel aux spécialistes de l’industrie pharmaceutique pour qu’ils me contactent, car l’innovation qui apporterait un plus et permettrait à tous les diabétiques d’être « parfaitement » équilibrés et sereins tient en un mot. En effet un concept « révolutionnaire » pourrait aujourd’hui être développé à l’échelle mondiale en quelques mois, pour peu qu’on s’intéresse vraiment à la question.
    Aussi restons vigilants, mais arrêtons de perdre du temps et attachons nous plutôt à faire avancer le progrès !

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  10. je suis diabetique depuis 6 ans (heredité)et traité par lantus(64u/j)et mon hb1 cest catastrophique,depuis quelques temps je prend des huiles essentielles geranium egypte bourbon et d’autre pour le systeme imunitaire,aussi des champignons (reshi),et je surveille mon systeme de santé général sans rien laisser passer,et je fait de la marche,de l’accupressing,et des tisanes,feuilles de mirtylle ,etc. il ne faut pas rejeter les médecines douce,s elles donnent un sacré coup de main

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  11. Je suis diabétique depuis 2005 et sous lantus (28 UI) à 22h tous les soirs et 3 injections de rapide . J’ai 45 ans. Depuis, mon HBA1c (hémoglobine glyquée) ne cesse d’augmenter. J’ai mis 6 mois à m’habituer à la lantus car j’avais des démangeaisons à chaque injection. Depuis je n’ai que des problèmes de santé : Mastectomie profonde du sein droit dûe à une infection; 18 fibrômes utérins apparus en 2 mois (pour info je venais de faire une echo 2 mois auparavant et il n’y avait rien) donc j’ai subi en urgence une hystérectomie subtotale ; J’ai tout le temps mal à la tête, je suis fatiguée, bref que des problèmes. J’ai l’impression que le moindre petit souci de santé se transforme à une maladie monstrueuse. Je conseille aux lecteurs d’être très vigilants au moindre soucis de santé sans être paranos. En outre, ma cousine (44 ans) diabétique depuis l’âge de 7 ans et sous lantus depuis sa commercialisation, connaît des problèmes de santé: coeur, découverte de tumeurs malignes, thyroïde et sein et des cellules mortes au cerveau . Elle entre à l’hôpital le 16/10/09….. Pour ma part, je vais me renseigner auprès de mon diabéto pour des solutions alternatives si cela existe. Bon courage.

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  12. Variations d’effets.
    Utilisateur de Lantus depuis plus de 4 ans, j’ai eu a deux reprises des variations d’effets. A savoir, il y a deux ans la nécessité de diviser par plus de 4 les doses et aujourd’hui la nécessité de multiplier par plus de 2, ce qui est énorme.
    Est-ce que les lots sont bien controlés ?
    Ma dose « habituelle » est de 25 unités par jour. Elle est descendue à moins de 5 unités pas jour lors de la « descente » mais je dois en prendre maintenant deux fois 30 unités.
    Je dois vérifier si le lot est en question (deux flacons d’insulines différents, mais achetés le même jour ont le même effet). Ils n’ont pas été soumis à la chaleur (mis au réfrigérateur moins de 10 minutes après l’achat et jamais sortis plus de cinq minutes du réfrégirateur).
    Je dois d’urgence me procurer de nouveaux flacons car cette fois le diabète est devenu extrêmement instable : hypers à plus de 300 et comas hypos chaque jours.
    L’un d’entre vous a déjà subit ce genre de « variations d’effets » ? Non dus à une variation d’activité.

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  13. Autre effets notable mais je ne sais pas s’il est du à la lantus.
    Depuis le commencement du traitement, malgré une améliorations de l’équilibre glycémique, une acné très forte et persistante aux antibiotiques. L’acné n’est pas habituelle (j’ai 36 ans et avait été « guérit » de mon acné juvénile par un traitement de roacutane pendant 18 mois).
    Acné sur le dos et le visage et sur les zones d’injections (mais de façons moindre et sous une forme différente), apparue dès le commencement du traitement par Lantus.
    Autres cas connus ?

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  14. 3e commentaire : je suis prêt à confirmer par examen médical les deux commentaires précédents (les flacons du deuxième commentaire sont encore en ma possession).

