Le Celvapan n’est pas plus sûr que les vaccins adjuvantés Pandemrix et Focetria. Polémique et recommandations contradictoires en Allemagne (Arznei-Telegramm)

Le 16 octobre, l’excellente revue allemande indépendante Arznei-Telegramm envoyait à son réseau d’alerte (blitz a-t) la suite de ses mises Becker-Brüser ZDF.jpgen garde quant au business de la grippe et aux problèmes que posent les vaccins. En soulignant la cacophonie qui règne en Europe, où les autorités sanitaires et les hommes politiques ont totalement succombé aux pressions des laboratoires pharmaceutiques.

En Allemagne, seul le vaccin adjuvanté Pandemrix devait être utilisé. 50 millions de doses ont été commandées en… 2007, pour un schéma vaccinal à deux doses, donc pour vacciner 25 millions de personnes. En France aussi, c’est le Pandemrix adjuvanté qui sera le plus utilisé (50 millions de doses).

Lorsque la revue allemande a rédigé ce texte, les media allemands, dont j’ai souligné l’excellent travail, avaient commencé à rendre compte d’une « vaccination à deux vitesses ». Car tout le monde n’aura pas du Pandemrix adjuvanté… On a appris que l’armée allemande a commandé à Baxter 250.000 doses de Celvapan. Certaines organisations médicales et autorités sanitaires se prononcent elles aussi pour l’achat d’un tel vaccin non adjuvanté à virus entier, du moins pour vacciner certains groupes. Le Celvapan vient d’être homologué par l’agence européenne du médicament (EMEA). Et l’article rend compte de ces développements.

Mais ce n’est que quelques jours après sa parution que la polémique s’est accrue, lorsque les media ont dévoilé le projet de recourir au Celvapan pour la vaccination des hauts fonctionnaires et des hommes politiques… Depuis la déferlante de critiques dénonçant la « médecine à deux vitesses », la chancelière Angela Merkel a annoncé que les membres du gouvernement – ou du moins ceux qui se feront vacciner, cela n’est pas clair – allaient avoir recours au même vaccin que la population (Pandemrix adjuvanté).

On peut voir dans les analyses passées comme dans celle-ci que Arznei-Telegramm ne voit nul progrès dans l’usage du Celvapan par rapport aux vaccins adjuvantés… Le profil de sécurité n’est pas meilleur ; bien au contraire, puisque le Celvapan a été encore moins testé que le Pandemrix…

Image: le Dr Wolfgang Becker-Brüser, directeur d’Arznei-Telegramm, dans une interview accordée à la deuxième chaîne allemande de television publique ZDF.

Mensonges pour vendre (très cher) des technologies non évaluées testées directement sur la population

Juste un rappel de quelques grandes lignes, avant de passer à la traduction du texte…

Le Pandemrix de la firme GSK est l’un des vaccins prototype développés pour la grippe aviaire, et dans lequel seul l’antigène a été changé. Malgré le temps dont il disposait depuis la fausse alerte à la pandémie de grippe aviaire, GSK n’a en rien modifié les technologies utilisées dans ce vaccin, qui contient toujours l’adjuvant AS03 (squalène, polysorbate et tocophérol/vitamine E), de même que du thiomersal, forme de mercure utilisé comme conservateur dans tous les vaccins pandémiques. Il en va de même pour le vaccin pandémique Focetria de Novartis, contenant l’adjuvant au squalène MF59C.1 et du thiomersal.

De même, ni GSK ni les autres (Sanofi-Aventis, Baxter, Novartis, CSL, MedImmune…) ne se sont donnés la peine de conditionner les vaccins dans des seringues préremplies unidoses. Prenant ainsi tous les risques infectieux et autres qu’entraîne l’utilisation des flacons multidoses.

Que les firmes pharmaceutiques, nos experts tellement indépendants (remarque ironique!) et nos hommes politiques arrêtent de nous dire que l’utilisation des adjuvants et des autres technologies contestées serait incontournable faute de temps, pour produire en grande quantité et à moindre coût! Qu’ils arrêtent de nous dire que les laboratoires ont été pris de court par la pandémie et n’ont pas eu le temps de mettre en place une évaluation des risques digne de ce nom! Il y aurait eu largement le temps, depuis 2005, de vérifier dans des essais cliniques à large échelle la tolérance de ces adjuvants contenant du squalène (AS03 dans le Pandemrix et MF59C.1 dans le Focetria).

Mais puisque les laboratoires ont investi de l’argent dans les vaccins antigrippe aviaire, brevetés vite et qu’ils n’ont pas pu nous vendre, eh bien, il s’agissait pour eux non seulement de ne pas avoir de manque à gagner, mais en plus de gagner énormément d’argent et d’expérimenter à grande échelle en remettant à l’ordre du jour des méthodes de fabrication qu’on croyait enterrées.

Le thiomersal ne devait plus être utilisé à cause de ses effets secondaires, dont le plus connu est le risque d’hypersensibilité.

Mises en garde françaises sur les adjuvants au squalène

Les vaccins contenant des adjuvants au squalène devaient être restreints à une certaine catégorie de malades chroniques âgés, dont la réponse immunitaire est bien plus faible que celle des adultes en bonne santé. Voir à ce titre ce qu’en dit la Haute autorité de santé (HAS), qui ne brille pourtant pas par son souci de prudence et de précaution. Voici un fragment de sa description du vaccin contre la grippe saisonnière Fluad (de la firme Chiesi) qui contient l’adjuvant au squalène MF59C.1, le même que dans le Focetria de Novartis:

« Indication : Immunisation active contre la grippe chez les personnes âgées (plus de 65 ans), et particulièrement chez les sujets à risque de complications associées (par exemple chez des sujets souffrant de maladies chroniques telles que le diabète, ou de maladies cardio-vasculaires et respiratoires). NB : Les indications sont plus restrictives que celles des vaccins sans adjuvant actuellement commercialisés. Â»

Plus loin, il est question d’une tolérance moins bonne : « Les réactions locales sont plus fréquentes dans le groupe vaccin avec adjuvant (de 10% à 15 %, soit 2 à 3 fois plus élevé qu’avec le comparateur). Les réactions sont plus importantes (inflammation au point d’injection) mais non durables. »

Un adjuvant peut être utile chez des personnes immunodéprimées, surtout si elles sont âgées, dans la mesure où leur réponse immunitaire est 1,5 à 2 fois plus faible que celle des adultes en bonne santé. Si même chez la population cible, les effets indésirables sont 2 à 3 fois plus nombreux qu’avec un vaccin sans adjuvant, alors à combien se chiffre le risque chez des adultes en bonne santé ? Puisque chez eux, un adjuvant non seulement n’a pas de raison d’être, mais risque de provoquer des réactions immunitaires excessives. (Et une question en passant: qu’est-ce que ces excès immunitaires peuvent donner chez les femmes enceintes ? On sait que le régime immunitaire change pendant la grossesse, pour « tromper Â» le système immunitaire de la future mère et l’empêcher de percevoir le fÅ“tus comme un corps étranger. Pourrait-il y avoir un impact de ce point de vue ? Je n’ai pas de réponse, et ce n’est d’ailleurs pas à moi d’en donner une.)

