L’hebdomadaire allemand Der Spiegel – titre phare de la presse allemande, aux positions centristes -, a publié le 11 octobre 2010, à la page 105, un entretien réalisé par Markus Grill. Il s’agit de l’un des meilleurs journalistes d’investigation, spécialisé en santé, qui a publié en 2008 un livre sur l’influence de l’industrie pharmaceutique sur la médecine, les politiques et le système de santé dans son ensemble: Kranke Geschäfte. Wie die Pharmaindustrie uns manipuliert (Des affaires malsaines. Comment l’industrie pharmaceutique nous manipule).
Dans l’interview parue sous le titre « Un entretien désagréable », que je traduis intégralement, Grill interroge un personnage très influent quant au sort économique et social de la médecine et surtout des médecins…
Quelques mot sur le contexte allemand, très important pour comprendre le changement de ton:
L‘année dernière, il y a eu quelques scandales impliquant de tels personnages influents, des lobbyistes et autres représentants des intérêts exclusifs des médecins, qui n’ont pas hésité devant des techniques grossières de manipulation de l’opinion publique et des media, devant des méthodes sensationnalistes et des mises en scène (acteurs présentés comme médecins crevant la dalle, fausses manifs, faux chiffres…), pour que les médecins pleurent misère devant les caméras… Des cas isolés de médecins hospitaliers non titularisés, surchargés et sous-payés ont été présentés maintes fois à l’opinion publique comme étant typiques, par exemple. Avec l’intention de conditionner l’opinion, de faire peur à la population en disant que, dans ces conditions, les médecins deviennent un danger, qu’il n’y a pas à s’étonner des erreurs médicales, etc. Si les Allemands veulent des soins sûrs, il faut qu’il paient mieux leurs médecins. Sauf qu’aucune comparaison ne pouvait être faite, faute de savoir la vérité sur les revenus de départ.
Tout cela afin que la population accepte les exigences de toute sorte et les hausses répétées des honoraires des médecins. Ces augmentations ont toujours été exprimées en pourcentages, de façon voilée, parlant de « modèles » de médecins volontairement irréalistes. Il n’y a jamais eu de chiffres clairs.
Le Spiegel avait dénoncé ces méthodes en particulier dans deux articles de 2009, bien documentés, et qui ont contribué à un début de changement d’attitude vis-à-vis des médecins auparavant considérés avec beaucoup de bienveillance et d’indulgence, comme des victimes surexploitées et mal payées, qui se tourneraient tout naturellement vers l’industrie pharmaceutique, pour compenser. Et qui, menacés, seraient obligés de faire un lobbying très intense, de défendre leur position, leurs acquis.
L’un de ces articles, paru le 30 mars 2009 dans une rubrique appelé « Lobbying », s’intitulait « Ärzte ohne Grenzen » : c’est un jeu de mots ironique à partir de « médecins sans frontières », ici au sens opposé de l’humanisme et du dévouement, signifiant sans aucune limite, jamais contents… Bref, des médecins insatiables. Le « Dr Impécable », chouchou des media, devient le Dr Excès, « Dr Démesure » [« Dr. Masslos »]. Et des images de médecins roulant en Porsche Cayenne vers une manifestation pour exiger une hausse d’honoraires n’aident pas…
Du coup, certains media qui se sentaient instrumentalisés ont commencé à s’intéresser de plus près non pas aux discours des lobbyistes, mais aux faits, manifestement bien différents. Et de poser la question d’une certaine indécence, et même d’une indécence certaine, dont témoignait un médecin généraliste très gêné par les revendications.
Indécence à la fois quant aux revenus / honoraires / tarifs, quant à cette opacité sur les relations avec les laboratoires pharmaceutiques (les conflits d’intérêts…), au paternalisme ou à l’arrogance dans les relations avec des patients peu ou pas éclairés, et en général quant aux défauts de plus en plus visibles du système de santé pénalisant toujours plus des patients qui paient de plus en plus pour de moins en moins de soins. Ce sont toujours les usagers qui trinquent, alors que les médecins obtiennent toujours plus et ne s’occupent que de leur paroisse… Ces revendications purement corporatistes et la manipulation de l’opinion ne passent plus. C’est le début de la fin de l’éternelle idylle entre journalistes et médecins, annonçait le Spiegel – lui aussi -, dans cet article du 30 mars.
Et voilà que non seulement ça ne change pas, mais qu’une nouvelle hausse des honoraires arrive, alors que les patients ont à subir des conditions de soins drastiques et des paiements et déremboursements toujours plus importants. A mon avis, les médecins auraient mieux fait de s’abstenir.