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  15. Bonjour
    je suis diabètique sous insuline depuis 15 ans, depuis 6 mois je suis passée à la lantus, c’est catastrophique, j’alterne les hypos et hyper à 4 ou 5, mon hb1 est à plus de 8. je suis épuisée ne dors plus, ai des problèmes digestifs des brulures aux point d’injections, et des boules dures se sont formées, j’ai des migraines, des crampes d’estomac à hurler, mal dans les veines, tous ceci n’arrivaient pas auparavant. j’ai demandé à changer cette insuline qui visiblement ne me convient pas et va me conduire aux urgences. le diabetologue refuse. Je vais donc changé de diabeto et ai déjà changé d’insuline et déjà une nette amélioration est constatée. Il faudrait que les diabétos prennent en compte ce que disent les malades car nous vivons ça 24 h sur 24h et pas à l’occasion de compte rendu de stage tous les 3 siècles, ou seul le fric est en cause.
    c’est pathétique. si je développe un cancer à cause de la lantus je porte plainte!

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  16. je prends 2 fois 80 U de lantus par jour + des oraux, rien n’y fait, j’ai 10,4 d’hemo glyc en permanence. Je ne suis pas énorme pourtant.. Des endocrino, j’en ai vu beaucoup . Que faire à 58 ans, attendre les conséquences ? mes pieds sont très douloureux déjà, j’attends la suite… un cancer dîtes-vous ? Y a-t-il quelque chose à faire ? Y a-t-il enfin qulqu’un de compétent ? qui ? Où ? Suis-je un bon candidat pour le by pass ? Merci de vos conseils. A bientôt

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  17. Bonjour a tous,
    comme vous tous je me pose certaines questions sur l`insuline Lantus.
    Diabétique type I depuis 17 ans, j`ai aujourd’hui 47 ans traité par 3 injections ou plus d`Humalogue rapide plus 1 injection de Lantus le soir a raison de 18/20 unités.
    Depuis 3 ans ma diabétologue encouragée par « les résultats » de cette dernière peut être sous pression commerciale m`a passée avec cette insuline, je dois dire que le résultat n`est pas idéal. D`une part un h-g qui ne descend plus en dessous de 8.6 – 9 alors qu`auparavant avec l`humalogue lente je me maintenais a 7. Un équilibre très difficile a maintenir alternant entre hypo violente (0.20) et hyper, bref loin d`être efficace avec tout se qui se greffe, fatigue, nervosité etc…
    Depuis quelques semaines hormis des soucis digestifs dont j`ai toujours été victime, gastrite, ulcère duodénale, je suis confronté a des douleurs intestinales violentes avec des sels abondants et très odorants allant aux toilettes jusqu`a 5 a 6 fois par jour.
    J`avoue me poser quelques questions surtout que cette douleur est vraiment très irradiante ressemblant a un coup de poignard au niveau des intestins se prolongeant jusque sous la partie intime m`obligeant a m`assoir voir m`allonger s`accompagnant de spasmes.
    Je recherche donc d`éventuelle témoignage de personne ayant les mêmes symptômes car comme le souligne un ou une intervenante, faire prendre conscience aux médecins de cette médiocre qualité de vie au profit de laboratoire nous prenant pour de simple cobaye a des fins commerciales devient vraiment insupportable.
    Merci d`avoir pris le temps de me lire.
    Cordialement.

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  18. suite à ces études décrites , je vous demande de bien vouloir éclaircir les conditions de conservations de ce médicament , et son importance dans la stabilité de ce produit
    28 jours entre 15 à 30°C avant l’ouverture ; si on peut pas le réfrigéré ???
    es-ce qu’ au niveau du fournisseur fabricant ? ou , fournisseur distributeur , ou bien à l’officine
    merci

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  19. Je suis diabetique depuis 26 ans,et j’ai été traiter avec toutes les insulines du passé(rapitard-semilente-NPH-insulatard-mixtard) mais depuis 2 ans je me traite avec la lantus-optiset et je n’ai jamais senti le moindre mal ou complication et mon hemogl.glyc. est toujours inferieure à 5,mais quelle ne fut ma surprise en me rendant chez mon Diabetologue pour un controle de routine,qui me defend de me traiter avec la lantus-optiset sous pretexe qu’elle engendre des cancers et me prescrit l’insuline levemir flexpen je vous informe qu’avec la lantus-optiset je m’injecté 26 UI/24h et ma glycemie était stable en permanence et rare sont les cas ou je m’injecte la novorapide des suites d’hyperglycemie.Ce que je demande maintenant,c’est de me conseiller si je peux continuer a me traiter avec la lantus-optiset ou non,car c’est la seule insuline qui maintient vraiment une glycemie stable sans hypo.ou hyperglycemie.Merci infiniment. Ecrit par Nadir A.
    [Nom de famille supprimé par Pharmacritique, car le message contient des détails médicaux personnels. Prudence sur internet! Ca grouille de charlatans.]

