Mise à jour des notices de l’Humira et rappel des effets secondaires de classe des inhibiteurs TNF alpha

Enbrel (etanercept), Humira (adalimu 1695548379.jpgmab), Remicade (infliximab) et Cimzia (certolizumab pegol) sont des anticorps monoclonaux ayant une activité immunosuppressive qui s’exprime par l’inhibition d’une cytokine inflammatoire appelée TNF α (facteur de nécrose tumorale alpha).

Pharmacritique a rendu compte de certains effets secondaires rares mais sévères investigués par la FDA (agence états-unienne du médicament) dans la note « Divers cancers et troubles lymphoprolifératifs sous Enbrel, Remicade, Humira, Cimzia (inhibiteurs du TNF) ».

Pour être précis, Enbrel est un dérivé d’anticorps monoclonal, appelé « protéine de fusion » (entre des parties d’une molécule d’immunoglobuline et une partie du récepteur au TNF), obtenu « par génie génétique et exprimé dans des cellules ovariennes de hamster chinois », selon la description contenue dans la notice complète (RCP: résumé des caractéristiques du produit) de l’agence européénne du médicament (page 2).

En France, l’Humira a une autorisation de mise sur le marché en polyarthrite rhumatoïde, polyarthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn, spondylarthrite et psoriasis en plaques. Une synthèse en français des effets secondaires les plus fréquents de l’Humira est parue le 14 septembre dans Les Annales de dermatologie et de vénéréologie.

La présentation, qui sert de formation médicale continue, est très (trop !) modérée et édulcorée, mais c’est une occasion de revenir sur les effets indésirables qui devraient pousser les autorités sanitaires à réévaluer sérieusement tous les anticorps monoclonaux, parce que, à vue de nez, du moins, la balance bénéfices – risques ne paraît pas favorable.

Le langage de l’article des Annales est simple et compréhensible pour les patients, et Pharmacritique considère qu’il est important que ceux-ci puissent être informés des risques, afin de ne pas tarder à alerter leurs médecins dès les premiers symptômes, vu que le retard de diagnostic de certains effets secondaires peut se solder par des décès. Vu aussi qu’il n’est malheureusement toujours pas dans la culture des médecins français d’informer les patients sur les effets indésirables… (Ni de les notifier à la pharmacovigilance, d’ailleurs). La plupart prescrivent – surtout s’il s’agit d’un médicament nouveau, comme les anticorps monoclonaux – et puis advienne que pourra…

L’EMA (agence européenne du médicament) a mis à jour le RCP de l’Humira fin août 2008 et parle de la détection, dès les essais cliniques, d’une « augmentation du risque d’infections graves chez les patients traités par Humira », confirmée par les signalements post-marketing : « infections telles que pneumonie, pyélonéphrite, arthrite septique et septicémie », « à issue parfois fatale », mais aussi tuberculose extra-pulmonaire disséminée. Ou encore histoplasmose disséminée, listériose et aspergillose…

Quant aux cancers iatrogènes, l’EMA dit ceci :

« Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers, y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe contrôle. Cependant, l’incidence a été rare. (…) Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l’adalimumab. Cette forme rare de lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec Humira sont survenus chez des adultes jeunes ayant un traitement concomitant par l’azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans la maladie de Crohn. Un risque de développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par Humira ne peut pas être exclu (…). »

D’autres cancers (poumon, tête, cou) ont été observés chez les fumeurs traités par un autre anticorps monoclonal : l’infliximab (Remicade).

Retour aux effets d’Humira : si les patients échappent aux cancers ou aux infections fatales, il y a le risque de réactivation d’une hépatite B, là encore avec une issue potentiellement mortelle, ou alors de développer (ou de voir s’aggraver) des maladies du système nerveux central telles la sclérose en plaques ou d’autres maladies démyélinisantes. Et puis il y a les réactions hématologiques, les interactions avec les vaccins, l’insuffisance cardiaque congestive, potentiellement mortelle…

Et, comme si cela ne suffisait pas, l’Humira peut provoquer des réactions auto-immunes (formation d’anticorps) de type Lupus. Ce type d’effets indésirable et leur évolution sont largement inconnus.