Voyons aussi un avis du Haut conseil à la santé publique, en date du 22 juin 2009, qui insiste sur la méconnaissance actuelle des risques et effets secondaires à long terme pour les vaccins utilisant un adjuvant au squalène (c’est à lui que renvoie « l’émulsion lipidique » dont il est question). La même formulation est reprise dans l’avis en date
du 8 juillet.

« Concernant les adjuvants de type émulsion lipidique, il est impératif d’insister sur l’absence de données de tolérance à long terme lors de l’utilisation de cette classe d’adjuvant, notamment en cas de vaccination de masse. La perspective d’utiliser dans ces conditions un vaccin contenant un adjuvant stimulant fortement l’immunité chez des sujets dont le système immunitaire est en pleine maturation ou modifié n’est pas sans soulever de nombreuses questions et doit être étudiée.« 

Voir aussi [… référence supprimée, car menant à un texte qui a été effacé du blog]. Et aussi les deux analyses d’Arznei-Telegramm, citées plus bas.

Mode de propagation de l’antigène grippal: technologies peu expérimentées aux risques inconnus

Mais les adjuvants ne sont pas le seul problème. Les vaccins pandémiques non adjuvantés utilisent eux aussi des technologies douteuses. La culture / propagation des antigènes sur des cellules Vero (cellules rénales de singes verts africains) ou sur des cellules tumorigènes immortelles MDCK (cellules rénales canines Madin-Darby) étant très controversée, il est inadmissible de se servir de la pandémie comme prétexte pour administrer à large échelle des vaccins fabriques selon ces procédés.

Mais l’alerte à la pandémie lancée par l’OMS suite au lobbying forcené et les pressions des laboratoires, disant qu’il n’y aurait pas de vaccins pour tout le monde si l’on se fiait uniquement aux technologies conventionnelles de production, ont rendu les autorités de régulation aveugles aux risques. Nous voyons ainsi se mettre en place cette expérimentation grandeur nature que Wolfgang Becker-Brüser (directeur d’Arznei-Telegramm) a été parmi les tout premiers à dénoncer. Et les autorités françaises vont certainement autoriser unilatéralement le Panenza de Sanofi-Pasteur, je reviendrai là-dessus.

Quant au Celvapan, le dernier homologué en Europe, il combine deux technologies controversées et sources d’effets secondaires potentiellement plus importants qu’avec les vaccins conventionnels contre la grippe: l’utilisation d’un virion entier inactivé (au lieu des virions fragmentés) et la culture de l’antigène sur des cellules Vero. On peut lire cela dans l’EPAR, le rapport public d’évaluation par l’EMEA (agence européenne du médicament), qui ne se fait pas de soucis, puisqu’elle vient de l’autoriser. Le Celtura de Novartis est fabriqué à partir d’un antigène développé sur des cellules MDCK.

D’autres interrogations…

Faut-il répéter la question? Pourquoi les Etats-Unis n’autorisent aucun de ces vaccins? Pourquoi la FDA n’a-t-elle homologué que des vaccins fabriqués selon les technologies conventionnelles utilisées dans la production des vaccins contre la grippe saisonnière? (Même s’il faut préciser qu’outre Atlantique aussi, certains vaccins sont conditionnés en flacons multi-dose et contiennent du thiomersal).

De plus, les adjuvants qui devaient permettre de diminuer la quantité d’antigène, donc le coût des vaccins, sont vendus au contraire beaucoup plus cher que l’antigène, comme l’a révélé Arznei-Telegramm pour le Pandemrix. La réduction des coûts – soi-disant pour que les pays pauvres puissent aussi payer les vaccins – est un mensonge, puisque, selon la base de calcul utilisée par GSK dans son contrat avec l’Allemagne, le Pandemrix adjuvanté (dont le contenu en antigène réputé cher est réduit de deux tiers) coûte 75% de plus qu’un équivalent non adjuvanté contenant la dose habituelle d’antigène (15 µg).

Toute la série de pseudo-argumentations qu’on nous sert contient beaucoup d’approximations et de contre-vérités, que ce soit sur la grippe A H1N1, sur les vaccins, ou encore sur les motivations / conflits d’intérêts des hommes politiques et des autorités sanitaires impliqués dans cet immense business qui se déroule cette fois-ci à l’échelle mondiale.

Ce qu’en dit la revue Prescrire

Une partie de l’article paru à sa une du 15 octobre est en accès libre sur cette page: « Vaccins grippaux H1N1v ‘Celvapan°, Focetria°, Pandemrix°, Panenza°)« . Comme d’habitude, s’agissant des vaccins, la position est étonamment peu critique. Citons quand même quelques précisions, qui vont dans le sens de ce que dit Arznei-Telegramm depuis des mois:

  • « Au 30 septembre 2009, on ne dispose d’aucune donnée d’évaluation concernant le vaccin H1N1v à virus entier, seul vaccin grippal de ce type.
  • Dans les études d’immunogénicité chez les adultes, les effets indésirables ont été ceux prévisibles (réactions locales et douleurs musculaires le plus souvent). La fréquence a paru plus élevée avec un adjuvant lipidique. L’adjuvant MF59C.1 n’expose que rarement à des effets indésirables systémiques graves, et bénéficie d’un recul plus important que l’adjuvant AS03.
  • Chez les nourrissons et les femmes enceintes, la présence d’adjuvant lipidique dans les vaccins grippaux H1N1v soulève des interrogations en termes immunitaires, et d’éventuelles convulsions fébriles du nourrisson.
  • Une surveillance active des effets indésirables neurologiques, tels que le syndrome de Guillain-Barré, est de mise comme pour tous les autres vaccins grippaux, et surtout avec le vaccin à virus entier.
  • Une présentation unidose en seringue préremplie prête à l’emploi est préférable pour mettre à l’abri d’une contamination microbienne et des risques liés à un conservateur.« 

D’autres liens, d’autres dÃ
©tails

Cette brève introduction ne fait que rappeler certains des plus gros problèmes que pose cette vaccination. D’autres détails sur le business autour de la grippe A H1N1, les pressions des laboratoires, le travail des media allemands, ainsi que d’autres prises de position critiques détaillées sur les vaccins sont accessibles sur Pharmacritique à partir de cette page, sur laquelle les articles figurent par ordre chronologique.

La première et la deuxième alerte d’Arznei-Telegramm ont déjà été traduites par Pharmacritique. Il vaudrait mieux les lire dans l’ordre.