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  20. Bonjour à tous et merci pour tous ces commentaires et questions.
    Oui, Daniel, vous avez raison et formulez cela très bien: « Vous avez vu toute la presse qui s’est empressée d’aider ce pauvre Sanofi? Ils nous ont tous balancé la même rengaine, comme c’est curieux, n’est-ce pas? Comme s’ils n’avaient qu’une seule source. Ils devraient reprendre directement les communiqués des labos, ce serait plus honnête. »
    J’ai été tellement dégoûtée par les réactions de certains media et journalistes qui se disent et se pensent indépendants – car on ne peut rien attendre des autres -, que j’ai fait un bon morceau d’article là-dessus. Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de le finir et de le poster, mais le sujet mérite d’y revenir. Je vais essayer de reprendre cela dans les semaines à venir.
    Pour ce est des questions posées, je ne peux que redire la même chose: toute question de traitement dans des situations concrètes est très particulière et ne peut être discutée qu’avec un médecin en face à face, sur la base d’un dossier médical (antécédents, d’autres médicaments pris en même temps, paramètres biologiques, etc.) qu’il ne faut jamais dévoiler sur internet.
    Internet n’est pas fait pour se substituer aux médecins. On y lit beaucoup de conneries, et beaucoup de charlatans viennent recruter leurs proies.
    Un site ou blog critique qui donne ses sources apporte certes des éléments d’information. mais c’est tout ce qu’ils sont: des éléments permettant de s’interroger, de réfléchir autrement, de prendre une distance critique. Mais lorsque ce sont des médecins qui répondent, c’est de toute façon trop général pour permettre une décision médicale.
    Pour ma part, je n’aime pas que les médecins qui postent ici ou ailleurs influencent dans un sens ou dans l’autre. Un savoir technique n’est rien dans de telles conditions, et je peste suffisamment souvent contre des consultations expédiées en deux minutes pour pester aussi contre des « avis » formulés sur la base des informations données en trois lignes.
    Alors je ne peux que redire qu’on ne peut pas conseiller quoi que ce soit sur internet.
    A voir avec des médecins. Quitte à en changer si vous, Nadir, ou quelqu’un d’autre, ne vous sentez pas écouté dans vos interrogations et vos craintes, si vous pensez que le médecin que vous avez en face de vous ne se donne pas la peine de réfléchir.
    Cherchez la perle rare, ne vous arrêtez pas au premier venu. Oui, perle rare, sachant que la grande majorité des médecins reçoivent les visiteurs médicaux et se laissent payer leur formation médicale continue par les laboratoires. (Etc. Il y a tellement de moyens d’influence, qu’il est impossible de les lister). Autrement dit, il faut chercher le « bon », sachant que vous aurez beaucoup de mal à trouver.
    Nomadisme?
    Est-ce que j’encourage le nomadisme médical (changer souvent de médecin) en parlant de cette façon? (La question a été posée à plusieurs reprises, y compris directement en ces termes).
    Parler comme si mes paroles avaient un impact est une exagération. Mais je vais répondre quand même à la première personne, donc dans les mêmes termes:
    J’encourage d’abord la critique de ces pratiques. Les usagers doivent s’informer, faire les efforts qu’il faut, et taper du poing sur la table pour les faire cesser. Ne jamais faire confiance aveuglement. La confiance, les médecins doivent la mériter. Aucun ne devrait se sentir vexé par le questionnement d’un traitement et de leur pratiques. Il ne s’agit pas d’un commerce comme un autre. (Enfin, pas encore…)
    En attendant, quelle autre solution y a-t-il que le « nomadisme »? Tant que ces chers docteurs n’auront pas entamé un régime de désintoxication (Pour qu’il n’y ait pas de malentendu, autant préciser que je parle de l’intox fournie par les labos et ingérée par les médecins en connaissance de cause. De cette drogue-là et de ses multiples bénéfices, matériels et autres.)
    Liberté de choisir et de décider
    Chacun(e) s’arrête lorsqu’il / elle trouve le(s) médecin(s) qu’il lui faut. La encore, la décision nous appartient. Il faut la saisir, y compris sous cette angle-là. Pensons à la Grande-Bretagne, où ce droit de choisir son médecin n’existe plus, si ce n’est pour les plus fortunés. De quoi faire frémir. En France, on peut encore le faire, les pénalités n’étant pas encore un frein pour la plupart des usagers.
    Mais il faudrait le faire pour de bonnes raisons, refuser / accepter / choisir en connaissance de cause.
    Eh oui, pour entrer dans les détails concernant la base du système: j’ai toujours été contre le système du médecin traitant imposé dans ces conditions, car il ne présente pas suffisamment de garanties, d’abord pour (la santé de) l’usager, mais pas seulement. La même chose vaut, à mes yeux, pour la médecine libérale dans son ensemble et son illustration la plus parfaite qu’est le paiement à l’acte.
    « Médecine libérale » devrait être perçu comme une contradiction dans les termes.
    J’aimerais beaucoup discuter avec les médecins libéraux qui pensent faire une médecine de qualité dans ces conditions-là. Avec toutes les implications du mot « qualité » et dans le respect de la décision médicale, dont le Pr Claude Béraud a formulé les principales caractéristiques dans cet article:
    « Qualité de la relation médecin – patient et décision médicale »
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/11/14/qualite-de-la-relation-medecin-patient-et-decision-medicale.html
    C’est dit de façon très abrupte, par des court-circuits difficilement admissibles lorsqu’on aborde une question aussi complexe. Mais il n’empêche que c’est mon avis – et non pas une opinion exprimée à la légère -, forgé après des discussions multiples sur les pour et les contre.
    Bon courage à tous, usagers comme médecins pratiquant l’autoréflexion critique, parce qu’il n’est pas évident de faire passer d’abord l’intérêt de la santé dans ces conditions!
    Elena Pasca