Très rassurant… Surtout qu’il ne s’agit là que des mises en garde… Les effets indésirables sont décrits à partir de la page 10 du RCP européen.

Des informations détaillées en libre accès sont contenues dans le RCP américain, aux rubriques précautions et mises en garde et effets secondaires. Les mises en garde sont reprises sous une forme simplifiée sur cette page de la firme Abbott, qui commercialise l’Humira.

Autant signaler aussi que la FDA a mis un accent particulier sur les infections pouvant arriver sous traitement par les inhibiteurs de TNF α, donc pas seulement sous Humira : l’ajout de mises en garde par label noir (avertissement de sécurité de niveau le plus élevé) a été demandé en septembre pour les RCP de Enbrel, Remicade, Humira, Cimzia. Il porte cette fois-ci sur le risque accru de développer des infections sévères, y compris des infections fongiques invasives telles l’histoplasmose pulmonaire et disséminée, la coccidioïdomycose, la blastomycose, l’aspergillose, la candidase, mais aussi la tuberculose et d’autres infections opportunistes.

Ce sont des infections rares en dehors des régions endémiques. Cela dit, les professionnels de santé doivent suivre de près ces patients, avant et après le traitement par Humira, Enbrel, etc., car des décès ont été enregistrés, dus principalement au retard de diagnostic. Les symptômes qui doivent alerter sont : fièvre, malaises, perte de poids, hypersudation, toux, dyspnée (difficultés respiratoire), infiltrats pulmonaires décelés à l’imagerie ou alors un état général détérioré, une maladie systémique incluant le choc. Les patients qui développent une telle infection doivent arrêter le traitement et faire un examen complet de santé. Le traitement devrait être administré en accord avec un spécialiste des maladies infectieuses. La décision de reprendre ou non le traitement doit se faire après une évaluation soigneuse du rapport bénéfices – risques.

A quand une évaluation approfondie du rapport bénéfice – risques de tous les anticorps monoclonaux qui se succèdent et se ressemblent, si ce n’est quant au prix ?

La revue Prescrire remarquait dans son numéro de juin 2008 que l’adalimumab (Humira) n’est qu’un « 3ème inhibiteur TNF alpha, sans plus », à utiliser « en dernier recours dans le psoriasis en plaques », principalement à cause du risque d’aggravation d’une insuffisance cardiaque.

Cela n’étonnera personne de voir que tous ces médicaments ont des effets – et des réactions adverses – de classe : bonnet blanc et blanc bonnet. Mais cela n’empêche pas la fuite en avant dans une véritable mode d’anticorps monoclonaux, produits en série à des prix astronomiques en guise de pseudo-traitements de certains cancers (ils peuvent prolonger la vie des patients de quelques semaines, comme nous le disions à propos de l’Avastin  (bevacizumab).

Humira n’apporte rien, ni en termes de bénéfices cliniques ni en termes de tolérance, par rapport aux deux anticorps monoclonaux précédents utilisés dans l’arthrite rhumatoïde, à savoir Enbrel et Remicade, disait la revue allemande Arznei-Telegramm  dès sa mise sur le marché en 2003 (a-t 2003; 34: 91-2), en soulignant que la différence ne réside que dans le prix… Humira coûtait en 2003 en Allemagne trois fois plus que le Remicade et 290 fois plus ( !) que le méthotrexate habituellement utilisé dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde… (A noter aussi que, fidèle à elle-même, Arznei-Telegramm fait une description très détaillée des effets secondaires. Les quatre autres articles sur Humira et les autres anti TNF alpha ne sont guère plus encourageants, l’euphémisme, la complaisance et la mollesse ne faisant pas partie du style d’Arznei-Telegramm. Ce n’est donc pas pour rien que cette revue est la principale référence de Pharmacritique…).