Il y aurait beaucoup de choses à dire. Je noterai juste une dimension particulière du système de santé allemand, pour mieux comprendre l’entretien:
Rôle particulier des caisses publiques d’assurance-maladie allemandes
Les caisses d’assurance-maladie allemandes, en particulier celles publiques (et il y en a plusieurs) sont assez remarquables dans leur défense des intérêts des usagers, par-delà l’aspect purement économique. Elles interviennent régulièrement pour essayer d’obtenir un usage plus rationnel des médicaments, un peu de transparence sur les conflits d’intérêts des médecins comme sur l’évaluation des médicaments, la reconnaissance des victimes d’effets secondaires, une répartition plus équitable des charges entre médecins et patients et autres acteurs du système de santé, etc.
J’ai rendu compte, par exemple, de la mobilisation de certaines caisses d’assurance-maladie publiques pour que les victimes allemandes du Vioxx (rofécoxib, l’anti-inflammatoire tueur de Merck) soient reconnues et indemnisées, que des études soient menées sur l’ampleur des effets secondaires, sur les médicaments du même type toujours sur le marché, etc. Quand verra-t-on en France la Sécurité sociale menacer un laboratoire de le traîner en justice s’il n’indemnise pas les victimes? Ce n’est pas demain la veille…
« L’assurance-maladie allemande veut traîner Merck en justice, au nom des victimes du Vioxx. Retour sur un désastre annoncé » (article du 31 octobre 2010 sur Pharmacritique).
Il est habituel de voir des représentants des caisses critiquer vertement les conflits d’intérêts des autorités sanitaires et des médecins en général, protester contre la trop grande influence de l’industrie pharmaceutique sur l’ensemble du système de santé et sur l’information et la formation médicale comme sur la formation des prix des médicaments. Habituel aussi de réclamer une évaluation correcte et indépendante du rapport bénéfice – risques et du rapport coût – efficacité. Il y avait aussi l’IQWIG (Institut für Qualität und Wirtschaftlichkeit im Gesundheitswesen), mais le lobby pharmaceutique a fini par l’emporter, puiqu’il a réussi à évincer le directeur de l’Institut, l’excellent Pr Peter Sawicki.
Les caisses ont protesté contre les recommandations vaccinales à propos du Gardasil (vaccin censé protéger contre le cancer du col de l’utérus, autorisé sans fondement scientifique sérieux) et ont réclamé de nouveau qu’on coupe le cordon ombilical entre les laboratoires pharmaceutiques et le Comité technique des vaccinations (STIKO: Ständige Impfkommission). Je me souviens d’un responsable ironisant là-dessus: si jamais les membres du comité ayant des conflits d’intérêts devaient se retirer, il ne resterait plus personne….
Et elles se heurtent régulièrement à une « sainte alliance » (sic) entre les médecins et l’industrie pharmaceutique. Ce bloc qui fait un lobbying endiablé bloque toute tentative d’avancée, et on l’a encore vu tout récemment, lorsque l’essai d’endiguer les prix des médicaments à échoué. Cette sécurité sociale-là mérite certainement plus son nom que celle française, qui ressemble plus à une administration financière – au détriment des usagers, bien sûr…
Voici l’intégralité de l’entretien. Ce qui n’est pas dit explicitement est tout aussi important…
*
« Un entretien désagréable », par Markus Grill
« L’année prochaine, les médecins libéraux percevront plus d’un milliard d’euros d’honoraires supplémentaires. L’économiste de la santé Jürgen Wasem ne voit pas où est le problème.
Wasem, 51 ans, préside ce qu’on appelle le Comité d’évaluation élargi, dans le cadre duquel les représentants des médecins et des caisses d’assurance-maladie doivent se mettre d’accord sur les honoraires des médecins libéraux. La semaine dernière, les représentants des médecins ont décidé de leur côté – et avec le soutien de Wasem – d’augmenter de 6.700 euros en moyenne les honoraires perçus par chaque médecin en 2011.
Spiegel : Monsieur Wasem, quel est actuellement l’état financier des cabinets médicaux ?
Wasem : Le Comité d’évaluation a décidé que tout médecin qui passe 50 heures par semaine à soigner des patients affiliés au régime public [gesetzlich Versicherte] devrait avoir des revenus d’un peu plus de 100.000 euros par an. C’est déjà à peu près le montant actuel.
Spiegel : Si l’on prend les données de l’Office statistique fédéral et que l’on ajoute les augmentations d’honoraires de ces trois dernières années…
Wasem : Mais ce n’est pas comme ça qu’il faut considérer ces chiffres. Nous partons du cas-type d’un médecin qui ne soigne que des patients affiliés au régime public. [NdT : en Allemagne, il y a une multitude de caisses d’assurance-maladie, publiques et privées, auxquelles les usagers sont affiliés en fonction de leur profession. Il n’y a pas de régime général commun. Ceux qui ont les moyens, qui, en cas de besoin, veulent pouvoir voir un médecin plus d’une fois par trimestre et souhaitent des soins de qualité, correctement remboursés et sans trop de restrictions, s’assurent intégralement en privé.]