Copyright / droits d’auteur traduction française et commentaires

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Voici la traduction intégrale du texte d’Arznei-Telegramm en date du 16 octobre. C’est Pharmacritique qui souligne en rouge, en gras et en italiques. Arznei-Telegramm logo.jpg

La situation est-elle vraiment sous contrôle ? (III) Vaccins contre la grippe A : mystifications sur leur tolérance et recommandations chaotiques

« Le débat sur la sécurité du vaccin PANDEMRIX (de GlaxoSmithKline [GSK]), qui contient l’adjuvant / amplificateur d’effet AS03 et sera utilisé dans la campagne de vaccination massive ne cesse de s’amplifier. Car depuis quelques jours, les autorités sanitaires aimeraient inciter les fabricants de vaccins à produire des vaccins pandémiques qui ne contiennent pas d’adjuvants, au moins pour la vaccination des femmes enceintes. Et l’organisation professionnelle des pédiatres [Kinder- und Jugendärzte : médecins spécialisés dans les pathologies des enfants et des adolescents, NdT] exige un vaccin sans adjuvant aussi pour les enfants âgés de six mois à six ans. [1]

Les forces armées affirment vouloir faire vacciner ses 250.000 soldats par un vaccin non adjuvanté à virus entier (le CELVAPAN de Baxter). [1] Selon un virologue, il s’agit là de « la seule décision correcte Â». [2]

Nous estimons que cette conclusion est erronée. Le principe consistant à utiliser des vaccins à virus entiers a été remplacé depuis des décennies, à cause de leur taux élevé d’effets secondaires. Les vaccins à virus fragmentés sont mieux tolérés. Ce vaccin (CELVAPAN) n’est pas une alternative pour les femmes enceintes non plus, puisque, comme l’indique le Comité technique des vaccinations (STIKO : Ständige Impfkommission), on ne dispose « d’aucune donnée chez les femmes enceintes Â» concernant le CELVAPAN. [3]

Autant nous répéter, pour que les choses soient claires: l’évaluation du rapport bénéfices/risques, faite en fonction des connaissances actuelles limitées sur ces vaccins en cours de développement, est défavorable à tout vaccin produit autrement que par les technologies conventionnelles consistant à employer 15 μg d’antigène cultivé sur des œufs. Cette évaluation exclut donc à la fois les vaccins contenant des adjuvants – insuffisamment testés – et les vaccins à virus entier non adjuvantés.

[Contrairement à l’Europe], aux Etats-Unis ne seront utilisés que des vaccins conventionnels – sur lesquels on peut avoir une vue d’ensemble, notamment quant à leurs risques prévisibles.

Chez nous, de tels de tels vaccins n’ont pas été commandés. Les autorités allemandes se sont engagées par contrat dès 2007 à acheter le vaccin de GSK adjuvanté au squalène (a-t 2009; 40: 85-7), pour l’utiliser en cas de pandémie. Le contrat n’a pas tenu compte des différences entre la grippe aviaire, qu’on craignait à l’époque, et une pandémie future ayant d’autres caractéristiques. Il n’a pas non plus prévu de solution au changement induit par le fait que le vaccin adjuvanté, qui aurait pu éventuellement correspondre à cette situation passée, n’est plus d’actualité désormais. La situation actuelle impose d’autres exigences quant aux particularités des vaccins.

Aucune de ces considérations de bon sens n’a été prise en compte dans les obligations contractuelles de 2007, qui favorisent unilatéralement le fabricant du vaccin [GSK]. Nous e
n voyons aujourd’hui les conséquences, lorsque nous payons un prix très élevé pour un vaccin moins bien toléré et très peu testé.

On retrouve cette même absurdité dans les recommandations vaccinales rendues publiques lundi dernier [le 13 octobre, NdT].

Elles prévoient la vaccination prioritaire de certains groupes : le personnel de santé, les enfants de plus de 6 mois souffrant de maladies chroniques, les adultes souffrant de maladies chroniques, ainsi que les femmes enceintes et les accouchées. Mais le Comité technique des vaccinations (STIKO) reconnaît que nous ne connaissons pas l’impact du Pandemrix sur beaucoup de ces groupes prioritaires, et notamment sur les enfants de moins de 3 ans, les enfants âgés de 10 à 17 ans et les femmes enceintes. Par contre, puisque l’on dispose, pour les femmes enceintes, de suffisamment de connaissances sur l’impact des vaccins conventionnels contre la grippe saisonnière et que la vaccination pendant la grossesse constitue en elle-même une « problématique complexe Â», le Comité technique des vaccinations recommande en toute logique de ne vacciner ce groupe à risque que par un vaccin non adjuvanté à virus fragmenté, du moins « jusqu’à ce que de nouvelles données Â» soient disponibles. [3]  Mais le Comité ne dit rien sur l’impossibilité de mettre cette recommandation en pratique.

Et, comme si cela ne suffisait pas, deux autres autorités s’en mêlent et font connaître leurs propres recommandations pour les femmes enceintes dans une annexe des recommandations du Comité technique des vaccinations : il s’agit du Robert-Koch-Institut (RKI) et du Paul-Ehrlich-Institut (PEI). Selon eux, « une évaluation soigneuse du rapport bénéfices/risques au cas par cas irait dans le sens de l’utilité chez les femmes enceintes du vaccin Pandemrix tel qu’on le préconise chez les adultes Â». [4] Mais les deux instituts ne font mention d’aucune donnée concrète, issue d’études médicales, sur lesquelles pourrait se fonder une telle conclusion quant au rapport bénéfices/risques. On voit comment cette confusion pousse les autorités à se délester de leur responsabilité sur les épaules des médecins et des femmes enceintes elles-mêmes.

Sur la défensive suite aux critiques, les autorités et instances de décision dans leur ensemble s’évertuent désormais à accentuer la tolérance et la sécurité du PANDEMRIX. Ainsi, le Comité technique des vaccinations (STIKO) affirme que toutes les données et raisonnements par analogie disponibles à ce jour « contredisent l’hypothèse d’un risque particulier d’effets secondaires avec les nouveaux vaccins Â». [3] Mais il n’y a aucune preuve pour fonder cette allégation péremptoire.

Et lorsqu’on regarde le rapport public d’évaluation du PANDEMRIX par l’EMEA, on n’y trouve pas la même chose. Dans toutes les études d’homologation qui comparent un vaccin adjuvanté par AS03 avec un vaccin non-adjuvanté [le même vaccin, pas une autre marque, NdT] et les expérimentent sur à peu près 7.000 participants, le vaccin adjuvanté a une tolérance nettement moins bonne. Celle-ci se manifeste la plupart du temps par des réactions locales, et surtout par des douleurs. Mais cette tolérance moins bonne peut aussi se traduire par des symptômes globaux tels les maux de tête, la fatigue et les douleurs musculaires (myalgies). Les réactions graves sont elles aussi en moyenne plus fréquentes suite aux vaccins adjuvantés.

Le texte accessible en cliquant sur ce lien [voir la traduction à la fin de cet article, après les références, NdT] reprend les données relatives aux effets secondaires des deux variantes de vaccin (3,8 μg d’antigène plus l’adjuvant AS03 versus 15 μg d’antigène sans amplificateur d’effet), tirées de l’une des études soumises aux autorités en vue de l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché.

Compte tenu de la mauvaise tolérance manifeste du PANDEMRIX, nous estimons qu’on peut s’attendre à une situation particulière de risques liés à des effets nocifs rares et dangereux.

Le vaccin à virus entier CELVAPAN, commandé par les forces armées [et pour les hommes politiques et les hauts fonctionnaires, NdT], a été encore moins testé que le PANDEMRIX. L’autorisation du vaccin ne se base que sur deux études n’incluant que 845 participants au total et sans aucune comparaison avec les vaccins à virus fragmentés non adjuvantés. De ce fait, les données relativement lisses disponibles à ce jour sur la tolérance du CELVAPAN [7] ne permettent pas une classification claire [faute de permettre une comparaison suffisamment étayée avec d’autres vaccins, NdT].

[Conclusions]

– Puisque les autorités allemandes ont fait dès 2007 le choix d’un vaccin adjuvanté, l’Allemagne ne dispose aujourd’hui d’aucun vaccin non adjuvanté à virus fragmenté. Tout ce que nous aurons en guise de prophylaxie de la grippe A H1N1, c’est un vaccin (PANDEMRIX) plus cher, mais moins testé et moins bien toléré, même si les déclarations officielles affirment le contraire.