On a vraiment l’impression que plus c’est cher, plus ça marche, du point de vue commercial, du moins…

La question doit être posée : cette escalade dans ce type de médicaments biologiques a-t-elle un sens, un bénéfice clinique patent ?

Ne faut-il pas s’interroger sur leurs effets de classe, par exemple après le retrait de Raptiva (autre anticorps monoclonal) à cause des leucoencéphalopathies multifocales progressives (LEMP) qu’il causait? Nous en avons rendu compte dans cette note, puis dans celle-ci, qui pose la question qui fâche: A quand une évaluation globale des risques des anticorps monoclonaux pris dans leur ensemble?

Evaluation d’autant plus urgente que des cas de LEMP ont été constaté aussi sous Tysabri, autre anticorps monoclonal prescrit dans les formes dites « agressives » de la sclérose en plaque, dont l’autorisation ne se base que sur des données largement insuffisantes. Nous en avons parlé dans cette note, rappelant le verdict sans appel formulé par la revue allemande indépendante Arznei-Telegramm dès la réintroduction du Tysabri sur le marché (2006):

« Puisqu’il n’y a pas de preuves d’efficacité et que l’étendue des risques mortels n’est même pas prévisible, nous considérons que l’utilisation de cette substance toxique devrait être interdite dans une application hors essais cliniques contrôlés randomisés. Pour des raisons éthiques, seule une telle utilisation peut être justifiée, afin de clarifier la question de l’efficacité et de la sécurité d’emploi de la monothérapie par cet anticorps chez les patients correspondant aux indications » (a-t 2006; 37: 69-71, réservé aux abonnés).

Elena Pasca

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35 réflexions au sujet de “Mise à jour des notices de l’Humira et rappel des effets secondaires de classe des inhibiteurs TNF alpha”

  1. Bonjour,
    J’ai répondu en partie suite à un autre article: « Divers cancers et troubles lymphoprolifératifs sous Enbrel, Remicade, Humira, Cimzia (inhibiteurs du TNF). La FDA démarre une enquête »
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/06/16/divers-cancers-et-troubles-lymphoproliferatifs-sous-enbrel-r.html
    Je citais la notice de l’EMEA et celle de la FDA.
    Vous avez raison de faire un blog et d’essayer de recueillir plusieurs témoignages, parce qu’une seule victime n’a pas beaucoup de chances dans notre beau pays qui n’en a cure des victimes des médicaments. Que des media s’intéressent à une seule personne, ce serait très étonnant, même si je ne veux pas vous décourager.
    Je ne sais pas quoi vous dire pour la justice. N’y allez pas seul. Adressez-vous à une association de victimes (…)
    Ils sauront quoi vous dire, vous conseiller, vous orienter, même s’ils ne sont pas spécialisés dans ces médicaments.
    Toute ma sympathie et bon courage.
    [Commentaire mis à jour en août 2011, pour retirer le lien vers une association de victimes, dont l’agrément a été retiré en juin dernier. Certaines victimes de médicaments font appel au CADUS, mais je ne les connais pas]

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  2. Bonjour, je découvre aujourd’hui votre réponse !!
    pour l’association , j’en fais partie , mais à part les trente euros que j’ai donnés et une carte du  » club  » je n’ai rien d’autre.
    J’ai donc maintenant et officiellement un avocat , car après un an de CRCI , j’ai rien obtenu .
    Nous sommes maintenant au seuil du Pénal , et cela commence à déranger .
    Pour ma part je ne baisserai JAMAIS les bras et je vais faire prochainement un site en  » .com  »
    avec mon blog , j’ai de véritable témoignages de personnes en  » perdition  »
    Nous sommes RIEN d’autres que des Cobayes .
    Merci BEAUCOUP de m’avoir répondu .
    Cordialement
    Jacques

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  3. à ZAN et Bengoua merci de prendre contact avec moi sur mon mail , car votre lien sur ce site ne fonctionne pas
    mon mail = jaro10@aol.com
    7jours/7 24h/24 Bon Courage
    si d’autres personnes sont victimes , n’hésitez pas non plus
    Bon Courage