Spiegel : Mais ce cas-type n’existe pas, car chaque médecin libéral a des revenus supplémentaires par les patients assurés en privé ou par ceux affiliés au régime public mais qui préfèrent payer de leur poche [NdT : lorsqu’ils dépassent les barèmes publics très restrictifs quant au nombre de consultations, d’examens, etc.]
Wasem : Oui, certes, le revenu moyen dépasse bien sûr le montant résultant de la modélisation.
Spiegel : Une fois déduites toutes les charges du cabinet, ce revenu moyen du type de médecin dont nous parlons est de 13.666 euros par mois. Est-ce qu’il a vraiment besoin des 550 euros que vous voulez lui donner en plus chaque mois ?
Wasem : Ce n’est pas à nous de vérifier si le revenu moyen de ces médecins est trop haut ou pas. Notre argumentation ne sort pas du cadre de la modélisation basée sur ce que gagne un médecin qui ne soigne que des patients du régime public. Et surtout, nous avons décidé que les honoraires des médecins n’augmenteront pas de la même façon pour tous. Cette distribution asymétrique correspond en tous points à ce qui nous est demandé dans le projet de loi du gouvernement.
Spiegel : Quels sont les médecins qui profiteront le plus de cette hausse ?
Wasem : Ceux qui sont installés dans des régions à démographie médicale moindre, c’est-à-dire surtout des cabinets de Rhénanie du Nord, Westfalie-Lippe, Bade-Württemberg et dans une moindre mesure de Bavière.
Spiegel : Selon le compte-rendu, les caisses d’assurance-maladie ont proposé une augmentation homogène de 0,75 % des honoraires – plus 180 millions d’euros destinés à combler les inégalités existantes. En tout, cela aurait représenté plus de 350 millions d’euros. Mais apparemment, c’était trop peu pour vous et pour les fonctionnaires de la médecine [NdT : les professionnels de la représentation des médecins, dont la réputation n’est plus du tout le même depuis que certaines combines et mises en scène d’un goût douteux, utilisées pour attendrir l’opinion publique sur le sort des médecins, ont été dévoilées].
Wasem : L’obligation de confidentialité sur les négociations m’empêche de parler des offres des caisses. Mais je peux vous dire ce que nous avons décidé : une augmentation linéaire de 175 millions d’euros, plus 500 millions destinés à compenser les asymétries, plus 300 à 400 millions qui s’ajouteront probablement en paiement d’actes médicaux réalisés en plus des prévisions budgétaires des cabinets, tels les actes de prévention. En tout, on arrive donc à à peu près un milliard d’euros. Toutes les parties prenantes étaient d’accord sur la compensation des honoraires.
Spiegel : Oui, mais le montant aurait pu être bien moins élevé.
Wasem : Ou il aurait pu être bien plus élevé.
Spiegel : A votre connaissance, y a-t-il une profession libérale qui gagne en moyenne plus que les médecins ?
Wasem : Cela n’est pas un critère à considérer lorsque j’exerce ma fonction de président du Comité d’évaluation élargi.
Spiegel : Donc vous ne prenez pas compte l’évolution des revenus dans l’économie de marché libre ?
Wasem : Je répète : le Comité d’évaluation à développé un modèle de calcul des honoraires basé sur les revenus d’un médecin soignant des patients du régime public. C’est ce modèle qui nous sert de repère et non pas des facteurs externes. Nous avons cependant pris en considération aussi les revenus que peuvent atteindre des chefs de clinique [Oberärzte] ayant de l’expérience et des activités particulières.
Spiegel : Les caisses d’assurance-maladie estiment que les négociations ont abouti à une décision clairement contraire aux intérêts des assurés [NdT : Beitragszahler : ceux qui paient les primes – très élevées].
Wasem : Désolé, cet entretien devient désagréable, mais le règlement du Comité d’évaluation exige la confidentialité, donc je ne peux pas non plus faire des commentaires sur le vote des parties prenantes ou sur qui se sent ou ne se sent pas en position de faiblesse. Cela dit, je constate que certaines parties prenantes ne se sentent pas liées par l’obligation de confidentialité.
Spiegel : Mais pouvez-vous comprendre que la décision d’augmenter les honoraires suscite des mécontentements ? Puisque ces dernières années, les médecins ont déjà connu une forte hausse de leurs revenus.
Wasem : En tant que président du Comité d’évaluation, ma mission consiste à obtenir un arrangement entre les médecins et les caisses. Quoi dire d’autre? »
Un graphique intitulé « Un plus considérable » indique une augmentation de 43% des sommes dépensées par les caisses d’assurances-maladie publiques pour payer les médecins, et ce depuis 1998, alors que les sommes payées par ces derniers n’ont augmenté que de 15% pendant la même période.
*
L’image est tirée de ce site états-unien, dont je ne cautionne par ailleurs pas les vues.
*
Et en France?
