Non, à première vue, ce n’est pas une mort iatrogène, même si c’est à la mode désormais d’incriminer l’industrie pharmaceutique en oubliant que bien d’autres acteurs font partie de ce cercle vicieux qui médicalise nos vies. Et même si, vu l’âge vénérable du père Noël, c’est sûr qu’un analogue agoniste GnRH (Enantone, Décapeptyl…) ou une glitazone (Actos…) ou une gliptine ou … aurait provoqué une crise cardiaque en moins de deux ou une insuffisance cardiaque en moins de trois. Ou peut-être le père Noël a-t-il trop abusé du Viagra, par ces temps de jeunisme, de performance et de durée obligatoires et uniformisés.
N’est pas Don Quijote qui veut…
Quoi qu’il en soit, si vous voulez élever une batterie d’enfants fanatiques du nucléaire, farouches opposants à l’écologie et aux technosciences – même si ce n’est pas mère nature qui a fait pousser les éoliennes -, montrez-leur cette image de Jean-Michel Thiriet et expliquez-leur pourquoi ils n’auront plus de jeux vidéos l’année prochaine, ni des poupées souffrant d’hypertrophie mammaire par prothèses à vous gonfler le trou de la Sécu, ni des animaux qui illustrent les fonctions digestives…
Les Lumières – c’est le cas de le dire – auront eu raison du mythe et de l’obscurantisme intéressé de nos gosses…
En 2012, essayons de faire nôtre la boutade de George Peters citée par le Pr Jean-Louis Montastruc: « un médicament, ça va ; deux médicaments, c’est possible ; trois médicaments, surveiller le malade ; quatre médicaments, surveiller le médecin ; cinq médicaments, hospitaliser le médecin ! »
Puisque personne ne s’essaie à cette tâche ingrate, Pharmacritique devrait « surveiller » aussi les médecins, même si certains d’entre eux, heureusement rarissimes, préféreraient me voir à la place du père Noël, sur une pale d’éolienne (c’est le message de paix et d’amour du prochain qui se dégage de leur « annonciations » ou « bonnes nouvelles », pour rester dans le vocabulaire de saison…). Peut-être trouveront-ils un peu de sérénité ou résoudront-ils un éventuel dysfonctionnement des sécrétions biliaires grâce aux médicaments garantis naturels, en DCI, efficaces et sans effets indésirables listés sur cette page, du genre du Fepalcon° 😉 Du temps des hippies, il y avait d’autres substances pour créer une ambiance de peace and love 😉
Bonne année à tous!
Comme dirait un de mes copains dès qu’il a un petit coup dans le nez: « Merci d’exister ! sincèrement, merci d’exister et d’être là! ».
Sans pharmacritique, on se sentirait vraiment seul et désarmé. Outre la foule d’informations présentée, vous donnez un sens (ou des éléments de..) au bordel général apparent de la médicalisation généralisée et c’est précieux. Votre rigueur et votre droiture semblent incassables et c’est génial.
Joyeux 2012!
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ELENA je vous souhaite une bonne année que tous vos voeux se réalisent ……………….. Merci pour vos articles toujours très intéressants .
Cordialement
Martine
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Mais non le Père Noël n’a pas été tué, il est passé nous laisser un gentil billet, de surcroît drôle, sur Pharmacritique.
Je dois dire que j’ai bien rigolé en lisant les Drôles de Médicaments.
Merci Père Noël, et une excellente année 2012 à vous. Que la santé, la chance, la joie, le bonheur, l’amour, vous accompagnent au fil des jours. Réussite et reconnaissance aussi……..je pense que tous les lecteurs de Pharmacritique seront d’accord.
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