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  4. Les com et les déclaration sur l’humira m’ont font peur, je me l’administre depuis 4mois, pouvez vous me contacter par mail merci je me fais du souci, je tousse peut être du a la cigarette, et mon cholestérol a triple j’ai 29 ans traité par anti inflammatoire auparavant

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  5. Bonjour,
    je comprends vos inquiétudes, mais il est impossible de répondre de façon personnalisée, d’abord parce que je ne suis pas médecin, puis parce que tout doit être discuté non pas sur internet, mais dans le cabinet d’un médecin auquel vous faites confiance, en fonction de l’ensemble de votre dossier, etc.
    Je fais passer des informations de sources médicales, sans aller au-delà. Ce sont des éléments de réflexion que vous pourrez évoquer avec votre médecin, quitte à demander un deuxième avis ou à en changer, si l’actuel ne prend pas en compte vos inquiétudes.
    Dans les autres commentaires, il y a une adresse de contact et un blog mis en place par une autre personne ayant des soucis à la suite d’Enbrel, un médicament qui fait partie de la même classe que Humira (anticorps monoclonaux). Ils ont tous certains effets secondaires en commun.
    Sur ces effets indésirables communs, vous pouvez lire les autres articles et notes parus sur Pharmacritique, en descendant sur cette page:
    http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/avastin-enbrel-anticorps-monoclonaux-anti-tnf/
    Désolée de ne pas pouvoir faire plus.
    Cordialement
    PS: j’ai modifié le commentaire dans lequel je donnais un lien vers l’AAAVAM, car cette association n’a plus d’agrément. Voir ici:
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000024309941&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id

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  6. Bonsoir, je suis atteinte de la maladie de crohn depuis 7 ans, les traitements par voie oral ne font plus effets, mon gastro m a dit k mon etat s est aggraver en 1 an donc pas le choix il m a dit.k je devais prendre soit humira soit remicade mai je ne sai pas koi faire si ca develloppe des cancers, je vai refuser tt traitement. Merci de m aider a y voir plus claire car j ai peur et je voudrai voir mes enfants grandir…. Je n ai k 30 ans. Merci

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  7. voila 26ans que j ai de la polyarthe rumatoiide j ai eu tous les anti tnf qui se font sur le marche pour le moment j ai l humira 40 associe au methotrexate que j ai arrete de moi meme trop d effets secondaires
    voila 1 ans que je tousse periodiquement je lai dis au rhumato a mon medecin traitant mais rien ni fait j ai une defficience musculaire fatigue general j ai l impression que personne m ecoute mais je souffre dans mon corps et dans ma tete mais que faire avec le corps medical qui n ecoute pas les patients
    je suis a bout
    merci de me donner quelques elements de reponse

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  8. Bonjour
    Après 9 perfusions de rémicade,j’ai fait une grosse allergie d’urticaire avec respiration difficile dons arrêt définitif.
    Atteinte de spondylarthropathie, le rhumatologue me propose Humira qui devrait débuter mi mars 2013.Je commence à prendre peur malgré mon suivi biologique et effets indésirables survenus au cours du rémicade.
    Ma question peut-on poursuivre un autre traitement anti tnf et si oui quel intervalle d’attente pour un autre
    Merci de me répondre
    Amicalement

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  9. Je souffre depuis 48 ans de psoriasis;il y a 4ans, j’en étais atteinte sur 90% du corps + arthrose.J’ai essayé toute la gamme de traitements (soignée au CHU Sartilman à Liège). Je suis donc sous Humira depuis 4ans… et mon psoriasis a disparu (bien sûr il veille! mais je n’ai plus aucune plaque); contrôles réguliers sanguins,aucun effet invalidant .
    J’ai subi 3 pontages au coeur il y a 18mois : ai arrêté humira 1mois avant l’opération et l’ai repris 3mois après(les poussées de pso étaient revenues sur tout le corps).Dès la reprise d’Humira,en fait après 3 semaines,toutes les plaques ont disparu.
    J’ai 67ans et ai fait le choix de continuer Humira,je ne saurais plus vivre envahie de psoriasis…si je dois avoir un jour en cancer,j’assumerai les conséquences.
    Merci de m’avoir lue!
    Nicole