Voit-on les media français faire une critique semblable, que ce soit sur les finances ou sur toutes les mesures prises ces dernières années, qui vont toutes contre les intérêts des usagers? Alors qu’il y a une divergence de plus en plus grande, inacceptable dans une profession où les médecins devraient aussi se battre pour les intérêts des patients, [qui devraient être] indissociable des leurs.
Mais la réalité est très éloignée de cela, sauf qu’il est très mal vu de le le dire, puisque, malgré les batailles quasi exclusivement corporatistes et la marchandisation de plus en plus avancée de la médecine, les médecins veulent garder l’image sociale très valorisante de ce qu’était la médecine il y a des dizaines d’années, avec des valeurs et un certain humanisme qui n’empêchaient pas la reconnaissance sociale et financière.
Motus sur l’influence énorme des laboratoires et les privilèges qui vont avec, motus sur l’inverse symétrique qu’est le CAPI (contrat d’amélioration des pratiques individuelles), où les médecins généralistes se laissent acheter par l’assurance-maladie et en arrivent à traiter les patients par tranches d’âge et par pathologie, comme du bétail: il faut atteindre les objectifs pour toucher les 30 argents de la trahison (soit 5.000 à 6.000 euros par an).
A l’exception notable des psychiatres du Collectif des 39 contre la Nuit Sécuritaire (voir les articles réunis sous cette catégorie) et des quelques médecins qui se sont élevés contre les franchises médicales, toutes les revendications des médecins sont catégorielles, corporatistes, ne se souciant pas des patients.
La vieille républicaine que je suis ne peut pas accepter cela.
Lorsqu’on lit la presse médicale, il y a de quoi être dégoûté des éternelles lamentations, des demandes des syndicats, du lobbying fort bien organisé, du consentement quasi général au système de contrôle total par l’industrie pharmaceutique de toute la filière médicament et information médicale, du refus de l’empowerment des patients (donc d’une relation médecin – patient plus égalitaire).
Quelques médecins s’inscrivent en faux contre certains aspects évoqués ici, mais il y a pratiquement toujours un côté moins reluisant même chez eux: soit incapacité d’accepter les critiques et les implications d’une vraie indépendance d’action comme de pensée, soit la signature d’un CAPI, soit le rejet de toute réflexion éthique (puisqu’ils pensent ne rien avoir à apprendre), etc.
Elena Pasca
© Copyright Pharmacritique pour la traduction; Der Spiegel pour l’original
Quand vous dites « Motus sur l’influence énorme des laboratoires et les privilèges qui vont avec » vous parlez de quoi ? des post it laissés aux généralistes ? ou des congres à Venise pour les chefs de services hospitaliers « leaders d’opinion »
J’aimeJ’aime
Concernant le système allemand, il y a un vrai système à plus que deux vitesses en fonction de votre assurance. Que vous ayez du basique ou du grand luxe car votre employeur a les moyens, votre prise en charge et vos relations avec les soignants est très variable.
J’ai un peu testé le système, quand vous arrivez, que vous êtes étranger, comme en france on vous regarde d’un mauvais oeil et on vous propose une chambre à quatre lits et puis quand vous sortez la carte de votre assureur top niveau, le soir même vous êtes dans une chambre à deux lit et le lendemain dans une chambre seule. Si vous avez la mauvaise assurance, vous aurez un court séjour hospitalier, par contre avec le gentil assureur on va vous chouchouter et faire quelques examens supplémentaires.
Je suis très étonné quand je vois les régions citées comme déficitaire en médecin. Dans le BW, je n’avais pas l’impression d’une pénurie, sauf le vendredi après midi jusqu’au lundi matin.
Concernant le montant de la rémunération, est ce anormal? je ne sais pas, c’est quoi le juste salaire d’un médecin, un vaste débat.
C’est la loi de l’offre et de la demande, ce qui est rare a tendance a devenir cher. En France, les choses vont s’aggraver vu la diminution des effectifs médicaux jusqu’en 2017. Les médecins ont suivi le mouvement de la société, la seule mesure de la valeur d’un individu, son salaire. Ils ne sont ni meilleurs, ni pire que le reste de la société, juste des êtres humains.
En tout cas merci pour l’article très intéressant.
J’aimeJ’aime
13666 €/ mois pour 50 heures hebdomadaires, c’est ça ? Spécialiste libéral en France, pour 60 heures à la louche, j’en suis loin…
Le problème n’est pas tant le revenu, pour la majorité des médecins, que le service rendu et les conditions dans lequel il est rendu. Je vous accorde que voir revenir un patient, salaire médian probable, de chez un confrère avec un dépassement d’honoraire de 900€ sans discussion claire ça peut donner des envies de meurtre quand il n’y a pas d’alternative technique valable et disponible. Le dit confrère n’est pas défendable. Mais, vu de mon coté, le « système » qui l’a placé dans une telle rente de situation ne vaut pas mieux. Et de combien de médecins ce confrère est-il représentatif ?