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  21. Même si la Lantus devait être cancérigène, je n’ai pas d’autre choix. Allergique à toutes les insulines « humaines » et allergique à presque tout, je dois prendre 240 unités par jour pour presque aucun résultat positif. Si je ne prends pas cette insuline, c’est mon pancréas qui se trouve attaqué par des « anti ilots de Langerhans ». L’insuline agit comme un leurre, mais pour combien de temps encore.Je rentre dans les « cas » spéciaux du diabète et mon état ne justifie pas de recherches car nous sommes si peu…Je prends la Lantus à ces doses depuis 5 années… Je connais hélas les « magouilles » du monde de la santé, mais je n’ai pas trop le choix. Merci de m’avoir lu.

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  22. je suis sous lantus depuis 2004, mais suite a H1N1 malgre vaccination, j’ai ete traite au tamiflflu 75 + antibiotiques et en consequent j’ai des pb respiratoires, un nodule pulmonaire de 10 mm et quelques autres plus petits et au scanner mon aorte est calcifiee, a quel traitement imputer ces joyeuses nouvelles ??? de plus j’ai eu un neo K du colon droit d’ou ablation en 92 et vesicule biliaire en 1994; lourds antecedents pour un hmmme ne en 1954…

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  23. cela fait trois mois que je suis indécis, devrais-j arrêter ou non cette fichu lantus!?
    finalement je préfère opter pour la sécurité aux dépens du confort…….
    je vais donc quitter lantus et me réconcilier avec l’insulatar!

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  24. faite attention les amis,il faut pas s’alarmer tant qu’il n’ya pas encore des preuves tangible,ce n’est que des soupsons basés méme pas sur des études mais sur des registres non concluante et contradictoire. faite attentions parceque ceux qui désinforme l’information et qui ont des intérets peuvent étre à tous les niveaux(médecins,membre d’asso…,mbre de société savante,labos concurent……..)
    merci

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  25. bonjour !
    j’aimerai dire une chose ; LANTUS nous a rendu un grand service . merci sanofi-aventis . aujourd’hui on essaye de faire du bruit surtous les laboratoire novo…!stop stop…! celui qui a parler de lantus et cancer c bien kurtzel et kurtzel est l’un des premier investigateur des laboratoires novonordisk….!donc on a tous compris.laisser ses diabétiques tranquille bien équilibré .LANTUS RESTE LA SEULE INSULINE EN UNE SEULE INJECTION PAR JOUR COUVRANT LES 24H ET LA SEULE QUI A MONTRER SON EFFICACITE SUR LA GLYCEMIE A JEUN.

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  26. je suis diabetique depuis 1987 j’ai ete utilise toutes les formes d’insuline insuline nph actrapid ordinaire semilente ipz monotard maintenant je prend novorapid le matin et le midi et le soior novomix14-14-30 est ce que ce traitement exact et efficacite qu’est ce que doit je faire pour avoir le meilleur equilibre de mon diabete dans l’attente veiller agreer mes sinceres salutations
    [NdR: Nom de famille supprimé car il s’agit de données médicales personnelles]

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  27. sous LANTUS depuis 10 ans -30 U le soir + 3 rapid de 10 à 12 U+3 Stagid 700 etc..pour tension/cholestérol/crampes/glaucome
    Préoccupé par la présence du Lantus dans les 77 produits à risque publiés ce 31 janvier 2011
    Produit de substitution existe t-il?