– La mauvaise décision des autorités a débouché sur la situation absurde que nous vivons aujourd’hui : nous voilà avec deux recommandations vaccinales officielles qui se contredisent quant à la marche à suivre dans l’important groupe à risque des femmes enceintes. La recommandation cohérente du Comité technique des vaccinations (STIKO) d’utiliser des vaccins non adjuvantés à virus fragmenté ne peut pas être mise en pratique [puisque de tels vaccins ne sont pas disponibles, NdT]. Quant à la recommandation du Paul-Ehrlich-Institut et du Robert-Koch-Institut d’avoir recours au Pandemrix en jugeant au cas par cas, elle ne se fonde sur aucune donnée ayant prouvé la sécurité de ce vaccin. »

[Références]

  1. PAPE, E.-W.: Westfalen-Blatt vom 12. Okt. 2009
  2. KEKULÉ, A., zit. nach [cité d’après] Die Welt vom 13. Okt. 2009
  3. Mitteilung der STIKO: Impfung gegen die Neue Influenza A (H1N1) [Communiqué du Comité technique des vaccinations: Vaccination contre la nouvelle grippe Influenza A (H1N1)] : Epidemiol. Bull. 2009: Nr. 41: 403-24; http://www.rki.de/cln_100/nn_1493928/DE/Content/Infekt/EpidBull/Archiv/2009/41__09,templateId=raw,property=publicationFile.pdf/41_09.pdf
  4. Vorläufige Empfehlungen des Paul-Ehrlich-Instituts und des Robert Koch-Instituts zu PANDEMRIX [Recommandations provisoires (…) sur le Pandemrix] : Epidemiol. Bull. 2009; Nr. 41: 425-6 http://www.rki.de/cln_100/nn_1493928/DE/Content/Infekt/EpidBull/Archiv/2009/41__09,templateId=raw,property=publicationFile.pdf/41_09.pdf
  5. EMEA: Europ. Beurteilungsbericht [Rapport public d’évaluation du 24 septembre 2009] (EPAR) PANDEMRIX, Stand 24. Sept. 2009; http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/pandemrix/Pandemrix-H-832-PU-17-AR.pdf
  6. LEROUX-ROELS, I. et al.: Lancet 2007; 370: 580-9
  7. EMEA: Europ. Beurteilungsbericht [Rapport public d’évaluationdu 1er octobre 2009] (EPAR) CELVAPAN, Stand 1. Okt. 2009; http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/celvapan/Celvapan-H-982-PU-02-AR.pdf

© 2009, A.T.I. Arzneimittelinformation Berlin GmbH

L’original allemand se trouve sur cette page d’Arznei-Telegramm.

***

Blitz a-t du 16 octobre 2009 [Tableau]

La situation est-elle vraiment sous contrôle? (III) Les mystifications sur la tolérance du Pandemrix

TABLEAU

Effets indésirables (EI) d’un vaccin contenant l’adjuvant AS03 par rapport à ceux d’un vaccin non adjuvanté (présentation des résultats selon une étude faite pour déterminer le dosage): 3,8 μg antigène de grippe aviaire [H5N1] plus l’adjuvant AS03 versus 15 μg d’antigène de grippe aviaire* sans adjuvant. Analyse faite 7 jours après une ou deux doses. Fabricant: GSK (GlaxoSmithKline) [6].

EI                      3,8 μg + AS03      EI 15 μg non adjuvanté

N = 51                   N = 50

Réactions locales

Douleurs                      90%                    42%

Rougeurs                     18%                    10%

Gonflements                 20%                     6%

Induration                    28%                     2%

Hématome                   16%                      8%

Symptômes systémiques

Douleurs articulaires      28%                     8%

Fatigue                         45%                    38%

Fièvre                            4%                   &nbs
p;  2%

Maux de tête                53%                    38%

Douleurs musculaires    39%                    12%

Frissons                       20%                      4%

Hyperhydrose              18%                     12%

La tolérance nettement moins bonne du vaccin contentant l’adjuvant AS03 est manifeste lors de cette comparaison avec le vaccin non adjuvanté.

Référence [6]: LEROUX-ROELS, I. et al.: Lancet 2007; 370: 580-9

* Les données sur la sécurité du Pandemrix sont issues pour la plupart des tests effectués avec un antigène de grippe aviaire dans le cadre de la demande d’autorisation du vaccin prototype.

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Directeur : Wolfgang BECKER-BRÜSER

28 réflexions au sujet de “Le Celvapan n’est pas plus sûr que les vaccins adjuvantés Pandemrix et Focetria. Polémique et recommandations contradictoires en Allemagne (Arznei-Telegramm)”

  1. Bravo pour cet article très clair, et pour votre blog !
    L’Autriche, où je réside, a fait le choix du Celvapan – vaccin sans adjuvant – et la question va se poser pour ma femme, puisqu’enceinte au 2nd trimestre elle fait partie des populations les plus à risques de succomber à une contamination grippe.
    Hors, les données accessibles sur les conséquences de l’injection de CELVAPAN sur ce type de population (femmes enceintes) sont alarmantes puisqu’inexistantes (Source: EMEA, CEVALPAN – RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT
    http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/celvapan/emea-combined-h982fr.pdf).
    Les conséquences sur le foetus n’étant pas connues, la décision de se passer de ce vaccin et de ne pas céder à la panique générale médiatisée nous a plus qu’effleurée l’esprit.

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  2. Les femmes enceintes sont-elles vraiment plus à risque ? Cela n’est pas prouvé pour la grippe A, contrairement à ce qui se dit sur la base de statistiques tronquées. Mais bien entendu, les femmes enceintes sont plus à risque que la moyenne face à toutes formes de grippe (et face aux maladies infectieuses en général), mais en prenant un minimum de précaution ce risque est limité et n’a jamais été considéré comme suffisant pour les inclure dans les groupes à risque devant être vaccinés pour la grippe saisonnière. Sachant que les vaccins de la grippe saisonnière sont peu efficaces et qu’il n’est pas prouvé que le vaccin grippe A sera plus efficace, personne ne peut assurer que le rapport bénéfices-risques du vaccin grippe A sera plus lourd du côté bénéfices que du côté risques.
    Il est intéressant de se reporter à ce que disait à ce sujet, en août dernier, sur son blog, en le mettant largement au conditionnel, le Pr Flahault, un de nos principaux  » experts « , aux liens d’intérêts bien connus avec les laboratoires : http://blog.ehesp.fr/grossesse-grippee/ :
     » Il est possible que le virus H1N1 provoque un sur-risque de survenue de ces pneumopathies virales chez les femmes enceintes par rapport aux souches virales saisonnières, pour des raisons encore inexpliquées. Il est possible aussi que les trop petites séries passées, durant les grippes saisonnières, et la moindre mobilisation des cliniciens sur le sujet à l’époque, et le moindre niveau de centralisation et de notification des cas de grippe saisonnière, fassent que l’on soit passé à côté d’un facteur de risque de complications présent aussi en cas de grippe saisonnière. Rappelons, que les facteurs de risque de complications sont essentiellement des facteurs de décompensation de pathologies pré-existantes, éventuellement des facteurs de risque de surinfections broncho-pulmonaires, mais pas des facteurs de risque de SDRA grippal. Ces facteurs de risque, on ne les connaît pas encore. Ni même leur niveau multiplicateur (le risque relatif). Si, par exemple, H1N1 entraîne 10 fois plus souvent des SDRA chez la femme enceinte que les souches saisonnières, le risque étant très faible avec la grippe saisonnière (1 par million suggérions-nous), il reste encore très faible avec H1N1 (10 par million ici). Même si ces projections sont pure conjecture, elles montrent que ce n’est pas parce que l’on vient d’identifier la grossesse comme facteur de risque de complication grippale H1N1, que chez une femme enceinte, c’est un événement qu’elle doit redouter comme de forte probabilité. Cela restera probablement un événement rarissime « .