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  10. je suis atteint de la maladie de crohn depuis 2004 je suis passé par tout les traitement qui existaient toujours rechuté et depuis le mois de mai 2009 je suis sous l’humira tout va bien des poussé de temps en temps trop fatiguer douleurs articulaires a part ça pas d’autres choses c’est une maladie incomprhensible toute personne qui veus m’écrire bienvenue a tous

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  11. c’est vrais je me pose beaucoup de questions sans réponse je m’inquiete et physiquement je suis déminuer vraiment avec mes astuces je m’ensore quand meme et aussi mon travail me fatique je suis couvreure meme dans mon cas je pense que je suis le seul a travailler dans le batiment comme couvreure. toute personne qui veut me contacter avec plaisir pourquoi pas une rencontre et discuter serieusement

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  12. Bonjour,
    J’ai débuté par Enbrel, il y a dix ans. Puis l’effet s’est dissipé. J’ai donc prix Humira quelques année puis Remicade qui n’a pas fonctionné. Et là je prends Cimzia que je veux arrêter.
    Oui l’arthrite se porte bien mais ma santé me laisse. Grosse poussée de pression artérielle à des sommets jamais inégalés avec maux de têtes et nausées, engourdissement des membres et me voilà a l’urgence. Une semaine à l’hôpital pour me rendre compte qu’aucun médecin ne connait Cimzia. J’ai des problèmes avec ma respiration et je me sens mal.
    Après dix des Anti-Alpha machin, j’abandonne le navire car la mort m’attends si je continue et aucun médecin m’écoute car tout va trop vite dans ce système de fou!
    [NdR: Nom de famille effacé par prudence, s’agissant de données de santé personnelles. Un prénom suffit sur internet]

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  13. bonjour, j’ai 32 ans et je suis atteinte de la maladies de crohn depuis l’âge de 18 ans, j’étais sous imurel et cortancyl( lors des poussées), vers l’âge de 24 j’ai dévellopé un pyoderma gangrenosum sur la partie inférieure de mes jambes. j’ai été soigné une premiere fois par neoral, puis lors d’une seconde poussée par rémicade, j’ai fait un œdème de quicke lors de ma 3 ème injection, ensuite j’ai été mise sous humira et cela fait 1,5 an qui je fais mes injections à une fréquence d’une injection par semaine. mon gastro m’a également dit que j’avais une collangite sclérosante primitive, j’ai passé scanner, IRM, et ponction de foie qui ne révèlent rien. C’est suite à mes prises de sang ‘ bilan hépatique perturbé) que le diagnostique est posé, je trouve cela très étonnant car ce ne sont que mes gammas et mes phosphatases alcalines qui varient le reste est bon.
    et ma dernière prise de sang est quasi normale. mon gastro à décidé de me mettre sous méthotrexate en association avec l’humira, car cela fait 2 mois que j’ai des diarrhée qui ne passent pas. j’aimerai savoir quels sont les effets secondaires de cette association de médicaments? car franchement je ne suis pas rassurée du tout

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  14. Bonjour Navéeaux,
    impossible de répondre de façon personnalisée et cela doit être rediscuté dans le cabinet de votre médecin comme le signale Mme Pasca un peu plus haut. Pharmacritique donne des éléments de réflexion et d’information
    Vous pouvez demander un deuxième avis médical si vous n’êtes pas assez rassuré avec votre médecin actuel .
    Vous avez gratuitement et totalement ouvert même si tout n’y est pas des sites en tapant effets secondaires de n’importe quel médicaments en étant très prudents sur ce qui s’y lit… sachant que beaucoup d’associations et de pseudo sites officiels sont subventionnés par l’industrie pharmaceutique.
    Et de simples médicaments anti-diarhées vous ont-ils été prescrits? Les hyper spécialistes sont débordés et oublient très très souvent de prescrire des médicaments simples pour contrer les effets secondaires des traitements. Demandez à votre bon vieux généraliste de base du Tiorfan ou un ralentisseur de transit si c’est possible, arrêtez le lait temporairement aussi, etc.
    cordialement à vous