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  28. Bonjour,
    Pour toutes les personnes qui voient leur glycemie dereglee, voici une piste que j’ai trouve. Je suis sportif de haut niveau (athle) et me controle donc tres regulierement.
    Pour une variation d’une ou deux unites de Lantus DE PLUS, je voyais ma Glycemie augmentee (je suis a 15 ou 17 injections selon les periodes d’entrainement). Je pense que le corps cherche a compenser l’exces d’insuline lente (en effet, j’ai constate ca pendant la nuit, ma glycemie baissait progressivement et au matin), je me reveillais a plus de 2g. Lorsque j’augmentais la nuit suivante les unites (deux de plus), c’etait pire…A ce rythme, il aurait donc fallu m’injecter 50unites je suppose. J’ai fait le test sur 4nuits consecutives. Ensuite, j’ai fait le chemin inverse, j’ai baisse mes doses d’insuline et j’ai retrouve mes glycemies normales en baissant de 1 unite ma dose de Lantus par rapport a la dose originale.
    Cela m’arrive en periode de plus grosse fatigue ou lors de perte de poids (durant la coupure)Moins de muscle mais plus de graisse..Voila pour mon experience perso, en esperant que cela puisse aider certains..

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  29. mon garçon de 14 ans est sous insulinothérepie depuis l’age de 10 ans. Je viens de lire votre article est je m inquiéte des conséquences de la Lantus. Celle ci faisant partie de son schéma insulinique. Quel attitude adopter?

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  30. Chaque personne a une insuline qui lui correspond, j’ai lu un peu tous vos commentaires et je vois que certains ont des symptômes et d’autres non, moi perso, je n’ai aucun problemes d’hypo ou d’hyper glycémie sauf si je choisis ou oublie de me faire une injection surtout d’insuline rapide Apidra . J’ai 22 ans et je suis diabétique depuis maintenant 3 ans et sous Lantus ( comme on le conseil, si vous etes dans mon cas, sous Lantus, continuez votre traitement malgré toutes les craintes que vous pouvez avoir, car c’est votre vie que vous jouez), et je me porte bien.
    j’ai lu un commentaire comme quoi la personne porterai plainte si elle a un cancer, c’est un grand laboratoire, vous perdrez votre procès et cela ne guérira pas votre cancer… c’est malheureux à dire mais c’est comme ça.
    bref tout ca pour dire, si votre HBa1c est bonne, continuez avec la Lantus, sinon changez la mais ne commencez pas à vous affoler et aller voir votre diabétologue ou un médecin traitant spécialiste en diabétologie.
    et si vous cherchez bien, vous verrez que les risques de cancer sont liés à votre mode de vie (tabac, alcool, pas de sport,… et prédispositions aux cancers) et pas DIRECTEMENT à l’insuline…
    pour répondre à saba qui a un fils de 14 ans, si votre fils a une HBa1c normale (inf à 7 pour un diabétique) ne changez rien, sauf si il s’avère que la Lantus est reelement dangereuse.
    dans tous les cas, prenez tous soin de vous et à tous ceux qui sont atteints de diabète autour de vous.

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  31. Bonsoir,
    ma fille est DID type 1 depuis le 2 mai 2007, elle avais 2 ans 1/2, depuis ce jour et jusqu’en Octobre 2009 elle a ete sous Lantus et Novorapid, 5 unites de Lantus par jour pendant 2 ans 1/2. Aujourd’hui elle est sous pompe a insuline avc la novorapid.
    J’espere qu’elle n’aura pas de consequences d’avoir reçu de la Lantus si jeune, la Lantus etant preconisé apres 6 ans !
    Ma soeur, DID depuis l’année derniere est aussi sous Lantus, elle a 20 ans, j’espere aussi qu’elle n’aura rien.
    Je vous souhaite a tous…tous ceux qui sont sous Lantus de ne rien avoir suite au traitement sous Lantus et que votre medecin sois a votre ecoute par rapports aux questions que vous vous posez avec cette Lantus.
    Pour ma part, ma fille a bientot RDV avec sa diabeto et elle va avoir droit aux questions concernant cette parution.
    Bon courage a toutes et tous.