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  3. Réponse à Dhaussy:
    Bonjour et merci pour votre message. je ne suis pas médecin, mais je pense que même les médecins qui postent sur le blog ne vous répondraient pas autre chose: on ne peut pas donner des conseils sur internet, sans connaissance du cas précis – qu’il ne faut surtout pas exposer en détails sur le net!
    De façon générale, seul un médecin connaissant les personnes et la façon dont ces maladies se manifestent chez elles pourrait émettre un avis pertinent. Y compris sur la vaccination et éventuellement sur le type de vaccin. Je ne sais pas, pour le moment, il ne me semble pas que l’un soit plus sûr que les autres, mais, encore une fois, comment se prononcer à l’aveugle, alors que chez certains malades chroniques, surtout susceptibles de faire des complications respiratoires, les bénéfices pourraient quand même l’emporter sur les risques?
    Vraiment, je ne peux pas vous aider, je ne vous dirais pas non plus qu’il ne faut pas que ces personnes se fassent vacciner.
    Désolée…
    Posez la question aux médecins qui connaissent la situation en détail, c’est la seule chose à faire.
    Bon courage!
    Elena / Pharmacritique

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  4. Certes, c’est le médecin ou plus exactement le patient conseillé par un médecin qui est le seul à même de faire le choix définitif de la vaccination ou non. Mais il est nécessaire de mettre en garde un patient porteur d’une maladie auto-immune. On a eu suffisamment d’exemples de cas de Sep ou de Crohn aggravés par une vaccination hépatite B, pour savoir qu’il y a un risque avec toute vaccination : les vaccinations représentent une stimulation immunitaire qui n’est pas anodine. Le Guide des vaccinations de la DGS, reprenant un avis du CSHPF, précise à l’article vaccination hépatite B :  » Il est rappelé que toute stimulation immunitaire risque d’induire une poussée chez les patients atteints de SEP . (…) Le bénéfice de cette vaccination doit être évalué en fonction des risques d’exposition au virus et du risque encouru « . En 1996, des courriers de la Direction Générale de la Santé aux médecins étendaient cette précaution à toute personne atteinte d’une maladie auto-immune, et il n’est pas cohérent de ne plus le formuler ainsi, ni de ne le mentionner qu’à l’article concernant les vaccins hépatite B.
    Régis Pluchet

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  5. je trouve votre argumentaire un peu orienté même si il parait évident que le vaccin avec adjuvant donne plus d’effets indésirables bénins que les sans adjuvants. La production et l’utilisation de vaccins avec adjuvants peuvent malgré tout être utiles, comme, par exemple, pour pouvoir donner accès au vaccin pour un plus grand nombre si c’est nécessaire.
    Je déplore également que pour des gens sérieux et méticuleux comme vous prétendez l’être, dans l’étude comparative que vous produisez entre les 2 vaccins avec et sans adjuvants, vous ne renseigniez pas le degré de significativité des résultats.
    cordialement

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  6. Bonjour,
    Je n’ai nulle prétention de perfection, d’exhaustivité, de vérité ou de quoi que ce soit…
    On ne peut pas tout dire dans un seul article, ni reprendre tout ce qui a été déjà dit ailleurs ou dans ces pages.
    Un autre article d’Arznei-Telegramm, basé sur l’étude du contrat de GSK (fabricant du Pandemrix) a montré que les labos ont menti en parlant d’utiliser des adjuvants pour baisser le prix et produire en plus grande quantité… (Lisez l’article en question).
    Les adjuvants peuvent être utiles chez certaines catégories de la population ayant une réponse immunitaire plus faible, certes. Ni moi ni mes sources n’avons affirmé le contraire.
    Mais on se demande ce que cela donne chez des personnes dont le système immunitaire est en bon état, puisqu’il s’agit d’un projet de vaccination de masse.
    Et puis, n’oubliez pas qu’on n’a pas d’expérience digne de ce nom avec ces vaccins adjuvantés, avec ces adjuvants-là… Or une décision de santé publique ne peut pas se baser sur des assurances que nous donnent des experts dont personne n’ignore les conflits d’intérêts… (Même nos media – du moins la presse écrite – se sont mis à en parler, donnant surtout le cas du Pr Bruno Lina et du GEIG…).
    La comparaison d’Arznei-Telegramm portait sur un aspect, c’est un paragraphe dans un article et non pas une analyse détaillée…
    Toute mon admiration à ceux et celles qui peuvent parler de tout dans chaque article! Je vous saurais gré de m’indiquer quelques sources de ce type.
    😉
    On peut toujours critiquer. La seule chose que j’aimerais, c’est que, avant de poster, les commentateurs s’assurent que tel aspect dont il déplorent l’absence, etc. n’a pas été évoqué ailleurs dans ces pages.
    Sachant bien entendu, que personne ne peut être exhaustif, et que je n’ai nulle prétention de ce genre. (Ni d’autres genres, d’ailleurs, pour répondre à votre imputation:  » sérieux et méticuleux comme vous prétendez l’être »…). De plus, je ne reprends la plupart du temps pas d’informations facilement accessibles ailleurs, ce qui accentue le caractère fragmentaire.
    Plein de défauts 😉 Assumés. L’infaillibilité, je la laisse à d’autres. 😉
    Cordialement.
    Elena

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  7. Je persiste à ne pas partager votre point de vue!
    Les liens entre les labos et les experts existent mais je ne suis pas sûr que ces derniers soient de ce fait suffisamment dépourvus de conscience professionnelle pour formuler des recommandations manipulées par les premiers.
    Bien que les vaccins soient des médicaments et soient donc pourvus d’effets indésirables plus ou moins importants, il arrive que leur balance bénéfice risque soit assez intéressante pour qu’ils soient recommandés comme par exemple dans l’hépatite B chez tous les enfants n’ayant pas de contre-indication (point de vue validé par les revues indépendantes).
    Le fait de faire des procès d’intention aux vaccins et en ce moment au vaccin anti-grippal les décridibilise dans la population générale et on se retrouve avec une très mauvaise couverture vaccinale notamment chez les professionnels de santé qui sont donc de forts vecteurs potentiels de diffusion du virus grippal h1n1 2009 (au même titre que le virus saisonnier) auprès de personnes fragilisées elles mêmes mal couvertes pour les mêmes raisons.
    Je vous rappelle que l’épidémie grippale saisonnière est responsable chaque année de plusieurs milliers de décès et que l’épidémie de h1n1 2009 semble comparable en virulence à la première. Bien que dans ce blog soit remise en cause l’efficacité du vaccin saisonnier, c’est le seul moyen efficace de se protéger contre cette maladie et il demeure recommandé par des revues indépendantes comme Prescrire chez des personnes à risque de complications de la grippe.
    A ce titre je pense que c’est un manquement professionnel pour les gens distribuant leurs soins quels qu’ils soient à des personnes fragilisées de ne pas se vacciner ni pour la grippe saisonnière ni pour la grippe h1n1 2009.
    Arrêtons de jeter le bébé avec l’eau du bain en rejetant les recommandations en même tant que les politiques mercantiles des labos!
    Cordialement et toutes mes excuses si je vous ai froissée.