Ensuite, êtes-vous surprise que des syndicats et des associations professionnelles aient une activité corporatiste ? Les grutiers d’un grand port du midi rendent-ils service aux autres professions du port en aidant Valence et Barcelone à se développer ?
Enfin, j’ai souvent l’impression que les points de vue sur la médecine et les médecins sont fortement dépendants du mode de vie et des relations humaines anonymisés des grandes cités.
Ceci dit vous énoncez beaucoup de vérités qui, pour être remises en cause, nécessiteront des actions collectives longues, beaucoup de sens du dialogue et de contrôle de nos nerfs.
Voilà, c’est subjectif et rapide, peut pas faire mieux…
J’aimeJ’aime
la collusion avec les labos est indigne, grotesque, immorale, totalement irrecevable, et le discours « AU NOM DE L’INTÉRÊT DU PATIENT » me fait gerber… et bravo PHARMACRITIQUE de toujours taper « LÀ OÙ IL FAUT ».
j’ai adhéré au CAPI en n’espérant pas touché un Euro, pour la simple raison qu’initialement je n’avait même pas compris que je pouvais toucher « les deniers de la trahison ». Le projet me paraissait recevable.
Actuellement le CAPI consiste à être très (TRÈS!) rigoureux sur le suivi des diabétiques (200 patients), sur le suivi des mammographies, et des hypertendus (plusieurs centaines de patients), prévention, contrôles biologiques multiples, éducation, équilibration des paramètres divers;
C’est ça traiter les patients comme du bétail, comme vous dites, et tout ça finalement pour 3000 euro d’honoraire brut, dont il me restera après taxations multiples et impôts divers et frais nombreux, au maximum 1000, 1200 euro (pour l’année), quoi? à la louche 100 euro par mois net dans ma poche de nanti? BOF! BOF! c’est même pas au tarif du SMIC au temps passé, et je m’en fiche!
Non vraiment, pour ceux qui n’ont pas encore adhéré, laissez tomber si vous y voyez un intérêt pécuniaire.
Mais bravo à PHARMACRITIQUE de défendre la liberté du médecin généraliste contre cette sécu liberticide!!! mais liberticide de quoi? je n’ai toujours pas dépisté un iota de début d’inclinaison vers une pratique allant à l’encontre du patient et des malades. Expliquez-moi!
Je suis plutôt satisfait d’être encadré par la sécu, c’est un petit début, et aussi par PHARMACRITIQUE, (bien que seulement d’accord à 99%), et non comme encore 95% des confrères plus ou moins par l’industrie pharmaceutique, et j’espère un jour l’être par les associations de patients et autres mutuelles comptables.
La santé et son système de soin est une chose trop sérieuse pour être laissée au seul pouvoir des médecins. 100% d’accord avec PHARMACRITIQUE.
J’aimeJ’aime
Je réponds à MGFRANC : dire que le capi c’est, je cite, se préoccuper de ses malades avec rigueur, je rigole. MGFRANC devrait apprendre à lire les critiques avant que de ne se faire des compliments. Il vaut mieux en rire : cela montre l’étonnante ignorance de la mécanique entrepreneuriale et normalisatrice du capi sur des critères qui pour une grande partie d’entre eux sont des faux absolus. Heureusement que nous avons MGFRANC pour dire la médecine. Comme quoi, ne pas recevoir les labos ne rend pas forcément intelligent. Ignorer que la CNAMTS est un organisme fou dont le comité scientifique…
Je me calme, cela ne sert à rien.
Je résume : je ne reçois pas les labos, je n’ai pas signé le capi, je suis un mauvais médecin.
J’aimeJ’aime
Merci CMT, j’aurais aimé le dire comme ça.
J’aimeJ’aime
Rien dans la pratique du CAPI jusque là ne m’a paru douteux envers l’éthique, et rien ne m’empêchera de me retirer si cela arrive, et j’ai apprécié un regard extérieur d’un médecin de sécu, y ayant passé 3 heures de mon temps en rendez-vous!!!
Quant aux critères retenus, pour le CAPI, après réexamen, ils sont plutôt valables, notamment en matière de diabète.
passez tous de bonnes fêtes et une bonne fin d’année, merci à ce site d’exister et de permettre ce débat, (sans procès d’intention c’est bien).
J’aimeJ’aime
@MGFRANC Je ne veux pas faire de la pub pour mon blog ou pour mes analyses mais vous pouvez lire ici une critique scientifique du capi : http://docteurdu16.blogspot.com/2010/12/le-capi-des-arguments-scientifiques-peu.html
Quant à dire que le médecin conseil est « extérieur », cela fait drôle : il croit en la HAS comme la Bible (sic) et il a des primes en fonction du nombre de médecins qui ont signé le Capi. Il est juge et partie.