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  32. je suis DID depuis l’age de 9 ans, j’en ai 53, au LANTUS et HUMALOG depuis 10ans esnviron, HUMALOG remplacé par APIDRA car soucis de fonctionnement avec le Stylo. Les seuls critiques envers LANTUS sont : Signes d’HYPO et d’HYPER sont les meme (soif, fatigue, irritabilité, besoin que l’on me foute la paix,…) est-ce la lantus en cause? c’est ce que je crois et vous?
    [Nom de famille effacé par Pharmacritique, par prudence, s’agissant d’informations personnelles]

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  33. Bonjour,
    Je réponds à Zaki en le citant:
    ‘ j’aimerai dire une chose ; LANTUS nous a rendu un grand service . merci sanofi-aventis . aujourd’hui on essaye de faire du bruit surtous les laboratoire novo…!stop stop…! celui qui a parler de lantus et cancer c bien kurtzel et kurtzel est l’un des premier investigateur des laboratoires novonordisk….!donc on a tous compris.laisser ses diabétiques tranquille bien équilibré .LANTUS RESTE LA SEULE INSULINE EN UNE SEULE INJECTION PAR JOUR COUVRANT LES 24H ET LA SEULE QUI A MONTRER SON EFFICACITE SUR LA GLYCEMIE A JEUN ‘
    Il est vraisemblable que le marché très motivant du diabète entraîne une lutte et des manoeuvres telles que celles que vous évoquez, et je n’ai aucune opinion sur le risque cancérigène de la Lantus. Par contre, je vous ferai remarquer que la Lantus n’a été testée que contre placebo (voir le site de Sanofi..), et n’a pas été évaluée en comparaison des insulinothérapies classiques.
    Quant à son efficacité sur 24h, depuis quelques années que j’en administre je constate qu’elle provoque peu d’hypoglycémies, c’est vrai, mais qu’il est bien rare qu’elle assure un contrôle correct des glycémies et une HbA1c satisfaisante sans être accompagnée d’un protocole d’insuline rapide ou d’hypoglycémiants oraux.
    Je ne vois pas trop ce qu’elle a changé dans la prise en charge du DID, au niveau de la qualité de vie notamment.
    A quand une évaluation sincère et fiable de l’efficacité des diverses insulines et des analogues, de plus en plus systématiquements prescrits ?
    Le prix beaucoup plus élevé des analogues est-il médicalement justifié ?

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  34. Bonjour à Tous et à l’intention de Laurent
    Je suis diabétique et retraité / J’ai les mêmes symptômes que vous depuis peu
    Mais je suis effaré des soins donnés par nos médecins en gastro ( les autres !! ) car incapable de me donner leur jugement et bilan de cette complication. On vous jette dans les dents des maladies les pires au moins bonnes mais sans garantie de véracité : quels ploucs, quels incapables !
    Quand aux prof de diabétologie, certains sont dénoncés en  » conflits  » d’intérêts bien que représentant d’association ! Quelle honte ! Le fric, RIEN QUE LE FRIC les intéresse ! Quand à la Lantus…..on me l’a prescrit et j’ai pris alors 10 kgs, sans cause sérieuse énoncée ( tjrs de NOTRE faute, évidemment ! )
    Mais lorsqu’un scandale Lantus va survenir, au même titre que le Médiator, on ne trouvera plus de responsables !!

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  35. Bonjour,
    Je suis traitée depuis 2 mois pour un diabète de type 1 avec 3 injectons de rapid et en lente levemir. Le médecin a décide d’arrêter les rapides remplacer par des comprimes et en lente Lantus. Pourquoi changer? Pui je continuer Levemir? J’ai très peur de cette lantus qu’en pensez vous merci pour votre réponse bien cordialement

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  36. Selon un article dont je donne le lien, le diabète de type 2 pourrait se guérir. Je n’ai pas d’avis sur la question, c’est juste pour transmettre.
    Extraits :
    « Le problème de la cause du diabète fait toujours l’objet de recherches même si le grand public a tendance à l’attribuer au sucre. Nous présentons la traduction de l’article de Robert H. Shmerling M. D. (Beth Israel Deaconess Medical Center). Cet article essaie de dissiper ce mythe du sucre comme la cause du diabète, en démontrant qu’en réalité la résistance que développent les tissus de l’organisme à l’insuline, est la cause du taux élevé de glucose dans le sang.
    Restaurer la sensibilité à l’insuline devient une excellente approche thérapeutique du diabète. La plupart des médicaments contre le diabète s’attaquent au symptôme et non à la cause. Ces médicaments ne règlent pas le problème de la résistance à l’insuline, qui est à la base de pratiquement tous les cas de diabètes du type 2.
    Beaucoup de ces médicaments agissent en augmentant la production d’insuline dans le sang, freinant la libération du glucose par le foie, ou en freinant l’assimilation des aliments par l’intestin. Dès lors qu’ils n’augmentent pas la sensibilité à l’insuline, ces médicaments seuls ne permettront pas de gagner la bataille contre le diabète.
    Des nutriments sont capables de permettre un excellent contrôle de la glycémie, par une restauration de la sensibilité à l’insuline »
    L’article donne une liste de ces nutriments. Parmi les plus connus, le chrome, le magnésium, le zinc, la taurine, le glutathion, le co-enzymze Q10, l’arginine, la carnitine, les vitamines E, C, B6, le sulfate de vanadium.