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  8. Bonjour,
    Pas de raison de vous excuser. Vous ne m’avez pas froissée.
    je voulais dire qu’il arrive très / trop souvent que des lecteurs jugent d’après un seul article. La pars pro toto ne peut pas s’appliquer ici ;-))
    Vous avez votre opinion, c’est votre droit. Je ne cherche pas à vous convaincre.
    Le manque d’esprit critique de Prescrire quant aux vaccins est bien connu. Mais il ne me semble pas que la revue recommande le vaccin antigrippe saisonnière à des personnes de moins de 65 ans.
    Désolée, mais les évaluations de la Cochrane Collaboration – analysant toutes les études (dignes de ce nom) disponibles – ont conclu à une efficacité prouvée du vaccin contre la grippe saisonnière uniquement chez les personnes âgées vivant dans des collectivités (maisons de retraite, hôpitaux…). En particulier, la vaccination du personnel soignant n’a aucune influence positive dans ces collectivités ou ailleurs.
    Je ne vois pas pourquoi il en serait autrement avec la grippe A H1N1.
    Je n’ai jamais dit qu’il fallait renoncer aux vaccins en bloc, je n’ai jamais diabolisé vaccins et/ou médicaments.
    La critique est au cas par cas.
    Par contre, se taire sur l’inutilité de tel vaccin, sur ses risques, etc., pour ne pas décrédibiliser l’ensemble, euhhh, vous ne pouvez pas être sérieux en disant ça…
    Un Vioxx autorisé et sur les tares duquel labos, médecins et autorités sanitaires ont fermé les yeux, qu’on a laissé tuer des dizaines de milliers de personnes – c’est ça qui décrédibilise, me semble-t-il.
    La vaccination contre la grippe porcine en 1976, interrompue à cause de l’épidémie d’effets secondaires – de syndrome de Guillain-Barré, entre autres – voilà qui décrédibilise.
    Le Gardasil inutile, d’une efficacité à 17%, potentiellement nocif, gaspillant les deniers publics vu son coût (450 euros la vaccination complète en trois doses)…
    les cas de sclérose en plaque et autres souffrances induites par la vaccination en masse contre une hépatite B qui n’a jamais été un problème de santé publique en France…
    Lorsqu’on administre un produit à des personnes en bonne santé, peu de risques sont acceptables, me semble-t-il. Il n’en va pas de même que lorsqu’on doit tout tenter pour sauver la vie d’un malade en danger, où le rapport bénéfice – risques peut être différent.
    Parlant de « manquement professionnel », là où j’en vois un, c’est lorsque les médecins mènent des négociations quant à la campagne de vaccination, mais qui ne portent que sur leur rémunération, pas sur le bien-fondé des mesures prises et sur les dangers éventuels…
    Heureusement, pour une fois, les citoyens lambda semblent moins enclins à tomber à la renverse en entendant quelques grands pontes / dealers d’opinion à la solde des labos qui se sont mis à vanter les mérites de quelques vaccins pandémiques avant même qu’ils aient vu le jour…
    Sans parler du fait qu’il n’était même pas concevable que Focetria, Pandemrix, Celvapan et les autres n’obtiennent pas l’autorisation de mise sur le marché… Ils l’avaient avant même d’exister…
    Bref, vous avez votre opinion, j’ai la mienne. J’essaie de faire de mon mieux pour qu’elle soit fondée, basée sur des analyses tirées de sources indépendantes, précisément.
    Les 40 ans de la revue allemande Arznei-Telegramm – et, à ma connaissance, aucune bévue à ce jour – sont une garantie plus que satisfaisante pour moi.
    C’est à cette conscience professionnelle-là que je fais confiance. Pas aveuglement non plus…
    Parce que – comme l’ont montré toutes les études faites à ce sujet – le seul moyen de ne pas être influencé par l’industrie pharmaceutique, c’est de ne pas s’exposer aux influences. (Bien entendu, information indépendante ne veut pas dire information de qualité – ça, c’est un autre sujet);
    Et pour ce qui est des conflits d’intérêts, financiers ou autres, les experts ne sont que des humains comme les autres…
    Combien de recommandations préconisent l’utilisation de médicaments inutiles?
    combien de médicaments et vaccins sont autorisés sans véritable évaluation?
    Pourquoi encourager l’industrie pharmaceutique à persister dans ces pratiques, en gobant son marketing, au lieu de lui taper sur les doigts quand elle dérape pour l' »encourager » à faire du bon travail et produire des médicaments et des vaccins performants et bien évalués? On estime que sur les centaines de médicaments autorisés ces dernières années, moins de 10 seraient de vraies innovations.
    N’est-ce pas aussi de notre faute s’il en est ainsi? D’une argumentation du genre « laisser faire »?
    Si on n’acceptait pas ça, ce gaspillage et cette mauvaise canalisation des recherches en fonction de ce qui apporte des profits immédiats, les labos seraient bien obligés de s’adapter, non ?
    (Je simplifie, bien sûr).
    Ne pas dénoncer les dérapages, ne pas dénoncer les expertises douteuses, c’est le pire service qu’on puisse leur rendre – et à nous autres, usagers, aussi.
    On ne base pas la santé publique sur la « conscience » des experts payés par l’industrie pour faire vendre…
    Juge et partie… Peuvent-ils mordre la main qui les nourrit?
    Cordialement.

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  9. monsieur,
    merci pour cette article.
    on est que comander par ces pseudo-politicien.
    il n’ont jamais travailler.
    il vie tres gracement avec l’argent publique!
    est nous somme que leurs esclave…
    mon grandpere m’avait dejas dit « ne croire jamais un politique »
    paris (brüssel) pet, la france (europe) se torche le …..
    arnold

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  10. Bonjour,
    Une question me turlupine à propos du Celvapan, dont je ne trouve nulle part écho sur le web. Peut-être sur Pharmacritique, blog de référence aux yeux de plus en plus d’internautes, obtiendrai-je quelques éléments de réponse.
    On trouve dans le Celvapan, entre autres , des traces de benzonase. Cf. § 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi » du RCP http://www.emea.europa.eu/humandocs/PDFs/EPAR/celvapan/emea-combined-h982fr.pdf
    Benzonase ? Késaco ? Je ne suis ni chimiste, ni biologiste, ni médecin, ni même scientifique… mais très curieuse ! Alors je trouve cette page :
    http://www.merck-chemicals.fr/pharmaceutical-ingredients/how-can-we-help-you/c_0oeb.s1OYJcAAAEeeWQVacsS dont je m’autorise à extraire quelques citations :
    Cette enzyme, résidu issu de la fabrication, « est une endonucléase qui attaque et dégrade toutes les formes d’ADN et ARN (un brin, double brin, linéaire et circulaire) »
    […]
    « Comment l’endonucléase Benzonase® peut être inactivée ? Comment peut-elle être retirée ?
    Une inactivation irréversible peut ne s’accomplir que dans des conditions extrêmes (100 mM de NaOH à 70ï‚°C pendant 30 minutes). Toutefois, les conditions requises pour la dénaturation des protéines peuvent présenter un danger pour votre produit final. »
    […]
    « Mon endonucléase Benzonase® est restée sur la paillasse. Est-elle toujours utilisable ?
    Nous avons testé de manière extensive la stabilité sur l’endonucléase Benzonase® et avons découvert son extrême stabilité. Même avec des incubations étendues à 37ï‚°C, l’endonucléase Benzonase® maintenait une activité > 90% pendant plusieurs mois. »
    […]
    « La Benzonase® digère complètement les acides nucléiques en 2-5 bases d’oligonucléotides terminées 5’-monophosphate en longueur. »
    Je n’y comprend pas grand chose, mais justement, dans l’ignorance, je commence à flipper !
    Au secours !