@ CMT : Une critique seulement économique de la médecine libérale est assez partiale et laisse de côté de nombreux facteurs, si je peux me permettre, plus intéressants. La comparaison avec le système anglais où les médecins généralistes « gagnent » beaucoup plus que les médecins généralistes français avec un système de forfait représentant plus de la moitié des revenus est à cet égard éclairante. Je ne veux pas non plus faire une analyse partielle et partiale mais les thèses d’Illich éclairent de façon structurelle les problèmes de la médecine quel que soit le mode de rémunération : il s’agit d’une contre-roductivité institutionnelle. J’ai aussi développé cela sur mon blog. Mais arrêtons de faire de la pub.
Salut à tous.
J’aimeJ’aime
MGFRANC, n’apprend t on pas à nos enfants ,si nous avons la chance d’en avoir , de lire ATTENTIVEMENT, les petites lignes avant signature d’un contrat quelqu’il soit? je m’étonnes de votre méprise, soyez honnete avec votre conscience si ce n’est pas avec autrui. Vous pensiez avoir du pouvoir en devenant médecin? mais vous avez choisi la mauvaise filière.Posons nous la question de l’humanité qui nous reste en exerçant ce métier , dit « libéral », la liberté n’est pas forcément là ou on l’attend!
J’aimeJ’aime
Justement, docteur du 16, peut-être faudrait-il respecter l’esprit de Pharmacritique, qui nous change de tous les forums et des listes de diffusion pleins de publicité à la gloire des médecins qui tiennent un blog et se citent les uns les autres ?
Je viens lire ce blog pour entendre un autre son de cloche, sans nos déformations professionnelles et sans les sempiternels comptes-rendus de consultations, eux aussi à la gloire du médecin qui les raconte et se défoule. Je comprends l’exaspération d’Elena à lire ces défouloirs.
Vous parlez toujours de votre blog, criez à la censure si votre message ô combien important ne passe pas de suite, CMT agit en attaché de presse de certaines autorités de la blogosphère… Et vous ne remarquez même pas votre ton condescendant… Et même arrogant et martial, si on regarde certains exploits passés de CMT. Une « analyse SCIENTIFIQUE du CAPI », dites-vous, docteur du 16, l’expert qui nous éclaire, dépassant l’amateurisme d’Elena Pasca… Je n’ai pas vu les critères de scientificité, le terme est abusif. Mais racoleur. L’article de Pharmacritique ne porte pas sur le CAPI, à peine évoqué au tournant d’une phrase. Et si par malheur on ne l’avait pas vue, cette expertise scientifique, CMT se charge de nous la rappeler. Puis de nous donner son expertise quotidienne, comme pour corriger l’ »amateurisme » de Pharmacritique. Car c’est bien ça que vous insinuez, à voir l’introduction et la formulation de certains commentaires.
Merci à Sébastien. On a dû ressentir la même chose. Espérons que ce blog continuera à ne ressembler à aucun autre, à ne pas faire l’apologie d’une médecine générale sans aucun défaut. Tenez bon, Elena!!
J’aimeJ’aime
Bonjour CMT,
Il n’y a pas que le blog dans ma vie et j’avoue que je ne lis même plus vraiment les commentaires, parce que, en particulier en ce moment, les querelles sont la dernière chose dont j’ai besoin.
Vous dites « Je ne suis pas d’accord avec Elena sur un point précis (c’est encore permis?). » Vos insinuations sont blessantes, et ce ne sont pas les seules.
Ce blog est plein de commentaires de personnes qui expriment leur désaccord, et tout ce que je demande, c’est que ce soit fait en termes décents.
Personne ne vous a demandé d’être d’accord avec moi, ni de ne pas citer qui que ce soit.
Au contraire, c’est de désaccords que j’apprends, lorsqu’ils sont argumentés et fondés.
Certes, je préfère que le désaccord soit formulé en connaissance de cause, ce qui me semble logique : lorsque vous reprochez quelque chose à quelqu’un (de ne pas avoir abordé tel aspect, pas suffisamment, ou pas bien, etc.), il vaut mieux faire une recherche avant. Parce que vous ne l’avez pas faite, je suis obligée de me justifier. Ca me prend un temps précieux, qui aurait été mieux employé à autre chose, en particulier dans le contexte actuel. Entre ça et les insinuations, sans parler d’un passé où je me suis montrée plus que patiente, je commence à perdre patience.
J’ai abordé la question de l’insuffisance de la transparence SOUVENT, en termes très clairs, disant justement qu’elle ne peut être qu’une étape, mais allant aussi beaucoup plus loin. Et il me semble que je ne me suis pas facilité les choses, puisque j’ai pointé du doigt certains leaders d’opinion qui se sont contentés de ça. Et ça sans avoir le confort de l’anonymat.
Alors de grâce…
VOICI QUELQUES EXEMPLES, dont le dernier renvoie par ailleurs à plusieurs articles.