    Cliquer pour accéder à chap6-2.pdf

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  37. je suis diabetique depuis 10 ans et a vrai dire cela maitenent me fait peur je suis a 74 matin et 74 le soir et tre temp 20 unites de rapide parsque mon diabete n est pas equilibre sa fait 10 ans je prend solostar depuis 10 ans j ai d autre probleme de sante asmatique sindrome des jambe sans repos apnee du sommei et plus encore et je n ai que 53 ans
    doit t on croire ce se que l on dit sur solostar pourriez vous me repondre svp merci
    [Nom de famille effacé par Pharmacritique par prudence, s’agissant de données médicales personnelles]

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  38. Bonjour et merci à tous pour ces remarques et commentaires.
    A Josiane
    Pardonnez-moi de ne pas avoir répondu de suite, je suis débordée. Le problème, c’est que je ne peux pas vous aider concrètement, mais seulement redire ce que j’ai dit plus haut à Vicky:
    Il faut en parler avec votre médecin, sachant que les media ont repris pour la plupart le discours de Sanofi disant qu’il n’y avait aucun problème avec le Lantus et le Lantus Solo Star. Il est donc fort possible que votre médecin vous dise la même chose. N’hésitez pas à en changer, ou du moins à demander un deuxième avis, si votre médecin ne prend pas cela au sérieux.
    Les médecins allemands que je cite disent qu’il n’y a aucune urgence et qu’il ne faut surtout pas arrêter brutalement le traitement. Eux, ils préconisent un passage à l’insuline humaine (c’est à la fin du texte de la revue médicale Arznei-Telegramm). Mais, encore une fois, toute décision de ce genre doit être prise en parlant avec des médecins qui connaissent votre dossier et auxquels vous faites confiance. Et pas abruptement, vous ne devez surtout pas rester sans traitement, même pendant un laps de temps court, parce que cela pourrait être très dangereux. Les risques dont il est question n’apparaissent pas du jour au lendemain, de toute façon.
    Cela dit, les références sont les plus sérieuses qui soient. Outre la revue médicale allemande indépendante des labos Arznei-Telegramm, reconnue comme une référence depuis plus de 40 ans, il y a l’Institut allemand IQWiG, qui est chargé de l’évaluation des médicaments, détermination du rapport bénéfices/risques, efficacité, etc. C’est en fonction des rapports de cet Institut qu’un médicament est admis ou non au remboursement en Allemagne, etc.
    L’IQWiG a par ailleurs conclu, dans un premier rapport, que le Lantus ne fait pas mieux que les autres insulines, avant de mettre en évidence, dans un autre rapport, le risque accru de cancers.
    Aucune organisation indépendante de l’industrie pharmaceutique ne conteste les conclusions de l’IQWiG, compte tenu de la qualité de son travail.
    C’est tout ce que je peux dire, en vous souhaitant bon courage!
    Cordialement,
    Elena Pasca / Pharmacritique

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  39. Bonjour
    Je suis diabétique depuis l’âge de 09 ans, c’est à dire 50 ans . J’ai bénéficié de nombreux traitements . Les résultats avec l’insuline Lantus sont assez satisfaisants mais j’ai obtenu de très bons résultats avec d’autres insulines . ( même une très ancienne porcine qui provoquait moins de malaises hypo que les insulines humaines . Je ne souffre pas actuellement de séquelles provoquées par le diabète . mais bien sûr un risque est toujours possible . Mon souhait est donc que l’on retire cet insuline du marché le plus rapidement possible si elle est reconnue cancérigène comme de nombreux médicaments . On se demande si l’on est soignés ou tués par des hommes sans aucunes scrupules qui ne voient que le côté rapport d’argent . Ce sont des assassins qui méritent d’importantes punitions .Arrêtez ce système
    [Nom de famille effacé par Pharmacritique, par prudence, s’agissant de questions d’ordre médical et personnel. Un prénom ou un pseudonyme suffit sur internet]