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  11. En réponse à Joneid comme à tous ceux qui demandent des conseils pour se vacciner ou non, pour prendre ou non tel médicament, etc.
    Il ne peut pas y avoir de tels conseils ici ou ailleurs sur internet. Une décision sur un traitement se prend en discutant avec un médecin, en fonction du cas particulier de chaque personne, de ses antécédents, son état de santé, ses besoins et préférences. En fonction de beaucoup de facteurs.
    Dans ces pages, il ne peut y avoir que des informations générales et une contribution à l’éveil de l’esprit critique vis-à-vis de certains dérapages de l’industrie pharmaceutique et des médecins.
    Je ne suis pas médecin, et même lorsque ce sont des médecins qui écrivent des articles sur Pharmacritique, ils ne donnent QUE des informations d’ordre général, pas des conseils personnalisés. Il ne serait pas responsable de s’attendre à autre chose sur internet, qui n’est pas un espace privé et où il n’y a pas de secret médical. Je conseille à tout le monde d’éviter d’entrer dans des détails sur ses maladies, son état de santé, ses traitements, etc., que ce soit sur des forums ou dans des commentaires sur des sites ou blogs.
    RIEN ne remplace une consultation médicale dans l’acception classique du terme, c’est-à-dire dans un cabinet médical bien réel.
    Quitte à changer de médecins si on ne leur fait pas confiance et/ou ils ne veulent pas prendre en compte les craintes ou les questionnements que nous pouvons avoir suite à des lectures critiques.
    Cordialement,
    Elena / Pharmacritique

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  12. Bonjour,
    Merci pour cet article très instructif ! Et effrayant à la fois.
    Vous dites : « La culture / propagation des antigènes sur des cellules Vero (cellules rénales de singes verts africains) ou sur des cellules tumorigènes immortelles MDCK (cellules rénales canines Madin-Darby) étant très controversée… j »y renviendrai »…
    Je n’ai pas trouvé de nouvelles références à ce problème dans le reste de l’article. Selon vous, Panenza (sans adujvants) est aussi controversé que Pandermix (avec adjuvants) à cause de sa méthode de fabrication ?
    N’oublions pas qu’a partir d’hier, 20/11/09, ce vaccin va être injecté à des femmes enceintes et des bébés de moins de 2 ans !
    Pouvez-vous m’en dire plus ?
    MERCI !

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  13. Bonjour, article intéressant effectivement.
    Je suis resté également sur ma fin concernant le Panenza !
    Vaccin que m’a conseillé mon médecin traitant pour ma fille mais je ne pense pas que l’on puisse choisir dans les centres de vaccination.
    Même si j’entends bien les critiques sur la vaccination, je me pose la question de savoir si il y a plus de risques à vacciner ma fille de 18 mois qui fait de l’asthme que de la laisser attraper le virus avec sa « pathologie » ?
    Dans l’attente de vos lumières au moins sur le Panenza.

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  14. article trés intérréssant!
    cependant certaines personnes n’auront que peu de choix, mon fils est asthmatique et allergique à l’oeuf( 6 ans )
    donc pour lui, que deux choix, celui du cevalpan  » qui n’a été testé que sur une infime population  » ou celui de ne pas se faire vacciner… en prenant le risque de subir des complications…alors??? dans ce cas ???
    comment évaluer le bénéfice/risque…??

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  15. bonjour,
    Très difficile a l’heure actuelle de calculer le bénéfice/risque de vacciner ou ne pas vacciner.
    Toujours est-il que pour ma fille de 14 mois, nous avons pris la décision de la vacciner, pensant être le meilleur choix. Seul l’avenir nous le dira.
    Reste le choix du vaccin ou plutot ce que le centre medical va nous proposer,et si on a le choix dans le vaccin.
    Il est certain que nous allons exiger pour elle un vaccin non adjuvé,
    je n’en connais que deux celui proposé par Baxter Celvapan et celui de Sanofi-pasteur Panenza.
    J’ai lu plusieurs article alarmant sur la firme baxter et son lot de vaccin mixé H1N1 et H5N1, peu rassurant,
    quant à celui de sanofi-pasteur, je n’en encore rien, mais il ne me reste que celui la sur lequel le moins de doute persiste.
    J’en conclue que cacher la vérité sur le nombre réel de décès nuit, afin d’éviter une panique.
    Et indiquer le nombre réel de décès même s’il doit etre eleve peut avoir l’effet inverse, c’est à dire, faire croire qu’il y a plus de décès qu’il n »y en a vraiment et nous laisser croire ou penser qu’il faut absolument se vacciner au regard du taux de mortalité.
    Dans les deux cas la suspicion regnera, il me semble.
    Nous sommes renvoyés face a nos doutes, croyances et interrogations.
    Bon finalement Celvapan ou Panenza ???

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  16. Le plus important me semble t-il est de trouver le vaccin contre la grippe A qu’il soit possible d’administrer aux asthmatiques doublés d’allergie violente à l’oeuf.
    Je trouve curieux le silence des autorités sur l’existence de ce vaccin celpavan de chez Baxter qui réponds à cette problématique.
    Pour le trouver il a fallu que je fasse des recherches personnelles sur le net, mon petit-garçon étant asthmathique et allergique violemment à l’oeuf.
    Aucune réponse chez le médecin traitant et obligation de solliciter l’allergologue pour avoir enfin la confirmation de l’existence de ce vaccin.
    Transmettre des bons de vaccination sans explication aux parents d’ enfants asthmatiques sans les mettre en garde des risques majeurs de l’oeuf pour les allergiques et en les laissant dans l’ignorance des autres possibilités de vaccins du marché me semble aberrant.