1)
Voir les notes de la catégorie « Déclaration publique d’intérêts : la panacée ? », qui sont consacrées à cette thématique, au leurre qu’est la transparence, si on s’arrête à ça
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/declaration-des-conflits-d-interets-la-panacee
2)
conférences, séminaires, formations:
Lors du séminaire du 4 mars 2010 au Parlement européen, lors des formations de la Fondation Sciences Citoyennes pour ses adhérents et ceux des associations partenaires, portant sur les conflits d’intérêts dans l’expertise, puis sur le lobbying, lors des séminaires ETAL à l’ASSemblée, etc., j’ai toujours dit qu’il y avait deux aspects distincts :
– a) transparence nécessaire sur les données scientifiques, sur tout le processus de la recherche médicale et de l’information
– b) à part le a), la transparence sert d’alibi, permettant la banalisation, etc. C’est donc seulement l’élimination des conflits d’intérêts qui peut être un objectif légitime
3)
Dans un communiqué de presse que j’ai rédigé (et signé) pour la Fondation Sciences Citoyennes, daté du 5 janvier 2010 et intitulé clairement « « La déontologie de l’expertise ne se limite pas à la transparence sur les conflits d’intérêts », il est clairement dit ceci :
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2010/01/05/la-deontologie-de-l-expertise-ne-se-limite-pas-a-la-transpar.html
citation :
« La HAS, le LEEM (organisation de l’industrie pharmaceutique), l’AFSSA (Agence de sécurité des aliments), un conseiller d’Etat ainsi que des leaders d’opinion prétendent que le système d’expertise et d’information s’est amélioré, parce qu’ils prononcent désormais ouvertement le terme « conflits d’intérêts » et qu’un rudiment de déclaration publique d’intérêts existe…
Ce satisfecit devrait alerter la société civile sur un danger majeur : la transparence (fort lacunaire) sur les liens des experts avec des industriels n’est qu’un alibi servant à légitimer les conflits d’intérêts et à désamorcer jusqu’à la question de l’opportunité d’une délibération citoyenne sur le système dans son ensemble. Accepter le lobbying, l’influence par les groupes d’intérêt ainsi que les conflits d’intérêts, pourvu qu’ils soient transparents, c’est une pente glissante qui peut mener à la disparition pure et simple de l’intérêt général, faute de groupes d’intérêts puissants pour le porter.
La transparence n’est pas un but en soi, mais une étape sur la voie de la limitation et de l’élimination des conflits d’intérêts. »
4)
Dans l’article « conflits d’intérêts, forme de lobbying (…), j’aborde de nouveau la question, à plusieurs endroits, critiquant une réunion de la HAS (de décembre 2009) qui a servi à « banaliser les conflits d’intérêts », se congratuler et échanger les politesses, tout cela parce qu’il y aurait des progrès dans la transparence… (Sachez que cela m’a d’ailleurs valu beaucoup de reproches). Je dis entre autres ceci :
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/12/24/conflits-d-interets-forme-de-lobbying-une-filiation-occulte.html
« Or les conflits d’intérêts constituent la forme la plus répandue et la plus parfaite de lobbying, dans la mesure où les intérêts des lobbies sont transposés dans des expertises considérées comme scientifiques, donc neutres, qui fondent les décisions politiques. Les intérêts privés, particularistes, traduits en « science » par les experts payés par des industriels, se confondent, suite à la décision politique, avec l’intérêt général… Et la transparence n’y changera rien, n’en déplaise à Christian Vigouroux, conseiller d’Etat qui a défendu cette distinction lors de la table ronde et a légitimé l’existence des groupes d’influence, des activités de lobbying et de la recherche d’influence en général, pourvu que cela soit transparent et déclaré. »
Ou encore ceci :
« Quelques concessions apparentes sur la transparence, vantée comme l’indice majeur de qualité du système dans son ensemble, sont faites de temps en temps pour entretenir les illusions et permettre la reproduction sans entraves du système d’expertise garantissant la transposition en pratique des intérêts particularistes. La table ronde qui a eu lieu à la Haute autorité de santé le 10 décembre a servi a cela, ni plus ni moins. De même que l’audition des ONGs, des lobbyistes, des industriels et autres groupes d’intérêts au mois de septembre au Sénat. »
5)
Dans un autre communiqué que j’ai rédigé (et signé) pour la FSC, appelé « Transparence sur les conflits d’intérêts des médecins: suivons l’exemple d’Obama avec les Physician Payment Sunshine Provisions », je redis les choses, on ne peut plus clairement :
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2010/08/16/transparence-sur-les-conflits-d-interets-des-medecins-suivon.html
« Ce serait un premier pas. Car la Fondation Sciences Citoyennes rappelle que la transparence ne suffit pas [12] et appelle les citoyens à exercer leurs droits de décision, à se mobiliser pour obtenir des lois qui visent l’élimination des conflits d’intérêts, au nom de la protection des usagers et du droit (bien compris) à la santé et à l’information. Et, en fin de compte, au nom d’une démocratie républicaine digne de ce nom, qui place l’intérêt général et le bien commun avant les profits et les jeux d’influence. »
6)
L’article daté du 21 janvier 2009 rappelle PLUSIEURS NOTES dans lesquelles j’ai mis en garde contre le fait que la transparence n’est qu’un pas, que se focaliser sur elle serait une erreur, qu’elle sert à banaliser et légitimer les conflits d’intérêts.