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  15. Bonjour, je m’appelle Lucie j’ai 23 ans. Cela fait maintenant 1 an que j’enchaîne problème de santé sur problème. J’ai déclenché un kyste pilonidal en Octobre l’année dernière et ai du subir 2 opérations. En même temps j’ai déclencher une salmonelle. J’ai eu énormément de mal à m’en remettre, j’ai du arrêter de travailler pendant 5 mois… et en Mars 2013 les diarrhée persistaient on m’a alors détecté la maladie de Crohn. J’ai été mis sous entocort pendant un moment mais sans résultat, je suis passé sous humira depuis Juin. J’ai l’air de bien répondre au traitement mais depuis 2/3 jours je pense avoir les premiers effets secondaires…car perte de cheveux important, anxiété, fatigue, éruption de boutons (+/- 25 boutons en 1 nuit), brûlures urinaires, boutons qui a du mal à cicatrisé depuis plus de 3 semaines, maux de tête, douleurs au ventre, humeur perturbée, cassure ongles du pouce… je me pose beaucoup de questions sur Crohn et la tournure que ma maladie va prendre…voila à bientôt.

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  16. Bonjour Lucie, malheureusement on ne pas répondre en particulier sur des dossiers aussi difficiles. Adressez vous a votre médecin traitant pour des conseils simples, peut être manquez vous de vitamines comme vit c ou acide folique qui aide à la cicatrisation? Ou manque de fer? On ne peut demander aux hyper spécialistes de penser à ces détails. Bon courage et vous souhaitant une amélioration prochaine, merci de votre témoignage qui montre que les traitements sont lourds et la maladie insuffisamment prise compte pour les détails.

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  17. Mon fils de 13 ans à de l’arthrite juvénile idiopatique il prends de l’humira depuis 11 mois il va mieux même si il a encore quelques crises.
    On doit faire confidence on n’a pas le choix on ne laisse pas un enfant souffrir

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  18. Je suis sous humira depuis plus de six ans et la je vient d être opéré d un cancer du poumon je recherche des personnes dans le même cas que moi cordialement

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  19. Bonjour
    je suis sous enbrel depuis mai 2004 pour un rhumatisme psoriasis jusqu à maintenant tout aller bien depuis 6 mois j ai des pertes d équilibre mon RHUMATo ne sait pas trop si cela peut venir d enbrel donc j ai arrêté pendant 2 mois et cela aller un peu mieux donc j ai repris l enbrel et depuis la perte d équilibre est revenu donc arrêt définitif de l enbrel
    pouvez vous me dire si quelqu un est dans le même cas que moi

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  20. dans les deux jours avenir je dois commencer le HUMIRA 40 por un problem de spondylo. bien avancer > vous me conseiller de suivre ce tretement ou non
    merci
    Samir
    [NdR: Nom de famille effacé par Pharmacritique. sur internet, un prénom suffit, lorsqu’il s’agit de données de santé personnelles, qui pourraient être exploitées par des personnes mal intentionnées].

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  21. Mon mari est décédé le 15 mai 2014 d’un cancer généralisé en quatre mois après avoir été sous Humira et enbrel pendant 4 ans. Je recherche des personnes qui sont dans le même cas ou qui ont développé d’autres pathologies. Nous essayons – avec une autre personne dont son mari est actuellement en réanimation suite à un problème pulmonaire, qui lui a été sous metraxta, enbrel et humira – de recueillir des témoignages en vue d’alerter les services de santé sur la dangerosité de ces médicaments inhibiteur de TNF.
    Je sais que rien ne me rendra mon mari mais si je peut aidé d’autres personnes et leur évité la fin douloureuse qu’à connu mon mari il ne sera pas décédé pour rien.