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  17. oui, c’est abérrant de se rendre dans un centre de vaccination d’attendre 2h30 pour s’entendre dire que mon fils asthmatique et allergique à l’oeuf ne sera pas vacciné ce jour!!
    personne ne prend de risque et personne ne nous répond, les allergiques sont exclus de ce systéme, comme les handicapés et autres cas minoritaires…
    alors, j’attend des infos, bien, que je doute fortement… et quand bien méme CEVALPAN serait disponible ( ce qui n’est pas le cas dans ma région ) qu’elles en seront les conséquences…est ce qu’il sera là à temp… et dans quelles conditions..? je suis comme beaucoup désarmé, et inquiéte…

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  18. Bonsoir,
    Mes excuses, je tarde avec le Panenza, mais je préfère fouiller partout avant d’écrire. Il y aura un article d’ici lundi, ou au plus tard en début de semaine, mais ne vous attendez pas à ce que je conseille l’un ou l’autre de ces vaccins, ce n’est pas à moi de le faire.
    Bonne soirée!
    Elena

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  19. ENFANTS ASTHMATIQUES – vaccins – Tamiflu
    Le Dr CMT a répondu par erreur dans une autre discussion.
    J’ajouterai à sa réponse un autre élément: Le traitement par TAMIFLU chez les enfants asthmatiques ayant attrapé la grippe (peu importe laquelle, parce qu’on n’a pas de données sûres faute de tests rapides fiables. Une étude de l’université d’Oxford a montré que le Tamiflu n’avait pas de bénéfices cliniques chez les enfants asthmatiques (non plus…), mais que les effets secondaires pourraient au contraire aggraver l’état: les nausées provoquées par le Tamiflu contribuent en effet à la déshydratation et retardent la guérison, par exemple).
    Je copie la réponse détaillée du DR CMT sur les vaccins chez les enfants asthmatiques:
    « Pascale,
    Il me semble avoir déjà répondu à ce type de questions sur LES ENFANTS ASTHMATIQUES mais c’est vrai que ma réponse doit être perdue au milieu des nombreux commentaires.
    Je prépare un article pour envisager la question dans son ensemble (mais je dois travailler aussi et je ne peux pas faire que ça malheureusement), mais étant donné l’urgence de la situation, puisque la vaccination des collégiens commence aujourd’hui, je vais vous donner un raisonnement général pour les asthmatiques dont vous pourrez discuter avec votre médecin traitant pour prendre une décision.
    La ministre de la santé elle-même reconnaissait, il y a quelques jours, que plus de 80% des personnes décédées souffraient de pathologies graves. En réalité les derniers chiffres dont j’ai connaissance, 54 sur 57, sont plus proches de 95%. Plus exactement on sait que 3 personnes sur 57 étaient en parfaite santé. Malgré le battage médiatique les informations sur les 54 autres sont partielles. Mais il y a fort à parier que ces personnes, sans vouloir tomber dans l’irrespect, étaient au bord de la tombe et que la grippe les a simplement un peu poussés pour les faire basculer. C’était le cas pour les deux premiers décès pour lesquels des informations ont filtré sur leur état de santé réel et qui avaient des pathologies très lourdes et chroniques.
    Peut-on alors désigner la grippe comme facteur principal de ces décès? Pour moi c’est très contestable. Le manque d’informations sur les personnes décédées contraste beaucoup avec le battage médiatique. Croyez bien que si un seul enfant ayant pour seul facteur de risque l’asthme était mort , l’information aurait été transmise à la presse et amplifiée à l’infini.
    Ce qu’on peut dire c’est que 39 personnes (on ne connaît pas leur âge) parmi les 245 hospitalisées jusqu’au 18 novembre avaient de l’ASTHME, avec, peut-être, d’autres facteurs de risque. A ce moment on était à 2 millions de personnes touchées par la grippe officiellement. Les asthmatiques représentent à peu près 5% de la population. Cela veut dire que 100 000 asthmatiques avaient été touchés par la grippe soit un risque de 39 pour 100 000 ou 0,039%. pour un asthmatique avec ou sans autres facterus de risque d’être hospitalisé.
    C’est à dire un RISQUE TRES INFERIEUR AU RISQUE MOYEN d’HOSPITALISATION POUR UN MALADE QUELCONQUE DANS LA POPULATION GENERALE PENDANT LA GRIPPE SAISONNIERE. ce risque étant un peu INFERIEUR à 1%. Or vous n’avez pas noté qu’on demande à tout le monde de se vacciner pendant les grippes saisonnières. Il n’y a pas plus de raisons, plutôt beaucoup moins, qu’on demande aux asthmatiques de se vacciner cette année.
    D’autant qu’il faut mettre en balance le risque POTENTIEL du à la grippe, et le risque POTENTIEL du au vaccin.
    Pour les enfants, les essais cliniques sur le vaccin PANDERMIX celui qu’on veut faire à tous les enfants et adultes à partir de 2 ans sont très inquiétants. Il y a eu DEUX CAS d’HEPATITE AUTO-IMMUNE, maladie très grave, et difficile à soigner, menant à la cirrhose et à la mort, sur 400 enfants testés de 3 à 9 ans. Cela fait une fréquence de un enfant pour 200, contre une fréquence habituelle de cette pathologie inférieure à un pour 100 000. Le fait que les enfants étaient âgés de 3 à 9 ans, ne veut pas dire que cela ne peut pas arriver à d’autres âges. Même si dans un des cas l’hépatite n’a pas été confirmée (quelle légèreté de la part de ceux qui ont fait l’essai clinique et quel manque de respect pour les cobayes!!!) et si, vaguement, des désordres « sous-jacents » préalables ont été évoqués pour exclure ces faits de la conclusion de l’étude. C’est bien ce risque très grave qu’il faut mettre en balance avec le risque attaché à la grippe.
    Mais il faut aussi tenir compte qu’il y a des effets secondaires généraux moins graves mais qui ont une fréquence de 76,9%. Cela peut être, souvent , des syndromes pseudo-gripaux. C’est a dire qu’EN VACCINANT UN ENFANT, ASTHMATIQUE OU PAS, ON RISQUE DE PRECIPITER CE QU ‘ON CHERCHE A EVITER, A SAVOIR DES SYMPTOMES DE GRIPPE. Alors qu’au contraire on peut anticiper, si on se fonde sur les chiffres provenant de l’hémisphère sud, que seule une personne sur 6 ou 10% de la population sera touchée par la grippe.
    J’ai essayé de vous fournir un raisonnement basé sur des faits. Maintenant à vous d’en discuter avec votre médecin pou prendre une décision.
    Bien cordialement.
    CMT »

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  20. Réponse à Eli :
    Bonsoir
    Actuellement ce vaccin est disponible en Bretagne si tu passes par ton allergologue.
    Il sera administré pour ce qui concerne mon petit garçon à l’hôpital demain.
    Pour répondre à Pharmacritique par ailleurs, ses stats de 10% à 16% de la population risquant d’être touchée, c’est beaucoup trop pour prendre la décision de ne pas vacciner un jeune enfant asthmatique et hyper allergique car s’il est touché par le virus lui, le risque de complications pulmonaires graves pouvant entraîner le décès est bien supérieur à ces 10% !!!
    Bonne soirée

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  21. Réponse à Cogege:
    Euhh, il ne me semble pas avoir donné quelques statistiques que ce soit. Vous devez me confondre. Je n’ai pas arrêté de dire que sur ce blog, il n’était pas question de donner des conseils personnels, de répondre à des questions sur des cas particuliers…
    La décision vous appartient, pour vous comme pour vos enfants.
    Vous avez fait l’effort de vous informer, je salue cela. Vous prenez votre décision en connaissance de cause, et, pour ma part, c’est tout ce à quoi j’aimerais que Pharmacritique contribue. Un petit contre-point dans les discours des extrêmes (tout pour ou tout contre…).
    Quelle qu’elle soit, c’est votre décision qui sera la bonne.
    Cordialement,
    Elena / Pharmacritique

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  22. Bonjour et excusez moi Elena pour mon erreur d’attribution des stats,
    Celles ci sont effectivement dans un message au dessus de CMT et non de pharmacritique .
    Merci en tout cas de permettre d’échanger sur ce sujet tellement contreversé !

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