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  40. Bonjour je suis un homme, j ai 53 ans, diabétique de type 1 et je suis sous lantus depuis 3 ans Date exacte ou ma santé a commencer a décliner .
    A chaque injection de Lantus, j avais des crises d’urticaire assez violentes puis petit a petit les mois passant, j ai commencé a avoir des douleurs aux pieds des douleurs bizarres qui venaient et repartaient a n importe quel endroit aux niveaux des os etc..
    Puis petit a petit c est installé un mal être avec syndrome des jambes sans repos une grosse fatigue puis des troubles du rythme avec des extrasystoles inexpliquées, ma digestion et mon transit faisais n importe quoi, survenant au repos des essoufflements etc
    bref j avais l impression de mourir a petit feu
    J ai fait des malaises importants sur les lieux de mon travail alors que ma glycémie était normale, mais toujours un sentiment de mal être, mon dernier malaise : mes jambes ce sont dérobées en pleine rue et j ai cru que je faisait un infarctus. après diverses analyse je n avais rien au cœur ni a l estomac ni aux intestins .
    Ma compagne voyant ma santé régresser me fit remarquer que depuis que mon endocrinologue m avait prescris la Lantus, elle voyait une sacrée différence et que mes malaises semblaient correspondre au changement de mon insuline donc après 3 ans , de ma propre initiative en ayant parlé a mon médecin de famille, je suis revenu a de l insulatard et là environ 2 semaines a 3 semaines après je me suis senti revivre, mes symptômes et mes malaises s atténuant petit a petit .
    En parlant a mon endocrinologue celle ci, estomaquée, me répondit que ce n était pas possible, qu elle n avait jamais entendue parler que des patients avaient eus des soucis avec la Lantus, donc décida de me mette sous Levemir, ce que je fis.
    Âpres même pas 3 semaines avec cette nouvelle insuline mon mal être recommença avec tout le cortège de symptômes, j ai donc décidé de revenir de mon propre chef a l insulatard et aujourd’hui enfin ma qualité de vie revient petit a petit. J ai enfin pu reprendre le vélo, ce que je ne pouvais plus faire sous Lantus et levemir, j étais toujours fatigué .
    Ce témoignage est strictement personnel il n implique personne, tout simplement pour dire qu un produit pour une personne donnée sera excellent et pour une autre un poison ce qui était mon cas , je pense être totalement allergique a ce style d insuline, donc écoutez vous, ce que vous ressentez n est jamais anodin .
    Beaucoup de médecins vous qualifierons de psy quand vous décrirez vos symptômes, fuyez ces personnes changer de médecin, tôt ou tard vous trouverez un toubib compétent
    Voila j espère que cela pourra aider d autres personnes ayant ce genre de soucis
    Merci

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  41. Bonjour
    je suis diabetique depuis 23ans, j ai 33ans et je suis sous lantus depuis a peu pres 5ans
    depuis quelques mois j ai une tumeurs « benigne » dans les deux seins, j ai des problemes au niveau de l uterus et cela me fait peur car je me demande si cela ne va pas empiré? Les medecins refusent de m ‘enlever les tumeurs sous pretexte ke je suis diabetique mais comment vivre avec cela?? svp aidez moi y en a t il qui sont passé par la?
    merci a vous tous

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  42. Diabétique Insulino-Dépendant depuis 2004, je suis à Lantus solostar, après longue lecture sur ses conséquences, je m’abstiens d’une confirmation!
    Est-ce que ce produit est-il commercialé en Côte d’Ivoire?
    si non, pourriez-vous me le certifier par courriel et courrier
    AFRIQUE PARTENAIRES SERVICES
    A l’attention de mr Ibrahima SIDIBE
    3, rue WILFRID LAURIERS
    75014 Paris/FRANCE

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  43. depuis 4 ans j’ai la lantus et la rapide et je faisais mes piqures dans le ventre et au mois de mars 2011 ont m ‘a découvert une grosseur aussi gros qu’un pamplemousse après biopsie cette grosseur était une tumeur cancéreuse.
    opérée au mois de mai de cette tumeur qui était dans le muscle.
    du mois de juillet au mois de novembre j’ai subis de la chimio qui m’a énormément
    fatiguée jusqu’à ce jour .
    actuellement j’ai toujours cette insuline qui me fait énormément mal.je doit en parler à mon diabétologue pour les changer.
    est-ce que cette tumeur est dûe à cette insuline ? merci de me répondre rapidement.

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  44. j’ai été opéré d’un cancer du sein en janvier 2011, depuis ma glycemie a augmentéz environ 2,5 en moyenne et 10 hemoglobine glyqyée
    mon médecin vient de me prescire lantus solostar 100U/ML Stylo 3MLS; je ne crois pas que je vais prendre ces injections car j’ai très peur. Que me conseillez vous??
    jE SUIS SOUS TRAITEMENT AROMASINE POUR MON CANCER;

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