« Les patients veulent plus de transparence sur les conflits d’intérêts de leurs médecins, selon une enquête australienne »
(Voici un fragment, avec beaucoup de liens, qui ne sont probablement pas actives dans le commentaire, donc autant aller lire l’article)
http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2009/01/21/les-patients-veulent-plus-de-transparence-sur-les-conflits-d.html
« Transparence par la déclaration : attention aux faux progrès !
Les auteurs de l’enquête australienne ont le mérite de souligner qu’une déclaration seule, non accompagnée d’une réglementation plus stricte (qu’elle ne l’est déjà en Australie) des conflits d’intérêts et du marketing pharmaceutique ne suffit pas à éviter les pratiques irrationnelles des médecins. Elle pourrait bien avoir des effets pervers, dans la mesure où certains médecins pourraient être tentés de considérer que cette déclaration les exonère de toute responsabilité légale et morale, voire même les légitime moralement dans leur pratique d’information biaisée du patient, mettant ce dernier dans la position de caveat emptor.
Pharmacritique a abordé ces aspects sous plusieurs formes :
La transparence relève d’une « gestion » des conflits d’intérêts qui n’est en aucun cas à concevoir comme une élimination desdits conflits et de leur impact sur la pratique de la médecine. Nous l’avons dit par exemple dans la note parlant des acrobaties de l’AFSSAPS avec les conflits d’intérêts et de la poudre aux yeux que représente la « politique de gestion » de ceux-ci, qui n’est en fin de compte qu’une façon de les légitimer pour mieux les faire accepter. Ou encore dans la note reprenant certains extraits d’un rapport du Sénat.
Il faut tendre vers l’élimination des conflits d’intérêts, pas vers leur banalisation, vers l’indépendance de la formation et de l’information médicales, avons-nous dit aussi dans d’autres notes réunies surtout sous les catégories « Conflits d’intérêts / corruption » et « Formation médicale continue… par les firmes ».
Nous avons souligné dans les notes posant la question « Déclaration d’intérêts – la panacée? » que l’insistance sur la « disclosure » ou déclaration (publique) d’intérêts pouvait faire perdre de vue l’objectif principal et se révéler contre-productive. Penser qu’elle puisse être efficace relève de la pensée magique, avons-nous dit avec Jerome Kassirer, qui ne mâche pas ses mots sur le sujet.
Enfin, nous avons dit dans diverses notes qu’il y avait une multitude d’aspects connexes à prendre en compte; par exemple, les conflits d’intérêts ne sont pas uniquement financiers, loin de là; et le livre de Skrabanek et McCormick donne déjà un bon aperçu de l’installation d’un réseau d' »autorités » circulaires et de biais théoriques créant un système qui s’autoreproduit par toute une série de moyens et de légitimations. »
Etc. Etc.
UNE REMARQUE ENCORE
J’espère que cela vous aura convaincu de procéder autrement à l’avenir, lorsque vous voulez souligner les insuffisances de quelqu’un. Il y a beaucoup d’insuffisances dans mon travail, beaucoup de choses mal faites, pas traitées, pas bien traitées ou pas assez traitées. Je ne fais pas partie des infaillibles et n’ai aucune prétention.
Vous avez souvent été en désaccord non seulement avec des points de mon travail, ce qui est parfaitement compréhensible, mais même avec ma façon de concevoir ce blog et l’avez exprimé y compris d’une façon… disons impulsive. J’ai toujours les mails en question, auxquels j’ai préféré ne pas répondre. Alors vous ne m’en voudrez pas de répondre moi aussi de façon spontanée, pour une fois, après tout ce temps.
Je respecte vos points de vue et ai par ailleurs souvent pris votre défense, lorsque le désaccord des autres avec vous s’est manifesté sous des formes qui pouvaient vous blesser, comme lorsqu’on vous a reproché l’anonymat. J’ai même dit que j’allais supprimer les commentaires de ce type.
Donc parlant de ce qui « est permis », TOUT VOUS A ETE PERMIS SUR CE BLOG.
C’est peut-être cela que d’autres lecteurs n’ont pas apprécié, je n’en sais rien, ne leur donne ni raison ni tort – je ne veux pas entrer dans ces querelles et souhaite vous répondre uniquement sur un plan factuel.
Vous êtes bien entendu libre de poster des commentaires ou pas. A vous de voir. Mais merci – à vous comme à tout le monde – de cesser les insinuations.
Bien à vous,
Elena Pasca
J’aimeJ’aime
C’est fort de café, CMT!
André
J’aimeJ’aime