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  22. Bonjour, je suis sous humira depuis 15 ans, pour maladie de crohn je le supporte bien dans l’ensemble, quelques douleurs et diarrhée . Je me pique tous les 15 jours.
    Il y a un mois j’ai eu des douleurs au côté droit, apres examen et bilan sanguin on m’a décelé calcul sur vésicule biliaire, j’ai donc été opéré, depuis je ressens des picotements au côté droit surtout apres repas, j’ai peur que mon foie ne supporte plus humira, qu’un cancer du foie se développe.
    Qu’en pensez vous ? merci bcp

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  23. bonjour,
    mon mari et decede en juin 2014, en 2011 ont lui a diagnostiquer une maladie de crohn. decembre il fait une piqure d’humira, et la 15 jours pas bien, des frissons, sueur nocturnes, hospitaliser, conclusion lymphome de hodgkin, aggressif, pour moi cette piqure y et pour quelque chose. son hemato m’a dit que l’on ne sait pas, que de toute facon il devait deja avoir la maladie en lui et que la piqure a juste fait tout capoter rapidement. la gastro lui n’en parlons pas!!
    le pot de fer contre le pot de terre.
    quand je voit vos temoignages la je suis sure que c’est humira 😦 qui a fait tout.
    merci de l’avoir dit meme si ont peut rien faire, car sinon je l’aurais fait car j’en veut a ce gastro

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  24. J’en pense qu’il faut cesser de chercher des diagnostics sur internet et faire confiance à ses médecins.
    Et si on n’a pas confiance en eux, il y en a plein d’autres à disposition.

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  25. Tout à fait d accord! Même problème que vous et mêmes résultats! Je ne saurai plus vivre sans, et si cancer, j assumerai! J ai tjrs dis à mes parents, je préfère vivre jusqu a 30 ans correctement, que jusque 80 en souffrant!!

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  26. J ai une rectocolite hémorragique
    En février 2018 j ai commencé l humira
    4 injections
    Ca allait
    15 jours après 2
    Au bout de treize jours je ne me sentais pas bien je toussais et j étais fatiguée
    Je me suis fait moi même la troisième injection et me sentant tres mal j ai fait la prise de sang demandée sous huit semaines et là horreur rien n allait
    Grosse fatigue nausées
    Mon généraliste en recevant la prise de sang m a appelée en urgence
    Il a diagnostiqué une infection
    Prise d antibiotiques mais rien n y a fait
    Prise de sang toutes les semaines mais toujours mauvaise surtout au niveau des plaquettes
    Puis douleurs dans les articulations puis gonflements des mains des jambes et des pieds
    Et une toux persistante
    J ai arrêté humira et repris mon ancien traitement
    Mon gastro enterologue m a dit ne plus rien pouvoir pour moi
    Je vois donc un spécialiste demain
    J a cru avoir a nouveau la grippe que j avais eu en février avant de commencer humira
    Humira marche pour certains mais pas pour moi

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  27. Des commentaires contradictoires. Le dernier « chirurgien » qui a touché ma FEMME nous a avoué que « ne pas pouvoir gérer plus que 3 médicaments sur un malade même sur des personnes atteinte d’une très grave maladie » (tous les maladies sont graves). SANS AUTRES COMMENTAIRES. H.

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  28. Bonjour,
    J’ai également la maladie de crohn ! l’entocort et la cortisone ne marche plus sur moi, mon gastro me conseil l’humira. Je voulais savoir si vous l’avez finalement fait ?

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  29. Bonjour,
    Je suis atteinte du crohn et on me propose aujourd’hui l’Humira. Votre commentaire datant de 2013 je voulez savoir comment vous allez à présent ?
    En espérant que vous recevrait mon message.

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